Connu / https://twitter.com/AndreJoffre2/status/1209382170273492992
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Andre Joffre @AndreJoffre2 · 24 déc. : - Véhicules électriques - Numérisation - Stockage de batterie à l’échelle du réseau - Microgrids - Accord d’Achat d’Electricité ou Power Purchase Agreement d’entreprises
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Notre mission est de propulser l’énergie solaire au prochain niveau, celui qui consiste à répondre aux besoins énergétiques de toute la planète. Comme nous travaillons dans l’objectif d’une planète alimentée par l’énergie solaire, nous ne perdons jamais de vue l'engagement aux trois principes qui nous ont guidés depuis le commencement : innovation, qualité et responsabilité.
Tél. : +33 (0)4 84 35 05 55 (France)
Produits Micro-onduleurs Enphase Stockage (dont Lithium Fer Phosphate (LFP)) Envoy Enlighten
Nous sommes fiers de faire partie des associations européennes suivantes : - PV Vlaanderen, Belgique - Swissolar, Suisse - SolarPower Europe - Office franco-allemand pour les énergies renouvelables - Enerplan, France - EuPD Research Top Brand PV Inverters 2017 - Top PV Brand Inverter, EuPD Research
Connu / Mel "
Sujet : Communiqué de Presse_Sun Days_V1 10thDec2019
Date : Tue, 10 Dec 2019 10:40:28 +0000 (UTC)
De : ENPHASE joffre@tecsol.fr"
Ndlr : meilleur rendement du système global selon eux : à vérifier ACT
Connu / https://twitter.com/AndreJoffre2/status/1201066456013819910
"
Andre Joffre @AndreJoffre2 · 19h
Energies : les renouvelables stockées sous forme de gaz. Trois filières de production: #méthanisation, #pyrogazéification et «Power-to-Gas» en transformant l'électricité renouvelable en hydrogène par électrolyse. Produire 460 TWh en 2050 (@Ademe
100% EnR)
"
...
Les technologies solaires photovoltaïques actuellement commercialisées n'utilisent pas de terres rares. Parmi les batteries couramment utilisées, seules les batteries nickel-hydrure métallique (NiMH) comprennent un alliage de terres rares à la cathode, mais leur utilisation restera très marginale dans la transition énergétique.
A notre connaissance, aucune autre technologie de conversion des énergies renouvelables n'utilise les terres rares de manière significative.
Documents à télécharger
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/fiche-technique-terres-rares-energie-renouvelable-stockage-energie-2019.pdf
56 310 vues - 2,2 k - 40 - 56,7 k abonnés
Dans cette vidéo on parle du solaire thermique. Le solaire thermique est un moyen de production de chaleur qui est peu connu, peut-être parce qu'on sous-estime nos besoins en chaleur. On commence donc par jeter un œil à l'utilisation de l'énergie et de chaleur en France (1:10). J'explique ensuite ce qu'est le solaire thermique et les différents capteurs existants (5:59). Contrairement, à ce qu'on pourrait penser, le stockage de chaleur intersaisonnier est possible (12:10). Pour mieux visualiser à quoi ressemble le solaire thermique, on examine un petit exemple (16:16). On parle ensuite du rendement, du taux de retour énergétique, des matériaux utilisés et des émissions de CO2 que le solaire thermique permet d'éviter (21:02). Enfin, on regarde la situation du solaire thermique dans le monde et en France (26:21) et je discute des freins à son déploiement (29:40) avant de conclure (35:29).
Sources détaillées ici: https://www.lereveilleur.com/le-solaire-thermique/
Arrière-plan composé d’illustrations parues dans Courrier International: http://www.courrierinternational.com/
Catégorie Éducation 338 commentaires
Le Réveilleur il y a 1 an (modifié)
Edit 12:30 l'eau chaude MOINS dense va se retrouver au-dessus.
25:27 Une installation solaire produit l'équivalent en chaleur de la combustion 50 à 70 L de pétrole PAR AN.
29:00 Facteurs CULTURELS (et pas culturaux).
Comme toujours, vous avez les sources en description, mais maintenant ça vous renvoie sur mon tout nouveau site web parce que c'est quand même beaucoup plus lisible comme ça !
27
Maxence - Marketing Résistant il y a 1 an
Je te remercie tellement pour la qualité de ton travail...
Je bosse dans le solaire thermique et tout ce que tu dis est absolument exacte <3
En revanche, ça manque de solaire thermique pour l'industrie (qui est ultra intéressant car plage de température très compatible avec l'agroalimentaire par exemple)
ET de solaire thermique à concentration (cf le lowtech GoSol.org et les québécois Rackam)
(Mais la vidéo est déjà longue pour Youtube alors tu es amplement pardonné hein ;) )
Merci encore ! Keep going !
43
Youpi Matin il y a 1 an
Enfin quelqu'un qui parle de solaire thermique !! Merci !!! Après l'isolation des bâtiments, c'est vraiment LE truc à subventionner pour réduire significativement la dépendance énergétique du pays, baisser les importations de gaz et fioul, réduire la précarité énergétique (et augmenter le pouvoir d'achat par la même) et cerise sur le gâteau, créer des emplois par dizaine de milliers ! Faut mettre le paquet là-dessus !! je peux pas liker 12 fois sinon je le ferais !!!
28
Forhorse88 il y a 1 an
J'ai un CESI et je l'ai installé moi même. Parce que le matériel est facilement disponible et abordable, mais les installateurs vous les vendent pour un bras, et vous prennent le deuxième pour la pose, ce qui plombe la rentabilité et donc le taux de retour sur investissement.
Tout bon bricoleur peut l'installer lui même, il y a même des sites et des associations pour vous aider (APER par exemple)
Transcription : ... 1:50 : électricité 15 %( des usages spécifiques de l'électricité), chaleur 50% (source négawatt représentation des flux d'énergie, ressources primaires par usages) ACT
Energie et environnement - Abonnés
Une éolienne en Allemagne / INA FASSBENDER / AFP
En Allemagne mais aussi partout ailleurs, l’enthousiasme écolo béat des dix années passées cède la place à un examen plus rationnel du rapport coût-avantage de chaque énergie et du bien-fondé de la "transition". Celui-ci est bien plus douteux qu’on pensait…
"Travail bâclé in Germany". Voilà à peu près ce que signifie le titre de couverture du tout dernier numéro du Spiegel, le plus puissant hebdomadaire allemand. En arrière-plan, on voit une forêt d'éoliennes cassées et de pylônes électriques déconnectés. Une image évidemment exagérée, mais qui en dit long sur la conscience qu'a aujourd'hui l'opinion allemande de l'échec de l'"Energiewende", ce basculement énergétique décidé par notre voisin au début du millénaire et radicalement accéléré en 2011 après l'accident de Fukushima, qui avait amené la chancelière allemande, Angela Merkel, à décider la sortie de son pays du nucléaire. Dès 2018, l'Allemagne avait dû admettre que ses objectifs de réduction d'émission de gaz à effet de serre ne seraient pas tenus dans les délais annoncés –elle avait même ouvert de nouvelles mines de charbon... Aujourd'hui, les experts sont en mesure de dresser un bilan des huit premières années de la transition accélérée voulue par Berlin, et il est à peu près désastreux. "Tout le projet est en train de dérailler", écrit le Spiegel.
malgré les centaines de milliards déjà mis sur la table, les émissions de gaz à effet de serre de l’Allemagne sont au même niveau… qu’en 2009. L’Allemagne s’est certes hérissée d’éoliennes et elle accueille des milliers de km2 de panneaux solaires. Mais beaucoup ne sont pas reliés au système de distribution, ou pas convenablement, faute que le réseau ait suivi. En outre, là où elles sont connectées, ces installations ne couvrent les besoins que de manière intermittente (pas de solaire la nuit, pas de vent quand il ne souffle pas…) ce qui requiert, en complément et faute que le stockage soit rentable ou même possible, des capacités complémentaires souvent fossiles (affreux charbon et horrible lignite en tête). Une bérézina.
...
Qu’il faille décarboner le mix énergétique de la planète est peu contestable, mais cela sera très, très pénible. Il s’agit en fait d'un choix masochiste, fût-il nécessaire. Quant à l’incroyable concomitance du rejet des énergies carbonées et du quasi-renoncement de l’Occident au nucléaire, pourtant la source d’énergie non-carbonée la plus puissante, elle restera sans doute un mystère aux yeux des historiens de demain.
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1127497699195084800
"Jean-Marc Jancovici @JMJancovici 12 mai "
ndlr : ce fiasco est-il effectif ? Si oui, est-il dû à un manque de planification ? d'investissements publics dans les infrastructures ? La dernière phrase ne laisse-t-elle pas à penser que le journaliste est "productiviste et pro-nucléaire", notamment en convoquant l'occident ? ACT
Une entreprise australienne a créé le premier dispositif à énergie thermique opérationnel au monde. Sa batterie pourra stocker l’énergie renouvelable, avec une capacité de stockage supérieure à celle des batteries traditionnelles, tout en étant entièrement recyclable.
La batterie thermique a des fonctionnalités similaires à celles des batteries au lithium-ion et au plomb-acide. Elle peut prendre n’importe quelle forme d’entrée électrique et créer du courant alternatif (CA) ou continu (CC).
Contrairement aux batteries que nous utilisons actuellement, celle-ci peut charger et se décharger en même temps, et plutôt que de stocker une charge électrique, elle convertit l’entrée électrique en chaleur.
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Serge Bondarenko, directeur général de CCT Energy Storage « Nous utilisons du silicium comme matériau de changement de phase, pour ensuite le fondre et stocker la chaleur de celui-ci. »
La capacité de stockage de la batterie thermique est 12 fois supérieure à celle des batteries plomb-acide et cinq à six fois supérieure à celle des batteries lithium-ion.
...
nettement moins chère que le plomb-acide et le lithium-ion. Il estime que la durée de vie de la batterie sera d’au moins 20 ans, mais elle n’a pas encore été testée. L’important est que le matériau à changement de phase en silicium ne se désagrège pas, pour que la batterie dure encore plus longtemps. Une fois au terme de sa durée de vie, la batterie peut être recyclée sans laisser de produits chimiques nocifs dans l’environnement.
Manickam Minakshi, expert en matériaux de stockage d’énergie, travaille avec des batteries équivalentes au lithium-ion qui stockent l’énergie dans une substance chimique. Il reconnaît que, bien que tous les dispositifs de stockage d’énergie aient des avantages et des limites, les piles thermiques ont une durée de vie plus longue et une capacité de stockage plus élevée que le lithium-ion. « L’énergie solaire est l’énergie renouvelable la plus abondante », explique-t-il, « et tout surplus d’énergie peut être stocké sous forme d’énergie thermique et être libéré au besoin. Cette nouvelle batterie est une découverte qui offre une voie alternative pour stocker l’énergie renouvelable de manière judicieuse. »
Le prototype du dispositif a été conçu pour la première fois en 2011 par une équipe de scientifiques et d’ingénieurs. L’entreprise travaille aujourd’hui avec des chercheurs de l’Université d’Australie Méridionale afin de réduire le point de fusion du substrat de silicium, ce qui réduira davantage le coût final de la batterie.
Pour Serge Bondarenko, « c’est une formidable collaboration » dans laquelle les deux groupes apprennent l’un de l’autre. Les chercheurs de l’université ont porté la température du matériau à changement de phase à 900 degrés Celsius, puis l’équipe du CCT a amené la température du silicium à 1600 degrés Celsius.
Thermal energy battery
Serge Bondarenko, PDG de CCT Energy Storage (à gauche) et Graham Warburton, directeur de l’exploitation (à droite) avec le dispositif à énergie thermique. CCT ENERGY STORAGE
L’étape suivante consiste à amener le prototype sur le terrain. La technologie est évolutive et offre donc un fort potentiel de stockage d’énergie à grande échelle. Dans un premier temps, l’entreprise vise la « facilité » en se concentrant sur les télécommunications et le remplacement du diesel. Un accord de principe a été conclu avec un grand propriétaire d’actifs de l’industrie australienne des télécommunications présent en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. La batterie sera opérationnelle d’ici un mois environ.
CCT Energy Storage s’est également associé à l’entreprise européenne MIBA Solutions, qui dispose d’outils de technologie verte, dont un traceur qui concentre la chaleur solaire à l’aide de miroirs. ... aider les collectivités éloignées à ne plus dépendre des groupes électrogènes diesel. Un projet est actuellement à l’étude pour aider une communauté isolée du nord-ouest de l’Australie à se mettre hors réseau. ... CCT Energy Storage est sur le point de signer une licence de distribution avec un projet d’éco-habitat au Royaume-Uni pour contribuer à la réalisation d’objectifs de développement durable hors réseau.
« Ils utilisent l’énergie provenant de solutions renouvelables pour le bien des communautés », explique Serge Bondarenko. « L’énergie qu’ils n’utilisent pas, ils la réinjecteront eux-mêmes dans le réseau ou la vendront à d’autres.
Face à la nécessité de freiner la combustion des matières fossiles polluantes, les États se tournent vers les énergies renouvelables. L’objectif est clair : mettre en œuvre des ressources sobres en matière d’émissions de gaz à effet de serre.
En raison de leur caractère intermittent, les énergies renouvelables (solaire, éolienne…) sont étroitement liées aux conditions météo pour produire de l’électricité.
C’est la raison pour laquelle la recherche en matière de stockage d’énergie électrique est devenue un des enjeux majeurs pour la transition énergétique mondiale et, par conséquent, lutter plus efficacement contre le changement climatique.
De nombreux industriels l’ont compris et se lancent, à l’instar de Shell et de Tesla, sur ce marché qui devrait connaître une forte croissance dans les années à venir.
Shell fait l’acquisition de Sonnen
Le groupe pétrolier britannique Shell a récemment officialisé l’acquisition de la société allemande Sonnen. Fondée en 2010, cette entreprise s’est spécialisée dans les services énergétiques aux ménages et notamment dans la conception de systèmes de stockage d’énergie à domicile.
Au point de devenir aujourd’hui un des acteurs majeurs de ce secteur sur le marché européen.
Sonnen est une start-up qui s’est rapidement positionnée sur le secteur naissant des services énergétiques numériques et la décentralisation de la production d’électricité. La plateforme Sonnen Community met en réseau les propriétaires de batteries de stockage d’électricité qui souhaitent partager leur surplus de production.
...
EnergySage s’est en effet adressé à plus de 870 installateurs de systèmes solaires pour les besoins de son enquête. Selon les données récoltées, le Powerwall est un produit demandé par plus de 55% des clients. Malheureusement, les volumes de production de Tesla ne permettent de satisfaire que 12% de cette demande.
En termes de part de marché, Tesla se positionne donc derrière la société LG (32% des batteries solaires déployées aux USA) et… Sonnen (19%).
cLÉS : autoconsommation, énergie Renouvelable, Power Wall, Shell, Sonnen, stockage de l'électricité, Tesla
TRANSITION. L'essor des énergies renouvelables intermittentes ne mettra pas à mal le réseau énergétique français, suffisamment souple et pilotable, estime l'Opecst. La question du développement de nouvelles capacités de stockage inter-saisonnières ne se posera que dans une quinzaine d'années affirme l'Office. Décryptage.
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Pierre Speer
Publié : il y a 17 heures
bah ca c'est un rapport stupide uniquement dans l'intérêt de l'état ( EDF) !
En effet, si les particuliers et les entreprises stockent l'électricité, la consommation sera bien moindre, car nous ferons tous appel à de la production en autonomie complète.......
Connu / https://twitter.com/AnneBringault/status/1100350440905023488
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Anne Bringault @AnneBringault
"il est excessif de présenter [le stockage] comme une condition nécessaire de l'essor des #EnR variables, car il n'est qu'un levier de flexibilité parmi d'autres".
@rte_france le disait déjà. Maintenant c'est l'@AN_OPECST .
12:02 - 26 févr. 2019
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4 réponses 16 Retweets 20 j'aime
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avec
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Atimo @Zokusuji 14 hil y a 14 heures
Vous avez conscience qu'ils disent cela en le justifiant justement par la présence du parc nucleaire existant ?
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Atlansun🌞 @Atlansun 7 hil y a 7 heures
Des solutions inédites pour stocker l’énergie #solaire http://l.leparisien.fr/f05-da via @le_Parisien
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4
La startup suisse Energy Vault a mis au point une nouvelle solution simple et astucieuse pour stocker l’électricité. Une alternative bon marché aux stations de pompage-turbinage (STEP) et aux batteries. Elle combine surtout plusieurs avantages : un très bon rendement énergétique, elle peut être implantée à peu près partout et ne nécessite que peu de capitaux.
Pour accompagner la transition énergétique, les capacités actuelles de stockage d’électricité dans le monde devront tripler au cours des 20 prochaines années. Dans un rapport de 2016, Bloomberg New Energy Finance estimait que le montant des investissements nécessaires d’ici 2030 pour le stockage d’énergie s’élevait à plus de 100 milliards de dollars. Actuellement 96 % des capacités mondiales de stockage sont assurées par des stations de pompage-turbinage. La France dispose de 6 centrales de ce type, d’une puissance totale de 5 GW. En Belgique, la centrale de Coo permet d’injecter 1,3 GW sur le réseau pendant 5 heures. Ces stations ont été construites en même temps que le parc nucléaire pour parer au manque de souplesse des réacteurs dont la puissance ne peut pas varier aussi rapidement que la consommation sur le réseau.
Mais peu de sites se prêtent à la construction de nouvelles STEP, leur implantation n’étant possible qu’en montagne ou sur les reliefs accidentés. Leurs lacs de rétention d’eau occupent beaucoup de place et l’édification d’un barrage pose souvent de gros problèmes environnementaux.
Ces derniers temps, les batteries électrochimiques ont la cote en matière de stockage d’électricité. L’utilisation de batteries usagées de véhicules électriques est notamment une solution intéressante. Mais cette technologie est encore chère et le stockage stationnaire par batterie entre en concurrence avec le développement attendu de la mobilité électrique qui nécessitera aussi de grandes capacités de stockage. Le spectre d’une pénurie des matières premières nécessaires à leur fabrication pourrait provoquer une hausse des prix.
En outre la capacité de stockage des batteries diminue dans le temps et leur longévité est limitée à moins de 20 ans.
Des batteries « de béton »
... même principe que celui qui est appliqué dans les stations de pompage-turbinage ... le moteur électrique de la grue devient un alternateur qui, en freinant la descente des blocs, produit de l’électricité et l’injecte sur le réseau. L’énergie potentielle a donc été transformée en énergie cinétique d’abord (due à la vitesse de descente des blocs) puis en énergie électrique. Ici, c’est un principe similaire à celui du freinage régénératif, utilisé dans les véhicules électriques et hybrides, qui s’applique.
... L’ensemble du processus est piloté par un algorithme ... détermine à tout instant l’endroit où doivent être placés les blocs et les capacités de stockage nécessaires en fonction de paramètres multiples, comme les prévisions de consommation, les prix de l’électricité ou la météo qui impacte la production des énergies renouvelables. Le logiciel qui pilote la grue est aussi conçu pour éviter les oscillations des blocs provoquées éventuellement par le vent. Ils doivent en effet être déposés au centimètre près pour préserver la stabilité de la tour ... garantir la sécurité et la fiabilité de la technologie quelles que soient les conditions météo.
Avantage de cette solution : elle peut être mise en œuvre à peu près partout puisqu’il suffit d’un terrain plat d’un diamètre de 100 mètres. L’installation peut par exemple être implantée à côté d’une ferme solaire ou éolienne pour compenser la variabilité de sa production d’électricité. Évidemment, la grue et la tour de béton d’une hauteur de 120 mètres ne passeront pas inaperçues dans le paysage et on peut imaginer que des riverains éventuels ne seront pas heureux en cas d’une construction proche de leur lieu de vie. C’est un des seuls désavantages de cette technologie.
...
Rendement et rapidité de réaction
Selon Energy Vault, le rendement énergétique du processus est d’environ 90 %, c’est-à-dire que 90 % de l’énergie utilisée pour lever les blocs est réinjectée sur le réseau. Par comparaison, le rendement d’une STEP n’est que de 75 %.
Autre grand avantage du concept : en cas de risque de déséquilibre du réseau, l’installation peut démarrer en l’espace de quelques millisecondes et elle atteint sa pleine puissance après seulement 2,9 secondes. Cette rapidité de réaction permet d’entrevoir pour cette technologie la possibilité de fournir des services de régulation du réseau, en corrigeant de brefs déséquilibres électriques tels que des écarts de fréquence ou de tension. Ces services, très utiles aux gestionnaires de réseau sont rémunérés avantageusement.
Coût et rentabilité
Andrea Pedretti, Chief Technology Officer de la startup. Pour la fabrication des blocs de béton – qui sont coulés sur place – il est prévu d’utiliser des déchets de construction, ce qui réduit les coûts et les impacts environnementaux. ...
Connu / mel Sujet : Votre Magazine Révolution Énergétique
Date : Fri, 18 Jan 2019 19:05:46 +0000 De : Michaël - Révolution Énergétique michael@saabre.com
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Comment stocker l’électricité renouvelable sans barrage ni batterie ? © Energy Vault
Planète
Stockage d’énergie : l’invention géniale d’une startup suisse
Actualité Classé sous :énergie renouvelable , stockage d'énergie , stockage d'électricité
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Céline Deluzarche Journaliste
Oubliez les barrages et les batteries géantes ! La startup suisse Energy Vault a imaginé un moyen étonnant pour stocker l’énergie renouvelable : empiler des blocs de béton comme dans un Lego géant. Une solution low cost et très efficace.
Imaginez un barrage hydraulique servant à stocker l’énergie, mais où l’eau aurait été remplacée par d’énormes blocs de béton de 35 m3 qui s’empilent les uns sur les autres comme des Legos, montés et descendus dans un étrange ballet de grues. Voilà l’idée un peu loufoque de la startup suisse Energy Vault, qui vient de conclure début novembre son premier contrat commercial avec le géant indien Tata. En 2019, ce dernier sera ainsi équipé d’une unité de stockage low cost capable d’injecter de l’électricité sur le réseau en moins de 3 secondes.
Une technologie de stockage low cost : aucun matériau coûteux comme le lithium ou le platine, mais de simples blocs de béton issus de la récupération de déchets de construction. © Energy Vault
L’énergie cinétique transformée en énergie potentielle
Comment ça marche ? Lorsque l’électricité est excédentaire, une grue à six branches monte les blocs de béton en haut de la tour, jusqu’à une hauteur de 120 mètres : l’énergie cinétique est transformée en énergie potentielle. En cas de besoin, les blocs sont redescendus par les grues, alimentant une turbine grâce à l’énergie cinétique restituée. Le tout géré par un algorithme spécialement développé par la startup, qui calcule en temps réel où doit être placé le bloc et le stockage nécessaire en fonction de multiples paramètres, comme les prévisions de demande, les prix de l’électricité ou la météo qui influe sur la production des autres énergies renouvelables.
Lorsque l’électricité est excédentaire, la grue monte les blocs de béton. Lors d’un pic de demande, les blocs sont descendus en alimentant une turbine qui produit de l’électricité. © Energy Vault, YouTube
Stocker l’énergie renouvelable, un casse-tête technologique et économique
Selon l’Agence Internationale de l’Energie (IEA), les énergies renouvelables couvriront 40 % de la production électrique mondiale en 2050. Le problème est que l’éolien et le solaire sont des énergies intermittentes, dépendantes du vent ou de l’ensoleillement. La question du stockage est donc cruciale si l’on veut continuer à augmenter leur part. Les possibilités actuelles sont encore très limitées. La plus simple et la moins chère est le barrage hydroélectrique. EDF exploite ainsi six STEP (Station de transfert d'énergie par pompage) en France soit près de 5 gigawatts (l'équivalent de cinq réacteurs nucléaires) activables en une dizaine de minutes. Mais un barrage ne peut pas s'installer n’importe où. En France, le nombre de sites possibles est d’ailleurs quasi à saturation, et dans le monde, la construction de grands barrages soulève des oppositions en raison de leur impact sur les écosystèmes. D’autres entreprises, à l’instar de Tesla, misent sur les batteries lithium-ion. HDF Energy a, de son côté installé, la plus grande batterie du monde en Guyane, qui fonctionne à l’hydrogène. Mais ces technologies coûtent encore très cher et leur durée de vie n’excède pas 20 ans.
Les unités de stockage sont destinées à être implantées à côté des fermes éoliennes ou solaires pour assurer une production électrique 24h/24. © Energy Vault
Une durée de vie supérieure à 40 ans
Face à ce dilemme, les arguments de la startup Energy Vault ont de quoi séduire. Ici, pas de matériaux coûteux comme le lithium, mais du béton récupéré des déchets de construction. Pas de déperdition d’efficacité énergétique au fil du temps, comme avec les batteries : le système affiche une durée de vie supérieure à 40 ans. Le coût de maintenance est presque nul et le rendement de 90 %, supérieur à celui d’un barrage hydroélectrique. La station peut être installée n’importe où (à condition de disposer d’un espace de 100 mètres de diamètre) et fonctionne par tous les temps. Celle installée en Inde pour Tara Power disposera d’une capacité de 35 MWh, pour une puissance comprise entre 2 et 5 MW. Le chiffre peut donc sembler modeste (par comparaison, la puissance en turbine du barrage de Super-Bissorte en Savoie est de 730 MW), mais de petites unités de stockage très rapidement mobilisables, c’est justement ce qu’il faut pour rendre autonomes les fermes solaires ou éoliennes et décentraliser la production énergétique.
Parallèlement à son contrat avec Tata, la startup a annoncé un partenariat stratégique avec le cimentier Cemex pour mettre au point des nouveaux types de béton spécialement optimisés pour cet usage et à l’empreinte carbone la plus faible possible. Energy Vault prouve en tout cas que les meilleures idées ne nécessitent pas forcément une technologie de pointe ; il suffit parfois d’ingéniosité pour faire avancer le monde !
Ce qu'il faut retenir
La startup Energy Vault a inventé un système de stockage low cost reposant sur des blocs de béton.
La montée en puissance des énergies renouvelables ne pourra se faire sans capacités de stockage adéquate. Aucune solution n'étant aujourd'hui sans inconvénient, il faut miser sur un mix de technologies, en privilégiant celles qui créeront de l'emploi en France.
Le mouvement des « gilets jaunes » a été provoqué au départ par une hausse de la fiscalité écologique . La transition énergétique apparaît plus souvent comme une source de mesures punitives, alors même qu'elle pourrait présenter de nombreuses opportunités de création d'emplois et de richesse dans les territoires.
Les « emplois verts » issus de la transition énergétique commencent à exister. Cependant, les équipements sont souvent fabriqués à l'étranger et les emplois concernant des travaux d'installation sont trop souvent marginaux.
...
Dans un récent rapport, Bloomberg a d'ailleurs estimé que les besoins de stockage d'énergie allaient amener des investissements de 103 milliards de dollars d'ici 2030 dans le monde.
Les limites du lithium et du cobalt
...pénurie de cobalt en 2025
...
Lors de son audition mi-décembre à l'Assemblée nationale dans le cadre de la PPE, François de Rugy a indiqué qu'il était nécessaire de « s'appuyer sur ce qui est fiable technologiquement et compétitif économiquement ». En ce sens, les systèmes de transfert d'énergie par pompage (ou Step), solution parfaitement fiable utilisée depuis plus de cent ans, peuvent connaître une renaissance. Il n'y a plus de sites disponibles pour accueillir des grands Step classiques de centaines de mégawatts.
Cependant, en visant des unités de 3 à 15 MW de micro-Step, avec de l'eau en circuit fermé pour éviter de construire des barrages, il est possible d'installer des solutions à des coûts comparables à ceux des batteries avec un dénivelé minimum de 200 mètres. Autre avantage important, la possibilité de créer de l'emploi local, notamment dans des territoires dits « périphériques »
En matière de stockage d'énergie, l'hydrogène, l'air comprimé et les volants d'inertie sont coûteux.
Connu /
https://twitter.com/JMJancovici/status/1078614048558796800
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici 14 hil y a 14 heures
Le stockage d'énergie, enjeu majeur de la transition énergétique
La montée en puissance des énergies renouvelables ne pourra se faire sans...
3 réponses 23 Retweets 28 j'aime
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ndlr :
- publicité très bien amenée !
- dénigre un peu vite les alternatives aux STEP ?
LE FONDATEUR
Denis Payre
Denis Payre est un entrepreneur français. Diplômé de l'ESSEC, il est le fondateur de Business Objects et Kiala, deux sociétés innovantes et en forte croissance qui ont connu des succès mondiaux et sont désormais les centres de compétences mondiaux des géants SAP et UPS. Il s'est également engagé dans la vie associative en créant Croissance Plus, a financé et accompagné de nombreuses startups et a co-fondé le mouvement politique Nous Citoyens.
LA SOLUTION NATURE AND PEOPLE FIRST
Les micro-step urbaines intégrées
Nature and People First a imaginé une solution de stockage d’énergie qui s’intègre à l’environnement urbain : l’implantation de petites stations de pompage-turbinage en sous-sol, sous les bâtiments ou les parkings. L’énergie est stockée de manière 100% renouvelable, directement sur le lieu de consommation, ce qui permet aux gestionnaires de réseaux de faire face aux pics de consommation sans avoir recours à des sources d’énergie complémentaire polluantes.
Une Micro-STEP Urbaine Intégrée est constituée de deux bassins d’eau séparés par un certain dénivelé et reliés par une conduite forcée. Le dispositif est complété par une pompe et une turbine. La pompe est actionnée lors des pics de production, permettant de stocker l’eau dans le bassin le plus haut. Lors des pics de consommation, cette eau est libérée vers le bassin bas, actionnant la turbine et produisant de l’énergie.
France
Nature and People First, SAS
140 bis rue de Rennes
75006 Paris France
Tel: + 33 6 63 35 17 61
USA
Nature and People First America, LLC
405 Waltham Street
Lexington, MA 02421
Tel: + 1 (781) 491-5364
Email
denis.payre@natureandpeoplefirst.com
voir aussi vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=8ihg2sf2lC4
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A quoi ressemble la 5ème vie de Denis Payre ?
344 vues - 0 - 0 - DECIDEURSTV - Ajoutée le 23 mars 2015
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