3,863 signataires
Camille Halut, membre d’un Observatoire des libertés publiques – la Legal Team de la LDH Montpellier – est aujourd’hui poursuivie pénalement pour son activité en matière de défense des droits fondamentaux.
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parmi trois mille manifestants pour une violation du Code de la route, le parquet, qui n’ignorait rien du rôle de celle-ci, a-t-il l’intention d’interdire l’observation des actions de la police et de la gendarmerie en détournant la loi de son objet ?
Dans un Etat de droit, à l’instar des médias, les observateurs et défenseurs des droits (dont la protection est rappelée, notamment, par les « Lignes directrices » adoptées par la Commission pour la démocratie par le droit du Conseil de l’Europe et par la Déclaration de l’ONU sur les défenseurs des droits de l’Homme), doivent être autorisés à opérer librement dans le cadre de leur mission d’observation de l’exercice de la liberté de réunion et de manifestation. Et cette activité ne peut légitimement constituer un délit.
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Organisations membres du Comité de soutien :
Action non-violente COP21 (ANV-COP21), Alterniba, Amis de la Terre, Amnesty international France, Anticor, Association des Tunisiens en France (ATF), Association France Palestine Solidarité (AFPS), Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH), Attac, Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Confédération générale du travail (CGT), Confédération nationale du logement (CNL), Confédération paysanne, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Comité Vérité pour Adama, Coordination nationale Pas sans nous, Délinquants solidaires, Droit au logement (Dal), Droits et solidarité, Emmaüs France, EuroMed Droits, Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s (Fasti), Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération française des motards en colère (FFMC), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, Fondation Copernic, France nature environnement (FNE), Gilets jaunes de Commercy, Gilets jaunes signataires DECLA TA MANIF, Greenpeace, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’enseignement, Mouvement pour une alternative non-violente (Man), Médecins du monde, Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement national lycéen (MNL), Oxfam France, Planning familial, Réseau Sortir du nucléaire, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national des personnels de l’éducation et du social-Protection judiciaire de la jeunesse (SNPES PJJ), SOS Racisme, Union nationale des étudiants de France (Unef), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale Solidaires.
Télécharger le texte en format PDF https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2019/09/Comit%C3%A9-de-soutien-Camille-Halut-2.pdf
En savoir plus sur les différents observatoires des libertés publiques et des pratiques policières https://www.ldh-france.org/observatoires-des-pratiques-policieres-agir-pour-la-defense-des-libertes-publiques/
Signez la pétition pour soutenir Camille Halut
Liberté
Le fondateur d'un site Internet qui a révélé des violations des droits de l'Homme dans le pays a été condamné ce lundi 29 juillet à 12 ans de prison. Huang Qi a été reconnu coupable de "divulgation de secrets d'Etat" et s'est vu confisquer 200.000 yuans (26.100 euros) de biens personnels, a précisé dans un communiqué le Tribunal populaire intermédiaire de Miangyang (sud-ouest).
L'homme âgé de 56 ans est un vétéran de la dissidence en Chine. Régulièrement dans le collimateur des autorités depuis l'an 2000, il a dirigé le site Internet "64 Tianwang" - bloqué dans le pays - pour rappeler l'écrasement sanglant du mouvement de protestation de la place Tiananmen à Pékin, le 4 juin 1989 (événement connu en Chine sous la date "6-4"). En 2004, il avait reçu le prix Reporters sans frontières (RSF) du cyberdissident après avoir été condamné quatre ans plus tôt. Il avait alors été le premier opposant chinois à purger une peine de prison pour avoir utilisé Internet à des fins politiques. En 2009, il était à nouveau condamné, cette fois à trois ans de prison, après avoir dénoncé le mauvais état de la construction des écoles qui s'étaient effondrées l'année précédente lors du tremblement de terre du Sichuan (87.000 morts et disparus).
"Effrayer d'autres défenseurs des droits de l'Homme"
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La peine la plus lourde infligée à un opposant politique depuis l'arrivée au pouvoir en Chine du président Xi Jinping a été prononcée contre l'écrivain et militant Qin Yongmin, condamné l'an dernier pour "subversion" à 13 ans de prison.
Lire aussi
Joshua Wong : "Hong Kong est un thermomètre de ce dont la Chine est capable" https://www.marianne.net/monde/joshua-wong-hong-kong-est-un-thermometre-de-ce-dont-la-chine-est-capable
Clés : Chine ; droits humains
... Notre rapport « Quand AXA finance des crimes de guerre - L’implication du géant de l’assurance dans l’occupation israélienne »* révèle qu’AXA et sa filiale AXA EQH, investissent plus de 91 millions de dollars dans des entreprises accusées de violer le droit international et les droits humains.
S’il vous plaît, veuillez envoyer un courriel personnel aux dirigeants d’AXA. Les courriels personnels sont ceux qui ont le plus d'impact. En voici un exemple que vous pouvez adapter :
- Quand AXA finance des crimes de guerre - L’implication du géant de l’assurance dans l’occupation israélienne https://s3.amazonaws.com/s3.sumofus.org/images/RAPPORT_SUMOFUS_-_QUAND_AXA_FINANCE_DES_CRIMES_DE_GUERRE.pdf.
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Aujourd'hui, Le Média recevait Charles Roederer, 88 ans, Président de la ligue des droits de l'homme de Lorraine et Président d'un centre de recherche sur la sidérurgie.
Au lendemain des européennes, face à la montées des nationalistes en France et en Europe, ce vieux militant anti-raciste nous fait part de son pessimisme, mais aussi de ses espoirs.
Nous revisitons avec lui 60 ans d'une histoire de France qui va du CNR au FN qui gagne les dernières élections.
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Salle de presse
Maintien de l’ordre et liberté de réunion dans le contexte du mouvement des « gilets jaunes » : recommandations de la Commissaire aux droits de l’homme
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Dans un mémorandum contenant ses observations sur les évènements liés au mouvement dit des « gilets jaunes », la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, invite les autorités françaises à mieux respecter les droits de l’homme lors des opérations de maintien de l’ordre et à ne pas apporter de restrictions excessives à la liberté de réunion pacifique à travers la proposition de loi visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations.
Tout en condamnant fermement la violence, les propos et les agressions racistes, antisémites ou homophobes de certains manifestants, la Commissaire rappelle que la tâche première des membres des forces de l’ordre « consiste à protéger les citoyens et leurs droits de l’homme ». Or, elle estime que le nombre et la gravité des blessures infligées aux manifestants « mettent en question la compatibilité des méthodes employées dans les opérations de maintien de l’ordre avec le respect de ces droits. »
La Commissaire encourage les autorités à publier des données chiffrées plus détaillées concernant les personnes blessées et à revoir au plus vite la doctrine d’emploi des armes de force intermédiaire. Dans l’attente de cette révision, les autorités devraient « suspendre l’usage du LBD dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre », a-t-elle déclaré, en rappelant également l’obligation des autorités de garantir la sécurité des journalistes.
Lire l'intégralité de l'article : https://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/maintaining-public-order-and-freedom-of-assembly-in-the-context-of-the-yellow-vest-movement-recommendations-by-the-council-of-europe-commissioner-for-
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Le projet de loi dit "anticasseurs", visant à interdire aux casseurs identifiés de manifester et à créer un fichier dédié au recensement de ces individus, sera étudié à l'Assemblée à partir du 29 janvier. Pour en débattre, Les Matins de France Culture reçoivent l'avocat Henri Leclerc, Président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme.
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Actualités et politique
64 commentaires
Transcription :
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rien n'est pire que de faire une loi de circonstance ... c'est une loi de propagande ... le terrorisme est jugulé par les lois classiques
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/grand débat
on ne résoud pas les pb avec la parole mais avec des actes ... les droits de l'homme, c'est aussi les droits économiques et sociaux ... faire un monde libéré de la terreur et de la misère ... la dudh faire des lois pour que les hommes ne soient pas contraints à la révolte
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fichier atteinte à une liberté fondamentale ... pour citoyens de seconde zone ... "je préfère une injustice à un désordre" Gueuthe?? ... les forces de l'ordre doivent être parfaitement organisées ... ya une enquête judiciaire, les résultats doivent venir très vite ... ronds-points évacués ... lieux d'expression collective, éruption collective approuvée par une majorité de l'opinion. Moi je préfère la justice à un désordre, la question est celle posée par l'éruption, réponse politique ... le drame est la faiblesse de l'opposion politique. Le phénomène Macron a nié le politique. écrassement complet est un drame. La réponse est la rue,, ya plus d'intermédiaire, on a nié les syndicats /droit du travail, ya pas eu de dialogue sans négociations donc ya plus de réprésentants. il faut une révolution politique ... le drame d'E. Macron est sa jeunesse politique, il n'a pas compris la 5ème république, il a cru que le miracle de son élection et que sa parole suffisait ... capitalisme libéral mondialisation ... l'injustice existait ... s'attaquer de fond ... il faut que ceux qui sont en place résolvent le pb ... les gens ressentent misère, isolement, incertitudes. Ya eu un élan de fraternité ... impression qu'on n'en sortira pas ... à Souillac /fin de l'anonymat sur internet ... préserver l'intimité de la vie privée ...laisser les gens s'exprimer. Ramener l'expression à ce qu'elles sont ex faxenews /ND Aignan ... élévation du niveau de violence ... l'anonymat peut être un droit de l'individu. Poursuivre l'anonymat est difficile et non souhaitable on ne peut pas couper l'expression. C'est un sujet de discussion. Réprimer les abus, ya des frontières. C'est par une personne d'autorité qu'il faut sévir. /alsace Lorraine la désintox marche mieux que supprimer l'anonymat. ... réguler la liberté de la presse existe encore 140 ans après /Clémenceau ... un débat
La bataille des droits de l’Homme
Il y a 4 ans
caroline fourestPlus
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« Nous pensions aller à une réunion de l’ONU contre le racisme et nous avons assisté à un déchaînement raciste ». C’est le souvenir gardé par certains participants de la première conférence mondiale contre le racisme de Durban (Afrique du Sud) en septembre 2001, quelques jours avant le 11 septembre. Caroline Fourest et Fiammetta Venner, les réalisatrices, y étaient. Elles ont filmé. Et montrent pour la première fois les images de cet événement ayant tourné au cauchemar. La suite de Durban doit se dérouler à Genève, du 20 au 24 avril, au Conseil des droits de l’homme. Une instance méconnue, entièrement dédiée à mettre en oeuvre la Déclaration universelle. Mais où les démocraties sont minoritaires et malmenées par les dictatures. C’est ce rapport de force, une vraie bataille, que raconte le film. Il plonge dans les coulisses du Conseil comme aucun film ne l’a fait jusque-là. Jusqu’à se faire interdire de filmer lors des négociations les plus délicates portant sur Durban.
Réalisateur : Caroline Fourest & Fiametta Venner
Durée : 52'
Année : 2009
1 commentaire
Marc DoridantIl y a 4 ans
Merci pour cet excellent et très instructif reportage que j'avais vu sur Arte, et que je suis très content de pouvoir revoir et partager avec mes amis.
Nous sommes en 2014, j'aimerais beaucoup avoir une suite à ce reportage.
Peuples et sociétés sont dépossédés de leurs moyens d’existence à travers le monde par la destruction de leur environnement. Face à cet écocide, comment repenser les droits de l’homme ?
L’écocide (fait de détruire la « maison Terre ») n’est pas un crime de plus, s’ajoutant à toutes les autres atteintes aux droits humains. Il est désormais le crime premier, celui qui ruine les conditions mêmes d’habitabilité de la Terre. D’ores et déjà, les dérèglements en cours attisent injustices et tensions géopolitiques tandis que les saccageurs de la planète restent impunis.
Aussi est-il urgent de revendiquer de nouvelles formes de responsabilité et de solidarité. Urgent de redéfinir un nouveau sens et de nouveaux cadres à l’action humaine au sein des limites planétaires. Le droit international doit se métamorphoser et s’universaliser autour d’une nouvelle valeur pivot, l’écosystème Terre, en reconnaissant un cinquième crime international, le « crime d’écocide ».
Valérie Cabanes est juriste en droit international, spécialisée dans les droits de l’homme. Après deux décennies dans des ONG de terrain sur les droits de l’homme, elle est porte-parole du mouvement End Ecocide on Earth. En 2015, elle a contribué à la rédaction du projet de Déclaration universelle des droits de l’humanité remis à François Hollande ainsi qu’à deux ouvrages collectifs, Crime climatique, stop ! (Seuil, 2015), Des droits pour la Nature (Utopia, 2016).
« Le livre de Valérie Cabanes est un livre de combat. Un combat juridique et existentiel, à la fois au long cours et face à l’urgence. »
Extrait de la préface de Dominique Bourg
Sciences humaines
Essais
Anthropocène
Date de parution 06/10/2016
20.00 € TTC
368 pages
EAN 9782021328615