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D’ici 2050, les réserves de combustibles fossiles de la planète seront quasi épuisées alors que les besoins en énergie ne font qu’augmenter. Une solution : La fusion nucléaire - une source d’énergie à la fois puissante, propre et sure.
Catégorie Divertissement
1 189 commentaires
Yves Hanssens il y a 2 semaines (modifié)
Iter ne fonctionne pas (disruption) et le bateau coule normalement!
ndlr :
- restés sur l'idée de productivisme et d'augmentation des besoins en énergie, dérive ?
Energie et environnement - Abonnés
Une éolienne en Allemagne / INA FASSBENDER / AFP
En Allemagne mais aussi partout ailleurs, l’enthousiasme écolo béat des dix années passées cède la place à un examen plus rationnel du rapport coût-avantage de chaque énergie et du bien-fondé de la "transition". Celui-ci est bien plus douteux qu’on pensait…
"Travail bâclé in Germany". Voilà à peu près ce que signifie le titre de couverture du tout dernier numéro du Spiegel, le plus puissant hebdomadaire allemand. En arrière-plan, on voit une forêt d'éoliennes cassées et de pylônes électriques déconnectés. Une image évidemment exagérée, mais qui en dit long sur la conscience qu'a aujourd'hui l'opinion allemande de l'échec de l'"Energiewende", ce basculement énergétique décidé par notre voisin au début du millénaire et radicalement accéléré en 2011 après l'accident de Fukushima, qui avait amené la chancelière allemande, Angela Merkel, à décider la sortie de son pays du nucléaire. Dès 2018, l'Allemagne avait dû admettre que ses objectifs de réduction d'émission de gaz à effet de serre ne seraient pas tenus dans les délais annoncés –elle avait même ouvert de nouvelles mines de charbon... Aujourd'hui, les experts sont en mesure de dresser un bilan des huit premières années de la transition accélérée voulue par Berlin, et il est à peu près désastreux. "Tout le projet est en train de dérailler", écrit le Spiegel.
malgré les centaines de milliards déjà mis sur la table, les émissions de gaz à effet de serre de l’Allemagne sont au même niveau… qu’en 2009. L’Allemagne s’est certes hérissée d’éoliennes et elle accueille des milliers de km2 de panneaux solaires. Mais beaucoup ne sont pas reliés au système de distribution, ou pas convenablement, faute que le réseau ait suivi. En outre, là où elles sont connectées, ces installations ne couvrent les besoins que de manière intermittente (pas de solaire la nuit, pas de vent quand il ne souffle pas…) ce qui requiert, en complément et faute que le stockage soit rentable ou même possible, des capacités complémentaires souvent fossiles (affreux charbon et horrible lignite en tête). Une bérézina.
...
Qu’il faille décarboner le mix énergétique de la planète est peu contestable, mais cela sera très, très pénible. Il s’agit en fait d'un choix masochiste, fût-il nécessaire. Quant à l’incroyable concomitance du rejet des énergies carbonées et du quasi-renoncement de l’Occident au nucléaire, pourtant la source d’énergie non-carbonée la plus puissante, elle restera sans doute un mystère aux yeux des historiens de demain.
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1127497699195084800
"Jean-Marc Jancovici @JMJancovici 12 mai "
ndlr : ce fiasco est-il effectif ? Si oui, est-il dû à un manque de planification ? d'investissements publics dans les infrastructures ? La dernière phrase ne laisse-t-elle pas à penser que le journaliste est "productiviste et pro-nucléaire", notamment en convoquant l'occident ? ACT
PRÉVENTE / SOUTIEN
Cet ouvrage sera disponible le 6 juin 2019.
Réflexions sur l’effondrement.
« Notre société déborde de trop-plein, obscène et obèse, sous le regard de ceux qui crèvent de faim. Elle est en train de s’effondrer sous son propre poids. Elle croule sous les tonnes de plaisirs manufacturés, les conteneurs chargés à ras bord, la lourde indifférence de foules télévisées et le béton des monuments aux morts. Et les derricks continuent à pomper, les banques à investir dans le pétrole, le gaz, le charbon. Le capital continue à chercher davantage de rentabilité. Le système productiviste à exploiter main-d’œuvre humaine et écosystèmes dans le même mouvement ravageur. Comment diable nous est venue l’idée d’aller puiser du pétrole sous terre pour le rejeter sous forme de plastique dans des océans qui en sont désormais confits ? D’assécher les sols qui pouvaient nous nourrir, pour alimenter nos voitures en carburant ? De couper les forêts qui nous faisaient respirer pour y planter de quoi remplir des pots de pâte à tartiner ? »
Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne, la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant le navigateur Bernard Moitessier, les lucioles de Pasolini ou Les Racines du ciel de Romain Gary. Elle propose un choix radical : refuser de parvenir et instaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
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Entretien avec Serge Audier, philosophe et maître de conférences, auteur de « L’Âge productiviste » (La Découverte).
Catégorie Actualités et politique 13 commentaires
Clés : environnement philosophie
Beaucoup moins connu que son ami Jacques Ellul, le prophète conservateur-libertaire de l'écologie revient en force.
Longtemps, ceux qui lisaient les textes du chroniqueur Bernard Charbonneau, disparu en 1996, tenaient d'une secte fervente et multiple. Dans la galerie des penseurs de l'écologie politique et critiques antiproductivistes bien mieux insérés et diffusés, il tenait une place à part : celle de l'ombre fidèle de son ami Jacques Ellul, autrement plus influent. C'est à ce titre ou presque que Charbonneau récoltait des miettes de sympathie. Aujourd'hui que les concepts d'anthropocène et d'extractivisme sont entrés dans les arguments de débats et que le sort de l'humanité se trouve indexé à la petite hausse du mercure, il connaît la reconnaissance intellectuelle et l'intérêt de nouvelles générations.