Selon les données du GIEC, au-delà de 500 ppm équivalent CO2, la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre fait fondre, comme neige au soleil, les chances de limiter le réchauffement à +2°C depuis l’époque préindustrielle.
Alors que le nouveau record de concentration atmosphérique journalière de dioxyde de carbone a dépassé la barre des 415 parties par million le 15 mai, à la station de référence de Mauna Loa, à Hawaï, selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), et que les 410 ppm de CO2 sont franchis en tendance corrigée des variations saisonnières, c’est la barre des 500 ppm équivalent CO2 que nous touchons maintenant si l’on prend également en compte les émissions de méthane (CH4), de protoxyde d’azote (N2O) et autres halocarbures.
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La capacité des gaz à effet de serre à réchauffer l’atmosphère s’est aggravée de 43% en moins de 30 ans
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Une tendance toujours à la hausse exponentielle
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en France, le premier rapport du Haut Conseil pour le Climat https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2019/06/hcc_rapport_annuel_2019.pdf, avec un ton certes feutré, parle lui-même de politiques de ruptures. Et des ruptures, c’est également ce que la Terre peut imposer, entre autres sous formes de crises, par exemple quand son pétrole -sang de nos sociétés basées sur des déplacements faciles et permanents, et également source du réchauffement planétaire- va connaître sa grande déplétion, inéluctable https://dr-petrole-mr-carbone.com/pic-petrolier-ca-se-precise/. C’est également ce que la Terre peut imposer avec des sécheresses, des précipitations, des inondations ou encore des tempêtes qui possèdent un point en commun: leur violence s’accroît https://dr-petrole-mr-carbone.com/vers-le-chaos-climatique/.