Biodiversité - 3 min
Les rivières intermittentes, qui cessent de s’écouler ou s’assèchent une partie de l’année, représenteraient la moitié des cours d’eau de la planète. Elles restent cependant mal connues. Les scientifiques d'INRAE et leurs partenaires coordonnent 2 projets de sciences participatives pour y remédier.
...
Les rivières naturellement intermittentes, qui cessent de s’écouler ou s’assèchent une partie de l’année, représentent plus de la moitié des cours d’eau de la planète. De plus, de nombreux cours d’eau s’assèchent du fait des activités humaines, mais ne peuvent en aucun cas être assimilés à des rivières naturellement intermittentes, du fait de raisons multiples présentées ici https://www.inrae.fr/actualites/causes-reponses-implications-lassechement-dorigine-anthropique-rapport-lassechement-naturel-reseaux-hydrographiques. Ces rivières et cours d’eau restent cependant mal connues
...
une campagne mobilisant les citoyens partout en Europe et une campagne visant à décrire le fonctionnement écologique et la biodiversité au niveau mondial.
Devenez un scientifique tout en vous amusant
... collecter un maximum de données ... les chercheurs du projet H2020 DRYvER coordonné par Thibault Datry, ont développé la première application pour smartphone dédiée aux rivières intermittentes, DRYRivERS https://www.dryver.eu/citizen-science/introduction
...
faire une observation sur leur smartphone Android ou iOS ... outil de sensibilisation du grand public ... améliorer les prédictions scientifiques des effets du changement climatique ... premier réseau d’observateurs d’assèchement des rivières en temps réel.
...
Plus d’infos :
Tutoriel en français : https://www.dryver.eu/citizen-science/how-does-it-work
...
créer un réseau international de chercheurs volontaires pour qu’ils contribuent à collecter des données et notamment des échantillons de litières de rivières asséchées, partout dans le monde. Plus de 130 collègues issus de 32 pays nous ont rejoints et contribuent actuellement à mesurer la biodiversité aquatique et terrestre de plus de 120 rivières intermittentes. Cet effort fait suite à un travail collaboratif qui a quantifié les flux de gaz à effet de serre produits durant les remises en eau .
Contact
Unité Fonctionnement des hydrosystèmes : Eric Sauquet, Amélie Truchy, Thibault Datry
Clés : suivi des rivières ; démarche participative ; réseau hydrographique ; base de données
Connu / https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/environnement-les-citoyens-appeles-a-recenser-les-rivieres-pour-reperer-celles-qui-s-assechent-l-ete_5912345.html
Connu / https://mastodon.top/@HypathieBlog@mamot.fr/110893194807377668
"Aboumael ⏚ 🔻 a partagé 1 j HypathieBlog@mamot.fr Aboumael@mastodon.social HypathieBlog @HypathieBlog@mamot.fr"
Temps de lecture 17 min
vous donner les clés du vivant pour apprendre à mieux le connaître…
...
Une clé de détermination, c’est un peu comme un livre dont on est le héros ! Une succession de questions vous permet d’aboutir à la détermination d’un être vivant. Au fil des questions et de vos réponses, la liste des espèces possibles se réduit progressivement jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un seul candidat (ou une liste très réduite). Certaines questions font parfois appel à du vocabulaire spécialisé, pas de panique ! Une illustration et une définition sont systématiquement présentes pour vous guider.
À titre d’exemple, vous pouvez consulter cette clé de détermination des insectes pollinisateurs https://vigienature.openkeys.science/spipoll.
...
une liste de questions qui a pour objectif d’identifier à quelle espèce appartient un animal ou un végétal que j’observe
...
Sébastien Turpin : Je suis enseignant de Sciences de la Vie et de la Terre et je travaille au Muséum national d’Histoire naturelle où je coordonne un programme de sciences participatives pour les scolaires
...
Grégoire Loïs : Je suis naturaliste depuis toujours et j’ai la chance de travailler dans ce même établissement avec Sébastien, mais depuis un peu plus de 25 ans en ce qui me concerne. Je m’occupe comme lui de programmes de sciences participatives et plus particulièrement de bases de données.
Thibaut Arribe : Je suis développeur dans une petite SCOP qui s’appelle Kelis. On édite des solutions documentaires open-source pour produire et diffuser des documents numériques (vous avez peut-être déjà entendu parler de Scenari ou Opale, deux logiciels édités par Kelis). Accessoirement, je suis accompagnateur en montagne. J’emmène des groupes et particuliers se balader dans la nature sauvage des Pyrénées et des Cévennes.
...
OKS est un service en ligne qui permet de produire et diffuser des clés de détermination sous la forme de petit sites web autonomes.
...
low tech
...
Le laboratoire Vigie-Nature utilise la clé des insectes pollinisateurs dans son observatoire de sciences participatives SPIPOLL par exemple.
Un⋅e enseignant⋅e va produire une ressource éducative pour sa classe (par exemple ici).
Un⋅e médiateur⋅rice de l’environnement va produire des clés pour le grand public (comme le fait l’ONF ici http://www1.onf.fr/activites_nature/++oid++43f4/@@display_advise.html)
On voit aussi des naturalistes amateur⋅ices mettre leurs connaissances à disposition : le site Champ Yves en est un bon exemple.
...
D’un côté, rencontrer des chercheurs pour discuter des difficultés technologiques dans leurs travaux. De l’autre, identifier des développeurs qui pourraient les aider. Je pense que ça intéresserait du monde, par exemple pour prendre le temps de découvrir une nouvelle techno en menant un projet sympa, ou une organisation qui cherche un sujet pour créer un démonstrateur de son savoir-faire, ou encore des étudiants et enseignants à la recherche de projets à mener dans un cadre universitaire…
Connu / https://twitter.com/framasoft/status/1352229660957036544
"
Tweet de Communs/Anthropocène
Framasoft @framasoft · 17h
Quand le logiciel libre et les communs servent la biodiversité, on est content⋅e⋅s à Framasoft attention, #contributopia inside !
0 - 14 - 22
"
...
Science ouverte ! Ce devrait donc être un pléonasme, mais cela fait des décennies que cela ne l’est plus. Comment en est-on arrivé là alors que pendant des siècles la communauté scientifique avait réussi à échanger, à s’organiser à travers de multiples réseaux ?
Quand le privé s’accapare et monétise le savoir
Disons que le coup de grâce est venu de l’archange « bibliométrie ». Les éditeurs privés, non contents de créer, voire de récupérer moult revues, ont forgé des outils comme l’impact factor (indice qui quantifie la qualité d’une revue à partir du nombre moyen de citations de ses articles) ou le H-index (autre indice qui quantifie la réputation d’un chercheur sur la base des citations de ses articles) sur lesquels les scientifiques eux-mêmes se sont précipités pour s’évaluer entre eux.
Magie d’une arithmétique simpliste qui, en dépit de critiques bien étayées, continue d’être utilisée et qui a cadenassé la science en lui fournissant une liste des « bonnes » revues, les plus chères bien sûr dont les abonnements pour 12 numéros peuvent coûter plusieurs milliers d’euros, voire dépasser les 10 000 euros.
Seulement voilà, après avoir demandé aux scientifiques, la plupart du temps payés par les pouvoirs publics, d’écrire leurs articles, de les éditer, de valider gratuitement ceux de leurs pairs, puis de payer pour les lire, les éditeurs ont aussi souhaité faire payer pour publier, simplement en proposant des accès facilités et accélérés à la publication contre rétribution.
Bref, une forme d’asservissement consenti s’est installée, où il fallait passer trois fois à la caisse. Certes, il faut reconnaître le travail et la valeur ajoutée de l’éditeur qui a des compétences propres à la valorisation et à la diffusion de l’activité scientifique : éditer, structurer et diffuser un livre, une revue, une base de données, a un coût et un entrepôt de PDF est loin d’être une revue scientifique. Encore faut-il apprécier et monnayer ce travail à son juste prix, et dans bien des cas, les comptes ne sont plus bons.
Refaire circuler librement les connaissances
...
l’évaluation est ainsi reportée sur la seule notoriété d’une revue qui, sans nier sa qualité scientifique, a d’abord ses contraintes éditoriales et financières.
...
On voit bien que le système implose et que la science ouverte est désormais une nécessité économique, déontologique et même pragmatique car elle permettra de desserrer le frein qui limite la diffusion large des connaissances acquises, entre scientifiques d’abord et vers un large public ensuite. Toutefois, ne nous leurrons pas, la réponse n’est pas simple car il faut concilier le souhait de cette large diffusion et d’immédiateté avec la nécessité d’une validation.
...
une capacité à remettre en cause ce qui était tenu pour acquis, ce qui ne pose pas de problème dans un monde lent, mais qui peut donner l’apparence d’une agitation perpétuelle dans le monde rapide d’aujourd’hui.
Clés : collaboration revues scientifiques connaissance recherche recherche participative science ouverte
La Station-E est une friche alimentée 100% en énergie renouvelable. Elle est dédié aux spectacles, concerts, aux sciences participatives et la cuisine solaire! Ce micro village autonome, alimenté aux énergies renouvelables, est basé sur une architecture de containers et autres modules mobiles qui se sont installés directement sur la friche.
Animée par une programmation culturelle hétérogène et de qualité incluant rencontres, ateliers créatifs, événements sportifs, concerts et expositions ; la Station E entraîne le public dans une expérience énergétique et collective où les problématiques contemporaines sont abordées sous un angle optimiste et ludique, parfois surprenant et où chacun peut trouver un rôle à jouer.
L’Atelier 21 s’est associé à Bel Machine pour animer la friche.
Son modèle économique est de « faire la fête pour financer la recherche ». Avec les antennes SolarSoundSystem (Biarritz, Berlin, Hong-Kong, Lausanne, Paris, Tel-Aviv) nous proposons des SoundSystem autonomes en énergie.
Les bénéfices de l’association sont réinjectés dans des projets open-sources et open-communautés tel que:
Paleo-énergétique : une recherche collaborative en histoire des énergies alternatives. L’idée est de fouiller dans les archives pour trouver des inventions oubliées mais utile pour la transition énergétique.
Regenbox: un régénérateur de piles alcalines. Nous avons trouvé via le paléo un brevet des années 80 pour recharger les piles à usage unique jusqu’à cinq fois. On est en train de réaliser une étude indépendante sur le marché de la pile afin de déterminer quel est la meilleure et pourquoi les industriels n’ont pas exploité ce brevet.
Nous Trouver
236, rue de Paris 93100 Montreuil
François BOCQUET a retweeté
Asma SK🌠 @AsmaStein 4 déc.
Vous êtes intéressé.e par les sciences participatives ?
Suivez ce cours @Le_Museum du 18 au 22 Fév 2019
Il s’adresse aux : étudiants en master,
doctorants, chercheurs, ingé, médiateurs scientifiques
C/ @EstimMediation @ADConnaissances @UnivParisSaclay @SorbonneUniv
2 réponses 35 Retweets 29 j'aime