Durée : 58:03 - Émission du jeudi 1er mars 2018
Nous recevions le Groupe Local Concertation Prison avec Claude et Stéphane pour parler de l’action de ce groupe à l’intérieur des maisons d’arrêts et lieux de détention et de la justice restaurative.
Justice Restaurative : Rencontres détenus-victimes. INAVEM France Victimes -IFJR (6mn) https://www.youtube.com/watch?v=hjx1SDw0dwE
le GLCP est composé de 17 associations :
ACCUEIL SAN MARCO Accueil de familles Maison d’Arrêt Lyon-Corbas
ANAEC Association nationale des assesseurs extérieurs en commission de discipline
ANVP Association Nationale des Visiteurs de Prison Lyon – Corbas et Villefranche
ARAAJIR Association Rhône Alpes Auvergne pour la Justice Restaurative
ASAFPI Association d’Accueil des Familles de Personnes Incarcérées
ASEMALC Association Socio-Éducative Maison d’Arrêt Lyon-Corbas
AUMONERIE CATHOLIQUE LYON et VILLEFRANCHE
AUMONERIE PROTESTANTE
AUXILIA études, cours, en interne et par correspondance
CHANTIERS-PASSERELLES TIG / DECODE PENAL
CIMADE
CLIP Club Informatique Pénitentiaire
CLLAJ LYON Comité Locaux logement Autonome des Jeunes
COMPANIO aide et accompagne les sortants de prison dans leurs démarches d’emploi, de logement, de santé, administratives.
CROIX ROUGE Lyon et Villefranche
FARAPEJ Fédération des Associations Réflexion Action Prison et Justice
FNARS Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale
GENEPI
JONATHAN propose également des orientations et accompagnements vers des séjours thérapeutiques en centres résidentiels, en famille d’accueil ou en appartement-relais
LE MAS – CAO intervient dans le Rhône et propose un accompagnement à toute personne en situation d’exclusion et de vulnérabilité, ayant besoin d’insertion et de repères pour l’aider à se remettre en lien
LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
REP Relais Enfants-Parents
SECOURS CATHOLIQUE
tR.: ... CERCLE D'ACCOMPAGNEMENT ET DE RESSOURCES ... ne pas laisser la personne seule, soutien de bénévoles ... restaurer les personnes, les infracteurs, les victimes et l'entourage ... la loi prévoit à tout moment du processus judiciaire ... on est seulement en train de le mettre en place ... il faut former ... cercle de parole sécurisé ... on est à 64 programmes mis en place en France ... C'est lent, le SPIP est déjà débordé. Donc c'est petit à petit. Pas face-à-face victime-détenu ... 3-5 infracteurs, 3-5 victimes ... 5 rencontres de paroles ... Nouvelle-Zélande, Canada, Belgique, etc ... tous types de crimes ... ça fait évoluer la personne. C'est là le sérieux. On le fait pour se reconstruire. C'est totalement gratuit. On est en totale liberté et là ça prend du sens. C'est pas connu. ... la faire connaître ... IMPORTANT ... sens de la peine, le faire connaître au public ... agir dans la société pour le faire connaître. Politique actuelle ruineuse, inefficace ... pas d'incarcération systématique ... bilan social désastreux ... les juges ne sont pas laxistes, appliquer le code pénal souvent dur ... changer cette orientation politique ... Lyon-Corbas en partenariat public-privé ... les prisons se remplissent trop ... le directeur ne peut refuser personne ... conséquence : éviter la récidive ... quitter une angoisse, une peur suite à l'agression ... taux moyen d'incarcération de 11 mois ... coordonnées : INSTITUT FRANÇAIS DE JUSTICE RESTAURATIVE couvre l'ensemble
Ndlr : Terminer >12:35 ACT
modifié à 7h42.
Justice
En poste à Angoulême depuis un an, Sébastien Filhouse est chargé du suivi des condamnés. Photo Phil Messelet
Juge d'application des peines, chargé du suivi des condamnés, Sébastien Filhouse participera ce soir à un débat sur la récidive.
...
D'un côté on exhorte les magistrats à être plus sévères et à prononcer des peines plancher. De l'autre, on leur demande d'aménager les peines au maximum jusqu'à deux ans d'emprisonnement. C'est de la schizophrénie?
...
le Spip [Service pénitentiaire d'insertion et de probation, NDLR] qui le suivait, le médecin coordinateur. On l'a maintenu sous pression et pendant un an, il n'a commis aucune infraction grave. On ne se contente pas d'octroyer des aménagements. On révoque des sursis aussi. Chaque mois, j'en révoque 25 en moyenne parce que le condamné n'a pas respecté ses obligations.
À vos yeux, quels sont les meilleurs outils pour prévenir la récidive?
La rapidité du traitement de l'infraction et la rapidité de l'application de la peine. Si on met six mois à traiter une infraction, ça perd de son sens.
Quelle est l'efficacité des initiatives prises en milieu carcéral, comme la volonté de permettre aux détenus de passer le code en maison d'arrêt ou celle de mettre en place des bourses pour qu'ils retournent à l'école au lieu de privilégier les ateliers rémunérés?
...
...
Au niveau local
• développer des liens avec d'autres associations, notamment dans le cadre d'un Groupe Local de Concertation Prison, afin de :
- aider des projets de personnes détenues, apporter une aide financière d’urgence ;
- participer à des actions facilitant le maintien des liens familiaux ;
- échanger sur le fonctionnement de l'établissement ;
- agir pour que le règlement intérieur et le fonctionnement de l'établissement se rapprochent des meilleures normes nationales et européennes ;
- être partie prenante de l'évolution du statut des associations socio-culturelles et sportives pour assurer la continuité des activités et services ;
- co-organiser les Journées nationales Prison ;
- témoigner auprès des médias et élus locaux.
• développer des liens avec les collectivités locales et institutions socioprofessionnelles afin de promouvoir : - les sanctions effectuées « dans la cité » ;
- l’accompagnement social et sanitaire en cours de détention et après la sortie de prison.
• favoriser la création de centres d’accueil pour personnes détenues en permission, familles en attente de parloir, personnes sortant de prison.
Au niveau interrégional
• témoigner des conditions d'incarcération et encourager les réflexions sur les politiques pénales et pénitentiaires notamment par des liens avec les médias régionaux et des parlementaires.
Au niveau national
• assurer une veille permanente sur les conditions d'incarcération, et sur les politiques pénales et pénitentiaires ;
• développer une capacité de proposition propre de l'ANVP ;
• s’impliquer dans des regroupements d’associations (notamment le Groupe National de Concertation Prison), de groupes d’études ou de pression, en cas de convergence d’objectifs ;
• développer des liens avec le ministère de la Justice, avec des personnalités politiques de toutes tendances, et avec les médias nationaux ;
• consolider les liens avec le Contrôleur général des lieux de privation de liberté.
Au niveau européen
• développer, notamment dans les régions frontalières, des relations avec les associations intervenant dans les établissements pénitentiaires du pays voisin. De préférence en coopération avec d'autres associations européennes :
• maintenir le lien avec le Conseil de l'Europe et notamment le Conseil européen de Prévention de la Torture (CPT), en vue de promouvoir des Règles Pénitentiaires Européennes tendant à aligner les conditions d'incarcération aux meilleurs standards européens ;
• développer peu à peu des liens avec l'Union européenne (Commission et Parlement) en vue d'encourager des règles européennes juridiquement opposables dans le sens d'une amélioration de la justice pénale et des conditions d'incarcération.