Suite à une matinée complète, passée à répondre aux questions des juges, à défendre leur conception du monde, et de l’importance de défendre les libertés humaines et l’environnement, les zadistes sont sortis satisfait du tribunal. Satisfait d’avoir eu droit à la parole, d’exposer l’injustice du projet, de la nature détruite, et la conviction profonde que leur place était sur cette butte le 19 avril. Cette terre n’appartient pas à Vinci, et, la petite cabane construite montre l’alternative que ce lieu aurait pu connaitre : une longue ligne verte boisée, occupée de cabane respectueuse de l’environnement, et à l’opposé de l’autoroute stérile.
...
Nous appelons à un rassemblement de soutien pour le 20 novembre, jour du verdict au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg. Soyons présent pour soutenir celles et ceux qui se sont engager pour dénoncer des travaux qui menacent l’ensemble des êtres vivants autour.
Une soirée de soutien est également organisé ce mercredi 25 septembre au Molodoï !
Nous ne défendons pas la nature, c’est elle qui se défend au travers de nousù !
La Zad Du Moulin
zone(s)_à_défendre-ZAD(is)(m)(t)(e)(s)
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2ème épisode d'Un pillage français, notre série de l'été. Chronique d'une des plus grandes arnaques que nous payons au prix fort encore aujourd'hui, plus de 10 ans après.
► LA PLATEFORME OFFICIELLE POUR EXIGER UN RÉFÉRENDUM POUR L’AÉROPORT DE PARIS : https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1
Catégorie Actualités et politique 416 commentaires
Matty Yahvé il y a 18 heures
En Italie ils avaient Léonard de Vinci.
En France on a Les voleurs de Vinci.
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Gerard Bouchard il y a 19 heures
Ce gouvernement nous coûte un pognon de dingue.
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french connection il y a 18 heures
Vinci qui facture à Vinci puis ensuite emprunte pour se faire rembourser par l'état et finit par augmenter les prix du péage en appelant presque à "la solidarité" de l'usager...
J'avais déjà pas beaucoup d'estime pour ces gens là mais là c'est confirmé : Satan les animent 😈😈
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Dans la recherche de mode de vies alternatifs, les ZADs se présentent à nous comme évidente, organisation rapide et avec le minimum jusqu'à la désobéissance citoyenne. Presque hors-système les zadistes cherchent à s’en émanciper. Pour filmer comment il se logent et se nourrissent c’est compliqué. C’est toujours un peu borderline. On va cibler ici sur leurs combats et leurs organisations.
La musique d’introduction nous est prêtée par Luciole pour l’épisode : https://youtu.be/JjLjbPjOzCA
Merci à Au-delà des routes pour les plans drones.
https://www.youtube.com/channel/UChas...
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Voyages et événements
0 commentaire
Connue / http://zaddumoulin.fr/video-ca-commence-dun-sac-episode-2-la-zad-du-moulin-hiver-2019-pret-action
Coralie DELAUME a lancé cette pétition adressée à Monsieur le ministre l'Économie et des Finances
4 105 ont signé.
Après le scandale de la privatisation des autoroutes qui a abouti à des hausses de tarifs pour les usagers et à des rentes de situation exorbitantes pour les concessionnaires, le gouvernement décide de remettre ça. Avec la loi PACTE il s'apprête à se séparer d'Aéroports de Paris, d'Engie et de la Française des jeux, qui lui rapportent pourtant quelques 800 millions d'euros par an.
En période de disette budgétaire et de dégradation continue de la qualité des services publics, peut-on vraiment se passer de cette rentrée d'argent ? Ne risque-t-elle pas d'être compensée par l'impôt ?
Parmi ces privatisations, le cas d'Aéroports de Paris est de loin le plus préoccupant. Il s'agit d'une infrastructure stratégique, présentant des enjeux de souveraineté, de sécurité, d'aménagement du territoire et environnementaux. Faut-il le rappeler ? Les aéroports du Bourget, de Roissy et d'Orly forment une frontière stratégique pour notre pays. Avec 101,5 millions de voyageurs en 2017 – en hausse continue – ils représentent même la principale frontière du pays ! Le caractère sensible de ce type d'infrastructures explique d'ailleurs que 86 % des aéroports dans le monde soient publics.
Aéroports de Paris est une entreprise rentable. Désormais première société aéroportuaire au monde devant Atlanta, son chiffre d'affaires a progressé de manière très substantielle en 2017 (+22%). Elle verse entre 100 et 200 millions de dividendes à l’État chaque année et sa valeur ne cesse de progresser. ADP, c’est aussi un patrimoine foncier gigantesque aux portes de Paris. Avec la privatisation c'est le privé qui en bénéficiera.
En 2015, alors qu’il était ministre de l’économie, Emmanuel Macron avait vendu l'aéroport de Toulouse à un consortium chinois sans expérience dans la gestion aéroportuaire. Trois ans plus tard, non content d’avoir « vidé les caisses » de l'entreprise en se versant des dividendes considérables – et après avoir été épinglé très durement par la Cour des comptes – le groupe chinois entend le revendre pour un montant supérieur de... 200 millions au prix où il l'a acheté ! Une véritable prédation !
La privatisation d’ADP est un scandale. La loi prévoit une concession extrêmement longue de 70 ans à l’échéance de laquelle l’aéroport ne pourra revenir dans le giron public qu’après une indemnisation des propriétaires. De plus, elle prévoit d’indemniser également les actionnaires minoritaires actuels. Autrement dit, l’État va payer pour privatiser, perdre des revenus et payer à la fin de la concession de 70 ans pour récupérer son dû. Un détroussage en règle et inédit en faveur du privé !
Enfin, tout porte à croire que la privatisation d'ADP est contraire à notre Constitution. Plusieurs juristes l'on fait remarquer, elle entre en contradiction avec le 9ème alinéa du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, qui dit que « tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ». En principe, l'aéroport n’est donc pas constitutionnellement privatisable.
Parce que l'opération sera très coûteuse pour le contribuable et probablement à terme pour l'usager, parce que c'est contraire à notre droit, parce qu'il est irresponsable de faire gérer notre principale frontière par le privé et parce que les précédents (la privatisation de l'aéroport de Toulouse mais également celle des autoroutes) ne cessent de défrayer la chronique, parce que le rôle de l’État en France, enfin, est constitutif de notre identité collective et l'attachement de nos concitoyens au service public très profond, nous demandons au gouvernement de renoncer à la privatisation d'Aéroports de Paris.
Pétition lancée par : David CAYLA et Coralie DELAUME
Connue / https://www.marianne.net/economie/des-intellectuels-s-engagent-contre-la-vente-d-adp-peut-trouver-250-millions-autrement-qu
Priscillia.L a retweeté
Brut FR Compte certifié @brutofficiel 21 déc. 2018
Elle est critiquée par de nombreux gilets jaunes. Voilà comment la privatisation des autoroutes s’est déroulée. En jeu : des sommes d'argent colossales.
4:01 / 4:01
Comment la privatisation des autoroutes s'est déroulée
202 réponses 3 453 Retweets 2 902 j'aime
/
gouv Jospin, Raffarin, De Villepin, Sarkozy, Hollande/Marcon/Valls, etc
S'y sont opposés Bayrou, etc
Blog : Ecologie et énergies
Le 16 novembre 2017 en toute discrétion a été publié le décret déclarant d’utilité publique le Contournement Est de Rouen. Quarante années de résistance écolo ont été rayées d’un trait de plume par Nicolas Hulot, Edouard Philippe et Elisabeth Borne qui avait juré lors des ouvertures des Assises de la mobilité que tous les projets étaient gelés...
4 commentaires 10 recommandés
mots-clés : Assises de la mobilité biodiversité Climat Contournement Est COP23 Elisabteh Borne Liaison A28-A13 métropole Nicolas Hulot normandie ROUEN
ndlr :
- voir aussi
https://twitter.com/Nonalautoroute/with_replies
"
NonàlautorouteA133-A134
@Nonalautoroute
Le collectif NON A L’AUTOROUTE rassemble les opposants au projet autoroutier A133-A134, dit Contournement Est de Rouen.
entre Seine et Eure
saintpierre-express.fr/categorie/cont…
Inscrit en mars 2013
"
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Voici une vidéo qui revient sur le contournement Est de Rouen. Nous y exposons les raisons qui nous opposent fermement à ce projet destructeur de vie. Dès la rentrée, au mois de septembre, amplifions la mobilisation ! Arnaud LEVITRE, Maire d'Alizay
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Actualités et politique
connue / https://blogs.mediapart.fr/guillaume-blavette/blog/191117/notre-dame-des-landes-sur-seine
[BON A SAVOIR] Couloir à Camions et urbanisations futures
Posté dans BON A SAVOIR, GCO EN IMAGES, IMAGES, Vinci
Une video qui montre comment le GCO attirera + de camions mais aussi + de béton avec des immeubles qui pousseront comme des champignons.
Avec un bénéficiaire sur tous les plans : la multinationale VINCI !, soutenue par les dirigeants de l’Eurométropole et de la CCI
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Étiquettes:Couloir à camionseurométropolerequalification A35Strasbourgvinci
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UN PROJET D’AU MOINS 470 MILLIONS D’EUROS
Le projet de liaison autoroutière Castres – Toulouse (LACT) consiste en la réalisation d’une 2×2 voies et d’échangeurs entre Castres et l’A68 (qui relie Albi à Toulouse en passant à proximité de Verfeil, dans la Haute-Garonne). Cette réalisation comporte deux opérations : l’élargissement à 2×2 voies des 8 km qui relient l’entrée de l’A68 à Verfeil, où sera créé un échangeur, opération sous maîtrise d’ouvrage d’ASF. Et la création d’une nouvelle autoroute de 54 kilomètres entre Verfeil et Castres, sous maîtrise d’ouvrage de l’État, mais pour laquelle « il est prévu de recourir à une concession », selon la Dreal Occitanie. Un appel d’offre aura donc lieu où les candidats mentionneront « le montant de la subvention d’équilibre demandée » aux pouvoirs publics. Qui, en attendant l’attribution de la concession, se sont livrés à « une simulation de la subvention ».
Selon ces chiffres estimés par le ministère des Transports, le coût de l’ensemble de l’ouvrage serait de 468,3 M€ HT : 68,3 M€ pour l’élargissement de l’A680 et 400 M€ pour le tronçon Verfeil-Castres, incluant 11,2 millions « pour la levée des trois réserves émises par la commission d’enquête », qui concernent la réalisation d’un échangeur et deux aménagements d’itinéraires. Dans ce schéma, la subvention d’équilibre « calculée à titre indicatif » serait de 227 M€ supportée à 50 % par l’État et à 50 % par les collectivités territoriales : 59,5 M€ pour le conseil régional, 31 M€ pour le conseil départemental du Tarn, 3,5 M€ pour celui de la Haute-Garonne et 20 M€ pour la communauté d’agglomération Castres-Mazamet.
Article initialement paru dans Mediacités Toulouse le 2 octobre 2018.
Société
DOSSIER : Le projet de l'A45 entre Saint-Étienne et Lyon
Invitée samedi dans "CO² mon amour" sur France Inter, Elisabeth Borne n'enterre pas encore formellement le projet d'autoroute entre Lyon et Saint-Etienne, mais confirme sa réticence.
La ministre des Transports était l'invitée de Denis Cheissoux dans "CO2 mon amour" samedi 22 septembre.
La ministre des Transports était l'invitée de Denis Cheissoux dans "CO2 mon amour" samedi 22 septembre. © Maxppp - PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Saint-Étienne, France
Alors que les opposants à l'autoroute A45 se sont réunis samedi à La Talaudière (Loire) pour chercher des alternatives à ce projet d'autoroute qui relierait Brignais (Rhône) et La Fouillouse (Loire), la ministre des Transports était invitée samedi de l'émission "CO² mon amour" sur France Inter.
Interrogée par Denis Cheissoux sur l'A45, Elisabeth Borne a répondu : "Il faut améliorer les déplacements entre Lyon et Saint-Etienne, il y a beaucoup d'habitants de Saint-Etienne qui veulent travailler à Lyon et qui passent beaucoup de temps dans les embouteillages. Ce que je regrette, c'est qu'il y ait aussi peu de voyageurs sur la ligne ferroviaire entre Lyon et Saint-Etienne."
"Entretenir les réseaux existants avant de penser à faire des nouveaux projets"
Elle a détaillé "l'approche [qu'elle souhaite] développer" : "Partons des besoins, ne nous enfermons pas dans des réponses qui peuvent pour certaines dater de plusieurs décennies et essayons de trouver la réponse la plus juste."
Elisabeth Borne n'a pas officiellement mis le projet au placard mais a exprimé ses réticences : "On doit d'abord entretenir, maintenir en bon état ou remettre en bon état les réseaux existants, on doit en tirer le meilleur parti - justement avec la révolution digitale qui permet par exemple de mettre plus de trains sur une ligne ferroviaire - avant de penser à faire des nouveaux projets."
Cette interview ne risque pas de plaire aux défenseurs de l'A45. C'est un signe de plus que le projet semble au point mort. Début juillet, le préfet de région a d'ailleurs tenu une réunion à Lyon pour évoquer les alternatives au projet, provoquant la colère des élus locaux qui veulent la construction de ce nouvel axe routier, censé soulager l'A47 existante surchargée.
A lire : Les opposants à l'autoroute A45 toujours mobilisés contre un "projet inutile"
Mots-clés :
autoroute transports en commun
Par :
Marie-Jeanne Delepaul
France Bleu Nord
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A45 : le préfet de région lance des études alternatives
A45 : une réunion pour proposer des alternatives, Wauquiez, Perdriau et Ziegler boycottent
Le GCO – pour Grand Contournement Ouest de Strasbourg (ou COS… ou A355) – est un projet de 24 km d’autoroute à péage, soit disant destiné à désengorger la section urbaine de l’A35 strasbourgeois, en passant par l’Ouest, notamment dans une zone rurale que l’on appelle le Kochersberg, avec la destruction de terres agricoles parmi les plus fertiles d’Europe, mais aussi l’anéantissement de plus de 10 hectares de forêt près de Vendenheim, ainsi que le massacre d’un espace naturel exceptionnel entre les communes de Kolbsheim et Ernolsheim-sur-Bruche. 24 communes seraient directement impactées par ce projet.
L’idée de contourner Strasbourg par l’Ouest est aussi ancienne que l’implantation d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Le GCO est né au siècle dernier, au début des années 1970. Tombé dans l’oubli au cours des années 80′, il resurgit au milieu des années 90′. En 2005, une expertise indépendante est réalisée. Le « rapport TTK » démontre l’inutilité du projet. Malgré ce constat, l’enquête publique en 2006 se conclut par un avis favorable qui débouche en janvier 2008 par la signature du décret en Conseil d’État de la déclaration d’utilité publique (DUP).
Sur le point d’être abandonné (en 2012), il a refait surface au moment du plan de relance du gouvernement pour déboucher sur un second projet (fin 2013) : on passe d’une autoroute à péage de 2×3 voies à 2×2 voies avec une emprise foncière réduite de 750 à 350 hectares. En octobre 2015, ARCOS/VINCI est désigné pour la seconde fois, constructeur/concessionnaire du projet. Une concession officialisée par le Conseil d’Etat le 29 février 2016 pour une durée de 54 ans – historique du projet en dates ici.
Ce projet vieux de plus de 40 ans est soutenu par la Région Grand Est (anciennement Région Alsace), le Département du Bas-Rhin (67), ainsi que par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bas-Rhin (CCI). Depuis 2014, la ville de Strasbourg, jusque là opposée au travers de son maire Roland Ries, a changé de camp.
Controversé, le GCO est contesté depuis 20 ans par des élus, des agriculteurs, des citoyens et asso- ciations. Le collectif GCO non merci, créé en 2003, regroupe toutes ces personnes.
Les élus du Tarn applaudissent, les opposants du collectif @PasAutoroute rappellent que "DUP ne vaut pas réalisation" en citant #NDDL