L'I-Anxiété
Un hologramme généré par une IA ©Getty - Yuichiro Chino
L'I-Anxiété
Vendredi 16 août 2024 (première diffusion le mercredi 29 novembre 2023) / Matthieu Noel - Zoom zoom zen
Désinformation, déshumanisation ou encore flicage permanent, pour beaucoup, l’éclosion des intelligences artificielles dans notre vie de tous les jours entraîne une nouvelle forme d’anxiété.
Avec Laurence Devillers Professeure en informatique appliquée aux sciences sociales
Chroniques D'où ça sort ? "L'IA anxiété" Pourquoi avons-nous peur de l'émergence de l'intelligence artificielle ?
D'où ça sort ?
29 nov. 2023 • 2 min
Posé dans le club - carré
Complétement à la rue sur l'IA Anxiété
Direction les rues de Tours pour discuter : IA Anxiété. Elle vous fait peur cette intelligence artificielle qui fait de plus en plus parler d'elle ? Le micro-trottoir de ZoomZoomZen vous donne la parole.
Posé dans le club
29 nov. 2023 • 4 min
Tr.: ...
La principale idée dans ce laboratoire, c'est de faire de la science ouverte, cad de regarder l'influence quand on a plusieurs langues ... le coeur est en anglais ... regarder les discriminations de genre
...
enseigner l'usage de l'IA à l'école ... avoir une action pour que les enfants puissent coder à l'école assez jeunes au niveau du collège ou du lycée. Je dis que ce n'est pas suffisant. Il faut aller avant. Je suis présidente de la fondation Blaise Pascal en maternelle de *médiation culturelle et on essaie de monter des capsules numériques sur l'usage. Les enfants ont déjà un téléphone à 8/9 ans. Ils ont déjà accès aux réseaux sociaux très jeunes. ... Le Havre ... on capture leur attention par des stratagèmes. ... jeux gratuits pour jouer mais payants pour gagner !
...
Le système d’évaluation par les pairs («peer review»), au cœur de la méthode scientifique, fait l’objet de nombreux reproches. Les propositions d’améliorations abondent également. Troisième volet de notre série sur les grandes crises de l’édition scientifique
...
«Le fait qu’une étude ait été évaluée par les pairs ne dit pas grand-chose sur sa qualité», avertit Winship Herr, biologiste, professeur à l’Université de Lausanne et ancien éditeur d’une revue scientifique. Le processus agit tout au mieux comme un premier filtre
...
Les relecteurs sont plus influencés par la réputation d’un auteur que par une lecture attentive de son article
David Vaux, professeur au Walter and Eliza Hall Institute de Melbourne
...
Le système vers lequel nous nous dirigeons devra reconnaître la valeur de la recherche elle-même, plutôt que le fait qu’elle a été publiée dans un journal réputé
Jon Tennant, paléontologue et membre du site ScienceOpen
...
«On se dirige vers une séparation de l’évaluation et de la publication, les revues scientifiques n’ayant plus l’exclusivité d’aucune de ces deux activités. Une évolution rendue possible par le développement du Web», estime Jon Tennant, un paléontologue qui collabore avec la plateforme web ScienceOpen
...
Ineris a aimé Ifremer @Ifremer_fr · 11h
C'est signé, @FHoullier !
Main qui écrit Avec 7 autres organismes publics, l'Ifremer renforce son engagement pour une science ouverte en signant la charte d'ouverture à la société. #OpenScience @Anses_fr @BRGM_fr @INERIS_fr @INRAE_France @IRSNFrance @SantePubliqueFr @UGustaveEiffel
436 vues - 0 - 10 - 16
Tr.: ... médiation scientifique, débat, controverse, ...
...
Science ouverte ! Ce devrait donc être un pléonasme, mais cela fait des décennies que cela ne l’est plus. Comment en est-on arrivé là alors que pendant des siècles la communauté scientifique avait réussi à échanger, à s’organiser à travers de multiples réseaux ?
Quand le privé s’accapare et monétise le savoir
Disons que le coup de grâce est venu de l’archange « bibliométrie ». Les éditeurs privés, non contents de créer, voire de récupérer moult revues, ont forgé des outils comme l’impact factor (indice qui quantifie la qualité d’une revue à partir du nombre moyen de citations de ses articles) ou le H-index (autre indice qui quantifie la réputation d’un chercheur sur la base des citations de ses articles) sur lesquels les scientifiques eux-mêmes se sont précipités pour s’évaluer entre eux.
Magie d’une arithmétique simpliste qui, en dépit de critiques bien étayées, continue d’être utilisée et qui a cadenassé la science en lui fournissant une liste des « bonnes » revues, les plus chères bien sûr dont les abonnements pour 12 numéros peuvent coûter plusieurs milliers d’euros, voire dépasser les 10 000 euros.
Seulement voilà, après avoir demandé aux scientifiques, la plupart du temps payés par les pouvoirs publics, d’écrire leurs articles, de les éditer, de valider gratuitement ceux de leurs pairs, puis de payer pour les lire, les éditeurs ont aussi souhaité faire payer pour publier, simplement en proposant des accès facilités et accélérés à la publication contre rétribution.
Bref, une forme d’asservissement consenti s’est installée, où il fallait passer trois fois à la caisse. Certes, il faut reconnaître le travail et la valeur ajoutée de l’éditeur qui a des compétences propres à la valorisation et à la diffusion de l’activité scientifique : éditer, structurer et diffuser un livre, une revue, une base de données, a un coût et un entrepôt de PDF est loin d’être une revue scientifique. Encore faut-il apprécier et monnayer ce travail à son juste prix, et dans bien des cas, les comptes ne sont plus bons.
Refaire circuler librement les connaissances
...
l’évaluation est ainsi reportée sur la seule notoriété d’une revue qui, sans nier sa qualité scientifique, a d’abord ses contraintes éditoriales et financières.
...
On voit bien que le système implose et que la science ouverte est désormais une nécessité économique, déontologique et même pragmatique car elle permettra de desserrer le frein qui limite la diffusion large des connaissances acquises, entre scientifiques d’abord et vers un large public ensuite. Toutefois, ne nous leurrons pas, la réponse n’est pas simple car il faut concilier le souhait de cette large diffusion et d’immédiateté avec la nécessité d’une validation.
...
une capacité à remettre en cause ce qui était tenu pour acquis, ce qui ne pose pas de problème dans un monde lent, mais qui peut donner l’apparence d’une agitation perpétuelle dans le monde rapide d’aujourd’hui.
Clés : collaboration revues scientifiques connaissance recherche recherche participative science ouverte
Dans le cadre des actions conduites en 2020 par le collège Données de la recherche, une réflexion sur la pertinence de développer un entrepôt de données mutualisé vient d’être engagée par le Comité pour la science ouverte. Ce travail, dont les résultats sont attendus à l’automne, est piloté par l’IRD (coordinateur de l’étude), l’INRAE, Sorbonne Université et le CNRS. Le cabinet Datactivist, coopérative spécialiste de l’ouverture des données, prêtera main-forte ... les données de la recherche se caractérisent par leur nature extrêmement hétérogène ... principes FAIR (Facile à trouver, Accessible, Interopérable, Réutilisable)
...
Répondre à deux objectifs explicites du Plan national pour la science ouverte : « Développer un service générique d’accueil et de diffusion des données simples » et « Créer les conditions et promouvoir l’adoption d’une politique de données ouvertes associées aux articles publiés par les chercheurs ».
...
Contacts :
– pilotage de l’étude : Jean-Christophe Desconnets Jean-Christophe.Desconnets@ird.fr
– pilotes du collège Données : Véronique Stoll et Pierre-Yves Arnould coso-donnees-cp@groupes.renater.fr
...
Le mouvement de la Science ouverte vise à construire un écosystème dans lequel la science sera plus cumulative, plus fortement étayée par des données, plus transparente, plus rapide et d’accès universel.