7 155 signatures à travers 63 campagnes locales
Il y a urgence à agir contre la pollution de l’air qui empoisonne nos grandes agglomérations. Il s’agit d’un enjeu de santé publique majeur : les effets négatifs sur la santé de l’exposition chronique à une pollution de fond, au-delà des seuls pics de pollution, sont connus et scientifiquement documentés. Le trafic routier et automobile y tient aujourd’hui une responsabilité de premier ordre.
... Pour rendre cette transition possible et acceptable socialement, il faut développer les alternatives (vélo, transport en commun, marche, solutions partagées comme le covoiturage ou autopartage, etc.) et mettre en place des mesures d’accompagnement et des aides.
C’est également un impératif pour faire face à la crise climatique. À l’échelle nationale, le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre, avec 31 % des émissions. Parmi les différents modes de transport, le routier est à lui seul responsable de près de 94 % des émissions au niveau national et les véhicules particuliers de plus de la moitié d’entre elles (52 %), chiffres à l’appui https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2020/09/hcc_rapport_grand-public_2020_-2.pdf. À l’échelle des métropoles, le transport routier est également le premier, ou l’un des premiers secteurs émetteurs de gaz à effet de serre. Selon le WWF, en 2018, le transport représentait 16% des émissions de gaz à effet de serre dans les 10 plus grandes métropoles françaises https://www.wwf.fr/sites/default/files/doc-2018-07/20180704_Etude-defi-climatique-villes.pdf.
...
lancez une campagne d’interpellation de vos élu.es locaux pour exiger une autre mobilité urbaine !
=> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?MubbcQ
...
plus de détails sur les demandes politiques possibles sur ce sujet https://docs.google.com/document/d/18F5Pcc5sxq6XZOKqYkUwoaeumZIsrXO6ue_Qf1jNz3k/edit#heading=h.o7m8aadng3ml
Connu / mel
Sujet : Un début d’année sur les chapeaux de roues (de vélo)
Date : Thu, 28 Jan 2021 10:22:57 -0500 (EST)
De : L'équipe GreenVoice <> Pour : ind1ju
Janvier 2021 Le journal de la Résistance Verte En partenariat avec Alternatiba et le RAC ...
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C’est du colonialisme pur et simple : de puissants intérêts mondiaux prennent sans honte les terres et les ressources de personnes vulnérables tout en prétendant le faire pour le bien de l’humanité.
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Le colonialisme vert est basé sur le racisme, la violence et l’intimidation
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Des organisations “respectables” telles que le WWF, la WCS et African Parks, soutiennent le colonialisme vert
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Les peuples autochtones dehors : bienvenue aux touristes, chasseurs de trophées et bûcherons
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Il est temps d’adopter une nouvelle approche
Quiconque se soucie vraiment de la planète doit cesser de soutenir toute forme de “conservation” qui blesse, aliène et détruit les meilleurs alliés de l’environnement. Le temps est venu pour une nouvelle conservation de la nature qui reconnaisse les peuples autochtones comme des partenaires de premier plan dans la lutte pour la protection de leurs propres terres.
Depuis plus de trente ans, Survival fait campagne contre les atrocités commises au nom de la “conservation” de la nature. Rejoignez-nous maintenant pour décoloniser la protection de la nature (#DecolonizeConservation) et défendre une nouvelle approche qui donne une place centrale aux peuples autochtones. Ils étaient des experts de la conservation bien avant que le concept de “conservation de la nature” ne soit même inventé.
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12,352 signatures
L'enjeu est de taille : les choix que le Canada fait aujourd'hui détermineront notre façon de gérer la santé, la crise climatique et la justice sociale pour les années à venir.
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repenser l’économie pour aborder de front l’urgence climatique et la crise du vivant et mettre fin à l'enrichissement des pollueurs et des plus riches au détriment de tous les autres et de l'environnement qui nous fait vivre.
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Le temps est venu de mettre en place une réponse forte, rassembleuse, pour prendre soin de nos communautés, restaurer la nature et ouvrir le champs des possibles de l’action politique. Les principes de la justice climatique doivent dicter cette réponse, de manière à atténuer les effets de la crise climatique, instaurer l’équité et le respect les droits de toutes et tous.
Comment pouvons-nous y parvenir ? Augmentons la pression sur les responsables politiques en envoyant dès maintenant un courriel à nos député·es et aux ministres du Cabinet.
Références
1 https://www.greenpeace.org/canada/fr/agir/ne-laissons-pas-les-lobbies-decider-de-notre-avenir/
2 https://www.ledevoir.com/politique/canada/584403/un-choix-bien-accueilli
Ndlr : signée mais semble pas prise en compte si résidant en Fr ? Car avec le code "G1S 2Y3" à MONCTON, c'est ok !
Clés : Agriculture ; Alimentation ; Biodiversité ; Changement climatique ; Consommer ; Économie ; Élevage ; Forêts ; RSE - 4 minutes
Forêt tropicale. © D.Tarrier / envol vert
Déforestation et changement climatique menacent les zones boisées autour du monde. Depuis 2011, l’association française Envol Vert œuvre pour préserver les forêts en France et en Amérique latine. Elle travaille sur la notion d’empreinte forêt afin de mesurer l’impact des produits de consommation courante sur les milieux forestiers. Depuis l’été 2020, elle dénonce le rôle du groupe Casino dans la déforestation au Brésil et en Colombie. Boris Patentreger, le cofondateur d’Envol Vert, revient sur les actions de son association et la situation préoccupante des forets.
Envol Vert s’appuie beaucoup sur la notion d’empreinte forêt. De quoi s’agit-il ?
...
Il est possible de calculer son impact personnel sur la déforestation en répondant au questionnaire élaboré par Envol Vert https://empreinte-foret.org/quizz/.
Lorsqu’on pense forêt, on imagine souvent à l’Amazonie, Bornéo, le bassin du Congo. Qu’en est-il de la situation en Europe ?
...
Planter des arbres pour sauver la planète est devenu un argument devenu courant. Est-ce si simple et efficace ?
... avant toutes choses l’urgence est de protéger celles restantes en arrêtant la déforestation
...
planter des arbres oui, mais de manière intelligente. La plantation doit répondre aux besoins des populations locales, pleinement impliquées dans le processus. Elle doit également prendre en compte la lutte contre le changement climatique, en conservant les écosystèmes déjà existants qui stockent du carbone, et en plantant des forêts biodiverses plus résilientes. Enfin, ces plantations doivent se faire sur le long terme. Les services écologiques telles que la filtration de l’eau ou la fertilité du sol ne sont pas rendus par un seul arbre mais par un ensemble d’arbres, un écosystème. Une forêt en somme. Or il faut compter plusieurs dizaines, voire centaine d’années pour qu’un sol nu redevienne une forêt vivante.
Où en sont les ambitions affichées depuis des années en matière de préservation des forêts ?
...
temps, la déforestation a diminué en Indonésie.
Les motifs d’espoir restent minces, d’autant plus quand on apprend que la dégradation forestière accélère les zoonoses et la propagation des virus ou encore que certaines forêts vont atteindre leur point de non-retour.
Que peut-on faire à son échelle pour préserver les forêts ?
À notre niveau nous pouvons agir en commençant par modifier nos consommations. Par exemple, l’Empreinte Forêt d’un français végétarien est 2 fois moins importante que celle d’un omnivore. Il faut donc réduire sa consommation de viande mais aussi vérifier les origines et garanties des produits que l’on achète. Et puis avant toute chose se balader en forêt avec ses proches pour repartir plus motivé que jamais pour maintenir cet écosystème protecteur de notre planète.
Propos recueillis par Romane Decressonnière
Le site Internet d’Envol Vert http://envol-vert.org/
Double Jeu en Amazonie : la bande-dessinée d’Envol Vert sur l’impact de la grande distribution en France sur la déforestation http://envol-vert.org/actu/2020/09/casino-mis-en-demeure-notre-bande-dessin%c3%a9e/
A lire aussi sur GoodPlanet Mag’ :
- À écouter, le beau témoignage des défenseurs des forêts naturelles du Morvan
- Le cri de détresse des forêts françaises confrontées aux crises écologiques
- Comment se crée une nouvelle forêt en Île-de-France sur la plaine de Pierrelaye
- Le rêve fou de Francis Hallé se concrétise peu à peu : une nouvelle forêt primaire en Europe
- Le cri de détresse des forêts françaises confrontées aux crises écologiques
89 min
Disponible du 17/11/2020 au 22/01/2021
Prochaine diffusion le mardi 24 novembre à 20:50
Sous-titrage malentendant
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Technologies vertes mais polluantes, recyclage impossible… : cette vaste enquête menée à travers le monde révèle les effets pervers des solutions propres pour parvenir à la transition énergétique.
Face au changement climatique, de nombreux pays se sont engagés dans la transition énergétique. Depuis la COP21 qui a fixé en 2015 d'exigeants objectifs de réduction des gaz à effet de serre, les énergies vertes ont le vent en poupe. La voiture électrique est ainsi devenue la mascotte de cette révolution technologique. Mais les constructeurs restent discrets sur le bilan carbone de leurs automobiles fièrement estampillées ZE ("zéro émission"). Car non seulement elles consomment une électricité pas toujours propre mais, comme les panneaux solaires et les éoliennes, elles sont gourmandes en métaux rares (néodyme, cérium, cobalt, lithium, etc.) dont l'extraction cause des ravages à l'autre bout du monde. Pour que l'air de nos centres-villes s'allège en particules fines, la pollution est délocalisée à l'abri des regards, dans des pays émergents qui espèrent tirer profit de leurs minerais, sans égard pour leurs habitants. En Chine, par exemple, championne des métaux rares, dans la province de l’Heilongjiang, un tapis de poussière toxique recouvre les régions agricoles, arrachant les paysans à leur terre, provoquant des cancers et faisant des mineurs les "gueules noires" du XXIe siècle.
Nouvelle dépendance
Pour montrer les effets pervers de la révolution verte, cette enquête ambitieuse, inspirée de l'essai de Guillaume Pitron, La guerre des métaux rares (Les liens qui libèrent, 2018), voyage d'un bout à l'autre de la planète. Elle nous emmène de la France, où le secteur des panneaux solaires a ployé sous le dumping chinois, jusqu’au Chili ravagé par l'extraction du cuivre en passant par l'Allemagne, où s'entassent les pales d'éoliennes hors d'usage, la Chine, qui maîtrise déjà toute sa chaîne de valeur à la Bolivie, qui ne veut plus se contenter de la seule extraction des minerais. Car en misant sur ces trompeuses énergies vertes, les pays occidentaux ont troqué leur dépendance au pétrole contre une addiction aux métaux rares, un choix qui pourrait leur coûter cher sur le plan économique. Un nombre impressionnant d'entretiens, avec des ouvriers, chercheurs, ingénieurs, activistes, industriels, actuels ou anciens ministre – parmi eux, Arnaud Montebourg, écœuré –, étaie cette exploration de notre économie globalisée où chaque gain écologique se paie en émissions de CO2.
Réalisation : Jean-Louis Perez Guillaume Pitron Pays : France Année : 2020
Connue / https://twitter.com/JMJancovici/status/1328696565586866176
"
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 17 nov.
Un documentaire très intéressant - 15 - 142 - 317
"
Transcr : ... métaux rares dans les panneaux solaires [VRAI ???] ... 1 T de métaux rares dans les éoliennes en mer [parti-pris car cela n'est pas obligatoire, alternative : le cuivre] ... Chine, premier producteur mondial de métaux rares ...
Ndlr : un parti-pris ? terminer de visionner >15mn ACT
Ces hommes de Khadia ont été chassés de leur terre après qu'elle ait été transformée en réserve de tigres. Ils ont vécu pendant des mois sous des bâches en plastique. Des millions d'autres sont confrontés à ce sort si le projet des 30% se réalise.
Lors du prochain sommet de la Convention sur la diversité biologique, les dirigeants mondiaux prévoient de s'accorder à transformer 30 % de la Terre en "zones protégées" d'ici 2030.
Les grandes ONG de protection de la nature affirment que cela permettra d'atténuer le changement climatique, de réduire la perte d'espèces sauvages, d'améliorer la biodiversité et donc de sauver notre environnement. Elles se trompent.
Les zones protégées ne sauveront pas notre planète. Au contraire, elles augmenteront la souffrance humaine et accéléreront ainsi la destruction des espaces qu'elles prétendent protéger, car l'opposition locale aux zones protégées augmentera. Elles n'ont aucun effet sur le changement climatique et il a été démontré qu'elles ne parviennent généralement pas à empêcher la disparition de la faune sauvage.
...
Pourquoi devrions-nous nous y opposer ?
En doublant les aires protégées pour couvrir 30 % du globe, ces problèmes ne feront qu'empirer. Les régions les plus riches en biodiversité étant celles où vivent encore des peuples autochtones, elles seront les premières zones ciblées par l'industrie de la conservation de la nature. Il s'agira du plus grand accaparement de terres de l'histoire humaine et cela privera des centaines de millions de personnes de leurs terres et les réduira à la pauvreté – tout cela au nom de la conservation de la nature. La création d’aires protégées a rarement été réalisée avec le consentement des peuples autochtones ou dans le respect de leurs droits humains. Rien n'indique qu'il en sera autrement à l'avenir. Augmenter le nombre d'AP risque d'entraîner une militarisation accrue et des violations des droits humains.
L'idée de la "conservation-forteresse" – qui est que les populations locales doivent être chassées de leurs terres afin de protéger la nature – est coloniale. Elle est nuisible à l'environnement et s'enracine dans des idées racistes et écofascistes qui consistent à déterminer quelles personnes valent plus, lesquelles valent moins et lesquelles peuvent être expulsées et appauvries, ou attaquées et tuées.
L'industrie de la conservation de la nature cherche à obtenir 140 milliards de dollars chaque année pour financer son vol de terres.
Que proposons-nous ?
Nous devons lutter contre ce grand mensonge vert.
Si nous voulons vraiment freiner la perte de biodiversité, la méthode la moins chère et la mieux éprouvée consiste à soutenir autant de terres autochtones que possible. Quatre-vingt pour cent de la biodiversité de la planète s'y trouve déjà.
Pour les peuples autochtones, la nature et toute l'humanité. #BigGreenLie
Plus d'informations sur l'accaparement de 30 % des terres :
- Mapping For Rights: Le « cadre mondial pour la biodiversité pour l'après-2020 » https://www.mappingforrights.org/MFR-resources/mapstory/cbddrive/300_millions_menac%C3%A9s_par_le_lecteur_CBD
- Les mirages de la conservation de la nature https://blogs.mediapart.fr/marie-ndenga-hagbe/blog/250620/les-mirages-de-la-conservation-de-la-nature-par-stephen-corry
- .#DecolonizeConservation: Voix autochtone https://survivalinternational.fr/textes/voixautochtoneconservation
- Déclaration commune https://assets.survivalinternational.org/documents/1962/fr-ngo-concerns-over-the-proposed-30-target-for-protected-areas-and-absence-of-safeguards-for-indigenous-people-and-local-communities-200901.pdf
4 septembre 2020 dans Actualités, AMFiS 2020, Vidéos
Retrouvez la conférence des AMFiS 2020 « Peut-on conjuguer sobriété énergétique et Green New Deal ? » avec :
- François Briens (chercheur en prospective et transition énergétique),
- Zeynep Kahraman-Clause (The Shift Project),
- Angela Bovo (groupe énergie LFI)
Notre invitée Zeynep Kahraman-Clause a eu un empêchement de dernière minute lié à une contrainte familiale, d'où son remplacement par Thierry Caminel de l'Institut Momentum
Aussi en ligne à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?nll3kA
Transcription :
...
scénario négawatt, équation de kaya PIB/efficacité énergétique (PIB doit baisser de 2%/an),
si on mise sur le progrès technologique pour provoquer ces changements le plus rapidement possible, ça va prendre tout de même un certain temps, à moins de mettre à la poubelle des tas d'actifs qui vont ??? et ont quand même des coûts économiques assez importants. Donc ya cette question d'inertie. Ya la question également de ce que le progrès technique peut faire. On parle par ex de voiture électrique pour résoudre les pb de la mobilité, à l'heure actuelle, les analyses de cycle de vie montrent qu'on peut gagner à peu près 1/4, 1/3 des émissions de GES. En remplaçant le parc automobile diesel et essence par des véhicules électriques. Ce n'est pas suffisant. En 2050, si on veut respecter les objectifs climatiques pour réduire l'élévation de la température à 1,5°C, on devrait viser plutôt -90% de GES. Donc l'ampleur de ce que permet le progrès technique à l'heure actuelle est clairement en deça des objectifs climatiques. Ya aussi avec le progrès technologique (les anglo-saxons appellent ça reping the ??? - en gros, on cueille les fruits les plus accessibles. Donc les solutions technologiques les plus abordables, les plus faciles, les moins coûteuses, son déjà mises en pratique dans la plupart des cas. Il reste finalement à mettre en pratique les solutions les plus coûteuses, les plus complexes, celles dont le gain marginal qu'on peut espérer de par ces innovations va être de plus en plus faible. Donc ya un rendement marginal décroissant de l'innovation technologique. Donc on peut en espérer de moins en moins dans le temps. Autre chose aussi, les solutions technologiques transforment le problème en un autre problème. C'est-à-dire par exemple, pour ce qui est des émissions de GES, on peu penser au nucléaire, On transforme un pb climatique en un pb de gestion de déchets radioactifs, de centralisation de l'énergie, etc. Tout un tas d'autres question pour la biomasse, on peu penser à tout ce qui est biodiversité, particules fines également. Enfin voilà, on va avoir tendance par les solutions technologiques à faire muter les pb en d'autres formes de pb, finalement à diversifier l'aventail des nuisances face auxquelles on a de plus en plus de mal à arbitrer puisque chaque jour on se rapproche davantage de notre limite planétaire. Donc les pb technologiques transforment les pb en autres pb plutôt que leur résolution. Et puis ya aussi des pb d'effet rebond en matière d'efficacité énergétique. C'est un phénomène qui correspond à l'augmentation de l'usage d'une technologie du fait de l'amélioration de l'efficacité énergétique. Par exemple, pour les automobiles, plus elles sont devenues faciles à utiliser, plus le carburant baisse de prix, on peut les conduire de plus en plus longtemps. Ça c'est les effets d'ordre direct. Mais ya aussi des effets indirects : l'économie réalisée peut très bien être réinvestie dans des billets d'avion pour partir en vacances aux Maldives. Et puis des effets de 3ème ordre, des effets dits macro-économiques où en gros, l'automobile s'est développée de telle façon qu'elle est devenue finalement une sorte de monopole technologique sur la façon de se déplacer des gens. Elle a remplacé les modes de déplacement - la marche, le vélo, le cheval, etc - au point de devenir le mode dominant. Et du coup, on a organisé l'espace et aménagé l'espace public en fonction de l'existence de l'automobile. Et donc, l'automobile qui était une option, est devenue un moyen obligé pour les gens de se déplacer. Et à partir de là, puisqu'on a organisé l'espace en tenant compte de la possibilité d'utiliser la voiture et que ça a créé cette obligation, on a créé un autre effet rebon d'ordre macro-économique qui est que on a créé des distances de déplacement que seule la voiture peut franchir au final. Donc on a généré une hyper mobilité par l'amélioration technologique mise au profit de l'automobile.
C'est un exemple parmi d'autres. On peut trouver des exemples sur le chauffage des logements, tendance à relaxer les normes de confort, à chauffer davantage. Donc les gains espérés dans l'isolation des logements ne sont pas aussi importants que ce que théoriquement on estime. C'est donc à prendre en compte. Pas facilement quantifiable surtout à l'échelle macro-économique mais qui existe et qui a des effets vraiment considérables.
Le progrès technique a d'autres facettes aussi. Il peut être utilisé pour améliorer l'efficacité énergétique. Mais pendant qu'on utilise des technologies qui réduisent les consommations d'énergie, le progrès technologique va aussi diffuser d'autres technologies qui elle, vont permettre de consommer davantage d'énergie. La r&d crée autant d'obsolescence et donc de mises au rebut d'appareils qu'elle crée des appareils plus performants.
La question des énergies renouvelables est un exemple qui est assez parlant. La plus grosse centrale solaire thermodynamique au monde actuellement est utilisée pour faire de l'extraction améliorée de pétrole. Donc on utilise de l'ENR pour améliorer l'extraction du pétrole ! Donc tant que la société ne se met pas dans le paradigme de réduction de consommation de l'énergie, tout gain d'efficacité énergétique est susceptible d'être mis à profit pour produire davantage et non pas pour polluer moins. Voilà. Ya un ensemble de raisons pour lesquelles on est en droit de se poser la question "est-ce que l'efficacité énergétique pourra faire la différence ?" vraissemblablement, sans sobriété, sans une réduction de la demande à la base de la consommation énergétique, ça va être difficile. On ne pourra pas résoudre la crise écologique comme ça.
AB : Je voulais ajouter un mot pour dire que du coup, on est dans un raisonnement général et abstrait. Mais en fait, on peut le reproduire secteur par secteur et on obtiendra les mêmes résultats. Ainsi par ex, ya un rapport qui est sorti récemment sur la question du transport aérien. Ils ont étudié pour ce domaine ce qui était faisable ou non, les possibilités de gains énergétiques en travaillant sur l'aérodynamique des nouveaux modèles, les nouvelles motorisations. Ensuite ils ont travaillé sur les perspectives de décarbonation de l'énergie. Faire voler des avions à hydrogène, à batteries ou à carburants de synthèse. Et les réponses étaient que en prenant en compte les gains qu'on pouvait espérer, compte tenu de la trajectoire historique et le fait que les technologies de décarbonation, même si elles arrivent, elles arriveront sans doute trop tard par rapport au pb climatique que nous avons devant nous. Le constat est le même : ça ne va pas suffire. Donc on va être obligés de diminuer notre usage du transport aérien. C'était pour illustrer que ce raisonnement général se retranscrit en raisonnement sectoriel. Et du coup, je propose maintenant à François ou à Thierry, de nous expliquer ce qu'est l'équation de Kaya. Et commencer à faire un premier lien entre ces gains possibles d'efficacité qu'on attend et le PIB pour nous expliquer, si on intègre la contrainte climatique, quelles conclusions en découlent.
Mr ???
... isoler les principaux facteurs qui déterminent les émissions de GES. On décompose ...
/PIB en changer par un indicateur de mieux vivre. L'énergie est notre pouvoir de changer le monde, c'est pourquoi il est corrélé complètement au PIB. Le PIB de prend pas en compte l'ensemble de l'économie domestique. De toute façon, le PIB DOIT BAISSER.
Q / crise de 2008 : date du pic de prod du pétrole conventionnel. Effet de déclenchement /augm prix pétrole, subprimes, logement plus remboursé, etc. Cela va se reproduire de plus en plus dans l'avenir.
/découplage relatif énergie/pib ou absolu faire augm le pib
réduire les externalités ? /progrès technologique non
rapport ??? depuis les années 2000 l'écon de plus en plus intensive en matériaux. En suisse, on a tenu compte des externalités des importations. Il n'y a pas d'ex. de découplage pour l'instant. Donc pari risqué pour la survie de l'humanité.
Sur les politiques de décroissance, réintroduire plus d'énergie humaine ? ndlr : dualité travail intellectuel / travail physique ?
est-ce que l'état providence survit à la récession ?
Les pb de changement sont monstrueux. Ça fait 48 ans qu'on le sait mais on reste dans le déni. Difficile d'imaginer moins de pouvoir d'achat, etc.
Q / baisse des salaires faisable politiquement NON mais ça va arriver
par l'éducation, semer les idées pour éviter le pire. Imaginaire du moindre mal (personnel).
Pouvoir d'achat défini / prix ex immobilier qui a doublé depuis 50 ans. Que soumettre au marché ? ya les communs / autogestion, communautés, am qual de vie, lien social,
/ densité énergétique
/ ferm parc nucl augm ges ??
Q d'une femme : tout dit avec côté négatif. Sortir d'un discours scientifique. Faire des choix pour vivre avec sérénité. /confinement, pause. Avoir un discours plus poétique, littéraire.
besoin de l'art, ciné, littérature, pour décrire la sobriété.
Q /green new deal : plan de relance écologique : nouvel avatar de la croissance verte se nourrit de roosevelt mais ça ne peut pas marcher.
Ex. 100 milliards / importer du gaz russe.
Le mot pétrole n'apparaît pas. Au lieu de ça, on parle d'hydrogène.
Q De quoi parler ?
garder les gens au travail, reflet d'une société qui ne veut pas... penser le temps libre.
Remplacer la relance par la résilience.
Prêts à prendre moins la bagnole, l'avion.
Ne voit pas ça comme pessimiste.
3 >> syst utopiques : /54% c'est l'utopie écologique donc pas pessimiste
Q /femme : /sobriété nationale /monde guerre se faire écraser, impasse.
Oui. Mais si on se scratch moins fort on vivra plus
Q / progrès réd tps trav besoin de plus d'én humaine donc cul entre 2 chaises /externalités écon du loisir tourisme très carbonée ?
/hypothèse passer au nucléaire peut amener de l'adhésion
la réd tps trav condi de la démocratie
un anthropo age d'or les chass cueill trav 5 h /j
/ automobile illitch calculait la vitesse généralisée de l'auto dépend du revenu ~12 km/h
Q /crise énergétique paysan, l'agri était neutre au niv énerg maintenant 10/1 !!! :élevage cesse l'emploi de machines et de pétrole, ça demande tout une organisation.
Q /vocabulaire /état providence à supprimer /pouvoir d'achat inventons un nouveau langage = POUVOIR DE VIVRE
Q / gaz russe / fin du nucl
/quotas carbone nouvelle monnaie
des expérime au RU
plus de manuel, de trav humain, déformater le vocabulaire
/gaz /gest intermittence conséquence du non découplage il faut choisir 2 / 3
Q /intro du temps à =scénario /corrélation pib énergie mais intro du temps faire baisser les conso ex le bâtiment dans un 2e temps se satisfaire d'une baisse de salaire ça ne veut pas dire une perte de qualité now économie de l'énergie au sens économiser,
/ temps faire plus vite pas nécessaire /temps trav d'éduc ex smartphone, obsolescence programmée peut se faire rapidement
/accélér du temps arthur troza ??? q utilitariste
/temps on est en urgence absolue baisser de 5% /an on n'a donc plus le temps !
la sobriété est récessive ex le covoiturage moins de voit d'essence etc.
c'est ainsi, faire avec.
Mme ?? /réalité énerg ex voiture, syst indust. ex laminoire marseille /1 personne !
/population /malthus oublie la quantité de ressources ex modes de vie usa allucinante => marxisme
/ressources /renouvelable un code /temps de renouvellement /sensibiliser les gens remettre en cause la sonso à tout prix, philo profonde APPLAUDIE
A quatennens s'exprime
/indicateurs comprendre la chaine de prod -> perception de ce que ça implique vraiment
/tmps de renouvellement est psychanalitique conscience de notre propre finitude moins de prétentions à laisser des traces
???
/nucléaire : issue des déchets narration d'enfants gâtés, ce chgt de comport mais les gros, non. /chauffage aberration /shift proj : créer de l'emploi dans un monde à -5%/an du pib ensuite, un socle énerg sinon descente énerg trop forte et ça ne marche pas, c'est plutôt par défaut. trajectoire de moindre mal. éviter l'effondrement. et accepter les risques. risuqe à 1 milliards de morts ou déplacés / degrés en plus
Q /découplage /historien NON chaque fois que nouvelle én augmentation!
et
/énergies globales rempl /én renouvelables
l'hydro et la biomasse, l'intermittence,
/avant révol indus pas de croissance donc pas de découplage
l'én nucl <10% de l'én. demand response ex effacement
/step où mettre le curseur, débat avec le maxi d'infos
quelle population avec quel mode de vie ?
Q /modèle cubain arrêt appro gaz russe : baisse de 2 ans à -20% ! exode massif mais dû à quoi ? mais indicateurs de qual de vie restent élevés
/club de rome déclic mvt des obj de croissance, asso délocalisons ???
expliquer autour de soi ce qu'on a compris; Chaque discours a son pubic
Q /asso de covoit /cuba covoit obligatoire /mesure autoritaire on réduit de 20% ém de carbone !! en chine idem.
L'autre curseur, individuel
Q /démocratie ex usa /fin partis à qui bénéficie le crime comment vous, les gens de droite, comment leur parler ?
être factuels, ex / pétrole pas de doutes chiffres comme *5%/ans, rapport meedows, biais cognitifs
démocratie directe ex conv cit climat la solution /démocratie directe => info raisonnée, l'information de l'opinion, la croyance, la convertion
laisser les ressources dispo sous terre
nbreux angles d'attaques
ensemble de courants qui convergent vers la décroissance
thèse de tymoty paris ???
/statu quo impossible
Fin
Électricité verte selon Greenpeace: l'écologie dogmatique.
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Dans cette vidéo, je m'intéresse au classement électricité verte produit par Greenpeace (https://www.guide-electricite-verte.fr/ + méthodologie: https://www.guide-electricite-verte.f...) qui a été pas mal repris par les médias et surtout mis en avant par les récents mouvements de vidéastes sur la plateforme https://ilestencoretemps.fr/.
On voit que ce classement prend certaines libertés avec les faits, notamment sur la question du nucléaire. Ce n'est pas surprenant venant de Greenpeace qui s'illustre par une position très dogmatique sur ce sujet. Je pense que cette attitude est dommageable pour Greenpeace parce que ça décrédibilise ses autres actions. Je pense également que des mouvements écologistes qui ne sont pas rigoureux sur les questions scientifiques ne parviendront pas à convaincre et peuvent mener à des initiatives inutiles voir contre-productives.
Sources détaillées ici:
http://www.lereveilleur.com/electricite-verte-selon-greenpeace/
Ndlr : point de vue objectif ? NON selon GP ACT
h.dorchies(at)itbfr.org - Tél. : 06 13 86 22 54
...
compilation des réponses techniques aux questions qui défraient l'actualité sur la betterave à sucre, les pucerons verts, la jaunisse et l'usage des néonicotinoïdes.
...
La jaunisse, où plutôt les jaunisses, puisque plusieurs virus existent, sont essentiellement transmises aux betteraves sucrières par le puceron vert du pêcher : Myzus persicae. Espèce très polyphage, pouvant coloniser plus de 400 espèces de plantes de différentes familles botaniques, dont des espèces cultivées : colza, pomme de terre, tabac, mais aussi blé, orge ainsi que des crucifères d’interculture (radis, vesce).
...
Les résidus de betteraves après la récolte et les repousses foliaires dans les tas de déterrage constituent les premiers réservoirs viraux en interculture. Divers adventices sont également hôtes des virus de la jaunisse.
...
En 2020, 4 virus de trois familles virales différentes ont été identifiés. Malgré en moyenne 3 traitements aériens, la très forte dynamique des populations de Myzus persicae, avec des vagues successives d’infestations, n’a pas pu être maitrisée.
La forme grave de la jaunisse (BYV) est présente sur tout le territoire, contrairement à 2019, et systématiquement en co-infection avec la jaunisse modérée ou de la chlorose (BMYV ou BChV), ce qui affecte plus fortement la productivité de la plante. Le virus de la Mosaïque (BtMV) est identifié pour la première fois dans la région Centre: en co-infection avec le virus BYV, il entraîne des pertes pouvant dépasser les 50 %.
En conséquence, la productivité 2020 devrait baisser d’au moins 40 % dans les zones les plus touchées ; l'estimation du rendement national se rapproche désormais de 75 tonnes de betterave à 16°, soit une baisse de la production nationale de sucre comprise entre 580.000 à 840.000 tonnes pour 2020.
Pourquoi utiliser des néonicotinoïdes et pourquoi leur utilisation en betterave présente peu de risque pour la faune auxiliaire ?
... En betterave, ils sont utilisés en enrobage de semence et non en pulvérisation foliaire. De plus, la betterave sucrière ne produit pas de fleur. Les insectes butineurs, tels que les abeilles ne sont donc pas exposés au produit.
... Toutes les parcelles bio suivies par les délégués régionaux de l'ITB et situées en zone infestée sont touchées par la maladie.
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Où en est la recherche de solutions alternatives ?
- Variétés tolérentes : piste très prometteuse.
- Produits de protection des plantes ... insecticides ... 6 substances de biocontrôle, 4 substances naturelles et 2 champignons entomopathogènes (dont 4 substances en 2e année d’essai) dans 2 essais en Normandie et dans le Pas-de-Calais.
- Plantes de service : l’ITB évalue actuellement des graminées produisant des champignons qui libèrent dans le sol des toxines à effet insecticide ou insectifuge. Ces plantes, dites endophytes, pourraient être utilisées en interculture avant betterave afin de limiter les infestations de pucerons.
- Diagnostics viraux : aux côtés de l’INRAE, l’ITB met au point des tests de diagnostics viraux, utilisables en temps réel. A terme, ces tests moléculaires permettront d’analyser le pouvoir virulifère des pucerons en seulement 2 ou 3 heures. L’objectif est de toujours mieux accompagner les agriculteurs et de mieux orienter les traitements.
Ndlr : point de vue qui peut s'entendre. Mais quelles garanties d'indépendance données par l'ITB ? Au final, n'est-ce pas AUSSI un choix SOCIÉTAL que d'interdire ou non les néonicotinoïdes en France ? Àpprofondir, à suivre. ACT
54 minutes
Cela va faire grincer les dents, mais il existe des voix pour dire que le nucléaire est une énergie dont l'impact est assez faible sur l’environnement… Alors, on se pose la question : le nucléaire peut-il être écolo ?
Tours de refroidissement à vapeur de la centrale nucléaire de Cattenom, dans le nord-est de la France. © Getty / Allard Schager
Même le GIEC le dit : le bilan carbone du nucléaire est bon. Sensiblement le même que celui des énergies renouvelables. D'où ces voix qui s'élèvent puisque l'urgence est de réduire le rejet des gaz à effet de serre et que, pour l'instant, l'éolien et le solaire ne suffisent pas.
Pourquoi ne pas compter sur le nucléaire ? Évidemment, cela pose la question encombrante des déchets, mais aussi de sa sûreté.
Valérie Faudon : "L'industrie a fait énormément de progrès, les centres de recherche en gestion des déchets nucléaires aujourd'hui sont bien gérés. Ils ne sont pas en contact avec la biosphère".
Aujourd'hui, je dirais, il y a une écologie du monde d'après. - Valérie Faudon
"Quand on regarde ce qui préoccupe les Français, c'est d'abord le réchauffement climatique. Ensuite les questions de biodiversité, les questions de pollution de l'air. Et finalement les questions d'utilisation des ressources minérales dans le monde."
Mais pour Yves Marignac, la question est beaucoup plus complexe que cela : "Tous ces sujets et les sujets de gouvernance associés à cette technologie restent sur la table. Donc, oui, il y a un relatif accord, même si il y a des incertitudes sur les analyses de cycle de vie, pour dire que le nucléaire n'émet pas de gaz à effet de serre, mais ça n'en fait pas nécessairement un élément indispensable du monde d'après. Et je dirais même au contraire". Il revient également sur le fait que la Convention citoyenne pour le climat a laissé peu de place au nucléaire dans son rapport.
Après neuf mois de travaux, la Convention citoyenne pour le climat
À lire - Environnement
Les 150 propositions de la Convention citoyenne sur le climat
On a tourné la page du tout-nucléaire, de ce nucléaire un peu identitaire, pilier de la politique énergétique, etc. - Yves Marignac
Valérie Faudon : "Cela n'a pas de sens d'opposer nucléaire et renouvelable. On voit très bien qu'aujourd'hui, on n'est pas du tout sur la bonne trajectoire pour atteindre nos objectifs climatiques. On aura besoin de tout et c'est une chance qu'on ait ce parc nucléaire parce que cette électricité décarbonée, ça peut nous aider à nous débarrasser du pétrole et du gaz dans les transports et aussi dans le chauffage et l'habitat."
Aujourd'hui, quand on ferme une centrale nucléaire, c'est une centrale à gaz qui la remplace. - Valérie Faudon
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.#ledebatdemidi
Nos invités :
- Valérie Faudon, Déléguée générale de la SFEN (Société française d’énergie nucléaire)
- Yves Marignac, Coordinateur du pôle énergies nucléaire et fossiles et porte-parole de l'association NégaWatt
- Karine Herviou, Directrice générale adjointe de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire)
- Brice Lalonde, Ancien ministre de l’Environnement; président de l’association Equilibre des énergies
Thèmes associés Idées Société Environnement nucléaire
Connu / https://twitter.com/ademe/status/1290307939652317184
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Compostory JJFasquel a retweeté
ADEME @ademe [#AGIR] Pourquoi ne faut-il pas brûler ses #déchets verts dans son #jardin
Herbe ?
Carreau orange de petite taille
Car ça pollue & c'est interdit par la loi
Croix !
Découvrez toutes les solutions alternatives avec l'@ademe pr un #JardinEcolo & #ZéroDéchet
Revers de main avec index pointant vers le bas · 35 Retweets avec un commentaire 44 J'aime
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Vivre de façon durable - #Consommation #Plastique
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Le modèle en boucle fermée ou circulaire est :
- respectueux des limites de la nature car il optimise l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un produit ou d’un service;
- compatible avec l’objectif zéro déchet à travers la réutilisation, la consigne, l’économie de partage, la location, la réparation et la revalorisation de matériaux;
- source d’innovation en nous amenant à repenser l’empreinte environnementale de chaque produit et service;
- économiquement viable sur le plan local en favorisant l’essor de solutions et de modèle d’affaires à faible impact en carbone.
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1267486598817611778
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 10h
L'économie circulaire est le nouveau concept à la mode. Mais qu'est-ce que cela implique, et en quoi ce concept s'inscrit-il dans la #RelanceJuste et verte que nous voulons voir? - 0 - 4 - 4
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Ndlr : des éléments comme "respectueux des limites de la nature" me semblent péremptoires. Dommage. J'en veux pour preuve notamment https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?ukEPog
En ce début février 2020, nous avons fait le choix de cesser définitivement notre activité d’économie circulaire portant sur la collecte innovante d’emballages. Après plus de 3 ans, nous n’avons pas su rendre notre entreprise pérenne et surtout, nous avons perdu beaucoup d’intérêt pour notre projet.
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retour d’expérience critique ... faire part au grand public des conclusions que nous avons tirées quant à la durabilité de notre modèle de société, notamment en ce qui concerne le recyclage et l’idée de croissance verte. Enfin, nous vous donnerons notre vision actualisée de ce que devrait être un avenir souhaitable et du changement de mentalité que cela implique pour y parvenir de bon cœur.
1) La naissance du projet, son développement, sa mort
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nous commencions à peser dans le start-up game ... s’associer à notre image écolo OUI, notre service NON ! ... nous avons complètement oublié que pour vendre quelque chose il faut répondre au besoin propre à un individu ou une entreprise et qu’un besoin « sociétal » comme l’écologie ne suffit pas. ... la majorité des structures n'étaient prêtes à payer pour un service de collecte que si elles en étaient contraintes par un marché réglementaire. ... nous avons également perdu confiance dans le secteur tout entier du recyclage et dans cette idée de croissance « verte ». La Boucle Verte mourut.
2) Les réalités de la filière emballages et du recyclage
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ce secteur, en très lente évolution, ne répondra pas aux enjeux de la crise écologique et qu’il promeut malgré lui la production d’objets peu durables et donc le gaspillage de ressources. Comme se plaisent à le répéter bon nombre d’associations « le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas » et dans un monde idéal, le seul déchet que nous devrions produire est celui d’origine naturelle, celui qui peut retourner à la terre n’importe où pour l’enrichir. La vision de La Boucle Verte était de créer des modèles d’économie circulaire qui fonctionnent comme la nature, mais quelle arrogance ! Lorsqu’une feuille tombe d’un arbre, elle ne part pas en camion au centre de tri. Et lorsqu’un animal meurt dans un bois, il n’est pas incinéré. La vraie économie circulaire, ce n’est pas celle qui tente d’imiter la nature, c’est celle qui tente d’en faire partie.
3) L’illusion de la croissance verte
Mais ne soyons pas trop durs avec le secteur du tri et du recyclage ... ce que cette recherche constante d’innovation a apporté, c’est une complexification extrême de notre société, rendant au passage le travail de nos dirigeants infernal. Et dans un même temps, ces innovations technologiques successives ont eu un autre effet néfaste, nous pousser à consommer. ... Par exemple, internet ... entre 2000 et 2020, notre consommation de papier est restée quasiment la même et à côté de cela, l’ère du numérique a créé une infinité de nouveaux besoins et de nouvelles pratiques générant des consommations faramineuses d’énergie, la création de milliards de terminaux composés de métaux rares, et la fabrication d’infrastructures climatisées pour héberger des serveurs. ... n’est pas à jeter à la poubelle ... tous contents d’aller chez le médecin du 21ème siècle. ... grands défis à base de Green Tech, de Green Finance et de Green Energy… Le problème, c’est que la logique fondamentale reste inchangée : complexifier le système, corriger inlassablement les dégâts causés par les innovations précédentes et se trouver une excuse pour continuer de consommer autant qu’avant voire plus ! Pire encore, ces initiatives ont même un effet inverse délétère dans la mesure où elles ralentissent la transition en laissant penser aux gens qu’un avenir durable sans concessions et sans modification de nos comportements est possible ... depuis 50 ans, la croissance du PIB a été parfaitement couplée à la consommation d’énergie (notamment fossile). ... Le problème de la croissance en math, c’est qu’elle suit une courbe exponentielle ... Nous sommes en 2020, et malgré une économie tertiarisée depuis longtemps, nous n’avons toujours pas perçu de découplage entre croissance du PIB et consommation d’énergie ... incapacité à produire et stocker de l’énergie proprement rend donc notre fameuse voiture électrique aussi nuisible que la voiture thermique ... dans un monde limité où PIB et consommations de ressources sont liées, nous devrons décroître, de gré ou de force. ... maintenant nous avons atteint les limites alors il faut changer de modèle ...
4) Une décroissance choisie et non subie
... en gros diviser par 3 notre consommation d’ici 2050 ... train de vie qu’avaient nos grands-parents quand ils étaient jeunes ... privilégier des axes assez simples comme l’intérêt pour la société et l’impact sur l’environnement. ... pour parvenir à nos objectifs dans la joie et la bonne humeur, tout se résume en quelques mots : il faut simplement changer de culture, changer d’idéal de vie ... tuer l’américain qui sommeille en nous et réveiller le poète ... On se désintoxique de ce monde consumériste et on apprend à créer de nouveaux plaisirs, de nouvelles tendances ... des moutons ... encore aujourd’hui sur cette planète, il y’a des tribus de gens avec des plumes plantées dans le derrière qui chassent à la sarbacane ... Homos Sapiens (Hommes Sages parait-il) sommes très malins mais aussi très bêtes ... drastiquement réduire notre consommation et aller acheter des carottes bio en vélo le samedi matin ne suffira pas. Il faut arrêter de prendre la voiture tous les jours, ne plus prendre l’avion et arrêter d’acheter des engins téléguidés ... transition écologique, une fête, une volonté commune de changer de vie ... apprécier la beauté de la nature au pied de notre porte ... retournons vivre dans les villages au lieu de s’agglutiner en ville et redevenons des paysans, ce sera bien plus dépaysant ! ... les gens stylés sont des artisans, des artistes ou des agriculteurs ... des milliers de petites mains qui travaillent la terre, qui produisent de la vraie nourriture, qui comprennent la nature, qui vivent de petites récoltes mieux valorisées et en circuits courts ... en relocalisant les productions au plus près ... préférant les produits durables à l’obsolescence programmée, en favorisant le réemploi plutôt que le recyclage, et en préférant les bonnes vieilles astuces de grand-mères aux artifices technologiques ... C’est difficile de construire quelque chose pendant longtemps, de dépenser beaucoup d’énergie pour finalement devoir repartir à zéro. Et pourtant c’est bel et bien ce que nous devons faire collectivement et dès maintenant. Bien que tragique, cette crise du Coronavirus est une chance inouïe ... saisissons cette chance et ne reprenons pas tout comme avant le 11 mai.
Un grand merci à ... nos compères toulousains Les Alchimistes Occiterra et En boîte le plat ... nous allons profiter de cette période pour prendre un peu de repos à la campagne ... nous reviendrons ... peut-être à base de low tech ou d’agriculture ...
Ndlr : remarquables de lucidité, courage. Ils vivent EXACTEMENT ce que j'ai vécu :-) MERCI D'AVOIR ÉCRIT POUR MOI AUSSI :-) => informer, valoriser, partager etc : Dire à Cyril Dion que l'HISTOIRE est RACONTÉE et BIEN BIEN. Reste à PARTAGER LA BONNE PAROLE ! ACT
Un regret : le concept de décroissance me semble trop vague et ne pas prendre en compte les besoins de croissance de nombreux secteurs centrés sur les communs notamment et comme l'isolation des bâtiments
Qui sommes-nous ?
Nous sommes un groupe d’ami-es réuni-es par des valeurs, des convictions, des engagements rouges et verts et dénué-es de tout sectarisme ou d’esprit de chapelle.
Nous avons voulu créer ce nouveau site d’information militant non professionnel centré sur notre lieu de vie à savoir la Vienne. En clair nous privilégions sur ce site les informations relatives à ce qui se passe dans la Vienne ou ce qui émane des habitant-es de la Vienne. Nous voulons également privilégier la vidéo.
Nous souhaitons rapidement regrouper plus de contributrices et contributeurs au site (contactez-nous !). Les téléphones mobiles offrent la possibilité de réaliser facilement des vidéos et nous voulons explorer ces facilités.
Une interview de P. Canaud sur le sujet de web86.info dans la presse locale « Oui à la pluralité de l’info » - 20 février 2018 admin écrit 0
site d’information militante non professionnel. L’ambition, c’est d’y regrouper toute l’information « rouge et verte » de la Vienne: un agenda militant, l’expression des associations, des interviews en vidéo, etc. On lance d’ailleurs un appel à tous les contributeurs intéressés. »
Informations légales
Directeur de la publication : Pascal Canaud, Poitiers
Hébergé par l’association Le Net des Fous
Maison de la solidarité, 22 rue du Pigeon-Blanc 86000 Poitiers
Sur des serveurs Cloudron / Scaleway.
Gaz « vert »
Pour les agriculteurs, la méthanisation est devenue une nouvelle source de revenus. Mais des cultures sont aussi utilisées pour produire de l’énergie, au détriment de l’alimentation. Reportage en Normandie, dans les coulisses du gaz « vert ».
Connu /
Sujet : [lettredinfo] Le festival a 10 ans !
Date : Sat, 1 Feb 2020 09:05:18 +0100 (CET)
De : Alain COMOLI alain.comoli@orange.fr
Répondre à : contact@handivers-horizons.fr
Pour : lettredinfo lettredinfo@handivers-horizons.fr
Lettre d’information N°74 de l'association HandiVers Horizons – 31 janvier 2020
Et oui, ça y est la première décennie est atteinte. Même si ce n’était pas un objectif nous sommes heureux de constater que malgré les vents et les courants, les aléas et les incertitudes, le Festival Horizons Décalés est toujours là. Toujours là pour promouvoir la culture, les artistes, un regard positif et constructif sur le handicap et bien sûr les valeurs d’humanité et de fraternité. ... dys quelque chose, épilepsie, Alzheimer, TDAH, SEP, autisme ou autre terme aussi connoté qu’imprécis.
Comme d’habitude nous allons varier les plaisirs en accueillant divers arts où amateurs et professionnels se relayeront, se complèteront, se croiseront, peut-être s’opposeront, tels le yin et yang. En tout cas ils seront féminins et masculins, singuliers et pluriels, ombre et lumière, rires et émotions, simplicité et complexité, horizons et décalés…
Parrainé par le docteur Hassane Benkhlafa, entre autre directeur du festival Handifilm de Rabat
Camille passe au vert - 4 minutes
Certains défenseurs de la planète ont été qualifiés la semaine dernière de "prophètes de malheur" par le président américain Donald Trump tandis que la secrétaire d'Etat Brune Poirson parlait de "populisme vert" dans une interview. Rhabillés pour l'hiver... mais ils répondent !
Au salon « vivez nature » © Radio France / Camille Crosnier
Que Greta Thunberg, Pablo Servigne, Cyril Dion et autres écolos dits « radicaux » se rassurent, où qu’ils soient ils n’auront pas froid puisqu’ils ont été rhabillés pour l’hiver la semaine dernière.
Ils ont été qualifiés de « prophètes de malheur » qui veulent « dominer, transformer et contrôler tous les aspects de nos vies » par le président américain Donald Trump, quand notre secrétaire d’Etat à la transition écologique, Brune Poirson, dénonçait dans une interview au Figaro le « populisme vert » de certains utilisant « l’angoisse créée par l’urgence climatique pour pousser les Français à y répondre par la
précipitation », et, utilisant « l’écologie comme excuse pour casser le système actuel ou refermer la France sur elle-même ».
Qu'en pensent donc les concernés ?
Ce weekend avait lieu à Paris le salon « vivez nature », idéal pour les interroger : «La critique n'est pas un obstacle pour nous.» «Je passe au dessus de tout ça.»
Mais ils ne sont pas tous détachés et sereins : «J'appelle ça des discours d'enfonceurs de porte ouverte, il est très facile de dire, "ils sont radicaux, il veulent tout casser", l'idée ce n'est pas de cliver les gens.» argue une productrice de fruits bio.
Certains assument l’idée de la radicalité : "Il faut être un peu radical pour faire bouger les choses, si on prend le temps rien ne bougera. On a bien sauvé les banques avec des milliards, mais on n'est pas foutu de mettre un kopeck pour sauver la planète. Alors que sans la planète, les banques on s'en fout."
Brune Poirson dans son interview redit que rien n’est faisable en un claquement de doigt, elle veut du radical mais pas du brutal, c'est sa punchline du moment… et certains sont plutôt sur la même longueur d’ondes : "Il faut expliquer aux gens, si on est radical ça ne fonctionnera pas non plus."
Et en prenant le temps ou en allant vite, les solutions existent, c’est en tout cas ce que beaucoup disait : "Un politique n'a pas les solutions, il faut qu'il aille chercher les solutions pas chez les technocrates, mais sur le terrain. Mais cela va complètement à l'inverse du système actuel. Là, ce qu'on est en train de faire c'est de donner aux industriels, le moyen de trouver le moyen de faire de l'argent sur l'écologie."
Revoir le système, ils l’assument : "Pas le casser, mais le transformer oui."
C’est exactement ce que réfute – entre autres - Donald Trump, qui défend l’économie, la prospérité américaine, le système tel qu’il existe, et que donc les « prophètes de malheur » ou populistes verts voudraient ruiner.
L'équipe Camille Crosnier Chroniqueuse
Thèmes associés Environnement Brune Poirson Donald Trump
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Tous les accompagnements : https://www.riposteverte.com/conseil-en-rse
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?iOB7yg
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2 219 - 12 - 10 - 0
Texte de la vidéo à télécharger ici mooc.jardiniersdunous.org/?WikiAdmin/download&file=Introduction_de_la_mthode_des_6_chapeaux__CcileCarceles.pdf dont
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Contribution : Cécile Carceles, Romain Vignes - Licence CC By SA
... issue du travail effectué par le docteur DeBono. Dans les années 1980, le Docteur DeBono a constaté que l'élaboration de la pensée - que ce soit seul ou en groupe se fait en mélangeant différents modes de pensée ... la "pensée spaghetti" ...
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3 idées clefs. - regrouper les différents façons de pensée
utile à un projet en 6 catégories, 6 modes de pensée, chacun représenté par un chapeau de couleur. - tous les membres du groupe travaille dans un mode de pensée à la fois. Ex. évaluation des risques - Une séance de travail est structurée par l'ordre d'utilisation des chapeaux. Ainsi en fonction de la nature de notre travail collectif, la séquence des 6 chapeaux sera différente.
bleu = organiser ; Chapeau blanc: c'est le chapeau de la neutralité. L'espace où nous énonçons les faits, sans interprétations ou jugements. Vert = créativité ; Noir = risques ; jaune = bénéfices ; rouge = intuition ... outil de réflexion pour amener les éléments d'aide à la décision ++
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Ndlr : reste à pondérer ces critères à la main ou à l'aide d'un logiciel comme DESKRIPTOR...