618 soutiens
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la grande majorité des manifestants est pacifique. Et pour eux, aujourd’hui, participer à un rassemblement, c’est malheureusement s’exposer aux gaz lacrymogènes, aux grenades ou à des tirs de LBD40.
C'est aussi, risquer d’être arrêté arbitrairement, privé de liberté lors de gardes-à-vue traumatisantes, voire faire face à des poursuites pénales sans avoir commis aucun acte violent. C’est ce qui est arrivé à des milliers de manifestants ces dernières années. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, le droit de manifester a été attaqué comme jamais dans l'histoire récente. Il s’était pourtant engagé pendant sa campagne à le protéger ! Au lieu de cela, un arsenal de lois répressives et contraires au droit international a été déployé pour restreindre ce droit essentiel.
Rappelons à Emmanuel Macron ses engagements !
Auteur Alexis Spire, Directeur de recherches au CNRS, rattaché au CERAPS (UMR 8026, CNRS/Université Lille Nord de France)
Résumés
L’œuvre de Sutherland représente encore aujourd’hui une référence incontournable pour étudier la délinquance en col blanc. Mais tandis qu’il associait ce terme aux infractions commises dans la sphère professionnelle par une personne de statut élevé, de nombreux criminologues ont souligné la diversité des délits, des délinquants et des victimes que peut englober cette notion. Après avoir restitué ces controverses, on voudrait proposer une approche sociologique de la délinquance en col blanc, centrée sur les usages sociaux du droit. L’enjeu de cet article est d’analyser les transgressions du droit par ceux qui se situent en haut de l’échelle sociale, en montrant à quel point celles-ci sont structurées par les institutions censées les réguler.
Clés : Amérique du Nord ; Discriminations ; Répression ; Violences policières.
Des deux côtés de l'Atlantique, des mobilisations contre les crimes policiers s'organisent. Aux États-Unis, la mort de George Floyd, assassiné par un policier blanc le 25 Mai 2020 à Minneapolis, déclenche une série de manifestations dans tous le pays. Interpellé par quatre policiers, George Floyd est plaqué au sol sur le ventre et répète "I can't breathe" (je ne peux pas respirer). Filmé par des passants, la vidéo fait le tour des réseaux sociaux et provoque la colère des riverains de Minneapolis qui dès le lendemain manifestent et réclament "justice". Très vite, le mouvement gagne le reste du pays à l'image de la mobilisation Black lives matter. Un mot d'ordre en particulier surgit : "Defund the police", ce qui signifie littéralement "couper les finances de la police". Il s'agit d'exiger une réduction des budgets de la police pour réorienter les fonds vers des programmes sociaux, culturels et de santé. Certains demandent même l'abolition des forces de l'ordre. En France, la mort de George Floyd rappelle celles de plusieurs victimes tuées aussi par plaquage ventral. George Floyd décède des mêmes techniques d'interpellation policière qui ont tué Lamine Dieng, Adama Traoré ou Cédric Chouviat, dont les proches se sont organisés en collectif pour obtenir l'interdiction de ces méthodes d'intervention. En écho aux événements américains, le comité Adama qui regroupe la famille d'Adama Traoré, appelle à un rassemblement dès le 2 Juin devant le palais de justice porte de Clichy à Paris. Des manifestations se poursuivent depuis et une marche est prévu le 18 juillet à Beaumont-sur-Oise pour les quatre ans de la mort d'Adama Traoré.
Les mobilisations contre les violences policières aux États-Unis et en France sont-elles pour autant semblables? Pour en parler, Le Média a contacté Gwenola Ricordeau, spécialiste en justice criminelle à la California State University at Chico. Cette criminologue s'est également rendu à la CHAZ (Capitol Hill Autonomous Zone) dans le centre-ville de Seattle. Ce quartier est devenu durant quelques semaines une zone sans police, après l'évacuation du commissariat situé en son centre. Transformé par les militants locaux en sanctuaire en hommage aux victimes des violences policières, ce lieu est devenu un symbole du mouvement Defund the Police. Lorsque cet entretien fut tourné, la CHAZ était encore entre les mains du mouvement social américain. Gwenola Ricordeau raconte les dernières heures de la CHAZ, dont la police de Seattle a repris possession après l'enregistrement de l'interview, le 1er Juillet 2020.
Suite de l'épisode 1 : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Pt5Gcg
Pédocriminalité
Deuxième épisode de notre plongée dans une affaire vertigineuse, l’affaire Jeffrey Epstein. Une affaire qui montre le silence d’une caste, la “jet set”, “le gotha”, qui était consciente des agissements de ce pédocriminel et qui a parfois aussi participé à ses folles fêtes. Têtes couronnées, financiers internationaux, scientifiques, intellectuels, participant à un délire où le pouvoir et le vice font bon ménage.
Et dans ce deuxième épisode, nous quittons les États-Unis pour nous rendre dans un autre pays ou les horreurs d'Epstein se sont déroulées en toute impunité : La France.
Un personnage central dans le réseau français du pédocriminel américain : Jean-Luc Brunel, qui apparait de manière très marquée dans le fameux carnet de Jeffrey Epstein, remis aux médias par son ancien majordome.
Non seulement il aurait trouvé des filles pour Jeffrey, mais il est lui aussi accusé d'avoir violé des jeunes femmes après les avoir droguées. Nous avons pu parler à l'avocate et à l'une des survivantes de l'agression et du viol de Jean-Luc Brunel, qui nous livre un témoignage glaçant.
Puis nous revenons avec Mié Kohiyama, présidente de l'association "moi aussi amnésie" sur la question de l'amnésie traumatique; un mécanisme qui fait que les victimes de viol parfois enfouissent dans leur mémoire cette agression, et qui ressort et leur explose au visage des années plus tard, qui rendent compliqué les procès contre ces prédateurs sexuels.
Incendies criminels, manifestations, procès contre l’État… Aux Pays-Bas, le déploiement de la 5e génération de la technologie du réseau sans fil (5G) suscite méfiance et réactions de la part de la population.
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Jurgen Weber, directeur de la fondation Innovatief Nederland dans son appartement à Rotterdam.
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27 mâts émettant des signaux ont été incendiés depuis le 3 avril, selon Maria van Boekelen psychologue et cofondatrice de l’association 5GNee.nl
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Une tour 5G à Zandvoort, près de la côte de la mer du Nord.
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Maria van Boekelen fait partie des manifestants contre la 5G. Mais elle ne veut pas être associée aux complotistes qui scandent des slogans à ses côtés. « La santé, l’environnement, ce sont des points qui posent questions, mais qu’en est-il de la surveillance ? » Maria juge que la question de la vie privée et de la démocratie surplombe toutes les autres.
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Marie-Christine Rumen a partagé un post dans le groupe Actualités juridiques il y a 3 heures Public
aussi à https://www.youtube.com/watch?v=rUCTbY7_wkk
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Défendre la Terre - VPRO Documentaire - 2015 - 7 914 vues - 139 - 3 - 184 k abonnés
Titre original: The Earth's Lawyer
Notre monde connaît quatre crimes internationaux: les crimes de guerre, le génocide, la torture et les crimes contre l'humanité. Le juge d'instruction espagnol Baltasar Garzón et l'avocate écossaise
Polly Higgins croient que cette liste de violations graves du droit international devrait être élargie avec un cinquième crime: l'écocide. Est-ce que Higgins et Garzón finiront par trouver suffisamment de soutien afin d'obtenir la reconnaissance de l'écocide?
Lorsque l'ecossaise Higgins a proclamé que la Terre avait besoin d'un avocat pour la première fois, tout le monde a ri. Mais elle est convaincue que ceux qui causent la destruction écologique doivent tenus responsables, et donc poursuivis, convoqués et punis. À l'origine une avocate de première instance, Higgins consacre entièrement sa vie et son travail à la Terre, en tant qu'éco-militante légale. Depuis 2011, elle dirige le mouvement international contre l'écocide. Il s'agit de la destruction à grande échelle de nos écosystèmes.
VPRO Backlight suit Polly Higgins et ses «gardiens de la terre» sur leurs missions tout au long de 2015, une année qui, plus que toute autre année, offre une «fenêtre d'opportunité». Avec: Baltasar Garzón (juriste), Michael Baumgartner (gestionnaire de campagne Greenpeace Suisse), Bronwyn Lay (avocat environnemental, Australie).
Crèdits:
Réalisateur: Kees Brouwer
Recherche: William de Bruijn / Gijs Meijer Swantee / Henneke Hagen
Producteur: Jeroen Beumer / Helen Goossens
Éditeurs de mise en service: Marije Meerman / Doke Romeijn
Sous-titres Anglais, Français et Espagnols: Ericsson.
Les sous-titres Français et Espagnols sont co-financés par l’Union Européenne.
Catégorie Actualités et politique 13 commentaires
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Faute de masques et de tests en quantités suffisantes, le gouvernement ne sait pas comment organiser la sortie du confinement. Il envisage de procéder par paliers. Mais lesquels ?
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ces tests ne disent pas si l’individu considéré a développé une réponse immunitaire contre la maladie. Il n’y a qu’une sérologie, c’est-à-dire un examen sanguin qui puisse l’établir.
Et justement, de ce côté-là, il y a une bonne nouvelle.
La société bretonne NG Biotech propose depuis mardi un test sanguin rapide permettant de détecter la présence d’anticorps capables de neutraliser le coronavirus.
Ce test a été validé dans plusieurs hôpitaux de la région parisienne.
NG Biotech annonce la fabrication de 120 000 tests pour le mois d’avril. La société serait en mesure de livrer 6 millions d’unités en six mois.
Les professionnels de santé seront les premiers servis.
Une première commande publique, d’un montant de 500 000 euros, a été passée. Elle doit permettre de qualifier définitivement le test. Pour la suite, le ministre de la santé se dit preneur de toute la production de NG Biotech.
Mais, pour être efficace, le dépistage doit être pratiqué sur les 2/3 de la population, au moins. Il faudra, par conséquent, trouver des tests équivalents ailleurs.
Sur un marché où la demande est extrêmement forte, ce n’est pas gagné.
Voilà pourquoi l’option d’une sortie graduelle du confinement est retenue.
La pénurie de masques nous a conduits au confinement. La pénurie de tests va, à présent, nous y maintenir.
-> vidéo sur peertube à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?lQJUNA
i aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?carWNw
• 1 vues Channel avatarAccount avatar - Durée 16 min 17 sec
Des réformes successives, une réorganisation de l'entreprise, et 57 suicides parmi ses salariés pour la seule année 2017. En face, le déni de la direction. Une situation qui évoque le cas de France Telecom, dont les dirigeants sont actuellement jugés pour leur management criminel.
Confidentialité Publique
Publié originellement 12 juin 2019
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : france telecom ; management ; pépy ; SNCF ; suicides
International Entretien - 16 commentaires
À l’origine des révélations Snowden, bête noire du président Jair Bolsonaro, Glenn Greenwald est visé par une plainte du parquet brésilien pour avoir révélé un vaste scandale de corruption impliquant le ministre de la justice. Dans un entretien accordé à Mediapart, il dénonce une « criminalisation » grandissante du journalisme. Au Brésil et ailleurs.
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Le parquet brésilien, aux ordres du président Jair Bolsonaro, vient de lancer des charges criminelles pour « cybercrimes » à son encontre https://www.mediapart.fr/journal/international/220120/le-journaliste-glenn-greenwald-accuse-de-cybercriminalite-au-bresil.
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Mots-clés Brésil démocratie Glenn Greenwald Jair Bolsonaro Julian Assange Liberté de la presse the Intercept WikiLeaks
Jair Bolsonaro
Les atteintes aux écosystèmes n'ont jamais été reconnues comme un crime dans le droit international. Mais des députés socialistes poussent en ce sens. Ils ont déposé une proposition de loi visant à reconnaître dans le code pénal français le crime d'écocide, contre l'environnement. Ce serait une première si la France adoptait une telle loi. Pour l'instant, le texte a été rejeté en Commission des lois et doit être examiné en séance plénière le 5 décembre.
... imprescriptibilité pour ces crimes contre l’environnement ...
À Bayonne, la haine anti-musulmans a franchi un cap dans la violence. On a tenté d’assassiner des personnes en raison de leur religion. Cette attaque ignoble a prouvé que la répétition des discours de défiance et de haine à l’égard des croyants d’une religion, quelle qu’elle soit, finissent par trouver une traduction dans des actes criminels.n sont les deux manifestations les plus fondamentales. Elles sont garanties par la laïcité. Nul ne doit être inquiété en raison de ses opinions religieuses ni de ses opinions « irréligieuses ».
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Dans la situation actuelle où la stigmatisation des musulmans continue à prendre de l’ampleur, relayée par des irresponsables politiques et des médias complaisants, la France insoumise juge que les autorités politiques de notre pays ne sont pas à la hauteur. Aucun acte fort d’unité nationale n’a été posé ni par l’exécutif, ni par l’Assemblée nationale. Nous refusons d’attendre que la haine fasse des morts pour réagir.
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Nous avons donc apporté son soutien au principe d’une manifestation unitaire large permettant de donner concrètement à voir que, par-delà les désaccords, il existe aussi en France un lien incassable qui peut unir notre peuple par le respect des principes proclamés par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
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La France insoumise a déjà dit les raisons pour lesquelles elle n’emploie pas dans sa propre communication le terme « islamophobie ». Il y a parmi les défenseurs de la liberté de conscience une divergence sur ce point.
2 468 vues - 507 - 12 - 224 k abonnés
Une armée française, sous les ordres de Jacques Chirac, qui a ouvert le feu sur une foule de civils désarmés, et tué, en dehors de Jean-Louis Coulibaly Kouassi, plusieurs autres personnes, dont la plus jeune avait 12 ans. Vous n’en avez jamais entendu parler ? C’est normal.
Peertube : https://video.lemediatv.fr
.#Chirac #Crimes #Dixit
Catégorie Actualités et politique 54 commentaires
Transcription : ... avec les gj nous assistons à une extension du domaine de l'impunité #Crime 2004 #CôteDivoire #Colonialisme #Chirac #JacquesChirac #impunité #DéniMédiatique #Soumission #Corruption
74 046 signatures
Urgence en Indonésie : le Parlement a voté des réformes visant à réduire le pouvoir de l’agence anti-corruption KPK et à modifier le Code pénal. Si le Président Widodo les promulgue, il deviendrait plus difficile de révéler les crimes environnementaux et de condamner les coupables. Demandons-lui de refuser ces réformes.
Appel
Au Président indonésien Joko Widodo
La lutte contre la corruption et les crimes environnementaux ne doit pas être entravée. Merci d’opposer sans plus attendre votre refus à ces réformes nocives.
Le Média Video channel avatar
Par lemediatv Account avatar
Le gouvernement de Theresa May vient de donner son accord à l'extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, après que le président de l'Equateur Lenin Morena a laissé la police britannique se saisir de lui dans l'ambassade où il était réfugié depuis près de 7 ans. Julien Théry trace un parallèle historique avec la décision inverse prise par le Premier ministre britannique Tony Blair, il y a près de 20 ans, pour permettre au dictateur chilien Augusto Pinochet, poursuivi pour assassinats, enlèvements, tortures et terrorisme international, d'échapper à la justice. Non extradition de Pinochet, extradition d'Assange : c'est comme un même gant que l'on retourne, explique Julien Théry. Dans les deux cas, il s'agit de préserver l'impunité des crimes perpétrés par les appareils d'Etat en empêchant les peuples de contrôler les actions et punir les agissements. L'inculpation d'Assange pour espionage, alors qu'il n'a livré les informations confidentielles récupérées par Wikileaks à aucune puissance adverse des Etats concernés, seulement à la presse et à l'opinion des citoyens, représente une atteinte sans précédent aux principes fondateurs de la démocratie.
Dans le cas de Pinochet en 1998-2000 comme dans celui d'Assange aujourd'hui, le Royaume-Uni et l'Union européenne s'avèrent impuissants à défendre les libertés publiques et inféodés à une puissance états-unienne qui demeure au-dessus des lois.
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Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu
Langage Inconnu
Étiquettes : afghanistan ; chili ; états-unis ; impérialisme ; wikileaks
Article : Rues, monuments et crimes coloniaux à Marseille
URL : http://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/06/08/rues-monuments-et-crimes-coloniaux-a-marseille/
Publié : 8 juin 2019 à 14 h 00 min
Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories: France
Marseille est une ville coloniale. Ville coloniale déchue, dirigée depuis longtemps par une bourgeoisie mercantile, affairiste, mafieuse, imprévoyante et irresponsable. Elle en porte toujours les stigmates : monuments, noms de rue, parcs, façades d’immeubles, de compagnies maritimes, de banques coloniales... qui témoignent des « splendeurs » passées de l’empire colonial mais aussi plus directement des crimes coloniaux. Il […]
Connu / mel 1d
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Sujet : [Nouvel article] Rues, monuments et crimes coloniaux à Marseille
Date : Sat, 8 Jun 2019 14:01:21 +0000
De : Entre les lignes entre les mots comment-reply@wordpress.com
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13 842 vues - 1,3 k - 42
FACE CAM - MIGRANTS : L'UNION EUROPÉENNE COUPABLE DE CRIMES DE L'HUMANITÉ ?
Juan Branco et Omer Shatz réclament la poursuite des dirigeants européens devant la Cour pénale internationale pour leur politique migratoire.
LA CHRONIQUE ÉCO - AUGMENTATION DES TARIFS EDF : ON VOUS EXPLIQUE TOUT
Henri Sterdyniak explique pourquoi les tarifs d'EDF ont augmenté de façon nette ces dernières années.
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Catégorie Actualités et politique 274 commentaires
chili hang il y a 1 jour
Mr l’économiste , merci : simple et complet !!! beau boulot !
5 février 2019
Condamné en comparution immédiate à une peine de 4 mois de prison ferme, Abdel Zahiri est depuis le 18 janvier 2019 incarcéré au Centre pénitentiaire du Pontet (84).
Lors de ce procès, il a longuement été question de l’engagement militant (aussi bien associatif que politique) d’Abdel Zahiri, et notamment des nombreuses vidéos qu’il réalise et diffuse en direct sur les réseaux sociaux.
Les magistrats ont soumis Abdel à un odieux chantage : soit il s’engage à cesser ses activités militantes, soit il va en prison. L’incarcération d’Abdel témoigne de la réponse qu’il a apportée à ses juges.
Cette incarcération témoigne surtout de la fuite en avant répressive de l’autorité judiciaire. Le cas d’Abdel s’inscrit dans un mouvement continu de criminalisation de la contestation.
Abdel Zahiri
Jeudi 7 février 2019 à partir de 8h30, Abdel sera de nouveau jugé au Palais de justice d’Avignon. Il est reproché à Abdel d’avoir participé à une opération de blocage des « gilets jaunes » dans la région. Abdel est poursuivi pour délit d’« entrave à la circulation » et pour celui de « mise en danger de la vie d’autrui ».
L’acharnement des autorités locales vis-à-vis d’Abdel Zahiri ne fait aujourd’hui plus aucun doute. C’est la deuxième fois qu’il est jugé en moins d’un mois pour avoir manifesté publiquement ses opinions politiques.
Le comité de soutien d’Abdel Zahiri, composé de sa famille et de ses proches, s’inquiète de l’issue de ce nouveau procès qui aura lieu dans un contexte de répression judiciaire jusqu’ici inédit dans la région.
Nous appelons les magistrat.es avignonnais.es à revenir à un peu plus de mesure. Nous tenons à leur rappeler que le fait d’exprimer ses opinions politiques est une liberté fondamentale dont les juges doivent être les garants et non les fossoyeurs.
Nous appelons toutes les personnes, toutes les organisations politiques et syndicales, tous les collectifs révoltés par le sort infligé à Abdel Zahiri à partager ce communiqué et à manifester leur soutien à Abdel avant la date du 7 février et au-delà.
Nous appelons également toutes les personnes qui le peuvent à venir assister à l’audience.
Pour qu’Abdel ne soit pas jugé en catimini à l’abri des regards et une nouvelle fois condamné.
.#FreeAbdel Comité de soutien d’Abdel Zahiri liberte.abdel@gmail.com
Résumés
S’inscrivant dans la lignée des travaux sociologiques sur la résistance au stigmate des élites, cet article propose d’analyser les réactions à chaud suscitées par le scandale des Panama papers. Il s’agit plus précisément d’être attentif aux appuis normatifs et aux registres argumentatifs mobilisés par les personnes physiques et morales directement mises en causes par ces révélations médiatiques (banques, cabinets d’avocat, chefs d’État, élus politiques, chefs d’entreprises, actionnaires, familles fortunées). Il s’agit aussi, dans le même mouvement, d’objectiver les prises de position des acteurs gouvernementaux et des commentateurs les plus visibles de la vie politique et économique française. L’objectif est de montrer que le pluralisme tempéré des points de vue exprimés par cette diversité d’acteurs est fondé sur une ligne directrice commune participant de fait à la défense de l’ordre financier existant. Cette diversité relative forme en effet les contours d’une division du travail de légitimation du pouvoir - et donc par extension du travail de domination - entre les détenteurs du capital économique et financier, les titulaires du pouvoir d’État ainsi que des journalistes, éditorialistes et autres experts médiatiques s’exprimant au nom de leur capital culturel.
Mots-clés : finance, criminalité en col blanc, évasion fiscale, scandale financier, Panama papers, impunité
.#LesIncorrectibles #GiletsJaunes
11 663 vues - 2,2 k - 72
⛽ Le Professeur de droit et d'économie, blogueur et militant politique, Étienne Chouard était l'invité d'Eric Morillot dans #LesIncorrectibles sur Sud Radio.
🥊 Figure emblématique du mouvement des #GiletsJaunes, il a échangé avec nous, sans langue de bois, sur le mouvement, sur le RIC, la manipulation des médias et bien d'autres sujets polémiques.
➡️ Les Incorrectibles 🥊 tous les dimanches de 13h à 14h sur www.sudradio.fr 📻
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Actualités et politique
682 commentaires
Peuples et sociétés sont dépossédés de leurs moyens d’existence à travers le monde par la destruction de leur environnement. Face à cet écocide, comment repenser les droits de l’homme ?
L’écocide (fait de détruire la « maison Terre ») n’est pas un crime de plus, s’ajoutant à toutes les autres atteintes aux droits humains. Il est désormais le crime premier, celui qui ruine les conditions mêmes d’habitabilité de la Terre. D’ores et déjà, les dérèglements en cours attisent injustices et tensions géopolitiques tandis que les saccageurs de la planète restent impunis.
Aussi est-il urgent de revendiquer de nouvelles formes de responsabilité et de solidarité. Urgent de redéfinir un nouveau sens et de nouveaux cadres à l’action humaine au sein des limites planétaires. Le droit international doit se métamorphoser et s’universaliser autour d’une nouvelle valeur pivot, l’écosystème Terre, en reconnaissant un cinquième crime international, le « crime d’écocide ».
Valérie Cabanes est juriste en droit international, spécialisée dans les droits de l’homme. Après deux décennies dans des ONG de terrain sur les droits de l’homme, elle est porte-parole du mouvement End Ecocide on Earth. En 2015, elle a contribué à la rédaction du projet de Déclaration universelle des droits de l’humanité remis à François Hollande ainsi qu’à deux ouvrages collectifs, Crime climatique, stop ! (Seuil, 2015), Des droits pour la Nature (Utopia, 2016).
« Le livre de Valérie Cabanes est un livre de combat. Un combat juridique et existentiel, à la fois au long cours et face à l’urgence. »
Extrait de la préface de Dominique Bourg
Sciences humaines
Essais
Anthropocène
Date de parution 06/10/2016
20.00 € TTC
368 pages
EAN 9782021328615