Le Quotidien Shaarli

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November 27, 2020

Habiter demain - Science et fictions #1 ft Cyrus North - •25 nov. 2020 / Greenpeace France
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Pour de nombreuses personnes, la crise sanitaire a renforcé le sentiment que notre modèle devrait changer en profondeur, afin de préserver le climat et notre avenir.
Depuis le premier confinement, nous sommes de plus en plus nombreux à nous questionner sur le futur et sur notre façon de consommer. La situation que nous vivons cette année et l'expérience du confinement nous poussent à prendre du recul sur notre société, nos modes de vies et nos priorités.
Dans cette série "Science et Fictions", animée par Cyrus North, nous vous proposons un dialogue entre un expert (architecte, anthropologue, agronome) et un autre intervenant du monde de la création (autrice, poétesse, chef) sur 3 problématiques : l’habitat, le voyage et l'alimentation de demain. Cyrus North les pousse à imaginer à quoi pourrait ressembler un futur plus écologique, en se basant sur le réel - l'état des connaissances - tout en laissant libre court à l'imagination, la fiction ou la création.

Episode 1 : "Habiter demain"
Intervenants : Antonin Yuji Maeno, architecte et fondateur de l’agence Cutwork et de Catherine Dufour, autrice de science-fiction, membre du collectif Zanzibar.

Crédits
— Agence : 84.Paris
— Directeurs de la Création : Olivier Bienaimé, Hervé Bienaimé
— Planning Stratégique : Charlotte Faure
— Direction Artistique : Basile Protat
— Conception Rédaction : Emile D’Orsay
— Responsables agence : Arnaud Depaul, Gwenaëlle Legallais
— Studio de Production 84•Paris : Antoine Arnoux
— Producteur agence : Michaël Ligier

À propos de nous
Greenpeace est une organisation internationale qui agit selon les principes de non-violence pour protéger l’environnement et la biodiversité et promouvoir la paix. Elle est indépendante de tout pouvoir économique et politique et s’appuie sur un mouvement de citoyennes et citoyens engagés pour construire un monde durable et équitable.
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Tr.: ... culture interstitielle d'Alain Damasio, développer des liens ...
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?RxIcQA

Petition · Soutenez le service public de l'électricité en refusant le projet Hercule à EDF

15 867 ont signé
Intersyndicale Groupe EDF a lancé cette pétition adressée à European Commission et à

Les fédérations syndicales (FNME-CGT, CFE Energies, FCE-CFDT et FO Energie et Mines) représentatives des salariés dans le Groupe à EDF invitent les salariés, les usagers, élus de la Nation, chefs d’entreprise, à s’opposer au projet dénommé « Hercule » en signant cette pétition.

Ce projet strictement financier, sans vision d’intérêt général, vise à démanteler le Groupe EDF : il n’a aucun intérêt, ni pour les usagers, ni pour les territoires, ni pour la France, que ce soit au plan social, économique ou environnemental.

EDF est un groupe industriel de service public qui produit de l’électricité en émettant très peu de CO2, à des tarifs très compétitifs dans l’intérêt des citoyens français et de l’économie nationale. Le transport et la distribution d’électricité sont effectués de manière équitable, sans privilégier la ville au détriment de la campagne grâce à une péréquation du prix garanti par le tarif réglementé. Le prix moyen de l’électricité en France reste l’un des plus bas d’Europe malgré certains choix politiques à contre sens, et avec un bilan carbone parmi les plus faibles d’Europe.
...
cela est une certitude, les risques majeurs de ce projet sont bel et bien de voir :

  • les tarifs de l’électricité augmenter, se différencier selon les régions, selon les usagers, au détriment des ruraux (avec la fin de la péréquation tarifaire),
  • une baisse importante des investissements dans les réseaux et de leur maintenance, augmentant les risques de coupures, un affaiblissement de la sécurité en particulier dans le secteur de la production et une remise en cause de l’indépendance énergétique en France.

Au final, un service de moins bonne qualité pour un prix plus élevé. Est-ce là le progrès attendu par les Français ?
Aujourd’hui, le Groupe EDF sait répondre présent, en situation normale ou de crise, qu’elle soit climatique ou sanitaire, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, pour que l’électricité soit disponible en permanence, même en mode « confiné ». Demain, l’entreprise découpée façon puzzle, ne sera plus adaptée et réactive pour faire face aux aléas et répondre aux impératifs de service public.
Soutenez le service public de l’électricité en refusant le projet Hercule. En signant cette pétition vous participez à préserver les tarifs, les emplois et la qualité du service public.

LES VÉRITÉS D'UN POLICIER SUR LE SCANDALE DE L'AFFAIRE MICHEL - •27 nov. 2020 / Le Média
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Il y a quelque chose de pourri au sein de la police de France. On le savait déjà, mais ces derniers jours les scandales se multiplient comme jamais. Violences spectaculaires (et filmées) contre des journalistes et des réfugiés alors que la très controversée loi Sécurité globale est en cours d’adoption… Et puis ces images terribles révélées par nos confrères de Loopsider où l’on voit Michel Zecler, un producteur de musique, et des jeunes artistes dont un mineur, se faire tabasser et gazer avec une violence inouïe. La coupe était déjà pleine. Elle déborde.

Noam Anouar, policier, syndicaliste à VIGI, nous parle des manœuvres de certains syndicats de police pour faire de la diversion autour de “l’affaire Michel”. Ce lanceur d’alerte, qui a par le passé tiré la sonnette au sujet des violences contre les Gilets jaunes, du racisme au sein de l’institution policière ou de l’islamisme radical, évoque plus globalement le malaise au sein de l’institution. Une institution qu’il a décidé de quitter, comme son collègue et camarade de syndicat Alexandre Langlois. Il explique au Média pourquoi il ne peut plus s’épanouir professionnellement, en tant qu’agent de la force publique, dans la France de 2020.
.#Michel #ViolencesPolicières #Police 833 commentaires

Sécurité globale, les quartiers en première ligne face à l'impunité policière - 25 novembre 2020 - 20H00 | Le Média
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Sécurité globale, les quartiers en première ligne face à l'impunité policière

La mobilisation contre le projet de loi “Sécurité globale” continue. Après des rassemblements dans toute la France samedi dernier, une nouvelle manifestation est prévue ce samedi à Paris pour protester contre ce projet de loi liberticide.

La contestation s’est notamment cristallisée autour de l’article 24, qui limite fortement la possibilité de filmer les forces de l’ordre en action. Il a provoqué une mobilisation inédite de la profession de journaliste. Les syndicats du secteur, les sociétés de journalistes, mais aussi plusieurs associations et ONG se sont soulevés.

Qui est visé par cette loi ? Tout le monde. Les journalistes, les citoyens. Le droit d’informer, la liberté d’expression. Mais les premières victimes de ce projet de loi seront les habitants des quartiers populaires. Car c’est bien contre eux que s’exercent en premier lieu les violences policières. Pour de nombreux habitants, filmer les dérives des policiers reste la dernière arme pour éviter le pire. Entre le renforcement des prérogatives de la police municipale et cette limitation du contrôle de l’action des forces de l’ordre, les quartiers populaires sont en première ligne.

Avec Inès Seddiki, fondatrice de l'association Ghett'up, Fatou Dieng, soeur de Lamine Dieng, collectif Vies volées et Pierre Lumbroso, avocat de la famille de Shaoyao Liu.

livret pour les formateurs et formatrices sur le harcèlement sexuel au travail - 25/11/2020 / Défenseur des droits

Défenseur des droits @Defenseurdroits · 25 nov.
Comprendre, reconnaître, alerter, prévenir et réagir. Le Défenseur des droits publie ce jour un livret pour les formateurs et formatrices sur le harcèlement sexuel au travail. https://defenseurdesdroits.fr/fr/communique-de-presse/2020/11/harcelement-sexuel-au-travail-un-livret-pour-accompagner-les-formateurs #25novembre #violencesfaitesauxfemmes
Harcèlement sexuel au travail : un livret pour accompagner les
defenseurdesdroits.fr - 1 - 32 - 37

Roulez à l'huile végétale brute! - Téléchargements - Éconologie
Stop Loi Sécurité Globale

La coordination #StopLoiSecuriteGlobale s’est constituée le 8 novembre 2020 à l’initiative des quatre organisations syndicales représentatives de journalistes (SNJ - SNJ-CGT - CFDT-Journalistes - SGJ-FO) et de la Ligue des droits de l’Homme, qui sont montées au créneau, alors que la proposition de loi dite de Sécurité Globale était déposée en procédure accélérée au Parlement. Dans sa toute première expression, la coordination a demandé l’ouverture de discussions avec le ministère de l’Intérieur et le groupe parlementaire La République en Marche. Cette demande est restée lettre morte.
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Appel pour les marches des libertés samedi 28 novembre partout en France
La coordination « StopLoiSecuriteGlobale », composée de syndicats, sociétés, collectifs, associations de journalistes et de réalisateurs·trices, confédérations syndicales, associations, organisations de défense de droits humains, comités de familles de victimes, de collectifs de quartiers populaires, d’exilés, de Gilets jaunes, appelle toutes et tous à signer cet appel, à se mobiliser et à organiser des Marches des Libertés partout en France ce samedi 28 novembre 2020.
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Connu / https://twitter.com/Bastamag/status/1332357586646151170
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Bastamag @Bastamag · 3h En réponse à @Bastamag
«Nous refusons que la France soit le pays des #violencespolicières et des atteintes à la liberté d’informer.»
Cercle rouge Signez l'appel sur https://stoploisecuriteglobale.fr Cercle rouge
Découvrez la carte des #MarchesdesLibertés prévues demain dans toute la France et même au-delà
https://manif-28-novembre-ppl-sg.technopolice.fr
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l'Ifremer renforce son engagement pour une science ouverte en signant la charte d'ouverture à la société

Ineris a aimé Ifremer @Ifremer_fr · 11h
C'est signé, @FHoullier !
Main qui écrit Avec 7 autres organismes publics, l'Ifremer renforce son engagement pour une science ouverte en signant la charte d'ouverture à la société. #OpenScience @Anses_fr @BRGM_fr @INERIS_fr @INRAE_France @IRSNFrance @SantePubliqueFr @UGustaveEiffel
436 vues - 0 - 10 - 16

Tr.: ... médiation scientifique, débat, controverse, ...

Noam Anouar (Vigi Police) réagit aux violences policières subies par Michel Zecler sur France Info - •26 nov. 2020 / Azelma Sigaux
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43 708 vues - 919 - 35 - 299 abonnés #Michel #ViolencesPolicières #VigiPolice #NoamAnouar #Police #Bavures #IGPN
Vidéo du 26 novembre 2020 - France Info TV

Noam Anouar, lanceur d'alertes et délégué du syndicat Vigi Police, réagit en direct à une vidéo qui fait l'actualité : celle montrant Michel Zecler, producteur de musique, se faisant brutaliser par les forces de l'ordre dans son studio d'enregistrement.
Vidéo de l'agression (source Loopsider) : https://loopsider.com/fr/video/lagres...
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LR, LREM : Même combat - 25 novembre 2020 - 15H30 / Par Le Stagirite | Le Média
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On sort les dossiers
Toutes les deux semaines, Fabrice alias le Stagirite porte un regard décalé sur l'actualité et les stratégies de communication des puissants. L'ironie n'empêchant pas l'analyse rigoureuse.

Dans le précédent On Sort Les Dossiers, on soutenait qu'à trop vouloir mettre le gouvernement et le parlement dans le même sac, on se prive du moyen de faire jouer un pouvoir contre un autre. Car le Parlement est normalement le coeur de la démocratie : sont censés s'y confronter les intérêts et les opinions divergents. On pourra rétorquer qu'une majorité de députés "Playmobils" siégeant à l'Assemblée Nationale, le débat démocratique est quelque peu verrouillé.

Pour tenter de sauver nos parlementaires, penchons-nous donc sur ce que fait l’opposition, et voyons si elle joue son rôle. Par opposition, nous entendons ici l’opposition de droite Les Républicains, puisque c’est la plus importante à l’Assemblée, et qu’elle tient le Sénat. Parlons politique : que fait la droite lorsque Macron fait une politique de droite ?

Lors du vote sur le budget de la sécurité sociale pour 2021 (le 14 novembre), les sénateurs de droite ont avancé un amendement pour assurer l’équilibre du financement du système de retraites. L’amendement prévoit de repousser l’âge de départ à 63 ans en cas d’échec des concertations de la Conférence de financement. Rappelons que Macron et Philippe avaient suspendu (et non enterré) la réforme (systémique, par points), tout en laissant travailler la Conférence de financement sur les questions paramétriques.

Alors même que LREM avait levé le pied au moment de l’explosion de l’épidémie, la droite LR avance donc sans sourciller au Sénat ses propositions antisociales. Les sénateurs LR veulent même aller plus vite que le gouvernement, qui trouve cet amendement prématuré, considérant qu'il faut attendre d’intégrer les effets de la crise dans le raisonnement. Mais, comme le souligne le sénateur communiste Pascal Savoldelli, "la droite défend le capital coûte que coûte".

L'opposition de gauche - qui a voté contre - rappelle au contraire qu’allonger la durée de cotisation revient de fait à baisser les pensions, puisqu'un certain nombre de travailleurs partiront de toute façon avant l'âge légal, sans carrière complète, car usés par des tâches pénibles ou parce qu'ils terminent leur carrière au chômage et sans perspective de retrouver un emploi. Ce n'est donc pas comme cela qu'il faut s'y prendre pour sauver le système de retraites.

Sur la question des retraites, il y a donc complémentarité entre LR et LREM. C'est le cas aussi sur le “projet de loi contre le séparatisme”, devenu le “projet de loi confortant les principes républicains”. Là, le gouvernement vient picorer dans les obsessions de la droite : identité, islam, valeurs, pour proposer une soixantaine d’articles visant à renforcer le contrôle des associations, des cultes, des établissements scolaires et réformer, à la marge, la loi de 1905. Ce projet de loi intègre une nouvelle version de la loi Avia sur les contenus haineux en ligne, dont la première version avait été censurée par le Conseil constitutionnel. Avec LREM, ce qui a été éjecté par la porte revient par la fenêtre. Et qui ouvre la fenêtre ? Les Républicains, qui se coulent parfaitement dans cette rhétorique du séparatisme. Si, pour le moment ils font monter les enchères pour que le gouvernement muscle son texte, il ne semble pas absurde de parier qu'ils finiront par le voter. Le texte sera examiné en Conseil des ministres le 9 décembre avant de passer au Parlement.

La technique employée par LREM consiste à poser un projet racine, puis à le transformer, par une inflation d’articles, en une loi fourre-tout recyclant au passage d’anciens projets passés à la trappe. Et la droite valide.

La loi sur la “Sécurité globale” en est une illustration. Il y a notamment ce fameux article 24 qui mettra de fait un coup d’arrêt à la diffusion des images de violences policières sur les réseaux sociaux. Une idée que les syndicats de police ne cessent de vouloir faire passer depuis au moins les Gilets jaunes, avec le soutien de la droite et de LREM. Sous couvert de lutte globale contre l’insécurité globale, ils ont enfin l’occasion de la faire voter.

Les parlementaires LR font semblant d’émettre des critiques, mais lorsque le Modem propose un amendement pour supprimer l'article 24 ils votent contre comme un seul homme. Notons que les Les Républicains viennent ici soutenir LREM contre son propre allié Modem dans la majorité. Quand il s'agit d'empêcher les mouvements sociaux de se défendre contre la répression, LREM, LR et le FN sont sur la même longueur d'onde.

L'adoption de la LPR ou Loi de programmation de la Recherche, qui réorganise notamment le statut et le recrutement des enseignants-chercheurs, en fournit un parfait exemple. Loi de précarisation, qui tend à faire de l'Université une entreprise, elle s'inscrit à la suite de deux décennies dans une longue série de réformes qui ont entraîné depuis deux décennies d'importants mouvements sociaux et étudiants dans les universités.

La nouveauté, ici, est l'ajout à la LPR d'un article permettant de réprimer plus sévèrement la contestation sur les campus avec la création d'un "délit d'entrave" punissant sévèrement une pratique comme l'occupation d'une faculté par les étudiants. Initalement introduite dans un amendement déposé par un sénateur centriste et adopté par le Sénat, la mesure a ensuite été réécrite et durcie en catimini en Commission mixte paritaire par LREM et LR pour devenir finalement un article de criminalisation les luttes étudiantes. Quel rapport avec le finacement et l'organisation de la recherche ? C'est la stratégie macroniste : intégrer dans un texte de loi qui met en place une réforme néolibérale la répression de sa future contestation. Le pouvoir anticipe les effets sociaux des transformations qu’il introduit.

C'en est assez pour reconnaître que l'opposition - l'opposition de droite - n'est pas vraiment une opposition. Si la droite s’est ici où là présentée comme un levier démocratique - comme au Sénat pendant l’affaire Benalla - on voit bien l'alignement LR / LREM tant sur les sujets économiques que régaliens. Et surtout sur l'articulation de ces deux domaines : restreindre les libertés de contester les réformes économiques. Car infliger des souffrances à des pans entiers de la population suppose de préparer la répression des protestations.

Si bien que les Républicains, en accord avec tout ou presque de ce que fait le gouvernement, peinent à exister politiquement. Pourtant ils devraient avoir un boulevard : 39% des français se classent à droite.

Mais il n'y a pas de champion qui se dégage pour incarner cette droite aux prochaines présidentielles. Le président du Sénat Gérard Larcher veut une candidature LR, soulignant que son parti a “une responsabilité d'offrir une alternative démocratique aux Françaises et aux Français”. Mais qui ? Personne ne semble remporter les conflits de petits chefs au sein du parti. Alors on teste. Le dernier en date : l’ancien général Pierre de Villiers qu'une campagne médiatique a tenté de propulser le mois dernier, comme l'a montré un article d'Acrimed. Christian Estrosi, lui, veut une alliance des LR avec Macron pour 2022.

De fait, Macron répond déjà aux demandes de l’électorat LR - du moins de ceux qui veulent avoir une autre image d'eux-mêmes que celle d'un syndicat du 3ème âge ou de la bourgeoisie la plus ringarde. Pour le cadre supérieur qui cherche à voter pour celui qui fait le mieux avancer ses intérêts, Macron fait objectivement l'affaire.

Il porte réformes économiques libérales et positions régaliennes ultra fermes (sécurité, cohésion nationale). D'ailleurs la composition du gouvernement s'est déjà largement déplacée vers la droite. Et pour ceux qui ne sont toujours pas satisfaits, il y a le RN.

Macron a une stratégie. En faisant monter dans l'espace public des thèmes droitiers comme la sécurité, l'identité, il fait d'une pierre deux coups. Il siphonne un électorat LR qui n'est pas récalcitrant à voter pour lui ; ce qui lui permet de passer le 1er tour. Et il fait monter le Rassemblement national, afin d'être contre lui au 2e tour.

On n'est plus dans la com' de 2017 où il s'agissait de se faire passer pour un OVNI "et de gauche et de droite". En 2022, la stratégie de Macron c'est de s'imposer comme le chef de la Droite. De sorte qu'on peut se demander ce que valent les discours sur la constitution d’un large front anti-Macron (selon un slogan du type : "tous unis contre Macron, au-delà des étiquettes gauche et droite"). Car ce que révèle les difficultés du parti LR, c'est tout simplement que la droite est au pouvoir en France.