Agriculture
Alors que Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a présenté ce matin le très attendu pacte d’orientation agricole, Greenpeace France déplore le contenu de ce pacte. Les mesures proposées passent à côté des enjeux essentiels pour faire face aux multiples crises subies par le monde agricole, notamment celui de réformer en profondeur notre système d’élevage [1].
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quelle cohérence entre cette politique agricole et la planification écologique présentée il y a quelques mois par le gouvernement, qui mentionnait la nécessité de réduire la consommation et la production de viande et d’orienter nos élevages vers des modèles vertueux plutôt que industriels ? Le ministère de l’Agriculture ne semble pas être concerné
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l’ONG appelle les député·es à faire évoluer le contenu de cette loi qui ne répond pas aux enjeux immenses de la transition de notre modèle agricole.
Un moratoire pour amorcer une sortie de l’élevage industriel
...
Sandy Olivar Calvo. Cela permettrait de réduire nos volumes de production et de consommation de produits issus de l’élevage industriel. En parallèle, le gouvernement doit planifier une meilleure répartition de l’élevage sur tout le territoire et soutenir les modèles d’élevages écologiques, au service de la transition agro-écologique [5].”
Notes aux rédactions :
[1] Voir “Élevage industriel : Greenpeace exige un moratoire sur les fermes-usines”, communiqué de presse de Greenpeace France, 16/05/2023.
[2] Acter l’urgence, engager les moyens, Haut Conseil pour le Climat, juin 2023, p.105. Ce chiffre ne tient pas compte des émissions de gaz à effet de serre importées (telles que les importations directes de viande et les émissions liées à la déforestation).
[3] Voir “Élevage en France : des fermes, pas des usines !”, dossier de presse de Greenpeace France, 05/2023
[4] Voir la carte des fermes-usines en France (Greenpeace, mai 2023). Pour quantifier les fermes-usines, il est intéressant de regarder les “installations classées pour la protection de l’environnement” (ICPE) d’élevages bovins, porcins et de volailles qui sont soumises à autorisation et en fonctionnement : ce sont les ICPE qui correspondent au plus haut niveau de classification, c’est-à-dire celles qui doivent obligatoirement obtenir une autorisation préfectorale et faire l’objet d’une enquête publique en raison des impacts massifs qu’elles peuvent avoir sur l’eau, l’air, les sols, et des dangers qu’elles peuvent présenter pour l’environnement. Leur densité sur un territoire accentue d’autant plus cette pression environnementale. Source : « Tout savoir sur les ICPE », site du ministère de la Transition écologique, mars 2023
[5] Voir “Pas d’agriculture sans élevage !”, tribune collective publiée dans Ouest-France, 27/02/2023.
Connu / TG le 15/12/23 à 15:04
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Face à l’effondrement et aux crises qui nous menacent il est aisé de sombrer dans la paralysie. Pourtant en acceptant nos peurs il est possible de désobéir et se soulever. Camille Etienne lance un appel au soulèvement écologique.
Comment expliquer notre inertie face aux crises climatiques et écologiques?
Convaincue que notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas, Camille Etienne nous invite à reprendre notre pouvoir.
En s’appuyant sur les travaux des universitaires américains Erica Chenoweth et Maria J. Stephan qui ont travaillé sur la désobéissance civique, elle explique que la mobilisation de « seulement » 3,5 % de la population suffit à renverser l’ordre établi.
Afin de rassembler cette portion de la population, l’activiste pour le climat lance un appel à sortir de notre impuissance, et à nous débarrasser de « cette impression que la chose politique nous échappe », pour se soulever et agir enfin contre la destruction de la planète, et contre ceux qui veulent que rien ne change.
Pour un soulèvement écologique est son premier livre, publié aux éditions du Seuil.
À lire aussi : Psycho : comment expliquer le déni face au réchauffement climatique ?
https://www.radiofrance.fr/franceinter/psycho-comment-expliquer-le-deni-face-au-rechauffement-climatique-9770926
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Les prix de l'électricité en Europe sont fixés sur un marché défaillant. Suite à la crise énergétique de 2022, les états européens tentent de corriger le tire mais comment vont-ils s'y prendre ? Anne Debregeas - ingénieure recherche chez EDF et porte parole de la fédération Sud énergie - est très critique des marchés de l'électricité. Elle nous explique pourquoi la solution du marché et de la concurrence n'est pas (et n'a jamais été) adaptée à la tarification d'une ressource aussi centrale et aussi complexe à produire que l'électricité. Enfin, elle expose une solution simple pour sortir ce bien essentiel des griffes du marché.
Quelques ref utiles pour aller plus loin :
Un débat Anne Debregeas vs Nicolas Goldberg : https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/020323/faut-il-sortir-du-marche-europeen-de-l-electricite
Récap de ce même débat : https://blogs.mediapart.fr/anne-debregeas/blog/140323/faut-il-sortir-du-marche-ou-lamender-decryptage-du-debat-sur-mediapart
Réponse de Anne aux arguments de Nicolas : https://www.sudenergie.org/wp-content/uploads/2023/03/debat-mediapart-decryptage.pdf
Une critique détaillée du projet de réforme proposé par l'UE : https://www.sudenergie.org/wp-content/uploads/2023/04/2023-04-28-analyse-critique-du-projet-de-reforme-des-marches-de-lelectricite.pdf
Ce que propose Anne : https://institutlaboetie.fr/note-demarchandiser-lelectricite-la-solution/
00:00:00 - Intro
00:01:20 - Ce qu'il faut savoir pour suivre ;)
00:08:11 - Présentation du système électrique
00:18:38 - L'électricité s'adapte mal à la concurrence
00:24:38 - Peut-on acheter de l'électricité verte ?
00:28:26 - Pourquoi les coûts électriques sont-ils déconnectés des prix ?
00:44:27 - La crise de 2022 et la réponse du gouvernement
00:50:13 - Qui s'est enrichit pendant cette crise ?
01:04:46 - Ce qui fonctionne dans le marché
01:10:26 - Sortir du marché n'engendrera pas de coupures de courant
01:19:27 - Les réformes proposées par les états européens
01:45:59 - Pourquoi s'entêter à vouloir un marché ?
01:48:40 - La réforme défendue par Anne
Connu / TG le 1/06/23 à 15:16
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note
Sortir des marchés et refonder un service public pour résoudre rapidement et durablement la crise
Télécharger la note au format PDF https://institutlaboetie.fr/wp-content/uploads/2022/12/NOTE-ILB-ENERGIE.pdf
Résumé
La théorie comme la pratique démontrent la profonde inadaptation du marché aux systèmes électriques. Cette inadaptation a des conséquences sociales, économiques et en termes de capacité à mener la transition énergétique.
Après une succession de crises, le marché et la concurrence semblent bien être aujourd’hui les principaux responsables des énormes difficultés auxquelles sont confrontés tous les consommateurs, menaçant de provoquer une crise économique majeure et bloquant les investissements dans la transition énergétique. Ainsi, le coût de production moyen d’un mégawattheure reste inférieur à 100 euros en France, tandis que les prix de marché ont dépassé les 1 000 euros à l’été 2022, se répercutant sur les factures.
L’État a dû mettre en place un bouclier tarifaire pour limiter les hausses, pour les plus petits consommateurs, à 4 % en 2022 et 15 % en 2023 ainsi que des mesures ciblées pour tous les types de consommateurs. Malgré ces mesures coûteuses pour l’État – de 25 à 30 milliards en 2023 –, de nombreuses entreprises et collectivités, non couvertes par le bouclier, ont vu leur facture multipliée par 3, 4, voire 10, sans rapport avec l’évolution des coûts de l’électricité – qui n’ont, eux, augmenté que de 4 % en 2021 et autour de 50 % en 2022.
Ce constat d’échec devrait conduire à proposer des bifurcations dans l’organisation du secteur de l’énergie. La nécessité de changements profonds fait d’ailleurs aujourd’hui consensus dans les discours : une réforme « structurelle » du marché européen de l’électricité sera d’ailleurs débattue au premier trimestre 2023.
Une solution, discutée dans cette note, consiste à mettre en place un système public de planification et d’exploitation du parc de production français rémunérant les producteurs sur la base d’une grille tarifaire simple et équitable pour tous les consommateurs. Basée sur les coûts de production, cette grille garantirait une stabilité des prix, réglant ainsi de manière efficace et pérenne les effets de la volatilité des prix de l’électricité : plus de surprofits ou de pertes pour les producteurs, ce qui sécuriserait les investissements dans le parc électrique ; plus de prix qui s’envolent pour les consommateurs, les protégeant et leur permettant d’envisager les investissements d’efficacité énergétique et d’électrification des usages nécessaires à la transition énergétique.
Une telle décision pourrait être mise en œuvre en France rapidement de manière opérationnelle car elle ne remettrait pas en cause l’organisation actuelle des échanges transfrontaliers ni, bien sûr, la mutualisation des moyens de production via l’interconnexion physique du système électrique européen (qui est bien antérieure à la mise en place d’un marché concurrentiel).
Cette proposition exigerait de s’affranchir de certaines règles européennes, principalement du principe de libéralisation du marché de l’électricité promu depuis 1996 et figurant dans le traité de Lisbonne. Mais ces règles, largement contournées depuis des années, sont profondément remises en cause par la plupart des pays de l’Union européenne face à la crise actuelle.
À plus long terme, le mécanisme de marché qui gère aujourd’hui les échanges transfrontaliers gagnerait à être remplacé par un opérateur public centralisé européen, mais une telle évolution imposerait une décision collective à l’échelle européenne.
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Connu / TG le 02/03/23 à 21:12
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Anne Debrégeas, ingénieure-économiste, autrice de la note « Face au défi énégétique : démarchandiser l’électricité, la solution ? de l’Institut La Boétie, est l'invitée de « À l'air libre » ce soir, face à Nicolas Goldberg, expert chez Columbus consulting.
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Logements pour parents solos : Ève, mère célibataire de 28 ans, est emballée par le projet
Ève, mère d’un garçon de 2 ans, veut s’installer dans un appartement pour parents célibataires afin de sortir de son isolement ...
Connu / TG 06/01/23 à 08:19
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Afin de proposer des services de nettoyage de contenants, des centres de lavage industriel voient le jour et permettent ainsi aux cantines scolaires de sortir du plastique jetable. Exemple à Avignon qui vise le zéro plastique.
Tr:. ... entreprise Usaje ... laveur externalisé mutualisé
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auteur Victor Court, Enseignant-chercheur en économie à IFP School, IFP Énergies nouvelles
Déclaration d’intérêts
Victor Court est membre de la chaire « Énergie & Prospérité » et chercheur associé au Laboratoire Interdisciplinaire des Energies de Demain (LIED, Université Paris Cité). Les opinions exprimées dans ces pages n’engagent que leur auteur, elles ne reflètent en aucun cas le point de vue des institutions auxquelles il est affilié.
Avec la fin du capitalisme, la fin de la destruction de notre environnement ? Shutterstock
Alors que les impératifs de sobriété et de décarbonation se font de plus en plus pressants, les pays restent dans leur immense majorité extrêmement dépendants des ressources fossiles, dont la combustion à l’échelle mondiale aggrave et accélère la crise climatique. Dans « L’Emballement du monde », qui vient de paraître aux éditions Écosociété, l’ingénieur et économiste Victor Court propose d’explorer les liens historiques entre énergie et domination au sein des sociétés humaines. L’extrait que nous vous proposons ci-dessous se consacre plus particulièrement à l’examen critique du concept de « Capitalocène », proposé par le chercheur et militant suédois Andreas Malm, pour identifier les responsables du réchauffement climatique.
Le concept d’Anthropocène suggère que toutes les actions humaines peuvent être instantanément subsumées sous une activité globale dont l’empreinte affecte la biogéosphère. Il fabrique ainsi une humanité abstraite, aussi uniformément concernée que responsable.
Ce grand discours est problématique, car, s’il est certain que tous les humains vont subir les conséquences du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité (dans des proportions très différentes cependant), il est impossible au regard de l’histoire d’affirmer que tous les membres de l’humanité partagent le même degré de responsabilité dans ce désastre.
Un Nord-Américain ne peut pas être aussi responsable des bouleversements du système Terre qu’un Kenyan qui consomme en moyenne 30 fois moins de matières premières et d’énergie que lui.
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Connu / https://mastodon.top/web/@tompostprod/109332320810214017
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Thomas Lavergne @tompostprod@mastodon.top
« Mettre le capitalisme à l’arrêt est donc une condition nécessaire, mais non suffisante pour instaurer un vivre humain qui demeurerait à l’intérieur des limites du système Terre. »
Victor Court
Rares sont les articles qui résument aussi bien l’impasse dans laquelle on est.
12 nov. 2022, 19:47 · · Metatext · 0 · 1
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3 223 ont signé
Le Traité sur la charte de l’énergie (TCE) est peu connu mais c’est une arme juridique dangereuse aux mains des investisseurs et entreprises du secteur des énergies fossiles. Il leur permet de retarder voire bloquer toute réponse aux urgences climatiques. Mobilisons-nous pour bloquer ce traité !
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A l'heure où la catastrophe climatique s'aggrave, les tensions géopolitiques s'accentuent et les prix de l'énergie s'envolent, comment la France pourrait-elle rester membre d'un traité, le Traité sur la charte de l'énergie, qui retarde, renchérit ou bloque la transition énergétique d'ampleur dont le besoin et l'urgence se font sentir de toute part ? Comment accepter de rester membre d'un traité qui permet à des industriels de poursuivre des Etats pour leurs politiques de fermeture de centrales au charbon (Pays-Bas), d'interdiction de forages pétroliers (Italie), de restriction sur l'utilisation des techniques d'exploitation les plus néfastes (Slovénie), ou d'adaptation des politiques de soutien aux énergies renouvelables (Espagne, France) ?
Nous vous demandons :
Signé en 1994 et entré en vigueur en 1998, le TCE est un vestige du passé : il visait à encourager et à protéger les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur de l'énergie, en particulier dans les pays de l'ex-Union soviétique. Trente ans plus tard, cela n'a plus aucun sens : alors que l'urgence climatique impose une fermeture accélérée d'un certain nombre d'infrastructures fossiles existantes et une régulation fine du secteur de l'énergie, le TCE fragilise considérablement la capacité des pouvoirs publics à assurer à la fois la sécurité énergétique et climatique des populations. Les principes qui fondent le TCE (protection des investisseurs, non-prise en compte des enjeux climatiques, ec) ne tiennent aucun compte des immenses défis climatiques et énergétiques auxquels nous sommes confrontés.
Face aux critiques, l'Union européenne a consenti un processus de modernisation du TCE. Après plusieurs années de négociations, loin de régler les problèmes soulevés, cette modernisation prévoit de prolonger la protection des investissements dans les énergies fossiles sur une trop longue période, ainsi que d’étendre la protection des investisseurs à de nouveaux investissements dans l’énergie (captage et stockage du carbone, biomasse, hydrogène, combustibles synthétiques, etc.), et donc, les risques de litiges. Alors que ces nouvelles dispositions pourraient être entérinées d'ici à fin octobre par le Conseil de l’UE, puis lors d’une conférence des États-membres du TCE le 22 novembre prochain, il est plus que nécessaire que le gouvernement français annonce voter contre ce nouveau TCE et, en suivant l'exemple d'autres pays européens, se retire du TCE.
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*Connu / TG 11/10/22 À 19:06
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Olivier Véran, François Bayrou, Bruno Le Maire… Les membres du gouvernement et de la majorité d’Emmanuel Macron font feu de tout bois contre la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) menée par Jean-Luc Mélenchon, son principal rival pour les élections législatives des 12 et 19 juin. Au risque de commettre quelques exagérations ou erreurs sur le programme de cette union des partis de gauche. En voici quelques exemples décortiqués par l'AFP :
Connu / tg 9/6/22 à 8:50
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Le 4 janvier 2022, le groupe parlementaire insoumis présentait à l'Assemblée nationale ses propositions de lois pour la niche parlementaire du 13 janvier durant laquelle les insoumis maîtrisent l'agenda parlementaire pour une journée.
Toutes les informations sur la niche parlementaire 2022 : https://lafranceinsoumise.fr/assemblee-nationale/niche-parlementaire-2022-de-la-france-insoumise/
Jean-Luc Mélenchon a d'abord pris la parole pour faire un point sur la situation politique à l'Assemblée nationale alors que le gouvernement, qui comptait examiner le projet de loi sur le pass vaccinal, avait été mis la veille en minorité à l'Assemblée nationale et contraint d'accepter un examen du projet de loi en plein jour et sous les yeux du peuple français. Il a par ailleurs dénoncé un gouvernement incapable de prévoir alors qu'on savait depuis novembre que la vague du variant Omicron arrivait sur notre sol.
La présidente du groupe parlementaire insoumis, Mathilde Panot, a ensuite fait un point sur la niche parlementaire de la France insoumise avant que les députés présentent chacun l'une des neuf propositions de lois et de résolutions qui seront portées le 13 janvier.
*Tr.: ... on a du mal à trouver des masques FFP2 fabriqués en France ...
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La CGT, Greenpeace et Attac présentent, mardi 26 mai, une plate-forme de propositions pour répondre à la crise. Une initiative commune rare entre acteurs associatifs et syndicaux, qui me/le urgences économique, sociale et écologique.
Un plan de « sortie de crise ». C’est ainsi que vingt organisations associatives et
syndicales ont nommé leur plate-forme de propositions pour répondre en urgence à la
crise sanitaire liée au SARS-CoV-2 et, sur le plus long terme, aux crises économique et
climatique.
Cette coalition inédite a été initiée par le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, la coprésidente d’Attac, Aurélie Trouvé, et le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard. Une liste de propositions marquées par leur radicalité sociale et écologique « pour un monde d’après qui ne ressemble pas au monde d’avant ».
...
Vous demandez à l’Etat de ne pas soutenir le secteur des énergies fossiles ou
la relance du nucléaire. La CGT défend pourtant un moratoire sur la fermeture des centrales à charbon et le développement du nucléaire en France...
P. M. : La CGT se prononce pour un mix énergétique diversifié et se bat chez EDF contre l’arrêt des investissements de recherche en matière d’énergies nouvelles – un domaine qu’EDF a laissé au privé. Sur les centrales à charbon, il existe des projets de reconversion défendus par les salariés, il faut s’appuyer sur leurs propositions – comme c’est le cas à la centrale de Gardanne [dans les Bouches-du-Rho/ne], par exemple
...
P. M. : On fait des propositions concrètes. Et on dit aux partis : « On a bossé, qu’est-ce que vous faites de tout ça ? »
Connu / mel du 27/05/2020, 11:09 contenant la transcription en pdf complété par le mel du contenant le pdf de plan de sortie de crise intitulé PLUS JAMAIS ÇA ! UN MONDE À RECONSTRUIRE
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Pour relocaliser, il faut sortir des traités européens - 14 nov. 2021 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle est d’abord revenu sur la crise des migrants à l’Est de l’Europe. Il a appelé à cesser d’instrumentaliser des vies humaines et à « mettre à l’abri » les 2.000 à 3.000 personnes massées entre la frontière biélorusse et polonaise. Il a dénoncé ceux qui cherchent à envenimer les relations internationales, en particulier avec la Russie.
Concernant la situation sanitaire, Jean-Luc Mélenchon a dit de nouveau que le pass sanitaire était inutile car il donnait une fausse impression de sécurité. Il a en effet expliqué que même en étant vacciné, on pouvait contracter et transmettre la maladie. Il a appelé à prendre d’autres mesures plus efficaces comme la mise en place d’une société par roulements et le rétablissement du remboursement des tests. Il a rappelé la position de l’OMS en matière de vaccination, convaincre et non contraindre, et a dénoncé la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’à au-delà du mois de juillet.
Interrogé sur la retraite, le candidat de l’Union populaire a rappelé son engagement de la rétablir à 60 ans s’il était élu. Il a critiqué le concours du plus cruel à droite alors que certains veulent mettre l’âge de départ en retraite à 67 ans.
Jean-Luc Mélenchon a salué la victoire des associations dans leur combat contre la précarité énergétique, alors qu’EDF a décidé d’arrêter les coupures de courant. Il a expliqué qu’il s’était inscrit dans cette lutte en déposant une proposition de loi contre la précarité énergétique.
Concernant la politique économique et le made in France, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a expliqué qu’il fallait mettre en oeuvre un protectionnisme solidaire pour pouvoir relocaliser la production dans notre pays. Il a expliqué qu’il n’appliquerai pas les directives européennes contraires au programme pour lequel il aura été élu.
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... le dimanche 25 juillet de 9h30 à 14h00 dans les forêts du groupement ... sera animée par Bernard Bousquet, écologue forestier et membre du collectif Transition Périgord Noir. Il consacre son expérience professionnelle à la préservation de la biodiversité. Parmi les projets auxquels il a contribué :
Découvrez sa récente Tribune : Plaidoyer pour la nature en Dordogne i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?6OdkVQ
"Notre qualité de vie dépend de la biodiversité, comme elle dépend des services écologiques gratuits que nous rendent les écosystèmes en bonne santé. C’est bien entendu dans l’espace agricole et l’espace forestier privé qu’il faut agir, en utilisant tous les leviers à notre disposition."
Cette sortie est ouverte à toutes et tous.
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énergie
Fin du nucléaire en 2022 et du charbon d’ici à 2038 : la transition énergétique allemande tient ses promesses. L’électricité est depuis 2020 majoritairement d’origine renouvelable.
C’est une idée reçue largement répandue sur l’Allemagne. En choisissant de fermer ses centrales nucléaires, une décision définitivement prise après la catastrophe de Fukushima, le pays a relancé ses vieilles centrales à charbon et aggravé le changement climatique. Cette affirmation est tout simplement fausse. En dix ans, la production nucléaire a été divisée par un peu plus de deux, celle de charbon d’autant, et dans le même temps la production d’électricité d’origine renouvelable a été multipliée par près de 2,5.
Une bascule importante a eu lieu en 2018, où la production d’électricité renouvelable a dépassé, pour la première fois, celle issue du charbon. Lors de l’année 2020, avec une baisse de la consommation du fait des confinements, l’électricité a même été majoritairement renouvelable, à 50,9 %.
Energiewende toute !
Cette transition énergétique (Energiewende, en allemand) est le fruit d’une politique mise en place il y a plus de vingt ans. La coalition entre les sociaux-démocrates et les Verts a débouché sur la loi EEG en 2000. « Cette loi a créé un cadre réglementaire très stable pour les énergies renouvelables, qui n’a pas été modifié par les gouvernements successifs, offrant une bonne visibilité sur les revenus pendant de longues années et permettant ainsi de convaincre les banques et financeurs », explique Sven Rösner, directeur de l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (Ofate).
Une des principales mesures de soutien est le prix garanti d’achat, un mécanisme par lequel un producteur d’énergie renouvelable est certain de vendre son électricité à un prix fixé à l’avance et stable, peu importe les fluctuations du marché. Cette politique est financée via les factures d’électricité, mais elle est acceptée assez largement, entre autres parce que les populations y sont associées. « La moitié des capacités installées de production d’électricité renouvelable sont la propriété de particuliers, indique Sven Rösner. Que ce soit une famille avec un panneau photovoltaïque sur le toit de la maison ou des coopératives citoyennes qui possèdent un parc éolien sur le territoire de la commune. » Une partie de la population perçoit donc directement les bénéfices financiers de cette transition.
La raison du succès des renouvelables est aussi leur compétitivité. Le marché de l’électricité fonctionne sur la base des coûts marginaux. Quand la demande de courant augmente, on fait appel au moyen de production qui présente le coût marginal, c’est-à-dire le coût de production d’un MWh supplémentaire, le plus faible. « Or, pour un panneau solaire ou une éolienne, celui-ci est quasiment nul, contrairement au charbon ou au gaz où il faut entre autres du combustible », ajoute Sven Rösner.
Dessin : Terreur graphique
Au cours de la dernière décennie, le mix électrique allemand a donc subi une profonde transformation. Le charbon et le nucléaire étant passés respectivement de 43 % et 25 % à 24 % et 12 % entre 2010 et 2020. Ceci est la conséquence d’un double objectif : sortir du nucléaire en 2022 et du charbon en 2038 et si possible dès 2035. Le tout devant être remplacé dans une large mesure par les renouvelables.
Il est donc faux de dire que le charbon a remplacé le nucléaire, étant donné que l’éolien et le solaire sont venus en remplacement des deux. La décision de tourner le dos à l’atome est un choix collectif qui fait largement consensus en Allemagne. Ce n’est pas seulement une réaction à la catastrophe de Fukushima. Ce drame a renouvelé un engagement déjà pris en 2000 et qui n’a fait que se renforcer depuis.
Quelques ratés
Derrière la réussite allemande, se cachent cependant quelques échecs. Si le charbon a fortement reculé, l’effort a surtout reposé sur les centrales fonctionnant à base de houille. Celles au lignite ont moins décliné et fournissent aujourd’hui les deux tiers de la production à base de charbon (et 16 % du mix électrique total). Or, le lignite est davantage émetteur de gaz à effet de serre que la houille.
Un basculement du mix électrique Evolution du mix électrique allemand, en %
Source : Fraunhofer
Un basculement du mix électrique
« Le pays dispose de grandes mines de lignite à ciel ouvert, contrairement à la houille qui est importée. C’est un atout économique pour l’Allemagne mais aussi un piège environnemental », explique Robin Girard, professeur à Mines ParisTech. Le lignite étant disponible à une faible profondeur sous la terre, il est donc moins coûteux à extraire. Surtout, l’exploitation de cette ressource est pourvoyeuse d’emplois, notamment dans les Länder de l’Est, les régions les plus pauvres du pays.
L’autre grand défi à relever pour l’Allemagne est celui de son réseau électrique. « La poursuite de la transition suppose un déploiement massif de lignes haute tension du nord vers le sud : le Nord venteux et marin accueille la plupart des éoliennes du pays, mais la consommation se situe principalement dans le Sud, et notamment avec la Bavière très peuplée et industrielle », ajoute Patrick Criqui, économiste au CNRS. « C’est l’un des ratés de la transition allemande, toute nouvelle installation de capacité de production d’électricité d’origine renouvelable est soumise à cette difficulté », poursuit Robin Girard.
Malgré cela, la transition allemande a démontré la possibilité d’un mix électrique où les renouvelables sont de plus en plus dominants. Et surtout en investissant tôt et massivement sur ces technologies, cette politique a permis à des filières de se monter et de faire diminuer les coûts. Facilitant ainsi la transition pour les autres pays, grâce à un savoir-faire et un retour d’expérience.
La Pologne mise sur les renouvelables et le nucléaire
Après l’Allemagne, la Pologne est le pays européen qui compte le plus de centrales à charbon. Elle dépend de cette ressource pour 73 % de son mix électrique. Pour se rapprocher des objectifs européens, ses dirigeants ambitionnent de réduire la part du charbon à moins de 30 % d’ici à 2040. Pour remplacer ses vieilles centrales tout en diminuant ses émissions de gaz à effet de serre, Varsovie a donc prévu un large plan d’investissement dans les renouvelables et dans le nucléaire. Six réacteurs pourraient sortir de terre d’ici à 2040 dans ce pays qui n’était jusqu’alors pas engagé dans l’atome.
Cet article est publié en partenariat avec la Fondation Heinrich-Böll Stiftung.
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Thèmes Chatons ; Le Logiciel Libre ; Vie privée - données personnelles
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il y a la 5G et je télécharge plus vite, il y a de la fibre, etc. De toute façon tout va bien, je peux continuer à consommer plus.
D’un autre côté, il y aura un clivage de plus en plus fort avec des gens qui, comme nous, pensent qu’il faut sortir de cette société de consommation, qu’il faut sortir petit à petit du capitalisme ; ça ne se fera du jour au lendemain parce que les contre-modèles vont être compliqués à trouver. Effectivement, je suis plutôt optimiste sur le fait que de plus en plus de gens rejoignent ce type de mouvement, pas forcément le logiciel libre, ça peut être la transition écologique, ça peut être les questions féministes, etc., et qui se disent qu’il va falloir lutter et résister face à ces modèles un peu d’oppression. Je pense qu’avec ces gens-là on arrivera à faire des choses vraiment chouettes.
...
Références
[1] Framasoft
[2] Qu’est-ce que le logiciel libre ?
[3] Dégooglisons Internet
[4] Révélations d’Edward Snowden
[5] Framapad - Éditeur de texte collaboratif
[6] Framadate - Organiser des rendez-vous simplement, librement
[7] Framaforms - Créez et diffusez vos formulaires
[8] Collectif CHATONS
[9] Infini - Hébergeur associatif de sites et services web
[10] À l’ère d’Internet, alerter & agir au nom de la liberté - avec Héloïse Pierre
[11] NextCloud
[12] Firefox
[13] uBlock Origin – Bloqueur de publicités gratuit et open-source
[14] LibreOffice
[15] DuckDuckGo
[16] e.Foundation
[17] LineageOS
[18] Exodus Privacy
[19] GNU/Linux
Source : Podcast https://audio.ausha.co/yeD3QsmOzl37.mp3 (i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?jw5xgg)
Connu / https://twitter.com/morandim77/status/1419557600664883201
"pyg a retweeté Marie-Odile Morandi @morandim77 · 11h - 0 - 8 -10"
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1024746 signatures (1032898 au 16/11/22)
Le Traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un traité peu connu, mais aux effets nocifs considérables : c’est une arme juridique puissante aux mains des investisseurs et entreprises du secteur des énergies fossiles leur permettant de dissuader et/ou sanctionner les pouvoirs publics lorsque ceux-ci veulent prendre des mesures favorables à la lutte contre le réchauffement climatique et à la transition énergétique.
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Ce traité permet aux entreprises des secteurs du charbon, du pétrole et du gaz d’entraver la transition vers un système énergétique propre. Désarmez les entreprises du secteur des énergies fossiles dès maintenant, afin qu’elles ne puissent plus empêcher les actions urgentes contre le réchauffement climatique.
Connue / https://twitter.com/StopTAFTA/status/1409818817388240897
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Collectif national Stop CETA/Mercosur @StopTAFTA
Que se passe-t-il quand des Etats décident de sortir du charbon ?
Des multinationales comme #RWE utilisent le Traité sur la charte de l'énergie pour poursuivre les Etats (ici les Pays-Bas) pour empêcher, ralentir ou rendre la transition énergétique plus couteuse
#SortezduTCE Vidéo intégrée 2:02 - 1,4 k vues - 5 Mo - 12:19 PM · 29 juin 2021·
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Saviez-vous qu'il existe un Traité international qui permet aux multinationales des énergies fossiles de dissuader, retarder, ou bloquer des politiques de transition énergétique vraiment ambitieuses (sortir du charbon, interdire l'exploitation d'hydrocarbures, etc) ? C'est le méconnu Traité sur la charte de l'énergie. Près d'un million de personnes appellent l'UE et la France à en sortir d'urgence
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Le Traité de la charte de l’énergie fonctionne donc à la fois comme une arme de dissuasion massive à disposition des multinationales de l’énergie pour ralentir ou bloquer des politiques de transition énergétique et comme un outil de sanction financière envers les États lorsqu’ils décident néanmoins de mener des politiques climatiques plus ambitieuses. De ce fait, ce traité protège les pollueurs. Le temps est donc venu d'en sortir.
Maxime Combes, économiste, en charge des enjeux commerce/relocalisation à l’Aitec. Auteur de « Sortons de l'âge des fossiles ! Manifeste pour la transition » (Seuil, 2015).
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Les études sur la « désistance » (processus de sortie de la délinquance) apportent de nouveaux éclairages sur les méthodes d'accompagnement à privilégier auprès des auteurs d'infraction.
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🏛 Dans le cadre de notre travail législatif, avec ma collègue Danièle Obono, nous organisons des auditions sur les thématiques sécurité, justice et discrimination.
Aujourd'hui, nous auditionnons la sociologue Alice Gaia, du #CESDIP. #LoisCadres 3 commentaires
Tr.: désistance, concept qui vient des USA ... sortie de la délinquance ... identité, estime de soi, maturité, processus pluriel, phénomène dynamique, récits de vie, discours des ex-condamnés, données de la vie privée des justiciables, nouvel angle de vue, recul par rapport à l'institution judiciaire, études longitudinales menées par des équipes pluridisciplinaires, ... les institutions doivent soutenir les possibilités de rencontres ... ex. jeune ans a confiance en éducateur en dehors en milieu ouvert, partenariat, lien avec asso, autres institutions, le mieux un bon accompagnement individualisé ... la bande, valorisées dans un groupe de pairs, apporter de l'argent, question sociale, on allait dans des hôtels de luxe, on leur faisait peur, revanche sociale, rapports de domination, réussir par la délinquance ! le décors tombe ... délinquance de rue, délinquance aux finances publiques semble plus admise : la première plus simple à observer, pénalisée davantage, q / prison plus facteur de récidive que autres, vrai ou biais de sélection ? la prison détruit plus qu'elle ne reconstruit car exp d'enfermement détruit les liens de socialisation impmortants pour sortir de la délinquance, donc ne construit rien. Q/ vie conventionnelle avec emploi, maison, famille, etc n'est pas seule voie de sortie, l'important est de se sentir bien, sortir de la délinquance juvénile entre pairs, copains déviants, réseaux informels donc la rép adaptée est celle qui prend en compte l'individu, ses déterminants, etc. Q/prison vertueuse ? pas en soi, a arrêté mais sans plus, a réduit leur champ des possibles Q/ pas d'automaticité, ni protocoles, ...
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Plusieurs organisations lancent une pétition pour demander la sortie collective de l'Union européenne du Traité de la Charte Energie (TCE). Un traité peu connu, qui pour les ONG et la nouvelle enquête publiée par le collectif de journaliste Investigate Europe freine la transition énergétique en protégeant les investisseurs des énergies fossiles.
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la France appelait début février la Commission européenne à envisager les modalités d’une sortie collective https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/la-france-appelle-l-ue-a-envisager-une-sortie-du-traite-sur-la-charte-de-l-energie-un-texte-a-haut-risque-pour-la-transition-149488.html
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Ndlr : le lien de la pétition n'est pas donné ?! cf https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Tqga5A
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Connu / mel de cyberacteurs E-quotidien du lundi 7 décembre 2020
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15 signatures
En plus d'être un des moteurs de la crise climatique, le trafic routier et automobile joue un rôle majeur dans la pollution de l’air qui affecte nos villes et notre santé. Nous qui habitons au sein de Nantes Métropole demandons que des mesures ambitieuses soient mises en œuvre par nos élu.es locaux en faveur d’une autre mobilité urbaine, dans un double objectif de transition écologique et de justice sociale.
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Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/
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La majorité des sources actuelles d’approvisionnement en pétrole de l’Union européenne menacent de décliner d’ici à 2030, selon une analyse du Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf s’appuyant sur des données exclusives. Une raison de plus pour mettre en oeuvre sans tarder et de manière ambitieuse les politiques publiques et mesures proposées par l’European Green Deal, la Convention citoyenne pour le climat, etc.
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L’UE risque de connaître une contraction du volume total de ses sources actuelles d’approvisionnement en pétrole pouvant aller jusqu’à 8 % entre 2019 et 2030, selon une analyse offrant un détail sans précédent https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf dans une étude publique, s’appuyant essentiellement sur les estimations des capacités futures de production mondiale de brut de l’agence d’intelligence économique norvégienne spécialisée Rystad Energy.
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l’enjeu du « pic pétrolier » constitue une raison supplémentaire forte pour entreprendre d’urgence la planification de la sortie du pétrole, sans compter pour cela sur une croissance économique mondiale qui demeure jusqu’ici proportionnelle à la consommation de pétrole.
Au regard de sa gravité, le problème du « pic pétrolier » ici posé reste pour l’heure radicalement sous-documenté et mal compris.
Contact : petrole@theshiftproject.org | 06 95 10 81 91
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disponible jusqu'au 24.05.20 - découverte - 103 min - tous publics
A l'heure du changement climatique et de la chute de la biodiversité, nombreux sont les agriculteurs qui opèrent une métamorphose. Ils traversent des crises graves : le prix des denrées qu'ils produisent ne cesse de baisser, et parfois leurs productions se raréfient. Beaucoup d'entre eux, tenus par des investissements qu'ils n'arrivent plus à rembourser, jettent l'éponge. Pour sauver leur métier, beaucoup réfléchissent à changer leurs pratiques. «Pièce à conviction» est parti à la rencontre des ces agriculteurs et agricultrices qui s'essayent à de nouvelles méthodes de culture : une révolution dans ce monde réputé conservateur.
TERMINER >18:36 ACT
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Make the Nation Great Again. Le jugement de la Cour Constitutionnelle allemande sur le programme d’achat de la Banque Centrale Européenne du 5 Mai 2020 a fait l’effet d’une bombe. Derrière les débats techniques sur la politique monétaire, le débat politique qu’il lance est fondamental : l’Union européenne est-elle une simple association d’États seulement reliés entre eux par des traités de droit international public que chaque cour constitutionnelle nationale peut remettre en question à sa guise ? Ou bien est-elle une construction juridique et politique sui generis, dont l’objet est la constitution progressive d’une communauté politique transnationale, d’une démocratie fonctionnelle et légitime, avec en perspective éventuelle les fondements d’un État Hobbesien ? C’est cette alternative qui écartèle les Européens depuis les débuts de l’aventure, que le Brexit a tranchée pour le Royaume-Uni en 2016 – et qui se repose aujourd’hui avec acuité existentielle, alors que la succession de crises fragilise l’édifice. Par Shahin Vallée, ancien conseiller économique d’Herman Van Rompuy et du Ministre de l’Économie Emmanuel Macron, et Édouard Gaudot, consultant en Affaires européennes, ancien conseiller politique du groupe Verts/ALE au Parlement européen.
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Ce que révèle une fois encore cette crise sanitaire est connu : que l’on croie dans la nature indépassable de l’État-nation ou non, nous sommes arrivés à un niveau d’interdépendances inégalé dans l’histoire du continent, mais nous n’avons toujours pas l’affectio societatis, les institutions, la perspective et la culture politique nécessaires pour organiser le niveau de solidarité que ces interdépendances économiques, écologiques et sociales exigent. Le choix devant lequel nous sommes est donc soit de réduire radicalement les interdépendances, soit d’augmenter la solidarité[32]. Mais sortir des institutions communes, et « démondialiser », ne réduira rien de nos dépendances mutuelles dans les domaines climatiques, migratoires ou sanitaires, pour ne citer qu’eux. Face à ces défis par essence transnationaux, choisir d’augmenter la solidarité pourrait paraître le plus nécessaire et le plus souhaitable. Mais les entrepreneurs politiques transnationaux pour mettre en œuvre ces solidarités n’existent pas en nombre suffisant. Les sociaux-démocrates sont divisés et impuissants, les chrétiens-démocrates sont paralysés par leur écartèlement entre Merkel et Orban, les libéraux s’accommodent du statu quo et les écologistes sont trop faibles en quantité, et souvent en qualité.
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Depuis Albert Hirschman, on considère qu’il existe trois réponses face à la défaillance d’une institution : loyalty, exit et voice. De toute évidence, si la loyauté des autorités nationales n’a pas produit l’effet escompté, la sortie des institutions en revanche ne répondra ni aux défaillances d’origine, ni aux problèmes supplémentaires qu’elle engendrerait. Il ne reste donc que l’interpellation. Mais celle-ci ne pourra se limiter au champ institutionnel et national. Pour sortir l’Europe de l’impasse, il faut de nouveau faire tomber un mur allemand. On ne le fera que par l’européanisation de l’interpellation. Par la politique transnationale.
[1] Cf. Gaudot, Vallée « la double impasse européenne », Le Grand Continent, 15.04.2019
[2] Stark, Hans. « De la question allemande à la question européenne », Politique étrangère, vol. printemps, no. 1, 2016, pp. 67-78.
[3] Ainsi la crise de la zone euro a été l’occasion d’une affirmation et d’une forme d’institutionnalisation du pouvoir et du véto allemand par le truchement des mécanismes d’assistance financière, European Financial Stability Facility (EFSF), puis Mécanisme Européen de Stabilité (MES), qui ont rendu permanent la nature intergouvernementale du soutien et de fait le droit de véto et le pouvoir du Bundestag dans ces opérations et dans l’organisation des programmes d’assistance. Cette centralité de l’Allemagne dans toute décision d’assistance obtenue au prix de grandes manœuvres européennes et sous la menace de marchés financiers est devenue un facteur central de blocage. Par ailleurs, dans le récit allemand, cette obstruction et ce véto de fait est devenu nécessaire pour protéger la clause éternelle – non modifiable – de la constitution allemande donnant pouvoir ultime au Bundestag en matière budgétaire.
[4] Cf cette très utile contribution, dès 2010, d’un connaisseur de ces liens entre Allemagne et esprit européen, Wolfgang Proissl : https://www.bruegel.org/2010/06/why-germany-fell-out-of-love-with-europe/
[5] Florilèges d’iconographies militantes, gravitant dans les cercles radicaux à gauche et à droite : le drapeau étoilé de l’Union européenne travesti en bannière gothique barrée d’un svastika et d’un chiffre. Le IV Reich, ou la manifestation de l’Europe allemande. Loin de l’euroscepticisme intello de la gauche radicale, ou des analyses critiques, on est dans l’accumulation des clichés culturalistes germanophobes pour mieux célébrer les autres clichés culturalistes d’un génie et d’un style français méconnus, méprisés et maltraités par le partenaire allemand… donc l’Europe. On est quasiment dans de la propagande de guerre. L’Allemagne redevient l’ennemi à craindre.
[6] Cf. Gaudot et Althoff, « Engine breakdown or power shortage. How the Franco-German engine is no longer driving Europe » , in Tremors in Europe, Green European Journal #13
[7] Voir The Europe to come, Perry Anderson dans la London Review of Books, https://www.lrb.co.uk/the-paper/v18/n02/perry-anderson/the-europe-to-come
[8] Michael Korinman, Quand l’Allemagne pensait le monde. Grandeur et décadence d’une géopolitique, Fayard, Paris, 1990.
[9]cf. Eugène Favier-Baron, Pablo Rotelli et Vincent Ortiz, « Pourquoi la crise du coronavirus impose de faire le procès de l’Union européenne », LVSL
[10] Lire Wolfgang Streeck, https://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/STREECK/52905
[11] Pierre Yves Gaudard, Le Fardeau de la mémoire : Le Deuil collectif allemand après le national-socialisme, Plon, Paris, 1997.
[12] https://www.revuepolitique.be/jurgen-habermas-et-le-patriotisme-constitutionnel/
[13] Ulrich Beck, Non à l’Europe allemande, ed. Autrement, Paris, 2013.
[14] Lettre du Ministre des Affaires étrangères sur la réponse solidaire à la crise du COVID-19 : https://www.auswaertiges-amt.de/en/newsroom/news/maas-scholz-corona/2330904
[15] Ici pour une vision plus longue, technique et juridique de l’intégration européenne sous le contrôle démocratique allemande par Christian Calliess, un juriste proche de la CDU : https://verfassungsblog.de/auf-der-suche-nach-der-europaeischen-solidaritaet-in-der-corona-krise/
[16] C’est une évidence qui confine au cliché, mais même si les deux appartiennent à la même famille politique chrétienne-démocrate qui a fait de la construction européenne une de ses priorités cardinales, tout sépare ces deux grandes figures conservatrices de la politique allemande : éduqué dans l’Allemagne rhénane et catholique le premier est un enfant de la guerre marqué par le travail de mémoire et de dénazification dont l’Europe est la sublimation, tandis que l’autre venue de l’Allemagne prussienne et protestante a été éduquée dans le régime soviétique dont l’historiographie a toujours dédouané les peuples de leur responsabilité dans la guerre en les présentant comme des victimes du nazisme allié au grand capital.
[17] « Le moment décisif dans l’affaiblissement du couple se trouve exactement dans la réponse à la grande crise financière ouverte en 2008 […] L’Allemagne d’Angela Merkel abuse de sa position dominante pour imposer à l’UE une double décision catastrophique : la gestion nationale de la crise bancaire et d’autre part l’imposition d’une austérité budgétaire destructrice. Autrement dit chacun est invité à grimper dans l’arbre de son choix pour échapper au feu, mais on souhaite bonne chance à ceux qui n’ont ni l’habileté des singes ni les ailes des oiseaux » – in Gaudot et Althoff art. cit.
[18] Habermas, « Citoyenneté et identité nationale. Réflexions sur l’avenir de l’Europe », in J. Lenoble et N. Dewandre, L’Europe au soir du siècle. Identité et démocratie, Paris, Esprit, 1992 ; et J. Habermas, « Warum braucht Europa eine Verfassung ? », Discours à l’Université de Hambourg (retranscription dans Die Zeit, 27/2001).
[19] Cf. https://www.ejiltalk.org/a-preemptive-strike-against-european-federalism-the-decision-of-the-bundesverfassungsgericht-concerning-the-treaty-of-lisbon/
[20] The Lisbon Judgment of the German Federal Constitutional Court – New Guidance on the Limits of European Integration ? German Law Journal, vol. 11, no. 4, 367-390 (2010)
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2543488
[21] https://www.bundesverfassungsgericht.de/SharedDocs/Pressemitteilungen/EN/2020/bvg20-032.html
[22] https://www.euractiv.fr/section/avenir-de-l-ue/news/jean-claude-trichet-appelle-au-renforcement-de-l-union-monetaire/
[23] Pour une description des faux semblants de réponses économique et l’affaissement de la France lors des négociations voir Lenny Benbara https://lvsl.fr/a-lassaut-du-ciel/
[24] cf. Gaudot, « une nouvelle marée verte ? », in Esprit, septembre 2019.
[25] https://legrandcontinent.eu/fr/2020/02/21/leurope-quon-nous-raconte/
[26] https://legrandcontinent.eu/fr/2020/04/06/la-crise-du-covid-19-ouvre-une-nouvelle-sequence-politique-europeenne/
[27] Gaudot, Vallée, art. cit.
[28] https://www.ft.com/video/96240572-7e35-4fcd-aecb-8f503d529354
[29] Johanna Luyssen, « les coronabonds fissurent le consensus allemand », Libération, 07/04/20
[30] Lucio Baccaro, Björn Bremer and Erik Neimanns, « Eveyone thinks that Germans oppose coronabonds. Our research shows how they’re wrong. », Washington Post, 20/04/2020
[31] David Djaiz, Slow démocratie : Comment maitriser la mondialisation et reprendre notre destin en main.
[32] Voir le paradoxe de la mondialisation de Dani Rodrik, https://drodrik.scholar.harvard.edu/links/globalization-paradox-nutshell
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Faute de masques et de tests en quantités suffisantes, le gouvernement ne sait pas comment organiser la sortie du confinement. Il envisage de procéder par paliers. Mais lesquels ?
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ces tests ne disent pas si l’individu considéré a développé une réponse immunitaire contre la maladie. Il n’y a qu’une sérologie, c’est-à-dire un examen sanguin qui puisse l’établir.
Et justement, de ce côté-là, il y a une bonne nouvelle.
La société bretonne NG Biotech propose depuis mardi un test sanguin rapide permettant de détecter la présence d’anticorps capables de neutraliser le coronavirus.
Ce test a été validé dans plusieurs hôpitaux de la région parisienne.
NG Biotech annonce la fabrication de 120 000 tests pour le mois d’avril. La société serait en mesure de livrer 6 millions d’unités en six mois.
Les professionnels de santé seront les premiers servis.
Une première commande publique, d’un montant de 500 000 euros, a été passée. Elle doit permettre de qualifier définitivement le test. Pour la suite, le ministre de la santé se dit preneur de toute la production de NG Biotech.
Mais, pour être efficace, le dépistage doit être pratiqué sur les 2/3 de la population, au moins. Il faudra, par conséquent, trouver des tests équivalents ailleurs.
Sur un marché où la demande est extrêmement forte, ce n’est pas gagné.
Voilà pourquoi l’option d’une sortie graduelle du confinement est retenue.
La pénurie de masques nous a conduits au confinement. La pénurie de tests va, à présent, nous y maintenir.
-> vidéo sur peertube à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?lQJUNA
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Économie - Débats
Macron veut prendre des “décisions de rupture”. Chiche ! “Marianne” le prend au mot.
... article à retrouver dans le magazine n°1201 ...
NON “Rien n’empêche la BCE d’investir dans l’économie réelle.” Pierre Larrouturou, député européen (élu sur la liste de gauche Envie d’Europe)
Pour aider les entreprises en difficulté, Angela Merkel et ses ministres ont sorti le « bazooka », selon leurs propres mots. Ils ont dégainé plusieurs dizaines de milliards en renonçant aux règles classiques de contrôle des déficits. Au-delà de l’urgence sanitaire, il est temps pour l’Europe de répondre à l’urgence sociale et climatique en dégainant d’autres bazookas et en utilisant d’une manière radicalement nouvelle les armes monétaires et fiscales dont elle dispose. Il est temps que les liquidités créées par la banque centrale aillent non plus à la spéculation mais au financement d’un grand pacte climat-emploi. Rien n’interdit de le faire : l’article 2 des statuts de la BCE dispose certes que « l’objectif premier de la BCE est la stabilité des prix », mais il affirme aussi que « sans préjudice de cet objectif, la politique monétaire doit être mise au service des objectifs définis par l’article 3 des traités » qui mentionne « le plein-emploi et la protection de l’environnement ». Rien n’empêche donc que les 240 milliards que va créer la BCE cette année (au-delà des mesures d’urgence) soient intégralement investis dans l’économie réelle via une vraie banque du climat. Combien de maisons peut-on isoler et combien d’emplois peut-on créer avec 240 milliards ? Il est urgent aussi que l’Europe s’attaque au dumping fiscal : en quarante ans, le taux moyen de l’impôt sur les bénéfices a été divisé par deux, passant de 45 à 19 %. Rien n’empêche de créer un impôt européen sur les bénéfices (avec 12 ou 14 pays créant une coopération renforcée si certains autres États traînent des pieds). Avant même la crise, le Parlement européen avait entamé un bras de fer avec les chefs d'État. Un changement radical est possible. [Propos recueillis par Franck Dedieu]
OUI. "ROMPRE AVEC LA BCE POUR POUVOIR REFAIRE DE LA MONNAIE UN BIEN PUBLIC." Frédéric FARAH, économiste, chargé de cours à l'université Sorbonne Nouvelle-Paris-III
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Ndlr :
... remettre en chantier toutes les règles de fonctionnement de l’économie pour qu’elle devienne soutenable.
L’année 2019 a été marquée par une aggravation des effets tangibles du réchauffement climatique (canicules, inondations…), qui n’est sans doute pas pour rien dans l’accélération de la prise de conscience écologique. En France, l’un des signes les plus nets de l’évolution des esprits est la place prise par les thèmes écologiques et climatiques dans les médias. Le score des écologistes aux élections européennes est également significatif, même s’il n’est pas inédit, et l’on n’oubliera pas la Convention citoyenne pour le climat, dont on attend avec intérêt les suites concrètes. Au niveau européen également, les choses bougent : mille milliards d’euros sur dix ans annoncés par la Commission pour financer la « transition juste », déclarations de Christine Lagarde sur la nécessité d’intégrer le sujet climat dans la stratégie de la Banque centrale européenne, vote du Parlement sur l’« urgence climatique ». Et l’on pourrait aussi parler du rapport alarmiste publié en ouverture du forum de Davos, du phénomène de Greta Thunberg et de la mobilisation des jeunes (y compris l’émergence d’une nouvelle génération de militants avec le groupe Extinction Rebellion), etc. Reste que ces signaux insistants n’ont pas l’air d’ébranler Trump, ni Bolsonaro, sans parler du Premier ministre australien Scott Morrison, pourtant confronté au désastre que l’on sait.
... dynamique endogène de l’économie de marché ... bâtir un cadre social pour l’action rationnelle qui intègre pleinement la finitude du monde et des ressources exploitables, les phénomènes irréversibles et la dépendance de l’être humain à la nature.
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très en deçà de ce que demande ici Gaël Giraud, pour qui le besoin urgent de financer un plan massif d’investissements verts exige une mobilisation du secteur bancaire.
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contester l’impératif productiviste, c’est s’obliger à remettre en chantier l’ensemble des règles de fonctionnement de l’économie, à commencer par le fondement et le rôle de la monnaie. Dans cette perspective, Dominique Dron et ses coauteurs tracent la voie d’une resocialisation des institutions monétaires. Pour eux, « la transition écologique exige bien plus que des investissements décarbonés », d’où la nécessité d’explorer des scénarios plus disruptifs pour mettre la monnaie au service d’une économie centrée sur les besoins et la gestion des communs environnementaux.
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Le cas des mathématiques financières illustre le dévoiement d’une discipline enfermée dans un cadre épistémologique autoréférentiel, qui ignore l’encastrement social et environnemental de l’économie monétaire. J’essaie dans mon propre texte d’identifier les présupposés et les biais méthodologiques qui rendent la théorie économique peu utile pour penser le monde qui vient. L’entretien avec Robert Boyer complète cette réflexion, par une analyse de l’intérieur des dérives de l’économie académique. Pour lui, la « perte de qualité de l’offre politique » n’est pas sans rapport avec la balkanisation des savoirs et l’excès de confiance des décideurs dans une discipline supposée scientifique qui a renoncé à s’interroger sur ses propres limites.
Bernard Perret
est haut fonctionnaire ; il a longtemps travaillé pour l'INSEE, pour ensuite se tourner vers les questions écologiques et de développement durable au sein de différentes instances (dont le Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie). Il est l'auteur de nombreux essais sur les politiques publiques, les liens entre économie et société, le développement durable (…
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Connu / https://pouet.april.org/@aprilorg/103719170924612887
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Association April @aprilorg@pouet.april.org
Nextcloud - le film « Sortir du cadre » – Chronique sur le thème « mieux vaut demander pardon que demander la permission »
Écoutez le #podcast complet de l'émission « Libre à vous ! »
Nous vous souhaitons une bonne écoute
.#libreavous #S03E21 #causecommune
25 février 2020 à 12:09 · Web · 0 · 2 · 1
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https://april.org/libre-a-vous-radio-cause-commune-transcription-de-l-emission-du-18-fevrier-2020
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La France insoumise a aimé
Députée Obono @Deputee_Obono · 10h
Gyrophare de police
Globe terrestre Europe-Afrique
Notre proposition de résolution #BifurcationEcologique elle oui. Extrait de notre audition de l'économiste Eloi Laurent
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Transcription :
... en sortir en inventant une nouvelle justice environnementale fondée sur l'idée des inégalités environnementales.
Le monde que l'on veut: les nouveaux indicateurs de bien-être, de résilience et de soutenabilité. Donc c'est sortir de la croissance, le défaut le plus important de tout ce que propose la commission européenne. NON, le green new deal n'est pas une stratégie de croissance. Il est une stratégie de survie de l'humanité, de bien-être humain sous une contrainte écologique.
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Thomas Porcher, économiste résolument antilibéral et se réclamant du "post-keynésianisme", n'en est plus à son coup d'essai lorsqu'il s'agit de critiquer le discours dominant en économie. Après une "Introduction inquiète à la Macron-économie" (Les Petits matins, 2016), il publie en 2018 chez Fayard un "Traité d'économie hérétique", véritable best-seller qui s'est écoulé à plus de 50 000 exemplaires. Dans son nouvel essai, "Les Délaissés" (Fayard, 2020) , il explique que "Gilets jaunes", banlieusards, agriculteurs et cadres déclassés subissent tous à différents niveaux les effets négatifs du système fondé sur le "tryptique mondialisation-financiarisation-austérité".
La Grande table Idées d’Olivia Gesbert – émission du 27 février 2020
À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/saison-26-08-2019-29-06-2020
Catégorie Films et animations 13 commentaires
SEB il y a 6 heures
Ses solutions c est le programme l avenir en commun porté par mélenchon.
Même s il ne veut pas le dire.l
ndlr : /LAEC, je ressens idem sauf pour la sortie de l'euro ? ACT
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L’autrice de cette tribune était tentée de se tenir à l’écart des élections municipales « source de déchirements, de discussions interminables, d’alliances bancales ». Mais pense que, sur le terrain local, cela vaut la peine de s’engager.
Corinne Morel Darleux est conseillère régionale Auvergne - Rhône-Alpes.
Nous sommes nombreux à douter de plus en plus sérieusement de l’efficacité de l’approche électorale pour prendre le pouvoir et réellement « changer la vie ». À douter de la sincérité de la plupart des candidats, mais aussi des chances des candidats sincères de percuter le système à travers les urnes et ses règles du jeu édictées par les pouvoirs dominants. ... ignorer ce moment — certes un peu lunaire — où le mouvement social, des Gilets jaunes aux grévistes contre la réforme des retraites https://reporterre.net/Avec-la-reforme-des-retraites-les-egoutiers-vont-crever-au-boulot-19626, des occupations au nom du climat https://reporterre.net/Les-jeunes-activistes-du-climat-assument-l-occupation-de-BlackRock et de la biodiversité à la dénonciation des violences policières https://reporterre.net/L-Etat-et-les-violences-policieres-Une-machine-de-guerre-qui-n-a-ni-remords-ni, ce moment où tout cet élan rencontre, le temps du calendrier républicain, une échéance électorale ? ... rattrapée par diverses sollicitations pour soutenir des listes électorales, ce qui ne va pas sans moult interrogations. Soutenir une maison de l’écologie et des résistances menacée d’expulsion https://www.liberation.fr/debats/2020/01/29/la-vitalite-democratique-et-ecologique-passe-par-des-squats_1775794, relayer les caisses de solidarité aux grévistes, signer un appel https://www.viesvolees.org/laissez-nous-respirer-appel-des-familles-contre-limpunite-des-violences-policieres/ des familles de victimes de violences policières, aider les actions de désobéissance et la construction d’alternatives ... m’associer de nouveau à des sigles partidaires, d’EELV à la FI, ou même à des listes citoyennes https://reporterre.net/Aux-municipales-les-citoyens-se-lancent-a-l-assaut-des-mairies ... diablement tentée de regarder ailleurs ... ni raccourci ni baguette magique en politique ... idiot et vaniteux de prétendre que nous n’avons pas besoin du renfort des municipalités, si elles sont pensées comme des contre-pouvoirs. Dans le processus du confédéralisme démocratique https://www.revue-ballast.fr/le-moment-communaliste/ théorisé par Murray Bookchin https://reporterre.net/Murray-Bookchin-l-utopie-anarchiste-au-prisme-de-l-ecologie, qui consiste entre autres à vider l’État, s’emparer des villes n’est d’ailleurs pas un à-côté. ... l’objectif ultime sortir du capitalisme ... avec des élu-es qui s’intéressent au municipalisme libertaire ou plaident l’urgence écologique, c’est quand même plus facile qu’avec les carriéristes de la politique ou les nouveaux habitués de la start-up nation ... ligne de crête est étroite entre utopie anarchiste, urgence écologique et volonté sincère de changer les quotidiens ... a contrario, de s’échouer du côté du cynisme de la pureté ou du radicalisme rigide https://expansive.info/Defaire-le-radicalisme-rigide-1364 qui nous causent tant de torts ... dans les secteurs de la recherche, santé, justice, éducation, culture, transports, énergie, partout des éboueurs, avocates, salariés de centrales, cheminots, infirmières et directeurs d’hôpitaux, enseignantes, danseurs et journalistes indépendantes se mobilisent https://www.bastamag.net/Education-sante-justice-retraites-cartographie-des-mouvements-sociaux-en-cours ... à l’instar de la Commune des communes initiée à Commercy https://commonspolis.org/fr/communaute/la-commune-des-communes-a-commercy-recit-dune-rencontre-des-municipalismes-francais/, marquaient le début d’autre chose ?
Comme l’écrit l’essayiste Édouard Jourdain dans Ballast https://www.revue-ballast.fr/la-part-anarchiste-des-communs/ :
« Pour que l’anarchie triomphe, il faut qu’elle soit déjà une réalité concrète avant les grands jours qui viendront », assurait le géographe Élisée Reclus. Ainsi entendu, le terme d’utopie pourrait toutefois correspondre à l’anarchie si, comme le rappelle le philosophe Gilles Deleuze dans Qu’est-ce que la philosophie ? (Les éditions de Minuit, 1991), nous l’appréhendons dans le sens que lui donnait l’auteur britannique Samuel Butler : « "Erewhon" ne renvoie pas seulement à "No-where", ou Nulle part, mais à "Now-here", Ici et maintenant. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lis%C3%A9e_Reclus
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En sortant du cadre les experts de la construction, Walt Disney pouvait enfin faire vivre à tout ses visiteurs (petits et grands), une journée magique.
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Expérience = émotions
Je ne referais pas toute la démonstration mais une expérience c’est avant tout émotionnel. Et quand je parle d’émotion, je ne parle pas de ce que vit l’utilisateur face à l’absence de frictions ou la simplicité d’usage. Non là, c’est juste ne rien ressentir parce que ça semble normal. C’est neutre.
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De l’intuitif avant tout
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l’UX Design (incluant la démarche centrée utilisateur) suit au mot près la méthodologie de l’ergonomie : Analyser, recueillir des données, optimiser et mesurer.
Ça ne peut pas être qu’un hasard. J’en ai déjà suffisamment parlé dans d’autres articles mais le design tel qu’il est produit aujourd’hui, n’a pas été formalisé par des designers. C’est une vue d’ingénieur, de scientifique et donc par déclinaison d’ergonome.
On est bien loin, du travail des Imagineers de chez Disney. A-t-on vraiment raison d’appeler un UX designer, un designer d’expérience dans ce cas ? Je n’ai pas l’impression.
L’UX designer ne produit pas de l’expérience mais de l’ergonomie. Et il suffit de voir les attentes des clients quand nous sommes en mission pour nous en rendre compte. Il n’est pas question de faire rire, pleurer, bondir de joie les gens mais de leur retirer une épine du pied ou améliorer la performance pour l’entreprise.
Finalement ne serions-nous que des super ergonomes ?
Written by Rémi Garcia
Designer d’expérience un peu rebelle, passionné d’éducation, touche-à-tout, illustrateur et auteur à ses heures perdues. Geek dans la vraie vie.
Connu / https://twitter.com/DesignSinking/status/1224337424572129280
"
Jacky Foucher @DesignSinking · 4h
Sans cesse chercher à fluidifier l'expérience plutôt que proposer des moments de vie. La fuite en avant de "l'UX"...
Bien bel article de @remigarcia
Heureusement, il y reste des "Imagineers"... #Thread
⬇️
https://medium.com/@remigarcia/o%C3%B9-se-cache-lexp%C3%A9rience-5e563959360a
.#Design #UXDesign Où se cache l’expérience ?
Le design d’expérience tel qu’il est pratiqué aujourd’hui n’est que de l’ergonomie gonflée aux stéroïdes.
medium.com
"
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Dans ce nouvel épisode de Tout Peut Arriver, Denis Robert reçoit François Ruffin, député de la Somme.
"Nous sommes engagés dans un combat, des "Terriens" contre des "forces destructrices", de l'intérêt général contre les multinationales. Nous avons des adversaires, et ils sont organisés, avec des bataillons d'avocats, de lobbies, d'éditorialistes, d'élus, jusqu'au sommet des États."
#FrançoisRuffin #Politique #Écologie
Catégorie Actualités et politique 385 commentaires
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Après avoir participé à presque tous les partis de gauche, Corinne Morel Darleux est une déçue de l’action partisane, qui n’est plus adaptée, selon elle. Elle se sent désormais à une place plus juste dans les mouvements d’action plus radicale et concrète, dans la désobéissance civique.
Dans son livre au titre sombre Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce (Libertalia), elle défend, face à la catastrophe écologique, le recours à l’action directe, couplée à une éthique personnelle de résistance et de décroissance. Corinne Morel Darleux a pourtant écumé les partis et accumulé les responsabilités politiques. Mais de cette action institutionnelle, elle tire un constat d’échec. Après avoir tenté d’entraîner, via le mouvement Utopia, le Parti socialiste (PS) vers l’écologie radicale, elle a cofondé en 2008 le Parti de gauche (PG), puis travaillé à ancrer dans l’écosocialisme le Front de gauche, puis La France insoumise (LFI). L’an dernier, cette Drômoise d’adoption a quitté la direction du PG et LFI. Si elle reste élue d’opposition au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes où elle siège depuis 2010, elle se consacre au militantisme de terrain, du soutien des solidaires de la frontière franco-italienne à celui des écologistes du Rojava, la zone kurde en Syrie, en passant par Extinction Rebellion, dont elle est une «compagne de route».
... L’urgence écologique s’accélérant ... Le bouillonnement intellectuel et politique des premières années du PG s’est ainsi étiolé au profit du commentaire d’actualité, des polémiques au sein de LFI. On a délaissé le débat de fond et le projet. L’abandon de l’écosocialisme a été une erreur. ... Extinction Rebellion (XR) ... nous n’avons que très peu d’années pour essayer d’infléchir les pires scénarios du Giec. L’une des idées centrales de XR, c’est «Hope dies, action begins» («l’espoir meurt, l’action peut commencer»). Il faut assumer une certaine gravité dans le discours, dans la symbolique, et arrêter avec la volonté de toujours positiver, de ne pas faire peur ... extension du mouvement des ZAD ... La solidarité avec les mouvements récents des gilets jaunes et des quartiers populaires doit se faire partout. Il faut politiser une population de sensibilité écologiste qu’on n’avait pas l’habitude de voir militer en réinventant les lieux, l’organisation et la forme des luttes. ... face à la disparition du vivant, certaines formes d’action légitimes passent par la destruction d’infrastructures matérielles. La limite aussi bien de XR que de certains gilets jaunes, c’est le recours trop régulier à des actions symboliques et à des revendications tournées vers le gouvernement. Il nous faut repenser cette culture du rapport de force qui a construit la gauche ouvrière mais n’est plus adaptée. On a passé des années à tenter d’être le plus nombreux possible au même endroit, sur le même mot d’ordre. Cela nous a coûté très cher, on est trop souvent sortis fâchés de cette recherche d’unité. Il faut passer à une forme d’acupuncture politique ... l’archipélisation des luttes ... îlots de résistance émergents ... stratégie coordonnée et des objectifs communs ... collectif Deep Green Resistance, je ne crois pas qu’on ait théorisé cette convergence internationale d’actions aussi différentes, qui n’est ni un mouvement insurrectionnel mené par une élite ni un mouvement spontané. ... deux constats : l’écologie est incompatible avec le capitalisme, les questions sociales et écologiques sont indissociables. ... refuser de parvenir, cesser de nuire, cultiver la dignité du présent ... nous sommes la nature qui se défend ... On peut marier radicalité du fond et aménité de la forme, action radicale et élégance. Je plaide pour le retour du panache !
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?UMdspA
Ndlr : en tous points en accord avec CMD, sauf qu'il ne faut renoncer à rien et surtout pas à la politique élective tant qu'on n'a pas mieux en terme de démocratie élective. Donc être en dualité. Dans le cas de CMD, je peux comprendre qu'elle a fait sa part...
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Sociologie
Critique radicale de notre société consumériste et productiviste, la décroissance établit des liens entre les disciplines et fait dialoguer nombre d'intellectuels et de courants. Encore une pensée complexe difficile à présenter avec une interview ! « Pour comprendre la décroissance, il faut un doctorat dans toutes les disciplines, explique l'objecteur de croissance Vincent Liegey. C'est une pensée multidimensionnelle, et la défendre dans les médias, c'est casse-gueule ! »
La sortie du culte du progrès pour horizon
... le note le philosophe Olivier Rey, si « la décroissance vise en premier lieu à inverser la dynamique frénétique d'industrialisation de la production, de marchandisation des activités et de technologisation de l'existence qui ravage la Terre et les vies humaines, […] elle ne signifie pas se priver, mais au contraire retrouver ce dont une croissante démente nous prive, à savoir un rapport équilibré au monde ». Un changement radical de paradigme qui suppose aussi une décentralisation du pouvoir politique, plus de démocratie directe, voire une réduction de la taille des entités politiques.
Pas de croissance infinie dans un monde fini
A l'origine du terme, l'Américain Nicholas Georgescu-Roegen qui, en 1979, publie l'ouvrage la Décroissance. Entropie, écologie, économie.
... Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise aux élections européennes, annonçait au site Reporterre le 6 mai 2019 que son mouvement était "progressivement sur la pente de la décroissance". Le chercheur Luc Semal relève qu'elle a été "l'un des incubateurs des discours actuels sur l'effondrement". ... "on s'en sortira tous ensemble ou on ne s'en sortira pas".
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Le programme de la semaine de mobilisations
Les temps forts du contre-sommet "G7 Non! Pour défendre nos alternatives!"
19 – 20 : réception des militant.e.s au camp d’accueil – plus d’infos ici
21, 22 et 23 août : tenue du contre-sommet et du village des alternatives au centre des congrès Ficoba et à Hendaye – détail des activités plus bas
24 août : manifestation – plus d’informations ultérieurement
25 août : occupations pacifiques de sept places du Pays Basque – plus d’informations ultérieurement
Le programme détaillé du contre-sommet (21 - 23 août)
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Pour ce contre-sommet, plus d’une centaine d’organisations se sont unies pour déconstruire l’architecture néolibérale et les multiples systèmes de dominations qui détruisent notre monde. Résultat, ce contre-sommet offrira plus de 70 conférences, ateliers et activités culturelles axé.e.s sur sept thématiques centrales des luttes.
Vous retrouverez donc ici les activités proposées durant le contre-sommet, qui se tiendra du 21 au 23 août, au centre des congrès Ficoba, à Irún (État espagnol) ainsi que sur le village des Alternatives, qui se tiendra à Hendaye (État français). Un système de navettes permettra de circuler entre les diverses activités.
Les thématiques
Pour un autre monde, sortons du capitalisme et de la dictature des multinationales
Contre la destruction de notre planète, protégeons la terre, défendons le vivant
Pour un monde radicalement féministe, à bas le patriarcat
Respectons la diversité et la liberté des peuples, pour un monde décolonial et sans discriminations
Pour une démocratie sociale et les mêmes droits pour toutes et tous, à bas l’autoritarisme
Pour un monde juste et basé sur la solidarité entre les peuples, à bas les guerres et l’impérialisme
Personne n’est illégal sur cette planète, abolition des frontières pour les êtres humains
Pourquoi ces thématiques ?
Ce programme défend des alternatives globales face aux urgences sociales et climatiques qui nous concernent tou.te.s. Il est par ailleurs résolument ancré dans la réalité du Pays Basque, terre de lutte où de nombreux.ses associations et syndicats se sont dressées face au sommet du G7, imposé par la présidence française. D’autres espaces d’échanges dédiés seront donc annoncés prochainement!
IMPORTANT : ce programme est en cours de construction.
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Réapproprions nous le numérique !
[ATELIER] Le numérique, c’est politique !
Organisations participantes : Ritimo, La Quadrature du Net (sous réserve), Attac (sous réserve)
Un temps de présentation interactive d’une exposition qui approche quelques notions techniques essentielles pour saisir les enjeux politiques à l’œuvre dans le numérique. Le numérique est souvent qualifié de « révolution technologique ». Si l’expression est juste, elle est imparfaite car elle relègue cette technologie à sa fonction d’outil, en faisant abstraction de son rôle dans nos interactions sociales. Or nos logiciels et les infrastructures de nos réseaux dépendent d’un grand nombre d’intermédiaires qui interviennent dans le traitement et la transmission de nos informations, et dont les motivations sont rarement neutres. Car nos activités en ligne laissent des traces qui permettent à ces acteurs de collecter nos données et d’analyser nos comportements.
Le sujet est souvent présenté comme complexe, nous sommes donc tenté·es de renoncer à en saisir les contours techniques et, par conséquent, d’en analyser les implications politiques. Pourtant, il en va du numérique comme de tout autre sujet de société : déléguer ce pouvoir à des “expert·es”, sans contrôle, nous fait courir le risque de sacrifier un peu de nos libertés…
Intervenant.e.s : Animateur.rice.s de Ritimo
[ATELIER] Pour changer le monde, cliquer ici !
Organisations participantes : Ritimo, La Quadrature du Net (sous réserve), Attac (sous réserve)
Un temps de présentation interactive de logiciels libres pour communiquer et s’organiser à l’abri des regards indiscrets.
Il est devenu primordial de savoir qui crée les logiciels que nous utilisons au quotidien, qui les gère et à quelles fins. Car, si nous n’avons pas tou·tes l’envie d’écrire ou de comprendre comment fonctionne un programme informatique, nous avons tou·tes la possibilité de choisir à qui nous accordons notre confiance… Au regard de la place que viennent occuper le numérique et l’Internet dans nos vies, il devient donc essentiel de nous les réapproprier afin qu’ils ne présentent pas un risque de dépendance, de manipulation ou une source d’oppression(s).
Oui, mais par où commencer ? Et comment se faire accompagner ?
Intervenant.e.s : Animateur.rice.s de Ritimo
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40 778 signatures
Pour une politique de mobilité sociale et écologique
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Le gouvernement a justement annoncé une loi sur les mobilités qui sera présentée la semaine du 26 novembre !
Nous demandons une politique de transports plus juste et plus écologique, avec notamment les mesures suivantes :
1 - L’interdiction dans la loi des ventes de voitures diesel et essence à moyen terme (horizon 2030) pour obliger les constructeurs automobiles à vendre des véhicules plus économes et moins polluants et sortir du piège à pétrole
2 - Une justice fiscale en mettant fin aux avantages fiscaux des transports polluants comme l'aérien et le transport par camions.
3 - Un plan d'investissements publics sans précédent dans les transports en commun et le vélo, le train, les RER, dans tous les territoires
4 - Un "forfait mobilité durable" obligeant les employeurs à rembourser les déplacements à vélo et en co-voiturage, comme c'est déjà le cas pour les transports en commun et la voiture
5 - L'abandon des projets de nouvelles routes qui entretiendraient une dépendance à la voiture et au pétrole pour des décennies encore et contribuerait à l’étalement urbain et l'artificialisation des sols
Le gouvernement peut prendre ces mesures dans la future loi sur les mobilités qui sera présentée la semaine du 26 novembre !
Nous avons 9 jours pour faire entendre notre voix.
Demandons au gouvernement des solutions de transports plus justes et plus écologiques pour tous, signez la pétition !
Pour aller plus loin : retrouvez la tribune https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/essence/tribune-politiques-de-tous-bords-prenez-vos-responsabilites-l-appel-de-23-ong-sur-la-hausse-de-la-fiscalite-ecologique_3028879.html ainsi que les demandes détaillées https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2018/11/kit-mesures-carburants.pdf portées par 23 ONG environnementales sur la refonte de nos modes de transports
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dans Élections européennes 2019, Romain Dureau
Mardi 14 mai 2019, Romain Dureau, candidat aux élections européennes, a représenté la liste de la France insoumise conduite par Manon Aubry au débat organisé par Fransylva et les Coopératives forestières de France.
« La forêt » est un vaste sujet. Aussi vaste que les 16 millions d’hectares qu’elle représente en Europe, soit 43% de la surface du continent. La forêt est au cœur des enjeux que l’Humanité doit relever en ce début de 21e siècle qu’ils soient économiques ou écologiques.
Un défi écologique d’abord, tant la forêt peut être positive pour la biodiversité et pour la lutte contre le changement climatique : les forêts peuvent être des écosystèmes riches en biodiversité, végétale ou animale, et les arbres sont d’importants puits à carbone. Le bois est un matériau écologique qui peut se substituer au béton et au métal pour la construction de nos bâtiments, la conception de nos meubles. Mais le bois est également un allié de la transition énergétique, en alimentant des chaufferies locales.
Un défi économique ensuite, car la forêt et le travail du bois peuvent être un gisement d’emplois très important en France. Tout comme l’agriculture, la sylviculture doit être sortie du marché unique et des accords de libre-échange. La filière bois française est déficitaire. Nous exportons du bois brut et importons des produits transformés. Il y a donc, sur ce sujet comme sur tant d’autres, un enjeu de relocalisation des filières de transformation.
Toutes ces raisons font de la forêt un sujet d’intérêt général. Elle ne saurait être laissée à la concurrence mondiale et à la « loi du marché ».
Pour mener à la fois une politique de gestion durable des forêts, qui limitera les coupes rases, et de relocalisation des activités de transformation, l’Union Européenne doit se doter d’une véritable politique forestière, dotée d’un budget propre, dans le cadre d’une planification forestière. Cette planification permettra par exemple d’accompagner les petits propriétaires forestiers, qui constituent la majorité des propriétaires (seuls 0,4 millions des 3,4 millions des propriétaires forestiers français possèdent plus de 4 ha), dans une gestion durable et douce de leurs parcelles. Cette planification forestière pourra également comprendre un plan d’agroforesterie, en lien avec une PAC refondée. Cette planification forestière permettra également une adaptation des forêts françaises face au changement climatique, en diversifiant les essences présentes et en limitant les monocultures. Enfin, pour engager cette nouvelle politique forestière, il faut changer de politique au niveau européen, car 80% de nos importations proviennent de pays européens et 74% de nos exportations se font au sein du marché européen.
Oui, la forêt est un bien commun, qu’elle soit propriété publique ou privée. De ce point de vue, gestion publique et gestion coopérative privée doivent pouvoir se coordonner sur les mêmes objectifs et la défense de l’ONF dans ses missions premières, dont les plans de gestion servent de référence à toute la filière, fait partie de nos revendications. Oui, une planification forestière doit être mise en place pour reconnaître le statut particulier des forêts pour l’intérêt général. Oui, la forêt est une filière d’avenir et stratégique. Il faut donc préserver et gérer durablement les forêts françaises et européennes.
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Résumés
Français
English
Cet article rend compte d’une innovation pédagogique menée dans une école d’ingénieurs par une association indépendante : l’atelier matières à construire - amàco. Le projet visait à modifier les conceptions et les pratiques dans le domaine de la construction durable et le défi consistait à intégrer, dans l’ingénierie pédagogique, les principes d’une philosophie de la matière qui invite à faire corps avec la matière. Après trois années d’une expérimentation pédagogique avec la matière, dans le cadre d’un soutien financier à l’innovation, une démarche d’investigation, basée sur la théorie ancrée, a été entreprise pour observer, d’une part, les effets sur l’expérience formative des étudiants et le développement de leurs compétences professionnelles et, d’autre part, les modifications des pratiques d’enseignement des enseignants impliqués dans le projet. L’analyse montre que les changements les plus apparents concernent les enseignants qui transforment radicalement leur enseignement au-delà de l’expérience. Les effets sur le développement professionnel des étudiants sont plus difficiles à saisir bien qu’il y ait de bonnes indications qu’ils entrent dans le monde professionnel avec une vision accordant plus de place aux enjeux de la construction durable et au renouvellement du contact entre l’homme et son environnement.
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Entrées d’index
Mots-clés :innovation pédagogique, philosophie de la matière, construction durable, théorie ancrée, pratiques pédagogiques innovantes, développement professionnel
...
5.1 Plus qu’une collaboration, un partenariat placé sous le signe de la co-création
...
Référence électronique
Marion M. Bisiaux, Laetitia Fontaine et Nicole Rege Colet, « Enseigner la sortie de cadre pour changer les habitudes », Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur [En ligne], 35(1) | 2019, mis en ligne le 17 mai 2019, consulté le 21 mai 2019. URL : http://journals.openedition.org/ripes/2037
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Auteurs
Marion M. Bisiaux
Atelier matières à construire amàco, c/o Les Grands Ateliers, Villefontaine, France.
Laetitia Fontaine
Atelier matières à construire amàco, c/o Les Grands Ateliers, Villefontaine, France.
CRAterre AEetCC ENSAG UGA, Grenoble, France.
Nicole Rege Colet
Yggdrasil Living Wholeness, Gudhjem, Danemark.
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Le président français s’adresse aux Européens. Pluie de poncifs, torrents de reprises éculées et de paranoïa russophobe. Mais une autre parole française existe. Car l’intérêt général des êtres humains sur le Vieux Continent mérite mieux que sa dilution dans la stratégie du bavardage d’Emmanuel Macron. En Europe, il est temps de parler la seule langue vraiment internationale qui soit capable de motiver l’action commune de peuples aussi divers par leur histoire, leurs langues et leurs cultures. C’est la langue des biens communs à défendre et à étendre. Celle des projets communs de vie. Celle des droits sociaux et des services publics. Ils sont à reconstruire après le saccage de trente ans de «concurrence libre et non faussée».
À lire aussi : «Il y a urgence»: l'appel de Macron aux Vingt-Huit https://www.liberation.fr/france/2019/03/04/il-y-a-urgence-l-appel-de-macron-aux-vingt-huit_1713021
...
Nous sommes tous menacés par un système de production et d’échange qui détruit la Terre et les êtres humains. N’est-il pas plus que temps d’imposer les politiques de solidarités qui nous sauveront dans la catastrophe écologique en marche ? Le monstre financier s’est assez gorgé au détriment de tous les petits bonheurs simples de la vie.
...
Macron est devenu dangereux. Pas seulement pour les manifestants et ses opposants politiques. Sa phobie antirusse le fait rôder aux frontières de la guerre. Le risque est là en Europe depuis l’annonce par les Etats-Unis de l’installation en Pologne de missiles tournés vers la Russie. Vladimir Poutine annonce une réplique. Il est donc urgent de s’extraire de cette escalade en prenant notre indépendance d’avec l’Otan. C’est le contraire de «l’Europe de la défense» que Macron et Merkel présentent comme le nouveau rêve européen.
La peur des Russes est absurde ! Ce sont des partenaires naturels. Si la démocratie est menacée c’est plutôt par la tyrannie de la finance, et les méthodes de brutes pour diriger les peuples. Elles ont conduit à martyriser la Grèce, à pourchasser les opposants, comme en Pologne ou en Hongrie. Et comme en France, où le problème posé à notre démocratie ne vient pas de Moscou, mais de Paris, avec ce président qui mène une répression féroce depuis dix-sept semaines de mobilisation des gilets jaunes. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la gestion violente de ce mouvement. Il s’en indigne comme si ce n’était rien que 12 morts, 2 000 blessés, 22 éborgnés, 5 mains arrachées, 8 000 gardes à vue, 1 500 condamnations en comparution immédiate. Autant de pauvres vies saccagées pour avoir réclamé leur part de soleil dans l’existence. Et comme elle est insupportable, sa duplicité quand il adhère à l’illusion meurtrière d’une Europe forteresse qui se protégerait des réfugiés par la noyade en Méditerranée ! Que Viktor Orbán ait approuvé la tribune de Macron devrait inquiéter les Français : celui-ci ne prétendait-il pas combattre la politique du président hongrois ? A rebours de ces brutalités, il faut une politique immédiate contre les causes des exils forcés : guerres, changement climatique, pillage économique.
...
Pour les peuples européens, un changement de direction est urgent. Emmanuel Macron et Angela Merkel incarnent les vieilles recettes stupides et morbides. D’ailleurs, disons-le sans détour : nous n’avons que faire du pseudo «couple franco-allemand», ce condominium prétentieux contrôlé par la CDU. Il humilie les vingt-six autres Etats. Il isole les Français de leurs parents naturels au Sud. La renaissance dont l’Europe a besoin est celle de la liberté politique de ses peuples. Si la France peut être utile à quelque chose c’est à cela, à condition de se présenter en partenaire plutôt qu’en donneur de leçons.
Jean-Luc Mélenchon député de la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône, président du groupe France Insoumise à l'Assemblée nationale
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... Le Momos de la Grèce antique – Mỗmos signifie raillerie – était un dieu prétendument mineur, lié familialement, inextricablement à Thanatos, la mort et à Hypnos, le Grand sommeil. Dormir, mourir, la piste paraît intéressante.
Le mot lui-même nous vient de l’italien buffone, tiré d’une onomatopée qui indique le gonflement des joues. Monsieur Didier Guillaume, toutes joues dilatées.
...
Monsieur Guillaume, de passage au Salon de l’Agriculture le 25 février 2019, a apposé sa signature ministérielle sur le «préambule» d’un «contrat de solutions» imaginé par la FNSEA, le grand «syndicat» de l’agriculture industrielle. Le texte, assez lourdaud, affirme nécessaire «la sortie [du glyphosate] pour une majorité d’usages pour lesquels il existe des alternatives accessibles et viables d’ici fin 2020». Dans le détail de 100 pages que je suis allé regarder, on trouve également cet engagement rigoureusement sic: «Réduire fortement les herbicides et se passer à moyen terme de glyphosate dans une majorité de situation sans perte de revenu».
Il me semble moi que chaque mot compte. Réduire. Moyen terme. Majorité de situations. Sans perte de revenu.
Momos, l’éternel retour? En 1993 surgit des limbes un petit nouveau, le Forum pour une agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement, ou FARRE. Son adresse? 2 rue Denfert-Rochereau, à Boulogne Billancourt. La même, un peu plus tard, que celle de l’UIPP, qui regroupe toute l’industrie des pesticides en France. Faux-nez de l’agrochimie, FARRE va réunir des chambres d’agriculture, la FNSEA bien sûr, Bayer, Monsanto, BASF, l’UIPP. Commence la saison enchantée de la propagande.
...
Parle-t-on encore d’agriculture raisonnée? Non. A-t-elle donné le moindre résultat? Non. Vint ensuite le funeste Grenelle de l’Environnement de septembre 2007. Notre merveilleux Nicolas Sarkozy y avait promis une réduction de l’usage des pesticides de 50% en dix ans, mais nos amis de la FNSEA, codécisionnaires en toute chose, étaient alors parvenus à faire rajouter: «si c’est possible».
Et cela ne fut pas possible. Malgré les centaines de millions d’euros jetés au vent par le Plan Ecophyto et la réapparition de fermes Potemkine, la consommation de pesticides n’a pas baissé. Elle a au contraire augmenté de plus de 20%. ...
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Le jeudi 23 août 2018 aux AmFis d'été de la France insoumise à Marseille se tenait l'atelier «Travail détaché, pourquoi en sortir ?».
Cet atelier était animé par :
Le Parlement européen s'apprête à voter ce mardi une Directive importante pour lutter contre la pollution plastique. Zero Waste France et la coalition d''ONG "Break Free From Plastic" se mobilisent pour rappeler l'urgence à agir de manière forte sur ce sujet.
[ 2 827 participations ]
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Proposée par Cyberacteurs
Elle sera envoyée à Président du Parlement Européen | à vos euro députés
En soutien à Zero Waste France, Zéro Déchet Strasbourg, Surfrider Foundation et la coalition d’ONG “Break Free From Plastic”
Elle prendra fin le : 24 octobre 2018
Plus d'infos
ocean plastique“Les quantités de plastiques présents dans les mers et les océans ne cessent de s’accroître”. C’est à partir de ce constat que l’Union européenne a décidé d’agir, en mai dernier, en proposant une nouvelle Directive européenne visant une dizaine de produits plastiques jetables les plus polluants. Pour la première fois, le texte place la priorité sur la réduction à la source des déchets, proposant des mesures d’interdictions ou de baisse de la consommation. A l’approche du vote de la Directive en séance plénière du Parlement européen, les débats sont nombreux pour diminuer ou accroître l’ambition du texte initial. Zero Waste France, Zéro Déchet Strasbourg, Surfrider Foundation et la coalition d’ONG “Break Free From Plastic” organisent le 23 octobre une action à Strasbourg pour rappeler l’urgence à agir de manière forte sur ce sujet.
Un vote du Parlement européen attendu la semaine du 22 octobre 2018
Le texte initial proposé par la Commission européenne vise une dizaine de produits plastiques particulièrement problématiques, principalement des emballages (sachets, bouteilles…) et des objets utilisés pour la consommation alimentaire nomade (gobelets, assiettes, contenants de vente à emporter). Les mesures proposées par la Commission pour endiguer le phénomène vont de l’interdiction pure et simple à des actions d’information du consommateur, en passant par des objectifs de réduction de la consommation de certains produits. Le texte a d’ores et déjà été enrichi par des amendements d’eurodéputés, qui ont par exemple allongé la liste des produits à interdire, en y ajoutant les sacs plastiques ou encore les contenants en polystyrène. D’autres débats ne sont cependant pas tranchés.
A la veille du vote du Parlement européen, les incertitudes restent ainsi nombreuses sur l’ambition finale du texte. Des exemptions pour les bioplastiques ou une définition trop imprécise de “l’usage unique” par exemple, pourraient permettre aux industriels de s’en tirer à bon compte, sans réduire l’omniprésence du jetable dans notre quotidien et les pollutions qui en découlent inévitablement.
Autre incertitude : la marge de manœuvre laissée aux Etats membres pour interdire d’autres produits plastiques, non visés par l’Europe, au nom de l’impératif environnemental. Une question qui est particulièrement d’actualité en France, au moment où les récentes interdictions de produits en plastique votées dans la loi EGAlim ont fait l’objet d’une saisine du Conseil Constitutionnel
Une mobilisation citoyenne organisée à Strasbourg
Le mardi 23 octobre (jour du vote) de 8h15 à 9h, un rassemblement citoyen et festif est organisé à l’appel de Zéro Déchet Strasbourg, Zero Waste France et la coalition “Break Free From Plastic” devant le Parlement européen à Strasbourg. Les participant.e.s, munis de déguisements représentant la consommation croissante de produits en plastique jetables en Europe, seront présents pour accueillir les eurodéputés à leur entrée au Parlement et leur demander de prendre une position ambitieuse sur le sujet. Au même moment, une opération de ramassage des déchets aura lieu aux abords du Parlement. Un temps de prise de parole sera organisé à 8h45
https://www.zerowastefrance.org/un-mois-doctobre-a-fort-enjeu-pour-la-lutte-contre-la-pollution-plastique-en-europe/
Le Parlement Européen Déclare La Guerre Aux Bouteilles En Plastique
https://www.tunistribune.me/2018/06/13/le-parlement-europeen-declare-la-guerre-aux-bouteilles-en-plastique/
Projet de directive Européenne sur la réduction des déchets plastiques
http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-3927_fr.htm
Signer !
Récapitulatif
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à diego.cangafano@europarl.europa.eu
Avec les éléments suivants :
Sujet : Sortons de l'océan de plastique
Message : Madame, Monsieur
les déchets plastiques à usage unique ne doivent pas être considérés comme des déchets “réutilisables" au sein de la nouvelle loi européenne sur les produits plastiques ! L’industrie du plastique doit cesser de polluer nos rivières et océans.
Dans cette attente, croyez en ma vigilance sur vos votes.
Une copie de ce message sera envoyée à :
Votre euro-député.
]]>C dans l'air
Brexit : le divorce sans fin
diffusé le jeu. 18.10.18 à 17h50
magazines d'actu | 64min | tous publics
Le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sera-t-il enfin prononcé ?
Après des mois de discussions, la séparation s’annonce en tout cas plus longue que prévue. Lors du sommet européen qui s’est ouvert hier à Bruxelles, Theresa May a évoqué une éventuelle prolongation de la période de transition après le Brexit, censée prendre fin en décembre 2020. Mais ce délai optionnel pour négocier plus longuement un accord commercial avec l’Union européenne n’est pas au goût des partisans du Brexit outre-Manche.
Si la Première ministre britannique « reste confiante » quant à l’issue des négociations, plusieurs divergences persistent avec ses 27 homologues européens. Notamment sur la question de la frontière entre les deux Irlande, censée être rétablie avec le Brexit. Pour éviter l’instauration d’une séparation physique entre l’Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni, et la République d’Irlande qui restera dans l’Union européenne, l’Europe a proposé l’instauration d’un « filet de sécurité ». Cette solution permettrait à l’Irlande du Nord de rester provisoirement dans l’union douanière, ce que Londres refuse. Après 30 ans de guerre civile meurtrière et les enjeux économiques, politiques et diplomatiques qu’implique le retour d’une frontière, la question de l’Irlande est aujourd’hui un point-clé et un frein pour trouver un accord commun.
Les laborieuses négociations sur le Brexit aboutiront-elles à un « no deal » ? Alors que la menace d’un tel scénario plane, les Britanniques s’inquiètent des conséquences qu’une rupture aussi brutale pourrait avoir sur leur quotidien. A commencer par leur santé. En effet, le Royaume-Uni importe chaque année 37 millions de boites de médicaments européens.
Avec le Brexit, certains d’entre eux pourraient ne plus être commercialisés outre-Manche. Et le renforcement des contrôles douaniers pourrait également retarder leur livraison. Face à un risque de pénurie, les industries pharmaceutiques ont décidé d’augmenter leur stock de médicaments.
Alors que l’échéance du Brexit approche, la majorité des Britanniques serait favorable à un nouveau référendum, selon un sondage publié en septembre. Une hypothèse que Theresa May a formellement exclu, bien décidée à trouver un accord favorable au Royaume-Uni. Dès le mois de juin, des dizaines de milliers de Britanniques avaient également manifesté dans les rues de Londres. Un rassemblement aura lieu ce samedi pour revendiquer un nouveau « vote du peuple », qui ne porterait pas sur le choix d'une sortie ou non de l'Union européenne comme le premier, mais sur l'accord signé avec Bruxelles.
Alors que les négociations sur le Brexit sont dans l’impasse, se dirige-t-on vers un « no deal » ? Le Royaume-Uni doit-il craindre une pénurie de médicaments ? Un nouveau référendum contre le Brexit est-il possible ?
Invités :
Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction des Echos
Catherine MATHIEU - Economiste spécialiste du Royaume-Uni - OFCE
Dominique MOÏSI - Conseiller spécial à l’Institut Montaigne
Philip TURLE - Journaliste britannique à RFI
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cf pour le détail
https://lafranceinsoumise.fr/2018/08/24/efi6-lunion-europeenne-prison-des-peuples/
ndlr :
nombreux commentaires à dépouiller (cf notes), analyser, confronter dont ceux de UPR
=>
ouvrir un espace de débats/dialogues sur le fond avec l'upr sur :