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November 28, 2020

Anouk Grinberg lit un texte qu'elle a écrit au sujet de la loi "Sécurité globale" - YouTube
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Anouk Grinberg lit un texte qu'elle a écrit au sujet de la loi "Sécurité globale" - •27 nov. 2020 / Union Confédérale des Retraités CGT
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Eric Coquerel : « On a aujourd’hui le programme de l’extrême droite au pouvoir dans notre pays » - •25 nov. 2020 / Regards
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Violences policières, proposition de loi pour une sécurité globale, accueil des exilés : le député de La France insoumise Eric Coquerel, est l'invité de la Midinale.

Sur le moment politique que l’on vit actuellement
« On a glissé d’un cran vers un régime autoritaire et liberticide. »
« Cela fait deux ans que l’on vit une des gestions des mobilisations sociales la plus répressive en termes de proportionnalité de toute la Cinquième République ; on a eu des lois de prolongation et d’intégration de l’état d’urgence dans les lois communes qui ignorent totalement la question de répartition des pouvoirs et de l’Etat de droit ; et maintenant, on a le Covid… Pour ce dernier, on aurait pu penser que la question de privation des libertés publiques était peut-être nécessaire pour des raisons sanitaires mais ce qui est dramatique, c’est que le gouvernement (et on l’a vu encore hier soir avec l’allocution du Président de la République) n’envisage pas d’autres alternatives au confinement que de continuer les privations de liberté et surtout qu’il utilise le moment pour faire passer des lois qui nous font être pointés doigts par toutes les associations et instances internationales attachées aux droits de l’homme, y compris l’ONU. »
Sur la cote de popularité d’Emmanuel Macron
« Je me méfie de ce genre de sondage : François Hollande avait aussi des sondages qui lui donnait une cote de popularité importante au moment des affaires de terrorisme, ce qui ne l’a pas empêché de ne même pas pouvoir se représenter tellement les gens étaient déçus par sa politique. »
« Dans une situation comme celle que nous vivons actuellement, d’angoisse et de stress, de repli sur son propre sort (ce qui est normal quand on a affaire à une épidémie de ce type), les ressors font que l’on essaie de se raccrocher à ce qui peut représenter l’autorité. »
« Les professions, les unes après les autres - et cela commence à faire beaucoup de monde -, sont de plus en plus colère, des gens qui versent dans la pauvreté sont en colère, les salariés qui sont obligés d’aller travailler dans des conditions sanitaires anormales sont en colère, les enseignants en colère… Additionnés, je trouve cela bizarre qu’à la fin, cela fasse des sondages de popularité de la sorte. »
Sur la proposition de loi « pour une sécurité globale »
« Avec Emmanuel Macron, de manière caricaturale, les droits du Parlement sont contournés et ignorés avec une majorité qui semble plus encline à applaudir à tout rompre qu’à réfléchir. »
« La majorité a fait une mistoufle : ils ont profité d’une proposition de loi de la majorité pour y mettre tout ce qu’ils voulaient y ajouter, ce qui leur a évité une étude d’impact, l’avis en amont du Conseil d’Etat, et le débat parlementaire normal pour une loi de cette importance. »
« Politiquement, on assiste à une alliance de l’extrême droite à En Marche en passant par Les Républicains. La majorité, en réalité, récite la leçon de l’extrême droite, jusque dans le vocabulaire et la façon de réagir. »
« M. Darmanin en 2017, lorsqu’il était dans l’équipe de campagne de M. Fillon, avait dit que M. Macron allait ouvrir à Mme Le Pen s’il était élu. J’espère que cela ne sera pas le cas en 2022 mais on peut d’ores et déjà dire qu’il a ouvert la voie au programme du Rassemblement national. »
« On a aujourd’hui le programme de l’extrême droite au pouvoir dans notre pays. »
Sur ce qui se passera si la proposition de loi « pour une sécurité globale » est votée
« Il va y avoir deux saisines du Conseil Constitutionnel : celle du Premier Ministre sur l’article 24 et celle que nous allons déposer avec le Parti socialiste et le Parti communiste sur l’ensemble du texte. »
« La majorité est gênée aux entournures : l’article 24 a été réécrit de façon totalement superficielle, simplement en rajoutant « manifestement » et « le respect de la liberté de la presse », mais ils annoncent qu’ils vont continuer à le réécrire. »
« Dans cette loi, il y a des choses extrêmement inquiétantes qui commencent à ressembler à big brother is watching you : 1984 de George Orwell est un bouquin de fiction parce qu’on n’avait pas, à l’époque, les moyens techniques de regarder tout le monde mais aujourd’hui, on les a. »
« Si jamais les deux saisines ne marchent pas, la loi va continuer sa navette parlementaire et je compte sur la mobilisation pour faire plier la majorité. On a déjà vu des mobilisations faire reculer un gouvernement. Je pense que la mobilisation de samedi par exemple, à 14h sur la place de la République, va être extrêmement importante. »
« La jeunesse est en train de se mobiliser sur la question des libertés. »
Sur la fracture entre la police et la population
« Cette fracture est de plus en plus profonde parce que les messages envoyés par Gérald Darmanin sont terribles. »
« Je dis Gérald Darmanin mais je n’oublie pas qu’il y a Emmanuel Macron derrière. »
La suite à lire sur www.regards.fr !
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Inspirée / Expiré #32 : Libertés et néolibéralisme : meilleurs ennemis - •15 nov. 2020 / Clémentine Autain
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Inspirée / Expiré #32 : Libertés et néolibéralisme : meilleurs ennemis

Clémentine Autain rappelle le lien entre néolibéralisme et restrictions des libertés démocratiques, à l'occasion du passage à l'Assemblée nationale de la loi portant sur la Sécurité globale.
15 novembre 2020
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Ndlr : à la fin, Lit le poême "liberté" de Paul Éluard ++

Gérard Miller : « Comme Pétain en 1940, ce que l’on nous dit aujourd’hui, c’est : fini de jouir » - YouTube
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Gérard Miller : « Comme Pétain en 1940, ce que l’on nous dit aujourd’hui, c’est : fini de jouir » - •27 nov. 2020 / Regards
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Selon une étude, 21 % des Français seraient en état dépressif, soit deux fois plus que fin septembre, selon CoviPrev, une enquête nationale de Santé publique France. L’état psychique des Français est-il pris au sérieux ? Gérard Miller, psychanalyste, est l’invité de #LaMidinale.

Sur l’état dépressif de la société française
« Le confinement 1 et le confinement 2 n’ont rien à voir. »
« Dans le confinement 1, il y a eu beaucoup des souffrances et nul ne saurait les minimiser. Mais pour des millions de personnes, aussi paradoxal que ça a pu apparaitre, était plutôt un moment agréable d’un point de vue psychologique. »
« Dans le confinement 1, pour l’immense majorité des patients que j’avais au téléphone, j’étais frappé de voir que les gens étaient plutôt heureux. Et surtout ils pensaient au monde d’après, comme un monde meilleur où on tirerait les leçons de cette pandémie et du reste : produire plus près, avoir des médicaments sans les faire venir de Chine, travailler moins… »
« Ce confinement numéro 2 est totalement différent. Je vois les gens - y compris sur le divan - être beaucoup plus malheureux psychologiquement avec un sentiment d’avenir bouché. Et je crois que le gouvernent contribue à ça. »
« Il s’agit d’abord d’une détresse individuelle, d’abord. Les gens ont le sentiment d’être abandonnés. »
« Nous sommes lâchés par nos idéaux. »
« C’est une période psychologiquement dépressive parce qu’il n’y a plus la possibilité de croire que l’expérience douloureuse que nous traversons sera un temps soit peu prometteuse. »
« Cette période psychologiquement dépressive me rappelle la période de 1940. En 1940, au moment de la défaite, les français ont eu le sentiment qu’ils étaient lâchés de toute part (…). Pétain considérait que les souffrances qu’enduraient les Français étaient essentiellement dues qu’on avait pris trop de plaisir. Pétain était celui qui disait : fini de jouir. Est-ce que vous n’êtes pas sensible au fait que c’est exactement ça qu’on nous dit aujourd’hui. »
« Comme en 1940 on nous explique qu’il y a une culpabilité de notre part. Il y a quelque chose qui va dans le sens de la dépression. »
Sur les conséquences économiques, sociales et culturelles de la crise sanitaire
« Pour un certain nombre de gens, cette crise est une aubaine. Il y a un enrichissement insensé d’une poignée d’individus. »
« La dépression que nous connaissons aujourd’hui n’est pas seulement liée à la situation économique même si elle est une donnée essentielle. »
« Les étudiants sont par exemple à bout de souffle parce qu’ils vivent dans des conditions précaires, qu’ils n’ont plus la possibilité d’avoir ce rapport au savoir qui est un soutien dans l’existence : nous apprenons aussi pour aller mieux, pas seulement pour aller au boulot. »
« Je comprends la mobilisation des catholiques. Il y a un tel besoin de croire en ce moment, que la religion va faire un bon en avant et les églises vont se re-remplir. »
« Dans la période d’avant le Covid il y avait encore la possibilité de se raccrocher à quelques espérances. »
« Ce système s’accroche à lui-même et il ne faut pas sous estimer la peur des bien-pensants. »
« Tout est fait aujourd’hui pour que nous oublions nos espérances du premier confinement. Que nous oublions le monde d’après. »
« Je crois à l’effet d’aubaine de cette crise : certains de nos gouvernants ont intérêt à maintenir le plus longtemps possible cet état d’esprit collectif qu’on voudrait qu’on ait : avoir peur et se sentir coupable. »
« Le grand slogan du moment c’est : ne bougez pas. Sauf pour aller bosser. »
Sur la possibilité d’isoler des cas positifs au Covid
« On nous dit tester, tracer, isoler et comme on n’arrive ni à tester ni à tracer, on va isoler. »
« L’isolement va dans le sens de ce rêve d’un peuple qui ne sortirait que pour aller bosser. »
« L’isolement c’est faire en sorte qu’il n’y ait plus de collectif. ON ne peut plus manifester ni mener d’action collective. »
« L’isolement c’est l’ambition profonde de l’idéologie dominante c’est-à-dire de faire de nous des particules élémentaires séparées les unes des autres. »
Sur l’absence de prise en compte de la santé psychique des Français
« Nous vivons dans une société qui sous estime la santé psychique. »
« On parle de la destruction de l’hôpital public mais il y a un nombre incroyable de fermetures de services psychiatriques en France. »
« Notre société considère la santé psychique comme secondaire. »
« Il faut au maximum sortir en respectant les règles mais en étant furieux de les respecter. »
« Il faut garder en soi le sentiment de révolte. »
Sur l’alternative possible en 2022
« Je crains de ne pas pouvoir dire que la conséquence de cette gestion malheureuse ou complexe de la crise et plus généralement la façon dont ce gouvernement se conduit, c’est-à-dire liberticide, que ça aura comme conséquence que nous allons changer. »
La suite à lire sur www.regards.fr
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Alternatives au confinement : les propositions de La France insoumise #ConfPresseFi - •Diffusé en direct le 24 nov. 2020 / La France insoumise
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Retrouvez la conférence de presse du groupe parlementaire La France insoumise du 24 novembre 2020. Les députés ont présenté leurs propositions pour des alternatives au confinement.
Consulter les propositions de La France insoumise : https://lafranceinsoumise.fr/2020/11/24/preparer-des-alternatives-au-confinement-propositions-france-insoumise/
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Tr.: ... larive, Sabine Rubin, Clémentine Autain, adrien Quatennens coordinateur Lfi ...