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Pour l'agronome Marc Dufumier, notre modèle agricole actuel productiviste est à bout de souffle et ne permet plus à nos agriculteurs de vivre correctement. De plus l'agriculture industrielle a mené à une crise écologique majeure. A quoi pourrait ressembler l’agriculture de demain ?
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prône un usage intensif des ressources naturelles renouvelables grâce à une fine connaissance du fonctionnement des agroécosystèmes.
Il explique que la révolution agro-écologique ne touche pas qu’à l’agriculture, mais aussi à l’histoire, à l’économie, à la sociologie, à la culture…
Cette révolution agro-écologique, plus respectueuse des hommes et de l’environnement, pourrait selon lui permettre de nourrir toute l’humanité dans le futur.
Quelles sont les grandes voies qui vont rendre possible ce changement de modèle?
Les références L’agroécologie peut nous sauver écrit par Marc Dufumier(Actes Sud)
Thèmes associés Sciences ; agriculture ; agriculture bio ; glyphosate ; Environnement ; écologie
Connu / https://wegreen.fr/post/187622
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Michèle SAGAR a partagé un post dans le groupe Agriculture, Élevage & Alimentation
Il y a 8 heures - 1 like
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Félix Noblia teste des pratiques agricoles alternatives
Une agriculture sans pesticides de synthèse ni labour, des vaches au pâturage…
Pour cet agriculteur, un changement de pratiques agricoles s’impose. Voilà les techniques qu’il expérimente au Pays Basque.
Un agriculteur du Pays Basque expérimente des nouvelles techniques d’agroécologie
Félix Noblia, un agriculteur du Pays Basque, veut faire avancer les choses en terme de pratiques agricoles. Il expérimente de nombreux modèles afin de régler les problématiques de réchauffement climatique. Voilà comment il s’y prend.
Dans le sud-ouest de la France, Félix Noblia expérimente de nombreuses pratiques agricoles qui pourraient régler certaines problématiques de réchauffement climatique. Les techniques d'agroécologie utilisées sont la valorisation des sols, l'association des cultures et l'élevage en pâturage.
L’une de ces pratiques, le « pâturage tournant dynamique », consiste à découper un îlot en de nombreuses parcelles afin de pouvoir déplacer ses vaches. Cela permet d’avoir une viande riche en Oméga 3, d'améliorer la biodiversité avec des prairies permanentes et une meilleure infiltration d’eau dans le sol.
Le choix de Félix Noblia en tant qu’agriculteur est « d’arriver à essayer de concilier l'agriculture biologique avec les pratiques de conservation et de régénération des sols ». Alors que l’atelier d’élevage est parfaitement maîtrisé, il est très « complexe » de ne pas travailler les sols en respectant le « cahier des charges de l’agriculture biologique ».
Ce cahier indique qu’il ne faut pas utiliser d’engrais de synthèse et de pesticides. Cependant, l’agriculteur rencontre de nombreux dilemmes : « On a des difficultés pour gérer l’enherbement, pour avoir suffisamment de fertilité pour faire pousser les plantes. Avoir un système qui concilie tout ça pour produire des calories alimentaires en améliorant la planète, en stockant du carbone, en préservant les ressources en eau, en améliorant la biodiversité et en amenant de la santé dans les assiettes, c'est du travail. »
Afin de régler les problématiques de réchauffement climatique, il est important de coupler le « modèle d’agriculture de conservation des sols » et le « modèle bio ». Toutefois, peu d’agriculteurs français se consacrent à cette expérimentation.
Face à l’urgence, Félix Noblia souhaite contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique : « Si on rapporte ça à des surfaces très importantes, le changement de pratiques agricoles peut régler les problématiques de réchauffement climatique »
visible en + grand écran à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Dx1Y7A
coopérative (SCIC SARL). Nous accompagnons les agriculteurs et agricultrices dans la conception et la fabrication de machines et de bâtiments adaptés à une agroécologie paysanne. En remobilisant les producteurs et productrices sur les choix techniques autour de l’outil de travail des fermes, nous retrouvons collectivement une souveraineté technique, une autonomie par la réappropriation des savoirs et des savoir-faire.
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Depuis 2009, nous développons une démarche innovante de réappropriation de savoirs paysans et d’autonomisation dans le domaine des agroéquipements adaptés à l’agriculture biologique. Nous nous sommes dotés en 2011 d’une structure adéquate, un temps sous statut associatif (ADABio Autoconstruction), qui puisse réunir ce qu’il faut d’expertise pour valoriser des inventions fermières, co-développer avec des groupes de pratique agricole de nouvelles solutions techniques adaptées, et rendre accessibles ces connaissances par des documents didactiques papiers ou numériques et des formations à l’autoconstruction.
Nos salarié-e-s sont basé-e-s en Rhône-Alpes, et sur une antenne dans le Grand Ouest. L’acquisition de deux camions transportant machines, matériaux et consommables nécessaires à l’autoconstruction, nous permet aujourd’hui de conduire des chantiers d’autoconstruction en atelier ou « de fermes en fermes ». Partout où la demande s’exprime, nous souhaitons que l’Atelier Paysan puisse accompagner les agriculteurs et les agricultrices de toutes les filières de production, dans leurs cheminements et leurs tâtonnements, individuels et collectifs, autour des agroéquipements adaptés aux pratiques techniques et culturales de l’agriculture biologique.
L’agribashing n’existe pas, défend l’auteur de cette tribune. Ce ne sont pas les agriculteurs mais le système agricole qui est critiqué. Et vouloir interdire une telle critique est dangereux, nous explique-t-il.
François Veillerette est directeur de l’association Générations futures https://www.generations-futures.fr/
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« dénigrement » ou « lynchage médiatique » dont serait victime l’agriculture, est sur les lèvres de tous les représentants de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA, majoritaire), sa présidente, Christiane Lambert, en tête.
Générations futures publie une carte de vente des pesticides en France fondée sur des chiffres officiels ? Agribashing ! Les émissions Envoyé spécial ou Cash Investigation diffusent des programmes montrant les conséquences des pesticides ou sur le glyphosate ? Agribashing encore ! Le quotidien Le Monde révèle le dessous du scandale des « Monsanto Papers » ? Agribashing toujours ! Les riverains des zones cultivées demandent à être protégés des pulvérisations de pesticides ? Agribashing plus que jamais !
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Sur la question des pesticides, les critiques ont été légitimées sur le fond par la reconnaissance de la réalité scientifique de la dangerosité des pesticides (selon une expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale [Inserm] de 2013). L’usage excessif de pesticides a même été officiellement reconnu par l’État et un plan de réduction de leur usage a été adopté il y a plus de dix ans (malheureusement, faute de volonté politique il n’a produit qu’une augmentation de l’usage des pesticides).
Il est donc tout à fait légitime de mettre ces sujets dans le débat public, qu’on soit une ONG ou un média. Cela ne constitue en aucun cas une volonté d’agresser l’agriculture mais l’expression d’une exigence croissante sur les questions sanitaires et environnementales. D’ailleurs, la journaliste de L’Opinion Emmanuelle Ducros, peu suspecte d’agribashing car se considérant elle-même comme un « relais de parole du monde agricole », le reconnaît : « L’agribashing n’existe pas », a-t-elle déclaré lors d’un récent débat à la Maison de la chimie, à Paris. Et d’indiquer qu’il s’agit plus d’un problème de ressenti des agriculteurs face aux critiques dont le système agricole fait l’objet.
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vers une indispensable agroécologie si toute critique un peu sévère des pratiques actuelles devenait taboue ... indispensable à l’émergence d’un nouveau contrat entre la société et le monde agricole, afin d’élaborer un nouveau modèle intégrant les préoccupations sociales, économiques, sanitaires et écologiques pour le bien-être de tous.
Les producteurs de colza sont prévenus : mieux vaut utiliser des abeilles plutôt que des produits phytopharmaceutiques dans les parcelles. C'est plus rentable, selon une étude menée par des chercheurs de l'Inra et du CNRS, publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society London B.
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De 2013 à 2016, Vincent Brétagnolle, directeur de recherches au CNRS, a étudié avec ses collègues de l'Inra plus de 300 parcelles de colza et de tournesol, dans les Deux-Sèvres. Rendements, présence de pollinisateurs, utilisation de pesticides, revenus des agriculteurs... les scientifiques ont tout noté http://presse.inra.fr/Communiques-de-presse/Pollinisation-abeilles-rentabilite-colza pour comparer les deux méthodes.
"Les deux stratégies sont tout aussi efficaces. Mais l'étude démontre que du point de vue du revenu, la seule stratégie viable, c'est celle qui repose sur les abeilles", constate le scientifique, dont les conclusions chiffrées constituent une première.
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Les bienfaits de l'agroécologie
Cette étude dont les résultats ont été publiés le 9 octobre dans la revue Proceedings of the Royal Society London B démontre ainsi les bienfaits de l'agroécologie. Pour Vincent Brétagnolle :
Utiliser les ressources de la nature pour intensifier la production agricole, c'est tout à fait réaliste. S'il y avait plus d'apiculteurs, de ruches, l'effet sur le colza se ferait sentir
Il faut malgré tout en moyenne cinq ans pour se convertir à l'agriculture biologique dépourvue de pesticides ou à l'agroécologie (compost, reboisement, utilisation des haies...).
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Découvrez cette conférence Maxime de Rostolan dans l'amphithéâtre de l' ICES - Institut Catholique de Vendée à la Roche-sur-Yon. le créateur de Fermes d'Avenir, et BlueBees revient sur son parcours et le cheminement personnel qui l'ont amené à créer très récemment le projet La Bascule !
La Bascule a pour ambition de faire émerger un nouveau modèle de société dans le respect de la Nature et de l’humain, grâce à l’intelligence collective, à la coopération et aux expériences existantes dans leur diversité. Elle compte accélérer la transition démocratique, écologique et sociale grâce à des moyens humains et financiers disponibles afin de propulser, catalyser et relier les initiatives engagées en ce sens. <a href="?addtag=conférence" title="Hashtag conférence">#conférence</a> <a href="?addtag=transition" title="Hashtag transition">#transition</a> <a href="?addtag=société" title="Hashtag société">#société</a>
Catégorie People et blogs 3 commentaires
Jinouney il y a 3 mois
Salut,
J'ai écouté et écrit tous les chiffres sorti par Maxime. Voici par thème :
Efficacité :
- En 1940, avec une calorie fossile, on savait produire 2,4 calories alimentaire
- Aujourd'hui, il nous faut 7 à 10 calories fossile (et 15 aux USA) pour produire une seule calorie alimentaire.
- Donc, en 80 ans, nous sommes devenus 25 fois moins efficace énergétiquement pour produire de la nourriture.
- En cause :
1/ méthode de production 2/ trajet 3/ emballage 4/ régime alimentaire beaucoup plus carné 5) on jette un tier de ce qui est produit. - Cela veut également dire que si le prix du barile de pétrole grimpe, notre agriculture conventionnelle n'est plus rentable.
Agriculture conventionnelle (ou agriculture chimique) :
- L'agriculture reçoit 10 milliards d'euro par an de subvention par an
- Un champ en agriculture conventionnel est capable d'absorber 2 mm d'eau par heure vs 40 à 50 mm d'eau pour un champ en agroforesterie (pbs d'innondations)...
- Un agriculteur sur trois gagne 350e par mois
- Le PIB de l'agriculture c'est 60 milliards par an.
- La dépollution des nappes phréatiques c'est 60 milliards par an (mais ce n'est pas payé aujourd'hui)
- Il faudrait donc que le prix des produits soit doublé pour intégrer une dépollution de l'eau à notre agriculture chimique.
- L'agriculture industrielle a détruit 80% des emplois qu'elle avait en 30ans. Sachant qu'un chomeur coûte 15k€ à l'état par an...
- L'agriculture est responsable de 20 à 40% des effets de serres
Lobbying :
- Il y a deux mille lobbysite à plein temps à Bruxelles dans le domaine de l'agrochimie
Biodiversité
- On est dans la 6ème extinction de masse des espèces, elle est 10 000 fois plus rapide que la plus rapide des précédentes.
- On a perdu 80% des insectes en 30 ans en France
- On a perdu 60% des animaux sauvages au niveau mondial en 44 ans
- Si on tire une droite sur ces deux derniers chiffres, dans quelques années c'est fini...
Santé
- Des enfants autistes à cause des perturbateurs endocriniens, c'était un sur 3000 dans les années 1970, aujourd'hui c'est un sur 68 aux USA. C'est un "tsunami de l'autisme" selon de la ministre québécoise de la santé.
- Les perturbateurs endocriniens coûtent 80 milliards à la France
Plastique :
- Coca-Cola produit plus de 4000 bouteilles plastiques secondes
- On a 250kg de plastique qui arrive dans les océans chaque secondes
Transcription : ... oeuvre avec Delphine Batho ...
Ndlr : selon https://twitter.com/FermesdAvenir "association du @groupeSOS"
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Qu’apporte l’économie symbiotique?
UN CADRE permettant d'amplifier l'impact positif des solutions en les mettant en synergie.
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Un modèle économique régénératif radicalement nouveau qui affirme la possibilité de développer une relation symbiotique (c.a.d de croissance mutuelle) entre des écosystèmes naturels prospères et une activité humaine intense, et ce dans tous les domaines de l'économie.
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Une approche inclusive et soutenable
Aucune des innovations économiques ne peut faire face seule aux défis complexes auxquels nous sommes confrontés.
C'est seulement en créant des synergies entre les différentes approches qui puisent dans l'intelligence des écosystèmes naturels, le génie humain et la puissance de technologies efficientes que nous pouvons espérer aboutir à une véritable durabilité.
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Un panel de plus de 20 innovations économiques récentes qui produisent un impact positif sur la planète, et les synergies qui peuvent s’établir entre elles : agroécologie ; biomimétisme ; économie circulaire ; économie collaborative ; communs ; ecodesign ;
ingénierie écologique ; open source ; pair à pair ; permaculture ; renewables ; entreprise sociale ; réseaux intelligents ; économie des usages
*Le livre : extrait https://issuu.com/actes_sud/docs/l___conomie_symbiotique_extrait_act?e=2297045/53921737
ENVIRONNEMENT
Si l’agroécologie était l’avenir de la France ? C’est ce que donne à voir le documentaire "On a 20 ans pour changer le monde", signé Hélène Médigue. La réalisatrice a suivi dans son combat Maxime de Rostolan, le créateur des Fermes d’avenir et de la ferme expérimentale de Bourdaisière. Son but est de montrer que l’agroécologie est plus rentable que l’agriculture conventionnelle. Stéphane Le Foll et Nicolas Hulot témoignent également en ce sens dans le long-métrage, dont la sortie est prévue le 11 avril.
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Après avoir repris la ferme de son oncle, Félix Noblia a bouleversé la manière de travailler les sols. Il lance des expérimentations en agroécologie en souhaitant semer les graines d’un renouveau du monde paysan.
Bergouey-Viellenave (Pyrénées-Atlantiques), reportage
... semis direct sous couvert végétal en agriculture biologique. ... le pois fourrager constitue le meilleur couvert végétal pour du maïs ... Actuellement, les aliments que nous mangeons ont beaucoup perdu en richesse car les sols sont pauvres en azote, en phosphore et surtout en oligo-éléments à cause des techniques d’agriculture moderne. Le taux d’oméga 3 dans le cerveau humain a baissé de 20 %. » En pratiquant une agriculture de conservation des sols, il espère changer la donne.
par Giv Anquetil , Antoine Chao , Charlotte Perry - 53 minutes
Comme un bruit qui court retourne en Guyane, avec celles et ceux qui font de la forêt un champ de bataille.
Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent
Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Nous vous avions fait entendre le mois dernier les voix de guyanais mobilisés contre des grands projets extractivistes qui menacent l’environnement.
Et si la mine industrielle Montagne d’or (en plein cœur de la forêt tropicale) est toujours dans le collimateur de 70% des habitants, on célèbre ces jours-ci en Guyane la victoire par abandon sur Total et son forage off-shore, qui vient de jeter l’éponge après 100 millions d’euros dépensés en prospection.
On retourne cette semaine dans ce paradis vert, cette fois avec les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent.
Les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Dans son abattis, sa parcelle cultivée sur brûlis avant d’être rendue à la forêt pour 30 ans, Franck Nénesse pratique l’agroforesterie en utilisant les cycles naturels et les savoir-faire traditionnels pour que les sols ne s’épuisent pas. Cécile Kouyouri, première femme devenue chef coutumier voilà 21 ans, nous reçoit dans son petit village de Bellevue, où elle a réussi à imposer une « Zone de droits d'usage collectifs » (ZDUC) pour un autre usage communautaire de la forêt et du monde.
C’est aussi le message que porte une nouvelle génération d’Amérindiens réunis dans les Jeunesses Autochtones de Guyanes (JAG), dont fait partie Christophe Yanuwana Pierre que l’on retrouve près de Saint Laurent du Maroni.
Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones
Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones © Radio France / Giv Anquetil
Alors qu’environnement et climat peinent à devenir des priorités pour le monde développé, toutes et tous partagent –comme Jean Paul Fereira, le maire Kali’na d’Awala-Yalimapo, l’idée que le « retard » en développement de la Guyane est peut-être une chance pour prendre d’autres voies. Plutôt que de répéter les mêmes erreurs - climaticides - qui ont échoué ailleurs.
Un reportage de Giv Anquetil
Programmation musicale
16h40
Le focus de la semaine
Martelage et syndicalisme forestier
Mots-clés : Société
43 654 vues - 6,6 k - 22
Pour en savoir plus sur le collectif Pour Une Autre Pac :
https://pouruneautrepac.eu/
Organisations membres :
Confédération paysanne, FADEAR (Fédération des associations pour le développement de l’emploi
agricole et rural), FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique), MRJC (Mouvement Rural de
Jeunesse Chrétienne), Réseau CIVAM (Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural), Terre de Liens, Terre et Humanisme, UNAF (Union nationale de l’apiculture française)
Agir pour l’environnement, Les Amis de la Terre, CIWF France (Compassion In World Farming),
Fédération des Conservatoires d’Espaces Naturels, Fédération des Parcs Naturels Régionaux, Fondation pour la Nature et l’Homme, France Nature Environnement, Générations futures, Greenpeace, LPO, Réseau Action Climat, Welfarm, WWF
ActionAid France, Agter, ATTAC, CFSI (Comité Français pour la Solidarité Internationale), Ingénieurs sans Frontières – Agrista, SOL
Bio Consom’acteurs, Chrétiens dans le monde rural, Générations Cobayes, Miramap (Mouvement inter-régional des AMAP), Commerce Équitable France, Slow Food
Un grand merci à La Ferme Fantastique pour l'accueil :
https://camdelan.com/
Catégorie Humour
325 commentaires
le 5 novembre 2018.
Domiciliée à Bonsecours, ses buts, fixés dans l’article 2 de ses statuts, sont les suivants :
• veiller à la protection et à la mise en valeur de la ferme de la Basilique de Bonsecours dite ferme Lefebvre, de la propriété dite de l’archevêché et de l’ensemble du secteur de la Basilique, incluant toute la ZAC (zone d’aménagement concerté) « Les jardins de la Basilique » ;
• agir pour que les pouvoirs publics œuvrent à cette protection et à la préservation de la ferme de la Basilique par, entre autres, son reclassement en zone agricole dans le futur plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), et ce en vue de permettre un projet de relocalisation de la production alimentaire, de préservation des ressources naturelles, de maintien de la biodiversité, d’activités pédagogiques, etc. ;
• mener toute action de promotion et d’animation du secteur : jardinage et maraîchage biologiques, sensibilisation et éducation à l’environnement, animations culturelles, information des habitant.e.s, etc.
• défendre l’environnement à Bonsecours et sur les communes limitrophes.
L’association a participé aux deux réunions organisées par la mairie de Bonsecours les 12 et 14 novembre 2018 pour informer les riverains du projet prévu sur la ferme et les environs.
En attente de la disponibilité d’une salle, l’association organisera courant décembre 2018 une réunion publique afin de poursuivre la mobilisation et les actions visant à sauver la dernière ferme de Bonsecours.
Courriel : fermedebonsecours[at]riseup.net (remplacez « [at] » par « @ »)
16h04
Illustration pour l'émission "Comme un bruit qui court"
Comme un bruit qui court
Le petit paysan, l'administration et l'agrobusiness
Par Giv Anquetil, Antoine Chao, Charlotte Perry
Clés :
Société Politique écologie nature travail & emploi agriculture santé animaux Union Européenne
article
Une longue enquête du Monde diplomatique s'attaque à l'image de Pierre Rabhi, figure de l'écologie option "spiritualité et retour à la Terre". Des tendances qui cacheraient mal un certain conservatisme s’accommodant fort bien du néo-libéralisme, et l'absence de toute base scientifique à ses travaux. Retour sur celui à qui les médias ont donné une large tribune bienveillante ces dix dernières années.
Pierre Rabhi est-il un imposteur ? Le vieux paysan souriant au pantalon de velours , figure de l'écologie politique et du mouvement "Colibris", auteur de best-sellers et squatteur régulier de plateaux télévisés ou radio où il prône une ""révolution intérieure" "(et que nous avions rencontré en 2012), fait l'objet ce mois-ci d'un portrait-enquête (très) critique dans "Le Monde diplomatique" intitulé "le système Pierre Rabhi". Lui sont reprochés pêle-mêle son rapport avec des personnalités plus ou moins vichysso-compatibles, l'échec de son modèle agronomique qui exploite des travailleurs bénévoles, et ses liens avec des dirigeants de grandes entreprises. Sur Twitter, l'auteur de l'article pointe même le discours chrétien intolérant qu'il tiendrai...