521 signataires
Destinataire(s) : M. GUIN (PRESIDENT GRAND AVIGNON), M. MUSELIER (Région PACA) , M. VERGIER (CCI 84), MME POMPILI (MINISTRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE), M. DJEBBARI (MINISTRE CHARGÉ DES TRANSPORTS)
Campagne lancée par Wo Con ! Réduisons le trafic aérien !
L’aéroport d’Avignon n’accueille plus une seule ligne commerciale, il est voué à l’aviation privée. Et pourtant la Région y a injecté plusieurs millions d’euros publics sans que rien ne montre la moindre retombée économique. Autant d’argent qui ne servira malheureusement pas à financer la transition écologique et sociale dont nous avons tant besoin. Il est nécessaire de prévoir au plus vite son arrêt définitif et son démantèlement, puis de rendre ces terres à l’agriculture ou aménager des logements ou des parcs comme à Quito ou Berlin. Et il y a suffisamment d’alternatives de transport! La gare TGV et les aéroports voisins sont très proches.
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En savoir plus Site web de la campagne https://youtu.be/J16wob1FrlU
Categories : Climat ; Énergies Fossiles & industries ; Justice Sociale & Environnement ; Pollutiions & Déchets ; Sobriété ; Transport & Urbanisme
6 commentaires
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Pendant quelques années, j’ai vécu au coeur de la « Grande Jungle Maya » , dans la Péninsule du Yucatán au Mexique, où j’ai eu l’occasion de travailler sur les questions de carbone forestier et de mécanisme de réduction de la déforestation et la dégradation des forêts (REDD+). J’ai ensuite mis cette expertise au service de nombreuses organisations à travers le monde, qui m’ont permis de découvrir la forêt amazonienne au Pérou ou encore celle du bassin du Congo au Gabon.
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Geres, une ONG de développement internationale, spécialisée sur les questions climat et énergie, où j’ai été responsable de la plateforme de compensation carbone volontaire CO2Solidaire
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all4trees est avant tout une communauté de citoyens et d’organisations engagés pour la préservation et la restauration des forêts. Je me suis inspiré du fonctionnement des arbres dans une forêt, qui sont à la fois en compétition pour la lumière, mais également en coopération pour leur survie. J’applique ce principe de « coopétition » à la communauté all4trees
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le prix des crédits carbone vendus en France sur le marché volontaire sont trop faibles (prix moyen de vente de 3,37 € / teqCO2 en 2016 d’après le rapport d’Info Compensation Carbone). Ce prix très bas n’est pas un levier intéressant pour réellement engager les entreprises dans une vraie démarche de réduction, mais surtout pour financer des projets sur le terrain, notamment les projets forestiers.
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le GIEC ne recommande pas et ne soutient pas le principe de la « compensation carbone »
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nous avons complètement fourvoyé la « compensation carbone » https://www.linkedin.com/pulse/%C3%A9p01-treewashing-avons-nous-fourvoy%C3%A9-la-carbone-jonathan-guyot/
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Aujourd’hui, à travers les travaux de réflexions menées par la communauté all4trees, je suis ravi de contribuer à faire évoluer les pratiques, aux côtés d’autres acteurs reconnus dans le secteur du climat. Notamment le cabinet de conseil Carbone 4, qui a mené un gros travail pour sortir le référentiel Net Zéro Initiative http://www.carbone4.com/wp-content/uploads/2020/04/Carbone-4-Referentiel-NZI-avril-2020.pdf, qui ouvre une nouvelle vision collective de ce qu’est réellement l’atteinte de la neutralité carbone. Ainsi, il n’est plus possible de dire que « je suis neutre en carbone », mais de privilégier le « je contribue à la neutralité carbone mondiale ».
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Il est urgent de tourner la page de la « compensation carbone » et faire vivre une nouvelle aventure vers une « contribution collective à l’atteinte de la neutralité carbone mondiale » !
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La question de la temporalité. Il y a d’abord le fait que les arbres plantés aujourd’hui, mettront plusieurs dizaines d’années pour séquestrer les émissions actuelles, alors que le CO2 émis dans l’atmosphère a une durée de demi-vie d’environ 100 ans.
La question d’équivalence. Il est impossible d’établir une équivalence entre une tonne de CO2 émise par combustion d’énergie fossile avec une tonne de CO2 séquestrée ou évitée sur des projets forestiers. En effet, l’équivalence ne prend pas en compte les externalités négatives (pour l’environnement, la santé, les impacts socio-économiques…) liées à l’émission d’une tonne de CO2 provenant de la combustion d’énergies fossiles. Il n’y a pas d’équivalence possible entre du CO2 géologique et du CO2 biologique.
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moins d’1/3 des émissions anthropiques sont absorbées par les arbres et les forêts
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de nombreux points de non-retour sont en train d’être franchis, risquant de transformer la plus grande forêt tropicale en avance d’ici 15 ans. Il suffit pour cela que la forêt amazonienne perde 20 à 25 % de sa superficie originelle. Nous en sommes déjà à 16%.
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comme le rappelle le rapport de l’Empreinte Forêt des français http://envol-vert.org/wp-content/uploads/2018/11/Envol_Vert_Rapport_Empreinte_Foret_Final.pdf, publié par l’association Envol Vert en 2018, nos modes de vie et de consommation contribuent à la déforestation. Il existe même un quiz qui nous permet de calculer notre Empreinte Forêt http://bit.ly/Empreinte-Foret.
Près de 2/3 de l’Empreinte Forêt des français est liée à notre consommation indirecte de soja, principalement utilisé pour l’élevage industriel de volaille, de porc et de vaches laitières. L’avenir des forêts tropicales se joue également dans nos assiettes, mais également dans les agro-carburants à l’huile de palme, notre petit café accompagné de son carré de chocolat, dans le cuir de nos chaussures ou sac à main ou bien encore dans les pneus de notre voiture.
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J’ai été formé pour accompagner la croissance des arbres sur le très long terme, tout en respectant une gestion durable et un équilibre de la forêt. C’est une vision opposée au postulat sur lequel notre société moderne repose, qui nous fait croire que nous vivons dans un monde aux ressources infinies et que la croissance est la seule réponse à la création de richesse. Un postulat qui repose sur la vision de l’économiste Adam Smith, père fondateur du libéralisme économique avec la loi des marchés (loi de l’offre et de la demande) (Recherches sur la nature et les causes de la richesse des Nations, 1776), qui a également influencé Charles Darwin qui a révolutionné la biologie avec la notion de sélection naturelle, transposée dans l’imaginaire collectif, par la notion de compétition et de « loi de la jungle ».
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la course à la compétition donne lieu, sur le long terme, à de nombreux troubles de la santé physique et mentale (Singer, 2011).
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La « théorie du donut » développée par la chercheuse britannique, Kate Raworth, qui a travaillé pendant de nombreuses années à Oxfam, redonne une vision de l’économie plus juste et durable. L’économie doit être remise au service de l’Humanité, en assurant que les besoins de bases soient satisfaits (le « plancher social ») sans mettre en péril l’avenir du monde (le « plafond écologique »).
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porter un nouveau projet de société avec une économie de la coopération, de la sobriété et de l’équité.
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l’enjeu numéro 1 est d’abord de ne pas en couper et donc de mettre en œuvre des activités agricoles et des filières économiques pour lutter contre la déforestation et contribuer à la préservation des forêts
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Les « solutionnistes » ne cherchent pas à répondre aux enjeux, mais au marché
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démarche de « philanthropie » au service d’une cause et devient une occasion pour l’entreprise de définir sa « mission » et réaligner ses activités au regard des enjeux qu’elle soutient.
Le club de la Terre au carré - 55 minutes
du low tech avec Corentin de Chatelperron, on se plonge dans les incroyables capacités cognitives des seiches et on s'intéresse à la sobriété énergétique qui s'avère importante pour répondre à l'urgence climatique.
Petit traité de sobriété énergétique
Dans la proposition Convention Citoyenne le terme de “sobriété” apparait 30 fois.
Dans le projet de loi climat et résilience (qui sera porté la semaine prochaine) le terme apparait une seule fois. Il y a deux poids deux mesures nous dit Barabara Nicoloso, “on demande au citoyen de s’exprimer sur la sobriété environnementale et pourtant dans le texte de loi elle disparait”.
Barabara Nicoloso souhaite faire de la question énergétique une question politique et sociale et pas seulement technique ou technologique. La sobriété énergétique est en fait un enjeu qui traverse tous les besoins de la société, tant à échelle individuelle que collective.
Petit traité de sobriété énergétique (aux éditions Charles Leopold Mayer) avec Barbara Nicoloso auteure, coordinatrice de l’association Virage Energie.
L’Association Virage Energie réalise des scénarios de prospective énergétique et sociétale. Interroge la façon dont on produit de l’énergie et la façon dont elles sont amenées à évoluer si on veut répondre à l’urgence climatique.
Nomades des mers
C'est la saison 2 de Nomade des mers et des escales de l’innovation sur ARTE.
L’ingénieur Corentin de Chatelperron et ses compagnons du Low-tech Lab embarquent à bord du Nomade des mers pour la deuxième partie de leur tour du monde qui les mène de l’Asie à la côte ouest des États-Unis. Chaque escale est l’occasion de rencontres inspirantes avec des inventeurs (étudiants, entrepreneurs, bricoleurs, scientifiques...) qui déploient des low-tech ingénieuses, porteuses d’autonomie et de développement.
Le Low-tech Lab définit le terme low-tech pour qualifier des systèmes, des savoir-faire ou des modes de vie qui intègrent la technologie selon trois grands principes : utile, accessible et durable. Ces solutions ont pour ambition de répondre aux besoins essentiels (accès à l’eau, énergie, alimentation, habitat ou santé), de manière accessible à tous et durable pour le vivant.
Elles valorisent les ressources et savoir-faire locaux, et réduisent leur impact environnemental au maximum. Elles requièrent peu de connaissances ou de savoir-faire particuliers et nécessitent très peu de moyens financiers.
L'intelligence des seiches
Les capacités cognitives des céphalopodes ne cessent de fasciner les scientifiques. De nombreuses expériences sont menées pour mieux comprendre leur capacité d’analyse. La précédente expérience parue dans Biology Letter démontrait que les seiches pouvaient se projeter dans le futur en régulant leur alimentation. Cette fois-ci, il s’agit de reconnaître qu’elles sont capables de parier sur le futur et de se fier à une récompense régulière. L'étude est parue dans Royal Society Open Science.
On parle de ces animaux incroyables avec Laure Bonnaud Ponticelli, spécialiste du développement du système nerveux de la seiche professeur au MNHN dans le labo Borea
Les invités
- Corentin de Chatelperron, navigateur, ingénieur, explorateur
- Laure Bonnaud Ponticelli, Professeure au MNHN et biologiste, chercheur au laboratoire Biologie des organismes aquatiques (BOREA) , spécialiste des céphalopodes
- Barbara Nicoloso, coordinatrice de l'association Virage Energie
Pour un réveil écologique @ReveilEcolo
Plutôt que de compenser à posteriori, une démarche de sobriété systémique serait la bienvenue, qui interdirait ce genre d’aberrations !
Citer le Tweet
Le HuffPost @LeHuffPost · 18h Y aura-t-il des voitures volantes aux Jeux Olympiques de Paris 2024? https://huffp.st/7iEYeXY
3:18 PM · 22 janv. 2021·2 Retweets 19 J'aime
Pour un réveil écologique @ReveilEcolo · 14h
En réponse à @ReveilEcolo (Unpopular opinion)
d’ailleurs si on préférait le sport au spectacle et dans une vraie démarche de sobriété on n’organiserait pas de JO tels qu’on les connaît aujourd’hui, qui sont de véritables abérrations écologiques...
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Nichées dans un écrin de verdure, à Ligugé dans la Vienne, sur une île bordée par le Clain et ses ruisseaux secondaires, Les Usines ont mis le temps de leur côté. Une valeur cardinale pour ses fondateurs. Ce tiers-lieu d’activités, surtout artisanales, s’appuie à la fois sur le passé industriel du site, parie sur le réemploi et la remise en état des équipements d’origine, et donne le temps à cet espace à moitié en friche et à ses résidents de bâtir l’avenir. Un avenir où l’on construit ensemble, y compris avec les autres acteurs du territoire, une économie circulaire à la fois écologique et mutualisée.
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Cyril Chessé et Christine Graval, respectivement régisseur et présidente du Confort Moderne (une friche artistique de Poitiers), ont la sensation d’atteindre un plafond de verre car ils ont envie de casser les codes dictés par ceux qui tiennent les institutions depuis trop longtemps. Ils cherchent un lieu pour y habiter et travailler dans une dimension collective, avec des gens alignés sur une vision écologique et sociale commune. Denis Meunier et Franck Courtioux, amis passionnés par le patrimoine et adeptes du spectacle de rue, cherchent eux aussi un lieu pour « créer un espace de possibles sans le tampon obligatoire de la mairie ». Ces deux binômes ne se connaissent pas, mais partagent les mêmes intentions et sont mis en relation par le propriétaire de l'Usine à l'abandon
... projet de développement local possible ... Une fois le lieu acquis en février 2011 (2 hectares dont 3 000 mètres carrés de bâtiments, obtenus in fine grâce au soutien de la mairie et des habitants de Ligugé), ils doivent faire face à l’état du site, calamiteux ! Celui-ci s’avère en effet inondable, pollué ; il n’y a ni eau potable, ni électricité, ni assainissement ... quelques structures résidentes (la CAE Consortium Coopérative, l'entreprise HVO Conservation-Restauration, l'association Compost’âge et un Fab Lab) ... Financièrement limitée, l’équipe co-construit le développement des Usines avec des groupes d'individus et des projets à géométrie variable, selon les ressources disponibles sur place ou chinées dans le coin, dans le respect du patrimoine existant ... On a sauvé de la démolition un site industriel qui représentait une blessure et nous avons documenté les mémoires ouvrières… Cela a séduit un peu tout le monde ... en 2013, est lancé le Fab Lab ... Leur “Créatorium” a les allures d’une Tour de Babel, avec l’installation d’un tourneur à bois, une brasserie, une designer spécialisée en impression japonaise, trois ferronniers, un spécialiste de l’éco-habitat, une marqueterie, une maroquinière, deux pro de la récup’ et de la valorisation de jouets, un entrepreneur créatif et même un coiffeur écolo ! Toutes et tous valorisent l’autonomie, la mixité et la solidarité ... l’esprit de sobriété et de valorisation de l’existant ... remise en état des deux turbines en fonte de l’époque pour produire de l’hydroélectricité ... rénover l’existant plutôt que de repartir à zéro avec Tamysis ... gouvernance inclusive, pour construire ce site avec tous ses acteurs. En intégrant notamment des jeunes au sein de leur Conseil d'administration (CA). Ainsi, en 2019 le CA est passé à 12 administrateurs – dont 2 représentants des résidents, 2 représentants du Fab Lab, 2 de la commission culture, et le bureau, dont Franck est le seul fondateur présent. Les propriétaires ne sont donc pas les seuls moteurs du projet. Et cette gouvernance veut montrer que l’on peut fort bien développer des communs dans un espace privé.
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Tisser des liens
... mise en place d’un espace-test agricole dédié au maraîchage au sein du jardin partagé, une meilleure valorisation du marché hebdomadaire de producteurs locaux, la restructuration du groupement d’achat et la sensibilisation de tous à la permaculture. D’ici peu, Christophe (l’herboriste-résident) fera sécher ses plantes avec la chaleur résiduelle du four d’Aurélien (futur boulanger installé sur le lieu), Julien (l’apiculteur) et Pascal (qui développe un système innovant de mise sous vide des bocaux en verre) profiteront de la boutique de vente de produits confectionnés sur place, etc.
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Des impacts apparents, mais pas mesurés…
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Connu / https://reporterre.net/Le-tour-de-France-des-ecolieux
Ndlr : semble bien correspondre à l'esprit de arcdev-centre, semblent avoir PLPDLA => vérifier ACT
538 vues - 8 - 0 - 126 abonnés
Cette conférence a été organisée par CELL- The transition hub dans le cadre des Transition Days 2020
Intervenants :
- Benoît Lebot, association Negawatt
- Lucas Chabalier, Agir pour le climat
- Claude Turmes, ministre de l'énergie et de l'aménagement du territoire du Luxembourg
Chapitres :
00:47 Introduction par Norry Schneider, CELL
05:27 Rob Hopkins à propos de la thématique de ce mois
07:19 Intervention de Claude Turmes
19:22 Intervention de Benoît Lebot
59:35 Questions du public
01:00:22 Intervention de Lucas Chabalier
01:09:33 Echange avec le public
01:46:00 Conclusion
Retrouvez les futurs évènements et les partenaires sur transitiondays.lu
téléchargez le support de la conférence ici : https://drive.google.com/file/d/1PO3TzqkGNrdN94Majfk5h81SBM6Myjl4/view%3Fusp%3Dsharing
Contact us : transitiondays@cell.lu
@transitiondays_luxembourg sur Instagram et Facebook
1 commentaire
Frederic Conrotte il y a 1 semaine (modifié)
Bonne conférence globalement.
1:43:30 "les énergies renouvelables sont des ressources illimitées"
Euh oui mais non, même les éoliennes et les panneaux solaires consomment des ressources en métaux, en béton, en espaces occupés, en énergies primaire pour les produire et les remplacer (tous les 20 ans en moyenne).
AUCUNE énergie n'est 100% propre.
...
Le GIEC a fait les calculs concernant le CO2 par exemple
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mission_de_gaz_%C3%A0_effet_de_serre_par_source_d%27%C3%A9nergie_%C3%A9lectrique
La sobriété doit être la principale solution
Connue / https://twitter.com/nWassociation/status/1328254279623315459
"
9:31 AM · 16 nov. 2020·- 6 Retweets 1 Tweet cité 12 J'aime
"
Ndlr : /ENR ressources illimitées de la conclusion de Benoît Lebot, cité dans le commentaire de Frederic Conrotte, il est exact que leur traitement consomme des ressources, et il est exact que le soleil délivre une énergie illimitée à l'échelle humaine. Mieux vaut retenir la belle envolée lyrique de la suite :"LES RESSOURCES LIMITÉES, PLUS ON LES PARTAGE, MOINS YEN A, LES RESSOURCES ILLIMITÉES, QUE CE SOIT L'AMOUR, LA SANTÉ, L'ÉDUCATION, PLUS ON LES PARTAGE, PLUS ÇA GRANDIT. /CONV CITOYENNE CLIMAT /ACCÈS À L'INFORMATION, ONT PRIS CONNAISSANCE DE LA RÉALITÉ DU CHANGEMENT CLIMATIQUE... LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE. LA PREMIÈRE SOBRIÉTÉ, C'EST LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT DANS NOS ESPRITS". Plus loin, il écrit "Juste dommage que la problématique du stockage d'énergie pour pallier au faible facteur de charge des énergies renouvelables n'a pas été abordée." C'EST FAUX, ça a été abordé à58:20 "/enr /intermittence /biogaz par un phénomène de méthanation, on peut avoir des éléments de stockage. C'est le therme hydrogène qui est à la mode, nous ne l'avons pas utilisé, mais ça passe bien par lui pour utiliser les excès d'électricité ENR.
https://twitter.com/AurelienBigo/status/1329797509632438277
"
Jean-Marc Jancovici a retweeté Aurélien Bigo @AurelienBigo · 20 nov.
336 pages, c'est un peu long pour retrouver quels sont les principaux enseignements et messages à retenir de la thèse ?
Pas faux. J'ai donc essayé de condenser ça en 2 pages, dans un résumé disponible en image (un peu pixelisée) ou en téléchargement
Aurélien Bigo @AurelienBigo · 9 oct. Ma thèse a été rendue !
Le manuscrit envoyé est téléchargeable sur le lien : http://chair-energy-prosperity.org/wp-content/uploads/2019/01/These-Aurelien-Bigo-23-09-2020.pdf
Les coûts écologiques de la technique (déchets, pollution) sont rendus invisibles par la délocalisation de la production industrielle. Ils devraient nous inciter à promouvoir une technologie sobre et résiliente.
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Il faudra enfin mener une réflexion sur nos modes de production, privilégier des ateliers réimplantés près des bassins de consommation, un peu moins productifs mais plus intensifs en travail, moins mécanisés et robotisés, mais économes en ressources et en énergie, articulés à un réseau de récupération, de réparation, de revente, de partage des objets du quotidien.
Face aux forces en présence et aux tendances de fond, cela paraît bien utopique. Mais peut-être pas plus que le statu quo, un maintien ad vitam aeternam de notre civilisation industrielle sur sa précaire trajectoire exponentielle. La robotisation et l’intelligence artificielle nous promettent un chômage de masse à des niveaux inégalés tandis que nous serons rattrapés par l’effondrement environnemental. Pourquoi ne pas tenter plutôt la voie d’une transition post-croissance vers un nouveau « contrat social et environnemental » ?
Philippe Bihouix,
ingénieur centralien.
Spécialiste de l’épuisement des ressources minérales
et promoteur des low-tech.
Il est membre du conseil d’administration de l’Institut Momentum.
Article publié dans la revue Esprit n°443, mars-avril 2017.
[1] Bjorn Lomborg, l’Écologiste sceptique, Paris, Cherche Midi, 2004.
[2] Jeremy Rifkin, la Nouvelle Société du coût marginal zéro, Paris, Les Liens qui libèrent, 2016.
[3] Henry Hobhouse, les Graines du changement. Six plantes qui ont changé l’humanité, trad. Patricia Barbe-Girault, Orléans, Regain de lecture, 2012.
[4] Karl Polanyi, la Grande Transformation. Aux origines politiques et économiques de notre temps [1944], trad. Catherine Malamoud et Maurice Angeno, préface de Louis Dumont, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1983.
[5] André Guillerme, les Temps de l’eau. La cité, l’eau et les techniques, Ceyzérieu, Champ Vallon, 1983.
[6] Jean-Baptiste Fressoz, l’Apocalypse joyeuse. Une histoire du risque technologique, Paris, Seuil, 2012
[7] Georges Duhamel, Scènes de la vie future, Paris, Mercure de France, 1930, p. 135.
[8] Marc Levinson, The Box. Comment le conteneur a changé le monde, trad. Antonine Thiollier, Paris, Max Milo, 2011.
[9] Lewis Mumford, Technique et civilisation [1934], trad. Natacha Cauvin et Anne-Lise Thomasson, préface d’Antoine Picon, Marseille, Parenthèses, 2015.
[10] Voir Yves-Marie Abraham et David Murray (sous la dir. de), Creuser jusqu’où ? Extractivisme et limites à la croissance, Montréal, Écosociété, 2015 ; Alain Gras, le Choix du feu, Paris, Fayard, 2007.
[11] Baudouin de Bodinat, la Vie sur Terre. Réflexions sur le peu d’avenir que contient le temps où nous sommes, tome I (1996) et tome II (1999), suivis de deux notes additionnelles, Paris, Encyclopédie des nuisances, 2008.
Mouvement de 974137 Européens ouvert à toutes celles et ceux militant pour une meilleure Union européenne, attachée à la justice sociale et économique, à la gestion durable de l’environnement, et à l’implication des citoyens dans les processus démocratiques.
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Notre Europe protège la planète. Nous voulons que l'Europe surmonte sa dépendance aux combustibles fossiles afin de construire un système basé sur l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Il est de notre responsabilité de protéger la biodiversité, en Europe comme ailleurs. La politique agricole européenne doit soutenir une agriculture durable qui produise des aliments sains et accessibles à tous.
...
WeMove Europe SCE mbH
IBAN: DE98 4306 0967 1177 7069 00
BIC: GENODEM1GLS, GLS Bank
Berlin, Allemagne info@wemove.eu
Ndlr :
- "surmonte" semble bien trop vague ou timide... Pourquoi pas "sorte" ? Fait ATT
- manque "sobriété :-( => le suggérer. Fait ATT
- pétitions non datées Fait ATT
La cinquième génération de réseaux mobiles, censée répondre à la croissance du trafic, devrait l’augmenter et conduire à des innovations ainsi qu’au renouvellement des équipements. Pas vraiment synonyme de sobriété.
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« C’est un phénomène qui s’auto-alimente, la 5G provoquera une accélération de l’augmentation du trafic », résume Hugues Ferreboeuf, du Shift Project. Selon ce think tank, qui milite pour une économie bas carbone, la 5G devrait multiplier la consommation énergétique des opérateurs par 2,5 ou 3.
Autre point noir, le déploiement de la 5G va déclencher un tsunami de renouvellement des équipements, et d’abord des smartphones. En effet, nos outils numériques ne sont pas équipés pour la capter, puisque ce standard technologique n’était pas défini au moment de leur conception. « La 5G risque donc d’accélérer l’obsolescence des smartphones 4G, avec le renouvellement de plusieurs millions de ces outils rien qu’en France », prévoit Frédéric Bordage, fondateur de la communauté Green IT.
De quoi faire bondir un peu plus la production de leurs composants, les métaux rares, dont l’extraction nécessite quantité de substances chimiques et d’énergies fossiles. Au total, leur fabrication est responsable des deux tiers de l’empreinte carbone du numérique des Français, qui représente elle-même 2 % des émissions du pays 2.
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Nouveaux usages, explosion du trafic : la 5G apparaît difficilement synonyme de sobriété. Elle illustre parfaitement l’impensé environnemental du numérique : à l’heure de son déploiement, aucune étude analysant son empreinte écologique n’a encore été réalisée. Mener le débat sur l’encadrement des nouvelles technologies apparaît pourtant urgent, avec ou sans la 5G.
- Voir « La controverse de la 5G. Comprendre, réfléchir, décider ensemble », avril 2020 http://gauthierroussilhe.com/fr/projects/controverse-de-la-5g
- Selon une étude réalisée par le cabinet Citizing, commandée par le Sénat. http://www.senat.fr/notice-rapport/2019/r19-555-notice.html
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Qu'est-ce qui ne fait pas de bruit, ne rejette pas de particules fines et n'émet pas de CO2 ? La voiture électrique ? Perdu !
Et oui, tout dépend de ce qui se cache derrière la prise.
Et aujourd'hui encore, un tiers de l'électricité mondiale est produite au charbon.
Depuis les années 1970, les compteurs électriques s'affolent. Pas étonnant. Voitures électriques, trottinettes, climatisations, ordinateurs : nos appétits énergivores n'ont jamais été si forts. Or le "propre", le "durable" et le "zéro émissions" ne seront jamais qu'un mythe.
Il nous faut surtout questionner ce qui est réellement indispensable.
Produire plus d'énergie n'est pas notre seul avenir, économisons la.
Retrouvez toutes les sources de l'épisode sur : https://frama.link/6KXvmdAm
671 commentaires
HalduBouyaNono2 il y a 1 jour
Moralité : l'électricité la plus écologique reste celle qu'on ne produit pas parce qu'on n'a pas besoin de la consommer
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Eldarr0uge il y a 1 jour (modifié)
Je suis d'accord sur beaucoup d'aspects de la vidéo, notamment le message général. Cependant, certains faits sont complétements instrumentalisés, c'est à la limite de la manipulation. Comment dès lors faire confiance aux autres vidéos sur des sujets que je maîtrise moins ?
Par exemple: la France exporte bien plus d'électricité qu'elle n'en importe. Ses importations ont principalement pour objectif de stabiliser les réseaux de nos voisins, comme l'Allemagne qui a beaucoup plus de renouvelable que nous. Notre pays est au centre de l'europe (du moins des pays européens consommant le plus, Espagne, France, Italie, UK et Allemagne c'est plus de 63% de la conso européenne...) il est donc normal que l'électricité venant d'Espagne transite par la RTE pour combler une demande allemande... Les interconnexions avec les réseaux voisins étends certes l'impact des black outs, mais elle les rends aussi infiniment plus rares. Sortir un exemple de 2003 pour critiquer ce bijou de technologie est presque malhonnête, car ce sont les interconnexions qui ont permit de "limiter" le black out au réseau italien (coupures brèves au sud de la Suisse, négligeables). Quant à l'exemple californien, son réseau est isolé, notoirement instable et l'entreprise privée le gérant est en faillite...
J'espère que c'est de l'incompétence et pas de la manipulation à la Greenpeace, car clairement, pour faire de bons choix face au dérèglement climatique, on a besoin d'info claires, scientifiques et analysées correctement et d'acteurs en qui l'on peut avoir confiance... et repérer des erreurs grossières comme ça, n'aide pas à vous faire confiance.
Connue / https://twitter.com/JMJancovici/status/1273938602456756224
"
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 9h
Dernière vidéo (13') de #Datagueule : La transition électrique : les doigts dans l'emprise
Avec Mathilde Szuba de l'institut Momentum - 4 - 34 - 84
"
Transcription : ... Mathilde Szuba, maître de conférence en science politique à science Po Lille. Des quotas plutôt qu'une taxe carbone qui favorise les riches ; billets d'avion distribués à la loterie ; ...
Ndlr : trouver les statistique sur les bilans import/export d'énergie électrique en fr ACT
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"Les critères d’attribution des fonds restent flous. Les pays aidés devraient présenter des plans d’investissement et de réforme que la Commission devra approuver ou non. Le risque existe que ces aides soient conditionnées à des réformes structurelles ou à des politiques de compétitivité donc à la stagnation des salaires et à la baisse des dépenses sociales. Le risque est aussi que la Commission subventionne des grandes entreprises tout en exigeant dès 2022 que les pays se lancent dans des politiques d'austérité alors que la plupart des pays seront en situation de chômage de masse."
La crise du coronavirus n’est pas un accident isolé, c’est un élément d’une crise écologique plus générale qui s’inscrit dans une crise sociale et économique, qui frappe l'ensemble des pays capitalistes développés. La crise sanitaire révèle la nécessité urgente d’un tournant vers une société sobre et solidaire. La réponse de l’Union européenne n’est pas à la hauteur de cette exigence.
.#Économie #Coronavirus #Europe
Catégorie Actualités et politique 189 commentaires
Centrales à biomasse, panneaux solaires, voitures électriques... Dans « Planet of humans », dont il est producteur, le cinéaste engagé Michael Moore déboulonne le mythe des énergies vertes. Disponible gratuitement en ligne, le documentaire montre que « la seule énergie propre, c’est de consommer moins d’énergie ».
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Michael Moore y accuse le capitalisme vert et désigne les « traîtres » qui nous guident sur de fausses pistes : des stars de l’écologie étasunienne comme Van Jones, conseiller environnemental de Barack Obama, Bill McKibben, fondateur de 350.org, Elon Musk, constructeur automobile de voitures électriques, Robert F. Kennedy Jr, avocat en droit de l’environnement, Michael Brune, directeur du Sierra Club, influente organisation environnementale, Michael Bloomberg, ancien maire de New York et activiste du climat qui finance la campagne contre le charbon du Sierra Club, et l’ancien vice-président Al Gore, qui a convaincu l’homme d’affaires Richard Branson d’investir trois milliards de dollars dans l’énergie « verte ».
À la question : « Al Gore est-il un prophète ? » Branson répond par un jeu de mots entre « prophet » et « profit », semblables en anglais. Et c’est cette confusion que le film démontre.
Dans ce documentaire, qui cumule déjà six millions de vue sur YouTube, Jeff Gibbs enquête sur les centrales à biomasse qui ont envahi les États-Unis. Avec les biocarburants, la biomasse est de loin la principale énergie « verte » produite dans le monde, mais elle détruit les forêts anciennes et occupe les sols agricoles. Interviewés dans des manifestations, les militants écolos ne le savent pas et les leaders environnementaux s’empêtrent au micro de Jeff Gibbs, lui répondant confusément sur l’intérêt de brûler ou pas des arbres et des plantes.
Seule Vandana Shiva, militante écoféministe indienne, s’exprime clairement : « C’est la vieille économie fondée sur le pétrole qui, pour se perpétuer, se reconvertit avec une autre matière première, et grâce à des subventions. Nos esprits ont été manipulés pour qu’on se laisse gouverner par des illusions. »
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Les remèdes aux dégâts provoqués par l’industrie ne peuvent pas être industriels. On ne peut pas résoudre un problème avec les schémas de pensée qui l’ont créé, disait Einstein. Il faudra donc changer notre échelle de valeurs. L’un des activistes interrogés lutte dans le Vermont, aux États-Unis, contre 21 éoliennes et la destruction d’une forêt pour fournir de l’énergie à un futur parc aquatique, un projet inutile. Il dit aussi que la société propriétaire est Enbridge, celle-là même qui investit dans les sables bitumineux et construit l’oléoduc Keystone XL, qui transportera du pétrole de l’Alberta canadien au golfe du Mexique ! « Ils sont tous de mèche… La seule énergie propre, c’est de consommer moins d’énergie. »
Journaliste et réalisateur, Afrique, spécialiste des matières premières
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Publié originellement 18 décembre 2019
Catégorie Actualité & Politique
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Catégorie Actualités et politique 81 commentaires
Transcription : ... la Chine ne pense pas en capitaliste, ya une manipulation à la baisse des prix pour garder leur monopole ... je ne crois pas à la transition énergétique ... les enr nécessitent d'extraire encore plus de matières dans les mines, on est donc en train de déplacer le pb, pas de le régler. Donc mythe d'une transition écologique. On va additionner de nouveaux moyens de production énergétique. ... Le terrain ne ment pas. ...
/croissance : /ocde 2018 d'ici 2060 ress mat prem x2 ! tunctène x? etc tout va exploser on ne peut pas continuer comme ça. est en réflexion car invendable la croissance et idem /décroissance systémique personne n'est prêt. découplage ? décroissance sélective ... changer, on n'aura pas le choix. Réinventer un imaginaire, un futur. ya que les chinois qui pensent à long terme et sont en avance. réinventer, remettre le bien-être au centre, la qualité de vie, ça fait des troubles sociaux en chine => fermer les mines, le charbon, le pcc a fait ce choix ! /collapsologues mal à l'aise car on vit des effondrements. Se préparer au pire. interconnexion des systèmes, la résilience => se déconnecter. ... militaire ... LA FRUGALITÉ, LA SOBRIÉTÉ simplifier la consommation numérique cf en Afrique, l'innovation inversée. Ouvrir des mines en fr est la décision la plus écologique pour limiter les impacts. Les filières fr ne sont pas brillantes sur photovoltaïque, batteries. C'est la fr qui a décidé de délocaliser, nous en sommes resp. Est pour la taxe carbone. Taxer les panneaux solaires chinois dégueulasses. Permettrait de relancer nos filières.
3 livres à conseiller : barjavel "la nuit des temps", "le système tesla", frédéric bordage ? pour une sobriété numérique ... aux jeunes : avoir confiance, croire en science, en la bonté de l'homme pour la résilience. "une brève histoire du futur"
entretien avec Jean-Marc Jancovici sur les risques écologiques majeurs et les défis liés à notre surconsommation d'énergie dans la décennie à venir.
A quoi ressembleront la France et le monde des années 2020 ? Pour se faire une idée, Marianne a interrogé différentes personnalités reconnues pour leur expertise dans leur domaine (politique, climat, culture, égalité hommes-femmes…). Au programme, pas de boule de cristal, mais de vraies analyses sur notre futur collectif… Voici l'entretien réalisé avec Jean-Marc Jancovici, polytechnicien, associé co-fondateur de Carbone 4, cabinet de conseil spécialisé dans la transition vers une économie décarbonée et l’adaptation au changement climatique, fondateur et président de The Shift Project, "think tank de la décarbonation de l’économie", professeur à Mines ParisTech, membre du Haut Conseil pour le climat, et auteur de sept livres de vulgarisation sur l’énergie et le climat.
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qu’impliquerait un milliard d’Africains en plus d’ici à 2050, en termes d’impact écologique ?
Cela entrainerait une disparition accélérée des espaces naturels ainsi qu’une fraction croissante de la population en état de dépendance alimentaire dans certaines régions. Et cela ne sera remédiable que si le reste du monde a des surplus agricoles à leur fournir. Sauf que le reste du monde aura aussi à faire face à la décroissance des rendements, liée aux changements climatiques d’une part, et ultérieurement à la baisse de l’énergie disponible. Le reste du monde aura lui aussi un jour un problème de bouches à nourrir pour les quantités disponibles. Entre 1945, sans tracteurs et sans engrais de synthèse, et 1975, où ces pratiques ont été généralisées, les rendements céréaliers ont été multipliés par cinq. Dans un monde sans combustibles fossiles, les rendements céréaliers diminueront donc fortement (en bio, sans engrais de synthèse, mais avec toujours des tracteurs, ils sont déjà inférieurs de plus de moitié aux rendements « conventionnels »). Il faudra remettre en service des animaux de trait qui vont mobiliser une large partie de la surface agricole pour leurs propres besoins. Dans un tel contexte, il est difficile de savoir quels seront les surplus agricoles dégagés par les pays des moyennes latitudes au profit des pays du Sud…
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le Conseil d’Orientation des Retraites postule que la croissance, d’ici à 2070, sera de 1 à 2% par an, et c’est sur cette base que la réforme est discutée. C’est ridicule !
Malheureusement, la principale contrainte que nos élus (tant qu’il y en aura) vont devoir gérer est celle de la diminution de notre pouvoir d’achat, et c’est dans ce contexte qu’il faut trouver un projet pour l’avenir !
Les graphiques sont issus de "L’énergie, de quoi s’agit-il exactement ? https://jancovici.com/transition-energetique/l-energie-et-nous/lenergie-de-quoi-sagit-il-exactement/" de Jean-Marc Jancovici.
Ndlr :* sur les animaux de trait : / #Avenir de l'#Agriculture en #Afrique (et ailleurs) plutôt qu'il passe par le retour aux #Animaux il y a augm #Résilience donc #rendement /#AB+#AgroÉcologie+#AgroForesterie+#Permaculture démontré notamment /#INRA au #BecEllouin => https://twitter.com/JulienDelalande/status/1212015540652388352
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Julien Delalande @JulienDelalande · 3 min En réponse à @MarianneleMag
.@JMJancovici / l'#Avenir de l'#Agriculture en #Afrique (et ailleurs) plutôt qu'il passe par le retour aux #AnimauxDeTrait il y a augm dla #Résilience donc du #rendement /#AB+#AgroÉcologie+#AgroForesterie+#Permaculture démontré notamment /#INRA au #BecEllouin
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... le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), grande loi du quinquennat portant sur les transports, arrive dans sa dernière ligne droite. ... « Se focaliser sur les services de transport (covoiturage, véhicules en libre-service) plutôt que sur les infrastructures, c’est un vrai pas en avant », se réjouit Yves Crozet, économiste des transports. « Nous n’avons quasiment pas une virgule à changer dans le préambule de la loi », abonde Geneviève Laferrere, chargée des transports à France nature environnement (FNE).
2/ Les campagnes au même niveau que les villes… sur le papier
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La loi n’impose pas non plus d’horizon proche d’interdiction des véhicules légers consommant des énergies fossiles, comme le demandait le Réseau action climat. Ou encore n’interdit pas les publicités pour les ventes de véhicules les plus polluants, comme l’avaient proposé les députés Mathieu Orphelin et Delphine Batho.
5/ Pourquoi la réforme rate sa cible
Si les grandes orientations de la loi sont plutôt positives, la LOM « ne permet pas de sortir de notre contradiction de fond : nous voulons polluer moins, mais nous voulons permettre de bouger plus car la mobilité a été érigée au rang de valeur absolue », constate Yves Crozet. Les trajets les moins polluants sont ceux que l’on ne fait pas. Mais la loi ne dit pas grand-chose sur la façon d’éviter l’usage de l’automobile, notamment en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Dommage, car le potentiel est immense : 60 % de nos déplacements font moins de 5 km et, parmi eux, 45 % sont parcourus en voiture. De même, « le potentiel du télétravail n’est pas évoqué dans la loi, alors que nous avons montré qu’il permet de réduire l’empreinte environnementale », souligne Jérémie Almosni, spécialiste des transports à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). ... En évitant le sujet sensible de la nécessaire décroissance – ou au moins de la stabilisation – de nos déplacements, la LOM passe à côté de l’essentiel.
4 Commentaires
Ndlr : dénoncer échecs et insuffisances ACT
Dans « Le Bonheur était pour demain », l’ingénieur Philippe Bihouix démolit efficacement les illusions d’une réponse technologique à la crise écologique. Quant à l’économie circulaire, c’est un fourre-tout tout aussi vain. La vraie solution est d’aller vers la sobriété.
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hostilité des entreprises. Il est « illusoire et naïf » de croire que celles-ci vont jouer leur rôle dans la transformation du modèle de développement actuel.
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des voitures moins sophistiquées que les SUV qui paradent aujourd’hui sur les routes, des villes davantage en prise avec la nature et ne faisant pas la part belle aux objets connectés, une agriculture sans pesticide… Autant dire, au vu de la direction prise par nos sociétés, qu’il s’agit d’une utopie au même titre que celle des technoscientistes béats décrits par Bihouix.
Ndlr : ce serait déjà bien comme résultat...
Penser la fin des énergies fossiles, explique l’enseignant en science politique Luc Semal dans cet entretien, c’est élaborer un projet de société avec des propositions politiques précises, le sentiment de la catastrophe à venir faisant office de carburant.
Luc Semal est maître de conférences en science politique au Muséum national d’histoire naturelle. Il est l’auteur du livre Face à l’effondrement (PUF).
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Quand le gouvernement a voulu alourdir la taxe carbone, il a en même temps supprimé l’impôt sur les grandes fortunes. C’est injuste et ce n’est pas viable, car cela implique de faire peser les efforts de sobriété sur les plus pauvres, pendant que les plus riches disposent d’encore plus de moyens pour y échapper ostensiblement. On ne peut pas enclencher la transition écologique sans que des efforts importants soient réclamés aux plus aisés.
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L’idée qu’il faille limiter les transports aériens, voire réduire notre mobilité, gagne du terrain. C’est important, car c’est un secteur où les perspectives de solutions techniques sont quasi nulles à moyen terme. Si on veut baisser les émissions, il faut limiter les avions. Donc le sujet est très clivant.
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D’abord, la contre-argumentation factuelle, pour dégonfler le mythe sans cesse renaissant de la solution technique : il faut rappeler les ordres de grandeur, expliquer qu’aucune solution technique ne suffira à réduire drastiquement les émissions dans les temps impartis. Il est absurde de prétendre que le secteur aérien pourra bientôt réduire drastiquement ses émissions au prétexte qu’un avion solaire a transporté une personne autour du monde. Ce n’est pas à la hauteur des enjeux et il faut le rappeler. Cela veut dire maintenir un contre-argumentaire fort face à des lobbies qui défendent leur secteur industriel. Et c’est vrai bien au-delà du seul secteur aérien : le discours écologiste assure qu’il n’y aura pas de solution purement technique. Les promesses de solutions techniques sont des illusions qui ne fonctionnent que quand on cloisonne artificiellement les problèmes. Par exemple, les scénarios de transition énergétique qui veulent nous faire passer à 100 % de renouvelables sans réduire le niveau de confort énergétique impliqueraient des conséquences dramatiques pour la biodiversité. L’écologie politique propose une approche complexe, tenant compte des interdépendances et des effets de rétroaction.
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travaux de Mathilde Szuba sur l’histoire et l’avenir des politiques de rationnement. Elle explique que le rationnement est une politique d’organisation du partage des efforts qui a souvent été acceptée, voire positivement réclamée par les populations dans les situations de crise ou de pénurie… à condition que cette politique soit perçue comme juste et justifiée.
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la démocratie. C’est celui qui est le plus à même d’accorder un peu d’importance à la voix des acteurs faibles que sont les générations futures et les non-humains. Je ne vois pas de système autoritaire et dictatorial faire cela. La dictature verte est une abstraction fictionnelle.
Propos recueillis par Laury-Anne Cholez
À l’occasion du colloque Dérèglement climatique - défi mondial, approches globales organisé par l’École normale supérieure (ENS) le 8 et 9 juillet à Paris, Reporterre a édité un magazine du même nom. Cet article, second d’une série d’entretiens autour du climat réalisées en partenariat avec l’ENS, en est issu. Relire le premier (avec Coralie Chevallier) Climat : « La culpabilité peut être un moteur pour changer de comportement »
« Si l’on veut être sérieux avec les objectifs de transition énergétique, il est indispensable de prendre en compte l’impact du numérique, qui est en croissance exponentielle. Cette analyse montre que c’est possible. »
Matthieu Auzanneau, Directeur général, The Shift Project
« Les opportunités du numérique étant précieuses, mieux les calibrer est essentiel pour en préserver l’utile. Être ‘sobre’ à l’échelle de notre société, c’est donc réinventer nos usages pour qu’ils soient compatibles avec les contraintes climatiques.
C’est un défi stimulant, et ce rapport m’a permis de commencer à le mesurer. »
Maxime Efoui-Hess, auteur du rapport, The Shift Project
Le numérique émet aujourd’hui 4 % des gaz à effet de serre du monde, et sa consommation énergétique s’accroît de 9 % par an.
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La sobriété numérique consiste à prioriser l’allocation 2019-01 des ressources en fonction des usages, afin de se conformer aux limites planétaires, tout en préservant les apports sociétaux les plus précieux des technologies numériques. Cela nécessite d’interroger la pertinence de nos usages du numérique – ce que nous faisons pour la vidéo dans ce nouveau rapport « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne – Un cas pratique pour la sobriété numérique » (2019).
Rapport complet https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/07/2019-01.pdf
Résumé aux décideurs https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/07/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_FR_Linsoutenable-usage-de-la-vid%C3%A9o-en-ligne.pdf
Dossier de presse https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/07/Dossier-de-presse_Linsoutenable-usage-de-la-vid%C3%A9o.pdf
La vidéo pédagogique
« Cette vidéo réchauffe le climat : merci de la regarder »
Le guide
pour réduire le poids des vidéos en 5 minutes
L’extension de navigateur
qui rend visible l’invisible impact environnemental du net
https://www.youtube.com/watch?v=JJn6pja_l8s
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Cette vidéo réchauffe le climat : merci de la regarder
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The Shift Project
Ajoutée le 1 juil. 2019
Comme Julia, sachez que travailler sur la réduction de votre empreinte climatique, c'est aussi penser aux habitudes et à la consommation numériques. Les smartphones, les centres de données et les réseaux ont besoin d'énergie et de ressources précieuses pour être produits et fonctionner. Consommer de l'énergie, produire de l'électricité, exploiter des ressources minières, etc, toutes ces activités entraînent des émissions de gaz à effet de serre. C'est pourquoi, octet par octet de données, à chaque seconde d'une vidéo, un peu plus de dioxyde de carbone est libéré dans l'atmosphère. C'est invisible pour vous maintenant, mais pas pour notre climat, dont les conséquences globales sont déjà visibles.
NOTRE RAPPORT SUR L'IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE LA VIDÉO EN LIGNE
Pour en savoir plus sur ce que YouTube, Netflix et la pornographie ont à voir avec le changement climatique : « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne – Un cas pratique pour la sobriété numérique » : https://wp.me/p9jPKD-3lL
À PROPOS DE NOUS
The Shift Project est une organisation à but non lucratif qui travaille pour une économie décarbonisée : https://www.theshiftproject.org
Cette vidéo a été réalisée en partenariat avec Science Explainers, qui offre aux chercheurs des outils de marketing numérique : https://www.scienceexplainers.com
Catégorie
Science et technologie
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PaulB
PaulB
il y a 15 heures
A quand un navigateur ou un module qui reduit la definition des images et des videos pour limiter le traffic ?
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Mr Sandourc
Mr Sandourc
il y a 45 minutes (modifié)
Bonjour, sauriez vous évaluer le rapport entre flux et stockage des vidéos : une heure de vidéo demande autant de stockage qu'une autre (à qualité égale) mais certaines vidéos sont plus vues, et font donc intervenir plus de flux, que d'autres. Ainsi à partir de quel nombre de vues sur une vidéo sa part de flux dépasse-t-elle sa part de stockage.
La plateforme de streaming Twitch supprime de ces serveurs les rediffusions des lives après 2 mois sans que cela gêne réellement l'utilisation.
Un contrôle de YouTube et Cie pourrait permettre d'envisager la même méthode, par exemple en réduisant la qualité de certaines vidéos après un certain temps, et selon la catégorie dans laquelle elle se trouve. (Musique, gaming, société, science et technologie, etc)
Ahgrooo Ditleloup
Ahgrooo Ditleloup
il y a 1 semaine
C'est combien de CO2 un équipe de poulet qui s'amuse a gazer des gens convaincu par votre vidéo en sitting sur un pont?
Motiok nianiak
Motiok nianiak
il y a 1 semaine
Très intéressant, ça serait bien aussi que les industries du multimédia valorise leurs énergies fatales comme les data-center qui rejettent en grande majorité leurs calories à l'extérieur au lieu de chauffer les locaux des bâtiments, les serres, piscines municipales de proximité... par exemple
Le gaz est pas encore assez cher !
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Au début des années 1990, le soulèvement zapatiste incarnait une option stratégique : changer le monde sans prendre le pouvoir. L’arrivée au gouvernement de forces de gauche en Amérique latine, quelques années plus tard, sembla lui donner tort. Mais, du Venezuela au Brésil, les difficultés des régimes progressistes soulèvent une question : où en est, de son côté, le Chiapas ?
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modeste et non prosélyte, l’expérience zapatiste n’en rompt pas moins depuis vingt-trois ans avec les principes séculaires, et aujourd’hui en crise, de la représentation politique, de la délégation de pouvoir et de la séparation entre gouvernants et gouvernés, qui sont au fondement de l’État et de la démocratie modernes.
Elle a lieu à une échelle non négligeable. Cette région de forêts et de montagnes de 28 000 kilomètres carrés (environ la taille de la Belgique) couvre plus d’un tiers de l’État du Chiapas. Si aucun chiffre sûr n’est disponible, on estime que 100 000 à 250 000 personnes selon les comptages (1) — 15 à 35 % de la population — y forment les bases de soutien du zapatisme, c’est-à-dire les femmes et les hommes qui s’en réclament et qui y participent.
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l’aventure zapatiste est la plus importante expérience d’autogouvernement collectif de l’histoire moderne.
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Peu d’ordinateurs et de livres dans les maisons, des voitures très rares et un habillement sobre : les conditions matérielles sont minimales, mais rien d’essentiel ne manque. Cette sobriété reste aux antipodes de la (trompeuse) corne d’abondance euro-américaine des centres commerciaux et des prêts à la consommation.
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L’histoire du zapatisme au Chiapas tient ainsi en trois mots, qui résument les modalités de son rapport avec l’État : contre (pendant douze jours de guerre), avec (neuf ans de tentatives d’accord) et sans (depuis 2003).
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« Ce n’est pas pour le pouvoir », répète le CNI, mais pour affirmer la force des cinquante-six ethnies autochtones du Mexique (seize millions d’habitants, environ 15 % de la population) et, plus largement, de « toutes les minorités ». L’initiative vise à faire connaître leur oppression et leurs résistances, à encourager partout les formes d’organisation autonome. Elle veut diffuser le virus de l’opposition au capitalisme et aller sur le terrain de l’adversaire pour révéler à tous les « indigènes » du monde son état de décomposition terminale ainsi que la possibilité désormais attestée de faire sans lui.
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François Cusset
Auteur de La Droitisation du monde, Textuel, Paris, 2016.