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"Des tests, des tests, des tests!" ordonnait l'OMS. Mais en France, les labos s'y mettent à peine! Un mois de perdu, et le confinement qui se rallongé, alors que l'Allemagne envisage la sortie. Faute de mesures sanitaires, nous avons droit aux mesures policières...
Leur politique nous mène droit dans le mur. Dans l'après, il faudra relocaliser, contre les traités européens et de l'OMC. Et valoriser les métiers dont l'utilité est aujourd'hui prouvée.
Catégorie Actualités et politique 168 commentaires
Félix Noblia teste des pratiques agricoles alternatives
Une agriculture sans pesticides de synthèse ni labour, des vaches au pâturage…
Pour cet agriculteur, un changement de pratiques agricoles s’impose. Voilà les techniques qu’il expérimente au Pays Basque.
Un agriculteur du Pays Basque expérimente des nouvelles techniques d’agroécologie
Félix Noblia, un agriculteur du Pays Basque, veut faire avancer les choses en terme de pratiques agricoles. Il expérimente de nombreux modèles afin de régler les problématiques de réchauffement climatique. Voilà comment il s’y prend.
Dans le sud-ouest de la France, Félix Noblia expérimente de nombreuses pratiques agricoles qui pourraient régler certaines problématiques de réchauffement climatique. Les techniques d'agroécologie utilisées sont la valorisation des sols, l'association des cultures et l'élevage en pâturage.
L’une de ces pratiques, le « pâturage tournant dynamique », consiste à découper un îlot en de nombreuses parcelles afin de pouvoir déplacer ses vaches. Cela permet d’avoir une viande riche en Oméga 3, d'améliorer la biodiversité avec des prairies permanentes et une meilleure infiltration d’eau dans le sol.
Le choix de Félix Noblia en tant qu’agriculteur est « d’arriver à essayer de concilier l'agriculture biologique avec les pratiques de conservation et de régénération des sols ». Alors que l’atelier d’élevage est parfaitement maîtrisé, il est très « complexe » de ne pas travailler les sols en respectant le « cahier des charges de l’agriculture biologique ».
Ce cahier indique qu’il ne faut pas utiliser d’engrais de synthèse et de pesticides. Cependant, l’agriculteur rencontre de nombreux dilemmes : « On a des difficultés pour gérer l’enherbement, pour avoir suffisamment de fertilité pour faire pousser les plantes. Avoir un système qui concilie tout ça pour produire des calories alimentaires en améliorant la planète, en stockant du carbone, en préservant les ressources en eau, en améliorant la biodiversité et en amenant de la santé dans les assiettes, c'est du travail. »
Afin de régler les problématiques de réchauffement climatique, il est important de coupler le « modèle d’agriculture de conservation des sols » et le « modèle bio ». Toutefois, peu d’agriculteurs français se consacrent à cette expérimentation.
Face à l’urgence, Félix Noblia souhaite contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique : « Si on rapporte ça à des surfaces très importantes, le changement de pratiques agricoles peut régler les problématiques de réchauffement climatique »
visible en + grand écran à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Dx1Y7A
Amcsti @Amcsti
La tribune signée par 130 structures et professionnel·le·s des #CSTI est à lire dans @OuestFrance :
La future loi de programmation de la recherche doit être l’occasion de soutenir plus fermement la culture scientifique et la valorisation de la science. Elle est plus que jamais un élément essentiel...
ouest-france.fr
10:39 AM · 13 févr. 2020·Twitter Web App
64 Retweets - 72 J'aime
Amcsti @Amcsti · 5h
En réponse à @Amcsti et @OuestFrance
En complément de la tribune, l'interview de @DesbrosseG
publiée hier dans l'édition papier de Ouest France
⬇️ #LPPR #LoiRecherche #CSTI 5 Retweets - 6 J'aime
->
https://twitter.com/Amcsti/status/1228238285878640641/photo/1
enregistré ARTICLE du 12/2/20? de Philippe Richard ? qui ?
de Guillaume Desbrosse, pdt de l'Amcsti (association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle)
Ndlr :
- face à des gouvernements agissant avec un tel rouleau compresseur idéologique, inutile de quémander :-(
À part remonter à la cause des causes, je ne vois pas comment gagner cette guerre de classe. Conclusion : articulons segment par segment toutes celles et ceux qui luttent pour obtenir la convergence à la hauteur de l'enjeu. => GAzou https://twitter.com/JulienDelalande/status/1228334419238322176
"
Julien Delalande @JulienDelalande · 1 min En réponse à @Amcsti @OuestFrance et @DesbrosseG
Merci pour votre tribune
MAIS faut-il QUÉMANDER ou PRENDRE face à un gouvernement OBTU /#idéologie ? #Néolibéralisme #LutteDesClasses #Oligarchie - #Retraites #Climat #DroitDuTravail #MédiationScientifique #Hôpitaux #Cheminots #Égoutiers MÊME COMBAT - #CoÉco
" - En quoi la TdM peut-elle y contribuer ? ACT
- Comment mieux accompagner les chercheurs et les médiateurs scientifiques dans leurs objectifs ? Quel rôle peut y jouer MpT ? Un moyen de publier TdM ? ACT
Le bénévolat est une activité non rétribuée et librement choisie qui s’exerce en général au sein d’une institution sans but lucratif (ISBL) : association, ONG, syndicat ou structure publique.
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le « Guide du bénévolat » https://www.associations.gouv.fr/IMG/pdf/guide_du_benevolat.pdf liste de nombreuses raisons pour une association de valoriser son bénévolat (lire p. 22), que le site Associathèque résume ainsi :
- démontrer, par la valorisation d’apports importants, l’autofinancement d’une partie de l’activité, le financement public se trouvant de fait atténué ;
- souligner le dynamisme d’une association en mettant en évidence sa capacité à mobiliser des bénévoles et des prestations gratuites en nature ;
- évaluer le poids financier du bénévolat, des dons et services en nature ;
- identifier la dépendance au bénévolat, et en cas de diminution de cette aide, évaluer le besoin de financement supplémentaire.
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valoriser le bénévolat pose avant tout des problèmes politiques...
les États sont gérés de plus en plus comme des entreprises ... la « Loi Travail » (dite aussi « Loi El Khomri ») de 2016 précise — parmi plein d’autres choses — le contenu du Compte Personnel d’Activité (CPA). Il comprendra à la fois le Compte Personnel de Formation (CPF), le compte pénibilité ainsi qu’un futur Compte d’Engagement Citoyen (CEC) qui permettra de bénéficier d’heures de formation en cas de volontariat ou de bénévolat, notamment pour les fonctions de direction d’association ou d’encadrement de bénévoles. ... pose le problème de la valeur d’une action bénévole, et celui de la marchandisation de la société
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Le problème de la surveillance étatique
... des formes de répressions très diverses (procès bâillon, violences policières, baisse de subventions, etc.) ...
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Laurent Costy, alias Provençal le Gaulois, présente comment la contribution collégiale autour d’un Commun a donné naissance à Bénévalibre https://benevalibre.org/ (à coups de table ronde).
Alors que les échouages d’algues vertes atteignent leur pic et qu'on suspecte un lien avec le décès d'un ostréiculteur, le 6 juillet en baie de Morlaix (Finistère) , l’usine de traitement de Lantic (Côtes-d’armor) a été fermée sur décision de son président. Interpelés par les associations de protection de l’environnement, les élus bretons se tournent vers l’Etat pour relancer le plan de lutte contre les marées vertes.
« La mi-juin est normalement la période la plus chargée de l’année pour les échouages d’algues vertes, expose Sylvain Ballu, chercheur au Centre d’étude et de valorisation des algues, une société d’économie mixte basée à Pleubian (Côtes-d’Armor). Le dernier survol aérien, le 17 juin montrait que tous les sites d’échouages d’algues étaient chargés, mais sous les moyennes alors que la baie de Saint-Brieuc était très chargée. »
Conditions sanitaires
Les communautés d’agglomération de Saint-Brieuc et de Lamballe, chargées du ramassage de ces algues, considérées comme des déchets, en ont déjà envoyé 8000 tonnes pour traitement à l’usine de Launay-Lantic ; en 2017, année forte en échouages, 10 000 tonnes avaient été traitées.
Estimant que « les conditions sanitaires ne sont pas réunies », Thierry Burlot, président du syndicat mixte Kerval gestionnaire de cet équipement, décidait de le fermer mercredi 3 juillet. Mais comment expliquer que ...
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De nombreux freins demeurent
En France, plusieurs textes de loi sont favorables à l’élaboration de solutions au plus près des producteurs. C’est le cas de la réglementation sur la valorisation des biodéchets des gros producteurs, ou encore, plus récemment, de la loi du 17 août 2015 sur la transition énergétique pour la croissance verte, qui instaure l’obligation de généraliser le tri à la source des déchets à l’horizon 2025.
Néanmoins, de nombreux freins existent encore et limitent le déploiement des micro-méthaniseurs urbains. Il reste, malgré les quelques démonstrations pilotes citées précédemment, à démontrer que ces technologies sont suffisamment maîtrisées et robustes pour répondre aux exigences sanitaires, environnementales et sécuritaires européennes.
La réglementation n’est d’ailleurs à ce jour pas vraiment adaptée : en France, si un arrêté est en cours de révision pour la mise en œuvre du compostage de proximité, il n’inclut pas la micro-méthanisation. Celle-ci doit donc faire l’objet d’une autorisation en tant qu’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), dont la complexité pourrait rebuter les porteurs de projets.
D’autre part, la performance environnementale et le coût global de réseaux urbains de micro-unités de méthanisation doivent être évalués. Enfin, l’implantation même de ces unités bouscule l’organisation des systèmes de gestion centralisée des déchets. Il convient donc de repenser les métiers associés à cette gestion. De même, dans un contexte décentralisé, l’exercice de la responsabilité de la collecte et du traitement de déchets doit-il rester du ressort des EPCI ou revenir aux communes ou encore à l’échelle des producteurs de déchets ?
Tous ces freins sont autant de questions que propose d’étudier le projet européen H2020 DECISIVE afin de démontrer l’intérêt et la viabilité de ce nouveau paradigme de gestion décentralisée des biodéchets urbains.
Clés : environnement développement durable recyclage pollution solutions énergies renouvelables villes déchets économie circulaire méthanisation biogaz