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Pour réussir sa transition énergétique, l’Allemagne a désormais un plan. Elle comptera sur plusieurs gigawatts de centrales électriques au gaz « hydrogen ready », malgré la controverse.
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Le chancelier Olaf Scholz ... sorte de frénésie hydrogène ...
À lire aussi L’hydrogène pour sauver le climat : une fausse bonne idée selon certains scientifiques
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dans de « brefs délais », un appel d’offres sera lancé pour de nouvelles capacités allant jusqu’à 4 fois 2,5 GW de centrales électriques au gaz. Celles-ci pourront, dans un premier temps, fonctionner au gaz fossile. Toutefois, entre 2035 et 2040, elles devront impérativement avoir été converties à un hydrogène « de toutes les couleurs, mais autant que possible vert ». En parallèle, le gouvernement soutient également la recherche et le développement sur les technologies de capture et de stockage du carbone
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Informations
Alors que le secteur aérien et les gouvernements annoncent une nouvelle ère de carburants d’aviation « durables » (CAD, ou SAF en anglais), on sait que cela confisquera des ressources indispensables à d’autres secteurs et prendra plusieurs dizaines d’années, si toutefois on y arrive. Il existe pourtant un moyen efficace de réduire rapidement et significativement les effets hors CO2 de l’aviation, et par là son empreinte climatique totale : traiter les carburants conventionnels avec des quantités limitées d’hydrogène.
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L’Union européenne est sur le point d’approuver le règlement ReFuelEU ... programme Fit for 55 ... feuille de route pour l’introduction progressive des CAD, qu’il s’agisse de biocarburants ou d’e-carburants. Le plan vise un taux de mélange de 6 % en 2030, de 34 % en 2040 et de 70 % en 2050, dont la moitié d’e-carburants en 2050. Cela signifie que d’ici 2040 les avions devraient encore utiliser du kérosène fossile pour plus des deux tiers de leur consommation.
Les CAD ont pour objet de réduire les émissions de CO2, mais il y a d’autres bénéfices. Comme ils sont exempts d’aromatiques, de naphtalène et de soufre (ANS) (1), ils produisent moins de suie lors de leur combustion, réduisant ainsi l’impact climatique des cirrus induits par les traînées de condensation, et améliorant également la qualité de l’air dans les aéroports. On pourrait toutefois bénéficier beaucoup plus rapidement de ces avantages en réduisant la quantité d’ANS dans le kérosène fossile actuel.
C’est pourquoi certains membres du Parlement européen ont déposé des amendements visant à rendre obligatoire le suivi de la teneur en ANS des carburants d’aviation et chargeant la Commission européenne de rédiger un rapport et de préparer une proposition réglementaire. Ces amendements ont été adoptés, mais la dernière disposition ne sera pas suivie d’effets avant la prochaine révision du règlement en 2026-2027. Il y a néanmoins de solides raisons d’agir dès que possible
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Hydrotraiter le kérosène fossile : le meilleur usage des quantités limitées d’hydrogène vert disponibles pour l’aviation
Des essais en vol avec des carburants contenant des CAD ont confirmé que réduire la teneur en aromatiques du carburant réduit de manière significative les cirrus induits par les traînées de condensation, car ils produisent moins de suies en brûlant (2). Le même résultat pourrait être obtenu avec des carburants fossiles s’ils étaient traités pour retirer les composés aromatiques. Cela peut se faire par hydrotraitement (réaction avec de l’hydrogène), un processus couramment utilisé dans les raffineries pour d’autres combustibles. La réduction des aromatiques dans les carburants aviation est de fait l’une des mesures préconisées par l’AESA à la CE en 2020 pour réduire les traînées de condensation (3). La pénalité en CO2 d’environ 2 % associée à la production d’hydrogène gris dans les raffineries peut être évitée en utilisant de l’hydrogène vert, comme cela devra être le cas pour la fabrication d’e-carburants.
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implique l’hydrodésulfuration – ce qui fait que non seulement la suie, mais aussi les particules de sulfates seraient considérablement réduites ... l’approvisionnement en hydrogène vert restera faible pendant des dizaines d’années ... les avions plus anciens ont encore besoin d’aromatiques pour protéger les joints en élastomères ... adapter les processus de raffinage pour permettre une hydrogénation plus poussée (5)
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Un rapport coûts-avantages très favorable
... analyse socio-économique ... projet Jetscreen de l’UE a été bouclée en 2020 mais n’a été publiée que le 5 décembre 2022 (7) après une série de mésaventures (8). Elle conclut à un bénéfice de 8 milliards d’euros au niveau mondial pour une désulfuration complète et une réduction de 60 % des aromatiques (de 17 à 7 %). Le montant réel est sans doute plus élévé car, entre autres, les bénéfices pour la santé de l’amélioration de la qualité de l’air dans les aéroports semblent avoir été fortement sous-estimés.
Le secteur aérien refuse toujours de prendre en compte les effets autres que le CO2
... ferait plus que doubler l’impact climatique du secteur, de sorte qu’il ne lui serait plus possible d’affirmer n’être responsable que de 2,5% des émissions mondiales
une étape efficace mais pas suffisante
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Même avec un hydrotraitement à 100%, la réduction de CO2 atteindrait à peine 2%. Cela fait que le trafic aérien va quand même devoir être réduit au cours des 10 à 30 prochaines années afin d’aligner le secteur sur le rythme d’efforts requis de l’ensemble des secteurs pour atteindre les objectifs climatiques (voir la fiche greenwashing #6 Neutralité carbone – Zéro émissions nettes).
Voir aussi :
► Le transport aérien peut très vite arrêter d’accroître son impact climatique sans attendre un hypothétique avion “vert”
► Besoins en hydrogène pour produire des caburants aviation sans aromatiques (Carburants fossile hydrotraité, biocarburants, e-carburants)
Notes
(1) Les aromatiques sont une classe d’hydrocarbures présents dans les carburants aviation qui génèrent plus de suie que les autres lors de leur combustion. Le naphtalène est la molécule aromatique qui produit le plus de suie. Les carburants aviation contiennent également du soufre en faibles quantités (moins de 0,1 %) qui produisent du SO2 et des particules de sulfates lors de la combustion.
(2) C. Voigt et al. (2021) : Cleaner burning aviation fuels can reduce contrail cloudiness
(3) EASA (2020) : Updated analysis of the non-CO2 effects of aviation, p. 89
(4) L’objectif de l’UE est de remplacer 0,7 % des carburants aviation fossiles par des e-carburants d’ici à 2030.
(5) Alain Quignard (2022) : Non-CO2 effects from aviation decreasing sulfur and aromatic content in jet fuel
(6) Sources pour les données du tableau :
(7) Jetscreen (2022) : Socio-Economic Benefits of Reducing Sulphur & Aromatics (Note : un correctif au rapport original a été publié afin de rectifier plusieurs erreurs de calcul (voir note suivante)
(8) L’analyse coûts/avantages a été achevée en 2020, mais n’a pas été rendue publique par Airbus et la Commission. Elle serait restée inédite si un membre de Stay Grounded n’avait pas publiquement mis Airbus au défi de la publier. Elle a finalement été mise à disposition quelques jours seulement avant le vote de RefuelEU Aviation en plénière du Parlement européen. Trop tard, d’autant que la Commission (DG Move) avait plaidé contre l’amendement proposé auprès du plus grand groupe parlementaire – le PPE. De toute façon, l’analyse concluait à l’absence de bénéfice net. Contestant ce résultat inattendu, un autre membre de SG a examiné le rapport encore non publié et est arrivé à la conclusion que des erreurs importantes avaient été commises et en a fait part à CE Delft en octobre. Après discussion, une grande partie de ses remarques ont été acceptées et le rapport a été publié sur leur site Web le 5 décembre 2022 avec un rectificatif. Il convient de noter que les coûts-bénéfices de l’utilisation d’hydrogène vert pour l’hydrotraitement n’ont pas été évalués.
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Renouvelables
Qui sommes-nous ? / Eric Leser 10 mai 2019 - 7 min (durée de lecture)
Notre ambition, notre conviction et notre vocation
Comment Transitions & Energies entend contribuer, modestement, à construire des stratégies efficaces et réalistes de transitions énergétiques.
La nécessité de se passer progressivement des énergies fossiles et de leur substituer des sources d’énergie non carbonées sans mettre en péril nos sociétés et notre civilisation est le défi de notre temps. La question de la transition énergétique est d’ailleurs trop essentielle pour être laissée aux seuls lobbys, idéologues, lanceurs d’anathèmes, romantiques, anticapitalistes recyclés et à des institutions manquant souvent de réalisme et de courage.
Nous sommes entrés malheureusement dans l’ère de la panique énergétique. L’émotion, les postures et le simplisme règnent et nous égarent. Nous ne ferons pas face en nous couvrant la tête de cendres et en suivant les prophètes d’un nouvel apocalypse. Les solutions et les stratégies technologiques comme économiques existent. Pour les élaborer et les mettre en œuvre, il faut une vision méthodique des enjeux et des problèmes et faire appel à la connaissance, la raison et la science.
... apporter à un débat nécessaire et légitime des fondements scientifiques, des raisonnements construits sur les faits, des points de vue argumentés sur les avantages et les inconvénients des choix techniques, financiers et politiques qui se présentent à nous. Nous entendons, modestement, permettre ainsi de construire des stratégies publiques et privées convaincantes et acceptées par l’opinion.
Au cours des vingt-cinq prochaines années, le monde doit transformer son système d’approvisionnement en énergie et réduire significativement son empreinte carbone. Pour y parvenir, la croissance de la consommation d’énergie doit ralentir et le bouquet énergétique (le cocktail de sources d’énergie) changer radicalement. L’humanité n’a jamais accompli une telle transition, encore moins à une telle échelle.
Les technologies qui permettent de mener cette transition sont aujourd’hui loin d’être toutes arrivées à maturité. Les stratégies à mettre en place sont complexes. Cela ne nous empêche pas d’être confiants. Avec de la méthode, de la volonté et en pariant sur l’ingéniosité et la créativité, l’humanité peut surmonter l’un des plus grands défis de son histoire. C’est notre conviction à Transitions & Énergies.
Mais il faut expliquer et convaincre. Telle est notre vocation. Apporter des éléments de compréhension, éclairer les choix et participer ainsi à construire le consensus indispensable pour réussir les transitions énergétiques.
Nous aborderons sans tabous et sans a priori tous les aspects de cette question et toutes les problématiques : celles des énergies renouvelables, du nucléaire, de l’hydrogène, des énergies fossiles ou celles des mobilités et des transports, du géo-engineering, des technologies en devenir et en gestation.
Nous entendons promouvoir l’innovation, y compris, par exemple, dans l’utilisation de l’hydrogène ou la capture et le stockage du carbone. Il s’agit d’une nécessité à la fois pour atteindre nos objectifs de réduction de l’empreinte carbone et pour assurer notre prospérité et notre indépendance. L’innovation est vitale dans la production, l’utilisation et la distribution d’énergies plus propres et plus durables mais aussi via le numérique avec les véhicules autonomes, les réseaux électriques automatisés, décentralisés et intelligents ou l’utilisation du big data pour rendre plus efficaces les circuits logistiques.
Faire de la France et de l’Europe un leader dans l’innovation ouvrira de nouveaux marchés, créera de nouvelles industries et permettra à l’ensemble de la société d’avoir accès à une énergie plus propre et la moins coûteuse possible.
Pour donner une idée du défi auquel nous sommes confrontés, les transitions énergétiques ont un coût estimé entre 50 000 et 90 000 milliards de dollars lors des 15 prochaines années. En comparaison, le PIB annuel mondial s’élève à près de 80 000 milliards de dollars. Une transition mal maitrisée vers une économie décarbonée pourrait mettre en péril la stabilité financière et mener à une récession massive si elle n’est pas accompagnée de financements publics et privés pertinents et de soutiens aux industries. La difficulté tient à ce que l’on connaît la situation de départ mais sans savoir très précisément vers quoi l’on se dirige et plus encore comment.
Selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie. La demande mondiale d’énergie devrait seulement croître de 0,1 % entre 2016 et 2040 contre 2 % entre 2000 et 2015. Et dans le même temps, toujours entre 2016 et 2040, les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) devraient passer de 81 % à moins de 61 % des sources d’énergie primaires.
L’histoire de l’énergie et celle des civilisations sont intimement liées. Dans sa lutte pour survivre, pour domestiquer son environnement, pour échapper à la misère, pour se donner les moyens de maitriser son développement économique, social, intellectuel, l’humanité n’a cessé de diversifier ses sources d’énergie. C’est l’intensification du recours à l’énergie qui a permis la révolution agricole et industrielle.
Nous sommes ainsi passés successivement de l’énergie animale et celle du bois, du vent et de l’eau à celle du charbon (quand le bois a commencé à manquer en Europe), du pétrole, de l’hydroélectrique, puis du gaz naturel, de la fission nucléaire et aujourd’hui à une échelle industrielle des renouvelables avec notamment l’éolien et le solaire. Jusqu’au xixe siècle, 95 % de l’énergie consommée par l’humanité provenait du bois. Avec la révolution industrielle, le couple charbon-vapeur a permis de fournir davantage d’énergie. Et ce n’est qu’au xxe siècle que le gaz, le pétrole et l’électricité ont permis de considérablement changer le mode de vie des pays riches qui sont entrés après 1945 dans la société de consommation et des loisirs.
Les caractéristiques de toutes ces évolutions ont été de passer à des sources d’énergie de plus en plus concentrées et de le faire parce qu’il s’agissait d’un progrès évident. Nous l’avons oublié, ces transitions énergétiques ont toujours été positives pour les hommes et même dans une certaine mesure pour la nature.
Quand nous avons cessé d’utiliser le bois et l’avons remplacé par des carburants fossiles, nous avons permis à nouveau aux forêts de grandir. Quand nous avons arrêté de brûler du bois dans nos cheminées, nous n’avons plus respiré de fumées toxiques. Il est évident aujourd’hui que ces fumées avaient considérablement réduit l’espérance de vie de nos ancêtres. Quand nous avons remplacé, pour produire de l’électricité, les carburants fossiles par de l’uranium, nous avons réduit la pollution atmosphérique et les émissions de CO2.
Nous devons continuer impérativement dans une logique de progrès. Les transitions énergétiques ne seront acceptées dans les démocraties que si elles sont comprises comme une façon de sauvegarder l’environnement, mais aussi d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. La régression, la décroissance sont des voies sans issue socialement comme politiquement.
C’est pourquoi les idéologues de la peur n’apportent pas de solutions. Ils tétanisent. Ils attirent l’attention en permanence sur de nouveaux risques et détournent des vrais enjeux. Ils ont tellement effrayé les opinions et les gouvernements que ces derniers semblent aujourd’hui presque incapables de construire des stratégies réalistes de transitions énergétiques à long terme et plus encore de les expliquer et de les justifier. Transitions & Énergies entend contribuer à sortir de cette impasse.
Nous le faisons dans ce premier numéro en consacrant un grand dossier à la voiture électrique à batteries. L’adoption massive d’un tel véhicule, puissamment encouragée par les pouvoirs publics en Europe et dans le reste du monde, présente des avantages en réduisant les émissions polluantes et de CO2… et de sérieux problèmes. Ce moyen de transport ne peut pas être une solution miracle à nos problèmes de mobilité dans les villes et encore moins dans les zones dites périphériques. Il a encore aujourd’hui des limites technologiques trop pénalisantes. Il nécessite la construction d’infrastructures massives. Son attrait pour le consommateur reste relativement faible même avec des subventions importantes à l’achat. Il représente un enjeu industriel majeur pour les constructeurs automobiles, condamnés à jouer leur avenir sur un pari risqué. Enfin, la fabrication et le recyclage des batteries sont une menace pour l’environnement.
L’adoption à grande échelle du véhicule électrique à batteries n’a de sens que s’il s’agit d’un élément parmi d’autres d’une stratégie d’ensemble de transition énergétique. Une stratégie indispensable dont la mise en œuvre sera le fil conducteur de Transitions & Énergies.
manifeste
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Transitions et Énergies, trimestriel, est édité par la société Green Axxe Communication, au capital de 20 000€.
Siège social : 32 rue du Faubourg Poissonnière, 75010 Paris, France
Numéro de commission paritaire : 0624 T 93955
Dépôt légal à parution. ISSN : 2800-4930
Directeur de la publication : Gil Mihaely
Rédacteur en chef : Éric Leser
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Ndlr : progrès, innovation, impératif du marché et de la croissance... Néolibéralisme, technologisme, sont-elles ses idéologies ? Vérifier. SINON, est dans le mythe du remplacement des énergies par le nucléaire, alors qu'elles n'ont fait que s'empiler, sauf pour la production française d'électricité... DÉNONCER ACT
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🏭 L’hydrogène est un vecteur énergétique pertinent dans une logique de décarbonation et de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. Dans un récent rapport, l’Association négaWatt et Solagro ont étudié plus spécifiquement le rôle que pourrait jouer l’hydrogène dans l’industrie d’ici 2050 et les mesures politiques qu’il conviendrait de prendre pour enclencher une transition du secteur.
Le webinaire permettra de présenter les éléments saillants de l’étude en apportant une vision du développement possible de l’hydrogène dans le secteur industriel. Les intervenants reviendront également sur la place possible de ce vecteur dans une trajectoire globale de transition énergétique.
Webinaire coorganisé par Solagro & l’Association négaWatt.
Intervenants :
🔄 Il sera enregistré et disponible en replay.
INFORMATIONS PRATIQUES
Organisé par : Association négaWatt et Solagro
Contact : contact@negawatt.org
Lieu exact : En visioconférence, sur zoom.
Le lien d’accès vous sera envoyé par mail à la suite de votre inscription.
Réservation : Ouvert à toutes et tous, sur inscription via le lien suivant :
https://dub.sh/nW-h2-industrie
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1 min. de lecture
Un disque pour stocker l’hydrogène de manière stable et sécurisée
© Office Européen des brevets
Finaliste, dans la catégorie Recherche, du Prix de l’inventeur européen 2023, remis en juillet à Valence en Espagne, un groupe de chercheurs du CNRS a développé une méthode pour conserver de manière stable et sécurisée l’hydrogène, sous forme... de disque solide.
[...]
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?j_qjdw
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... est à l'origine le nom du premier navire hydrogène autonome et zéro émissions, à la fois plaidoyer et laboratoire de la transition écologique. Devenu aujourd'hui un organisme qui réunit à la fois expéditions et innovations, Energy Observer explore et développe les solutions qui prouvent qu'un autre avenir énergétique est possible, un avenir optimiste, plus respectueux de la planète et des êtres qui y vivent.
...
Le projet Energy Observer est né en 2013 de l'engagement de Victorien Erussard, marin au long cours. Il réunit autour de lui une équipe complémentaire de skippers, marins professionnels, ingénieurs et reporters, afin de créer le premier navire autonome capable de puiser son énergie dans la nature tout en la préservant.
Développé à partir d’un catamaran de légende maintes fois récompensé, Energy Observer est un laboratoire de la transition écologique conçu pour repousser les limites des technologies zéro émissions. Hydrogène, solaire, éolien, hydrolien, toutes les solutions y sont expérimentées, testées et optimisées pour faire des énergies propres une réalité concrète et accessible à tous.
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Réalisation du site : Base Design
Identité visuelle : Base Design
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Les scientifiques ont averti que l’hydrogène pourrait contribuer « indirectement » à l’effet de serre lorsqu’il y a fuite et ...
Connu / TG le 03/08/23 à 11:41
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Clés : Made in France Energie Hydrogène Start up - 3 min. de lecture
La start-up française Hopium, dédiée à l’hydrogène, a annoncé vendredi 21 juillet l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Après une lune de miel boursière, les difficultés financières se sont accumulées au cours des derniers mois.
Réservé aux abonnés
Acculée financièrement, la start-up Hopium placée en redressement judiciaire
© Simon Chodorge
Présente sur le salon du Mondial de l'Automobile en octobre 2022, Hopium y présentait le prototype de sa berline à hydrogène, la Machina.
Ce n’était qu’une question de temps, railleront les Cassandre. Au lendemain de sa demande de suspension de cotation à la Bourse de Paris, l’entreprise Hopium a annoncé vendredi 21 juillet par communiqué l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Le tribunal de commerce de Paris a acté cette décision mercredi 19 juillet. S’ouvre désormais une période d’observation initiale de six mois (jusqu’au 19 janvier 2024), éventuellement renouvelable pour six mois de plus.
L'action ne vaut quasiment plus rien
[...]
SUR LE MÊME SUJET
Texte-clef du plan climat de l'UE, la loi sur les énergies renouvelables prévoira une exemption permettant à la France de tenir compte de son hydrogène produit à partir de l'énergie nucléaire, selon le compromis des Vingt-Sept publié lundi.
Cette loi, qui impose 42,5% d'énergies renouvelables dans la consommation européenne d'ici 2030, avait fait l'objet d'un accord fin mars entre les eurodéputés et la présidence suédoise de l'UE, qui négociait au nom de États membres. Mais l'incertitude régnait dans l'attente du feu vert formel des États et du Parlement européen.
Paris subordonnait son approbation à des ajustements pour pouvoir tenir compte de son hydrogène produit à partir d'électricité nucléaire, mais se heurtait aux vives réticences de l'Allemagne et de ses autres partenaires rétifs à l'atome. La France a finalement obtenu gain de cause dans un compromis trouvé tard vendredi entre les ambassadeurs des Vingt-Sept, qui assouplit les conditions requises pour prendre en compte cette production.
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Le secrétaire d'État allemand Sven Giegold (Verts) a pointé du doigt un accord "pas très joli, mais supportable", tandis que pour la ministre belge Tinne Van der Straeten, cet "accord global" permet de valider "des objectifs très ambitieux"
Connu / TG le 20/06/23 à 19:51
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La science et les technologies se mobilisent pour contribuer à la décarbonation des activités humaines. Parmi les solutions au rayon de l’énergie, l’hydrogène a le vent en poupe. Tiendra-t-il ses promesses ?
Dans ce deuxième numéro du 3,14, nous vous proposons une sélection d’articles et d'infographies qui permettront d’éclairer les enjeux de l’hydrogène, avec un coup de projecteur particulier sur les transports, à travers la parole de chercheurs et d’experts internationaux.
Au sommaire de ce numéro :
Cadrage
L'hydrogène est à la mode, mais pourquoi ?
(Dé)Carboné ?
Est-il la solution
pour la transition énergétique ?
Carburant?
Hydrogène et transports : où en sommes-nous ?
Connu / https://mailchi.mp/polytechnique-insights/hydrogene/ connu / https://twitter.com/Poly_InsightsFR/status/1628329247625580544 / TG 4/06/23 à 9:07
dont
"’l'hydrogène ne doit pas être utilisé comme un prétexte pour cacher l’urgence de la sobriété dans les transports afin de réduire rapidement ses émissions... un argument abondamment utilisé par exemple par le secteur aérien avec l’avion à hydrogène, afin de faire diversion à la nécessaire modération de son trafic.
Sans ces précautions, l’hydrogène pourrait faire plus de mal que de bien à la transition énergétique des transports...
Aurélien Bigo"
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Photo Pilotine Station de Pilotage Maritime de Sète - ©Ewan Lebourdais
H2YAM a développé un processus de conversion des moteurs qui est semblable en complexité à une intervention d'entretien classique grâce à un brevet français. Il suffit de modifier ou de remplacer un nombre limité de pièces pour le rendre compatible avec la combustion du gaz hydrogène.
Passer de combustibles fossiles à la combustion H2, le fondateur de la société H2YAM, Alexandre Marc, présente son procédé dans les Chroniques Littorales. Le moteur essence ou diesel brûle un combustible qui produit de l'énergie thermique, qui est transformée en énergie mécanique. H2 fait exactement la même chose avec le gaz hydrogène qui est aussi un combustible. H2YAM a développé un processus de conversion des moteurs qui est semblable en complexité à une intervention d'entretien classique grâce à un brevet français. Il suffit de modifier ou de remplacer un nombre limité de pièces pour le rendre compatible avec la combustion du gaz hydrogène.
Selon le mode de stockage, H2YAM s'attaque dans un premier temps aux moteurs
Mais aussi à des solutions de stockage de l’hydrogène plus facilement intégrées pour des navires. Si H2YAM a travaillé sur la conversion d’un moteur hors-bord en test, mais son premier démonstrateur est une barge conchylicole, parce que H2YAM cible les professionnels artisans en premier. Prochainement, H2YAM deviendra EcoNautik !...
Clés : Économie Entreprises – Marchés
L'équipe Jose Manuel Lamarque
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Ouverture des JNI avec le colloque national IESF
Différents intervenants de renom du gouvernement et de l’industrie y apporteront leurs éclairages et témoignages.
Une sélection sera reprise le jour même par la Fédération Mondiale des Organisations d’Ingénieurs dans le cadre du World Engineering Day (WED) sous l’égide de l’UNESCO. Une occasion unique de rendre visible des ingénieurs français à l’international.
Tr. : Sponsors : SYNTEC INGÉNIERIE - itii - DGA - GIM 'LA FABRIQUE DE L'AVENIR' - GIFAS
Accueil par Marc Rumeau, président de l'IESF
débute par le nucléaire de retour
21 commentaires
Ndlr :
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Pierre MACCIONI, INSA Rennes Génie Physique 1987 et Docteur en Physique des matériaux (1990), expert en développement stratégique des énergies décarbonées nous parle de l'Hydrogène et de toutes ses applications prometteuses.
Tr.: ...
3 filière H2 : industrie, Energie, Mobilité
Production par Vaporeformage, électrolyse, Thermolyse
Stockage : gaz, liquide cryogénique & organique, solide Hydrures métalliques
Transport & distribution : pipeline, traillers & cadres, conteneurs
Conversion : combustion, pile à combustible, méthanation, injection
Usages & applications : Power to X (P2X) avec X= Molécule, Power, Gas, Fuel
...
Vecteur énergétique capable de valoriser les surplus d'énergie (lissage) et leurs intermittences (stockage).
Terminer >26:17
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Nucléaire Rubriques Territoire de Belfort Start up EDF
Fondé à l’automne 2022, Neext Engineering ambitionne de décarboner l’industrie en se positionnant sur les petits réacteurs nucléaires modulaires, les fameux SMR. L'entreprise s'associe avec Westinghouse, General Electric et le CNRS pour mener à bien son projet Sparta et le soumettre à l’appel à projets France 2030 sur les réacteurs nucléaires innovants.
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Photo © EDF/Philippe Eranian
La solution de Neext Engineering permettra aux réacteurs de produire, en plus de l'électricité, de l'hydrogène ou de l'énergie à partir d'autres combustibles.
Après avoir affiché en septembre 2022 son ambition de «proposer de nouveaux designs disruptifs de SMR de quatrième génération», la jeune pousse Neext Engineering passe à l'action. Cette start-up, née de l’association de plusieurs experts de l’énergie du Territoire de Belfort, a annoncé mardi 14 mars qu'elle s’associait à Westinghouse Electric Company, General Electric et au laboratoire réactions et génie des procédés du CNRS pour mener à bien son projet Sparta, dont l’objectif est de contribuer à la décarbonation de l’industrie. Concrètement, il s’agit pour la société et ses nouveaux partenaires de proposer «une solution énergétique intégrée disruptive construite autour d’un petit réacteur modulaire basé sur une technologie nucléaire polyvalente et durable Cette solution sera soumise à l’appel à projets France 2030 sur les réacteurs nucléaires innovants.
Dans le détail, le quatuor indique que leur proposition permettra aux SMR de produire, en plus de l'électricité, de l’hydrogène ou de l'énergie à partir d'autres combustibles tels que l’ammoniac, et de dessaler l'eau pour les «réseaux décentralisés» et les «grands clients industriels». Les quatre entreprises expliquent que la technologie de réacteurs à neutrons rapides refroidis au plomb de quatrième génération, autour de laquelle ils travailleront, offre des capacités nouvelles et améliorées.
Le numérique pour configurer la centrale à la demande
En 2021, Nicolas Thiollière, spécialiste de la modélisation de réacteurs et de parcs nucléaires, et enseignant-chercheur à l’IMT Atlantique et au laboratoire Subatech, listait auprès de L’Usine Nouvelle les avantages de cette génération de réacteurs nucléaires. Selon lui, ils améliorent «la durabilité pour économiser les ressources naturelles et minimiser les déchets, la compétitivité économique, la sûreté et la non-prolifération». Mais entre les contraintes techniques et les difficultés réglementaires, cette nouvelle génération ne devrait être déployée à l’échelle industrielle que bien après 2050, jugeait le même expert…
La technologie de réacteur à neutrons rapides vise à réutiliser et à valoriser dans les réacteurs les combustibles usés radioactifs (dont le plutonium et l’uranium appauvris) que produisent les centrales classiques. Un moyen de limiter le volume de déchets radioactifs. Neext Engineering justifie l’emploi du plomb liquide pour refroidir les réacteurs autour desquels elle innovera. Grâce à son point d’ébullition très élevé et sa haute conductivité thermique, ce métal offrirait une évacuation plus efficace de la chaleur produite par le cœur du réacteur. De plus, le plomb représente une barrière naturelle contre les radiations.
Aux côtés de Westinghouse Electric Company, spécialisé dans la production des réacteurs à neutrons rapides refroidis au plomb, de la branche nucléaire de General Electric, en passe d’être rachetée par EDF, et du CNRS, Neext Engineering compte également développer des outils numériques innovants permettant de «configurer la centrale à la demande, rationaliser la préfabrication, optimiser la livraison et enfin faire fonctionner le système». Objectif ultime, selon Jean Maillard, président et cofondateur de la start-up: «Mieux répondre aux besoins nouveaux et émergents de l'industrie et des sociétés».
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Structural basis for bacterial energy extraction from atmospheric hydrogen
Abstract
Diverse aerobic bacteria use atmospheric H2 as an energy source for growth and survival1. This globally significant process regulates the composition of the atmosphere, enhances soil biodiversity and drives primary production in extreme environments2,3. Atmospheric H2 oxidation is attributed to uncharacterized members of the [NiFe] hydrogenase superfamily4,5. However, it remains unresolved how these enzymes overcome the extraordinary catalytic challenge of oxidizing picomolar levels of H2 amid ambient levels of the catalytic poison O2 and how the derived electrons are transferred to the respiratory chain1. Here we determined the cryo-electron microscopy structure of the Mycobacterium smegmatis hydrogenase Huc and investigated its mechanism. Huc is a highly efficient oxygen-insensitive enzyme that couples oxidation of atmospheric H2 to the hydrogenation of the respiratory electron carrier menaquinone. Huc uses narrow hydrophobic gas channels to selectively bind atmospheric H2 at the expense of O2, and 3 [3Fe–4S] clusters modulate the properties of the enzyme so that atmospheric H2 oxidation is energetically feasible. The Huc catalytic subunits form an octameric 833 kDa complex around a membrane-associated stalk, which transports and reduces menaquinone 94 Å from the membrane. These findings provide a mechanistic basis for the biogeochemically and ecologically important process of atmospheric H2 oxidation, uncover a mode of energy coupling dependent on long-range quinone transport, and pave the way for the development of catalysts that oxidize H2 in ambient air.
Connu / TG le 13/03/23 à 11:35
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LA REVOLUTION ECOLO-ENERGETIQUE EST EN MARCHE.
Le risque principal est la monétisation de l'air. On a déjà prévenu depuis longtemps.
En tout cas, ça justifie l'arrêt du nucléaire puisqu'une technologie lui est supérieure en terme d'indépendance de production locale. Reste le problème des brevets, qui évidemment va nous le mettre de toutes façon bien profond.
la conversion de l'hydrogene par l bactérie est une réction-doxydo-réduction donc d'un échange d'életrons donc de profustion d'élicricité
production
d'autre part, tu peu produire n'importe où et consommer sur place en héorie
"
Ndlr : En clair, les bactéries génèrent des électrons, donc un courant électrique, par une réaction d'oxydo-réduction de l'hydrogène en aérobie, c'est-à-dire n'importe où en présence d'air ? Vérifier ACT
Recherche fondamentale ou appliquée ? Si oui, applications effectives à quelle échéance ? Et quel rendement ? Questionner ACT
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Climate change has increased the need for new technologies that produce electric energy. Hydrogen is considered the ideal chemical for energy storage. In the storage process, electrolyzers and fuel cells store peak power production and use off-peak production to deliver electricity from wind and solar power to the grid. With the COMSOL Multiphysics® software, you can set up physics-based, high-fidelity models of fuel cells and electrolyzers, and account for material transport, charge transport, heat transfer, multiphase flow, and electrochemical reactions in your simulations.
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Schedule
10:00 a.m. Welcoming Remarks
10:05 a.m. Trends in Technologies for the Hydrogen Economy
10:30 a.m. Q&A/Break
10:45 a.m. Green Hydrogen Systems: Accelerating the Global Energy Transition with Green Hydrogen
11:05 a.m. Q&A/Break
11:15 a.m. Water Electrolyzers for Hydrogen Production
11:45 a.m. Q&A
12:00 p.m. Tech Lunch
1:10 p.m. Welcome Back: Some Useful Resources
1:15 p.m. Hydrogen Fuel Cells for Stationary and Automotive Applications
1:45 p.m. Q&A/Break
2:00 p.m. Simulating Electrochemical–Mechanical Interactions to Predict Hydrogen Uptake Within Metals
2:20 p.m. Q&A/Break
2:30 p.m. Reaction Engineering in Hydrogen Technologies
3:00 p.m. Q&A/Break
3:15 p.m. Keynote Speaker
3:35 p.m. Q&A/Break
3:45 p.m. CFD and Multiphase Flow in Fuel Cells and Electrolyzers
4:15 p.m. Q&A/Break
4:30 p.m. Concluding Remarks
COMSOL Speakers
Traduction : modèles haute fidélité de piles à combustible et d'électrolyseurs, et tiennent compte du transport de matériaux, du transport de charge, du transfert de chaleur, de l'écoulement multiphasique et des réactions électrochimiques
Ndlr : questionné à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?DILfrQ
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Pablo Gallegos 🇮🇪 @PabloGallegos1 · 11 mai
En réponse à @86Greenpeace
Et si l'hydrogène naturel était le "game changer" de la transition énergétique ?
Alors que l''hydrogène décarboné peut être produit grâce à des électrolyseurs, il peut l'être aussi par... la terre, dans le sous-sol, comme le démontrent de nombreux travaux scientifiques. Cet..
0 - 0 - 1
Ndlr : vérifier ACT
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Comme d’autres constructeurs (Mercedes, BMW, Volvo), le géant allemand va intégrer de l’acier bas carbone pour réduire l’empreinte CO2 de ses voitures. Et c’est prévu pour fin 2025.
...
annoncé du bout des lèvres ... grâce à l’hydrogène et aux énergies renouvelables. Le constructeur allemand a décidé de se tourner vers son compatriote, Salzgitter, qui prévoit de lancer une ligne de production en ce sens d’ici trois ans. Le producteur d’acier, qui veut réduire ses émissions de CO2 de plus de 95 % d’ici 2033, va installer des électrolyseurs et des fours électriques.
Pour l’anecdote, cet acier « vert » va servir notamment au véhicule du projet Trinity. Il s’agit d’une berline électrique de 700 km d’autonomie censée détrôner les Tesla. « L’utilisation d’acier à faible teneur en CO2 représente ici une étape importante, tout comme le recyclage des résidus d’acier », se justifie Volkswagen, qui utilise le moins possible le mot « hydrogène ». Lol !
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?6MvLKw
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23 - 483 abonnés - 336 visionnages en cours
L’HYDROGENE, UN ECOSYSTEME PROMETTEUR ET UN SUJET INCONTOURNABLE
Le colloque du 4 mars traitera de la chaîne de valeur de l’hydrogène et d’un panorama complet du sujet avec les questions de la production, du stockage, du transport, de l’écosystème industriel, la distribution, mais aussi des grands segments d’usage et de qui utilisent d’ores et déjà l’Hydrogène (H2).
Marc Rumeau, Président d'Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) animera la conférence en présence de représentants de la filière hydrogène en France (table ronde en cours de construction).
Inscrivez-vous sur http://4mars.iesf.fr et le programmeà https://www.iesf.fr/offres/gestion/events_752_52972_non.html-1/colloque-national-des-jni-2022-evenement-inaugural-des-jni-2022.html
CHAT (sauvegardé)
...
Thierry Raballand Thermolyse=Craquage de l'eau à l'aide de la concentration solaire. Es-ce une technique viable?
...
Patrice PERMINGEAT L'ammoniac NH3 semble le meilleur moyen de stockage massif
...
Henri-Jean Caupin Dans les déserts ensoleillés, il y a du sable et des tempêtes connues. Qui va nettoyer les panneaux de saisies du soleil des cristaux et micro cristaux de sable ? personne n'en parle ...
Serge Rochain L'olien est beaucoup plus indiqué avec ses périodes excédentaires
Patrice PERMINGEAT Le NH3 est liquide @10bar ou -33°C. et sa densité énergetique volumique est env. 1.5x celle du H2-liquide@-250°C
...
adamo screnci il ne faut pas opposer BEV et FCEV
...
Patrice PERMINGEAT SECURITE : le NH3 est beaucoup moins explosif que H2. Mais il est légèrement toxique
...
Tr.:
Philippe Boucly, Président de France Hydrogène et membre du Conseil National de
l’Hydrogène.
Le choc énergétique de 2022 en Europe : quelles conséquences pour la transition
énergétique ?
• Philippe Chalmin, Professeur à l'Université Paris-Dauphine, Président de CyclOpe
L’hydrogène : défis et opportunités
• Jean-Eudes Moncomble, Secrétaire général du Conseil Français de l’Énergie - CFE
La filière Hydrogène Energie
• David Bouquain, Professeur des Universités à l'université de Franche-Comté, directeur
adjoint de FCLAB
... Vaporeformage ... importance de l'approche systémique ... qualité de l'hydrogène (pureté) ... distribution => sécurité ... contenu en carbone, efficacité (rendement global), goulets d'étranglement : métaux rares, usage des sols, eau, ... énergie, temps long, rempl l'H carboné avant 2030 ... 1000 milliards de dollard d'ici 2050 ! ... pas une solution unique, chaque pays va choisir sa solution ... arrêter de parler des couleurs. H mérite d'être caractérisé par son contenu en carbone. impacts sur le changement climatique. Raisonnons en ingénieur en kg de CO2. Être plus clairs sur la demande, meilleure compréhension des coûts. Économie de l'H source de création d'emplois, de nouveaux métiers. Dans le cadre de l'URGENCE CLIMATIQUE. Privilégier les solutions déjà efficaces tout de suite.
David Bouquain : 1kg d'H : 60 kWh d'élec, 12 l d'eau. 12 m3 à p atm, récup 15 kWh élec 100 km voiture. Stockage de l'énergie, une des solutions. Électrolyse : alcalin, à membrane; Stockage /réservoir sous pression, liquide, solide.
PEMFC (Proton Exchange Membrane Fuel Cells - À échange de protons). Besoin d'auxiliaires : compresseurs d'air à basse pression, convertisseur d'énergie, gestion de la boucle H
Système PAC de Cummins : 40k€ prix divisé par 10.
Applis : véhicules utilitaires, bus, camions, charriots élévateurs, engins portuaires, ferroviaire, maritime, fourniture de chaleur ou électricité dans les bâtiments, stockage des énergies intermittentes, turbines à gaz
Marc Florette, membre de l'académie des technologies
/économie : PV au sol en Fr : 65€/MWh tx de charge de 15% prix H élevé 700 €t évitée 32€MWh 2,75€/kg - usages spécifiques ex stockage éolien rendement de 50 à 60% 500 à 800€ renvoie à produire H dans d'autres pays. Pj en espagne
H pas substituable dans l'industrie : désulfurer carburants, bus, camions, aviation depuis co2 des cimenteries / carburant de synthèse.
Écosystème industriel, r&d, Choix ciblés / fonds pubics, pilotage national, pargager les retours d'exp.
Florent Brissaud GRT GAZ pj JUpiter 1000, démonstrateur industriel Power-to-gaz, méthanation CH4 de synthèse, support ENR,valo du o2, etc.
McPhy 200 normo m3/h power-to-méthane prévu.
Enseignements : PAC alcalin rendement 70%, électrolyseur PEM : temps de démarrage plus long que prévu. injection à 67,7 bar dans le réseau, LIMITÉ à 6%
Visite virtuelle le 16/3 via JNI
Valérie ? du Sfen? H : én nucléaire peut servir l'ambition fr. suisse, suède
... 12 g selon le GIEC sic ...
électrolyse simple, REPGen3 REPGen4 par cogénération, électrolyse haute température via la vapeur, à THT thermo-chimie
nouvelle régulation en 2025
Adamo Scrienci dg HRS - Hydrogen Refueling Solutions : AIDER à décarboner, intégrer les ENR, H fait le lien gaz/électron, transporter de l'énergie sur grande distance, résilience, le gaz, la chimie restera incontournable, décarboner les usages, le coût dépendra de l'heure d'utilisation, c'est donc le service. quantité d'énergie transportée et temps de recharge.
acier, ammoniac, bâtiment, cogénération chaleur/électricité, montre potentiel mais complexité.
/Mobilité : optimum de coûts / DÉCARBONER.
le spécialiste de la station pour baisser les coûts, indépendants des technologies
Philippe Rosier de SYMBIO entr fr de la PAC, brevets cea grenoble ya ans, michelin, faurecia, dév système de la PAC et de tous les composants optimisés autour, batterie, moteur électrique. 400 collaborateurs, siège à Lyon, se miniaturise, monte au std automobile, hybride à H, autonomie, sans bruit, recharge rapide, puissance suffisante, même liberté, qualité d'usage dans un véhicule 0 émissions. Obj atteindre les coûts du thermique d'ici 2030, Vénissieux usine pilote 2500 syst/an, Saint-Fons usine fin 2023 50000 systèmes /an +grosse usine au monde. Puis 2 usine europe, 1 asie, 1 usa. 400 pers now embauche 250 ingénieurs, recrutés, former
Xavier Bouis, académie de l'air et de l'espace, pdt commission énergie et environnement, DÉFOSSILISATION DU TRANSPORT AÉRIEN D'ICI 2050.
H tentant /fort pouvoir calorifique, mais encombrant.3% du PIB et en ém de CO2, concurrentiel et réglementé. voler devenu banal. 2l/100km/passager en vue.Moteur RISE pj CFM (SAFRAN+GE) 1,5 l/100km/passager.
Avion électrique certifié. Vols très courts à turbo-propulseur,capsule d'H liquide LH2, plus loin, plus vite. volume et masses (indices gravimétriques) C'est pas gagné !
design to safety,
LES SAF /bio ou synthèse, voie royale pour défossiliser avant 2050, fabriquées avec de l'H !
David Holderbach de HYVIA : mobilité décarbonée pour véhicules utilitaires, coentreprise RENAULT GROUP ET PLUG POWER, écosystème complet, entr. Fr. Une technologie marier batterie et PAC, marché europe, Dual-power récup énergie de freinage, augm durée de vie de la PAC, un pôle de compétences, station de recharge,électrolyseur PEM
Olivier Arthaud, directeur H Engie Solutions de nouveaux usages se développent dans le secteur des transports. H renouvelable peut venir rempl l'H gris. le chauffage, la prod d'élec avec des turbines à H. Virage. Pb pertinence écon. mobilité lourde, dév. infrastructure et l'offre véhicules => synchro. invest.
Olivier Cramatte, direct commercial entreprise GAUSSIN créée en 1880 / acier, véhicule, amener de l'usage, 140 M€ d'invest. 50000 véhicules en circulation dans le monde, offroad, onroad, camion H au Dakar, DÉmontrer. H module suppl de nos véhicules électrique dual power. dév PAC, sur le lourd, très lourd, plateforme marque blanche ++ Tour du monde démarre sur le port de Gênes. Le portuaire et la logistique vont ouvrir la voie. Puis les transporteurs, usage sur les parcs logistiques. Continuer à décarboner et agir pour le climat, on est la dernière génération à faire bouger les courseurs.
Cannelle Martinelli Syntec ingénierie resp dév H2 à Arcadis Fr présents dans l'ensemble de la chaîne de valeur H. accompagner. Ex Symbio. ingéniérie process, ingénierie systèmes, stockage, études de risques, d'impact. La région ARA et sncf /arrivée train H. Construction des écosystèmes, socio-économie, enquêtes, ateliers de concertation, de coconstruction ex syndicat énergie Morbihan. Évaluer les impacts sur le territoire coûts/bénéfices, aider à décision, prioriser investissements. Montée en compétences. Collaboratiions internationales pays-bas, gb, partenariat inter-entreprises, Attraction des talents. Métiers porteurs de sens.
Daniel Margot, pdt CCIT des alpes-de-haute-provence, anime l'H cci fr gt créé en nov 2019, 3 étapes : sensibiliser, vulgariser, former. Faire connaître l'étendue des chaînes de valeur. Les accompagner pour accélérer les usages. Ex Côtes d'armor Cluster H2, innoMed cci du var, engie, banque des territoires. Former : initiale et continue. PJ igreenprovence, storengie h vert /photovoltaïques 100 à 1000 ha de panneaux, hydrolyseur, Manosque, cavités salines stocker, distribuer. dév affaires, déployer, former avec le cfa enr.
Audrey Le-Bars directrice de projet de territoire d'industrie Lacq-Pau-Tarbes et Mr Dominique Mockly pdg Teréga le bus phebus, TRANsport collectif 0 émissions. Le trains H Alstom, alimenter en H en côut et en quantités.
Agnès Pagnier-Runacher?, Ministre de l'industrie, en anglais ! climate neutrality ...
Ndlr : visio-conf très pro productiviste et donc nucléaire, tout en laissant la place aux ENR et amenant des éléments intéressants, mais dans un choix de société tout sauf sobre...
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Colloque National JNI VENDREDI 4 mars 2022 de 13h à 16h
L'ÉVÉNEMENT FRANÇAIS DU WED 100 % DIGITAL
PROGRAMME
INTERVENANTS
Modération et Animation
L'hydrogène, une opportunité, un challenge, l'ambition française, les paramètres économiques
L’écosystème industriel, la production, les segments d'Usage, la distribution
CLÔTURE
Agnès PANNIER-RUNACHER, Ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie
nos partenaires des JNI 2022
Lieu : YouTubeLive Animateur/Intervenant/Conférencier : Marc Rumeau
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Conférence de Christophe Coutanceau, professeur, Institut de chimie des milieux et des matériaux de Poitiers (IC2MP) – CNRS, université de Poitiers et Anthony Thomas, chercheur à l’Institut P
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Climat Énergies Société 3 minutes
Photo Unité de fabrication d'hydrogène par électrolyse en Allemagne © Ina FASSBENDER / AFP)
L’hydrogène pourrait couvrir jusqu’à 12 % des besoins en énergie dans le monde d’ici 2050, selon le dernier rapport de l’IRENA (Agence internationale pour les énergies renouvelables) Géopolitique de la transformation énergétique : le facteur hydrogène publié mi-janvier. Actuellement, l’hydrogène représente à peine 0,1 % de l’énergie consommée dans le monde.
...
À condition d’être produite à partir d’électricité décarbonée. « L’hydrogène pourrait s’avérer être le chaînon manquant vers un avenir énergétique sans danger pour le climat », précise Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA
...
hydrogène vert ... atteindre la neutralité climatique sans compromettre la croissance industrielle et le développement social ... table sur le fait que 30 % de la production mondiale d’hydrogène fasse l’objet d’un commerce international en 2050 ... Avec la coopération internationale, le marché de l’hydrogène pourrait être plus démocratique et plus inclusif, et offrir de nouvelles perspectives aussi bien aux pays développés qu’aux pays en développement », explique Francesco La Camera. Des pays comme le Chili, l’Australie ou les pays du Golf investissent pour développer la production d’hydrogène vert bon marché grâce à de grands espaces et une énergie solaire abondante.
...
pertinent que sur certains usages », relativise Ines Bouacida de l’IDDRI, co-auteur d’un rapport sur le devenir des technologies liées à l’hydrogène. Mardi 18 janvier 2022, l’IDDRI (L’Institut du développement durable et des relations internationales) publie un rapport Hydrogène pour la neutralité climat : conditions de déploiement en France et en Europe qui se montre plus nuancé et critique sur le potentiel de l’hydrogène ... faible efficacité énergétique de l’hydrogène par rapport à d’autres vecteurs énergétiques ... réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’acier, l’aviation et le stockage d’électricité à long terme. Toutefois, le rapport de l’IDDRI se montre plus circonspect sur la pertinence de l’hydrogène pour faire rouler des poids lourds ou des trains, produire des plastiques ou chauffer des bâtiments ... Nicolas Berghmans, co-auteur du rapport de l’IDDRI. Puis, il précise que concernant le devenir de l’hydrogène dans les échanges internationaux « tout est à bâtir » même s’il est possible d’adapter des infrastructures existantes ou d’en déployer pour « des coûts raisonnables ». Selon lui, « l’hydrogène peut progressivement changer la géopolitique de l’énergie. Les différentiels de coûts de production de l’hydrogène selon les payes posent des questions sur le commerce à venir. »
À lire aussi
Ndlr : les marchés du gaz ont pris la main sur l'hydrogène, vecteur pour "sauver" le preoductivisme/capitalisme ?! Dénoncer ACT
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Rubriques Science & Techno Courrier international - Paris
Une nouvelle étude balaie l’idée que ce type d’hydrogène est plus respectueux de l’environnement que l’hydrogène gris. De quoi reconsidérer l’engouement général pour cette énergie ?
...
publiée le 12 août dans la revue Energy Science & Engineering “bat en brèche ce principe”, rapporte le journal suisse Le Temps.Les résultats de Robert W. Howarth, biogéochimiste, et Mark Z. Jacobson, professeur en ingénierie environnementale, ont de quoi surprendre. Les chercheurs écrivent dans leur étude :
L’empreinte de gaz à effet de serre de l’hydrogène bleu est supérieure de plus de 20 % à celle de la combustion de gaz naturel ou de charbon pour le chauffage, et d’environ 60 % à celle de la combustion de gazole pour le chauffage.”
L’hydrogène se décline en une large palette de couleurs, rappelle dans The Conversation Tom Baxter, professeur en ingénierie chimique. L’hydrogène gris est fabriqué à partir d’hydrocarbures, notamment le gaz naturel
...
L’hydrogène vert, lui, est issu des énergies renouvelables et présente normalement une empreinte carbone neutre. Mais il est “très coûteux, et devrait le rester au moins jusqu’en 2030”, prévoit le professeur de l’université d’Aberdeen, en Écosse.
Moins de CO2 mais plus de méthane
Parmi les autres filières de l’hydrogène, la bleue reprend les premières étapes de la production du gris, mais stocke le dioxyde de carbone émis dans d’anciennes poches géologiques de gaz ou de pétrole vides, plutôt que de le relâcher dans l’atmosphère.
Dans leur analyse du cycle de vie de l’hydrogène bleu, les deux chercheurs notent bien une baisse des émissions de CO2. Mais elle est compensée par un rejet de méthane plus élevé, du fait d’une utilisation accrue de gaz naturel pour capturer le carbone. Or, le méthane a “un potentiel de réchauffement planétaire 28 à 36 fois supérieur à celui du CO₂”, souligne Tom Baxter.
...
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L'hydrogène fait aujourd'hui beaucoup parler de lui. Certains y voient un vecteur d'énergie capable d'inventer le monde décarboné de demain. A l'occasion de la sortie du nouveau numéro du magazine "UN Business News" (https://unnews.univ-nantes.fr/un-business-news-2-special-hydrogene), l'Université de Nantes proposait, mercredi 30 juin 2021, une émission spéciale, en direct, sur le sujet.
Parmi les invités :
Le dessinateur Eric CHALMEL apportait également son regard en dessins !
L'émission était animée par Xavier DEBONTRIDE (journaliste) et Christelle BERVAS (Responsable communication Partenariats économiques & Innovation à l'Université de Nantes).
Consultez le magazine UN Business news spécial Hydrogène : https://unnews.univ-nantes.fr/un-business-news-2-special-hydrogene
Retrouvez les conférences de l'Université de Nantes sur France Culture : https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-nantes
Connu / https://twitter.com/Afhypac/status/1411968304231718913
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France Hydrogène @Afhypac Télévision L’@UnivNantes a organisé le 30 juin une émission sur l’#hydrogène. Un vecteur d'énergie capable d'inventer le monde décarboné de demain ?
10:40 AM · 5 juil. 2021·- 1 Retweet 7 J'aime
France Hydrogène @Afhypac · 6h En réponse à @Afhypac
À lire : le dernier numéro du magazine #UNBusinessNews à destination des entreprises est consacré à l’#hydrogène. La parole est donnée à des chercheurs de l’Université et à des acteurs économiques.
UN Business News #2 Spécial Hydrogène - le magazine, l'émission
Le magazine UN Business News à destination des entreprises met ce mois ci en lumière un sujet d'actualité qui fait beaucoup parler : l'Hydrogène. De part les espoirs qu'il nourrit pour inventer le...
unnews.univ-nantes.fr
France Hydrogène @Afhypac · 2h En réponse à @Afhypac
Voici le bon lien pour revoir la conférence de l’@UnivNantes sur l’#hydrogène.
UN Business.Live // Spécial Hydrogène (le replay)
L'hydrogène fait aujourd'hui beaucoup parler de lui. Certains y voient un vecteur d'énergie capable d'inventer le monde décarboné de demain. A l'occasion de ...
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Tr.: ... 2 types de piles à combustible : à haute température pour le stationnaire et la classique? pour la mobilité ... Centre F. Viette centre de recherche en épistémologie (réflexion globale sur l'histoire des savoirs) ... idem nucléaire, seul l'Etat a la capacité de développer les infrastructures ... pour l'instant l'hydrogène n'est que fossile ... relocaliser la production d'énergie ... réappropriation de l'énergie par les citoyens ... Conclusion : Le Mans organise une renc le 20/9 ;
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... Une équipe de chercheurs autrichiens vient d’élaborer une technique pour l’extraire sobrement de cette ressource.
L’hydrogène ne se fabrique pas https://www.revolution-energetique.com/dossiers/tout-savoir-sur-lhydrogene-ses-bons-et-ses-moins-bons-usages/. Il faut donc l’extraire des éléments qui en contiennent pour s’en procurer. De nos jours, la précieuse molécule est principalement obtenue à partir d’hydrocarbures comme le gaz naturel. Elle est aussi extraite par électrolyse de l’eau https://www.revolution-energetique.com/le-plus-grand-site-de-production-dhydrogene-vert-de-france-bientot-lance/, la seule méthode renouvelable actuellement industrialisée à grande échelle. Un procédé cependant gourmand en électricité et dont le rendement est assez médiocre.
...
En parallèle, d’autres alternatives sont en cours de développement . https://www.revolution-energetique.com/produire-de-lhydrogene-a-partir-de-dechets-plastiques-cest-possible/
... A Strasbourg, l’entreprise française Haffner Energy construit même la première unité commerciale de production d’hydrogène à partir de la biomasse. Toutefois, l’inconvénient des procédés classiques de thermolyse utilisés pour cette conversion est qu’ils nécessitent un processus de purification complexe et très énergivore.
À Graz (Autriche), une équipe de l’institut Bioenergy and Sustainable Technologies (BEST) est parvenue à extraire l’hydrogène de cette ressource avec un faible apport énergétique. Les chercheurs ont élaboré un réacteur expérimental baptisé « ROMEO » (Reactor optimization by membrane enhanced operation) http://www.romeo-h2020.eu/
...
Lire aussi :
Durée de lecture : 5 minutes
Clés : Luttes Énergie
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... ce métal aux usages très spécialisés, dont la production satisfait de moins en moins la demande croissante. C’est aussi un métal d’intérêt pour l’industrie de l’hydrogène.
Dans le tableau périodique des éléments, le rhodium appartient au groupe du platine, une série d’éléments rares partageant diverses propriétés chimiques. On y trouve le platine et le rhodium, bien sûr, mais aussi le palladium, l’iridium, le ruthénium et l’osmium. On classe aussi parfois le rhénium dans cette catégorie. Le rhodium est le métal le plus rare du groupe, produit dans une dizaine de mines seulement dans le monde. Sa concentration dans l’écorce terrestre est d’une partie pour 200 millions.
...
à 80 % environ dans les pots catalytiques des voitures, qui servent à réduire les émissions polluantes ... utilisé en petites quantités comme catalyseur, il améliore le rendement de l’électrolyse ... est important dans la fabrication de certains contacts électriques et de certains équipements scientifiques. On s’en sert aussi pour fabriquer des miroirs à haute réflectivité, notamment dans les phares des voitures. Il sert aussi en joaillerie, où il entre dans la composition de l’or blanc.
Sources :
Trading Economic, Rhodium ( https://tradingeconomics.com/commodity/rhodium )
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développe un composant pour pile à combustible ... plaques bipolaires plus légères, plus résistantes et moins sensibles aux impuretés élargir la durée de vie et les plages d’usage ... adaptée aux piles à combustible PEM basse température et haute température, pourrait également s’étendre aux électrolyseurs, aux batteries à oxydo-réduction ou aux piles à combustible au méthanol. Les structures à base de plaques bipolaires supportent une dose massive d’impuretés (un millier de fois plus que les technologies actuelles) et peuvent donc fonctionner au biogaz, gaz naturel ou méthanol. ... production d’hydrogène vert ... alternative énergétique compétitive dans le secteur des transports (aviation, trains, bus, camions…) et des applications maritimes fortement émettrices de CO2 ... utilisées jusqu’à 180°C sans subir de dégradation ...
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... fabricant de chaudière BDR Thermea, une société créée en 2009 avec le regroupement des marques de Dietrich, Remeha, Baxi, Chappée. Une chaudière fonctionnant à 100 % à l’hydrogène tourne depuis janvier sur le site communal du parc du Mollard, propriété de la commune de Chateauneuf, 1.650 habitants, située dans la vallée du Gier, entre Saint-Etienne et Lyon ... On y teste depuis dix ans une autonomie énergétique utilisant l’hydrogène comme moyen de stockage des intermittentes énergies renouvelables ... Une centrale photovoltaïque et deux "arbres à vent", des éoliennes de petite taille qui utilisent la force du vent grâce à des "feuilles" situées au bout de branches métalliques, pourvoient aux besoins des locataires grâce à un électrolyseur stockant l’énergie en excès ... « Les 45.000 kWh d’électricité et les 220.000kWh pour le chauffage sont couverts en grande partie en autoconsommation », se réjouit Bernard Laget, maire de Chateauneuf et universitaire retraité ... des chaudières fonctionnant à l’hydrogène qui soient de même taille que celles au gaz actuelles, de la même facilité de fonctionnement, aussi sûres et au même prix », résume Claude Freyd, directeur de l’innovation de BDR Thermea. Les machines sont prêtes. Les brûleurs ont été adaptés à un gaz plus léger et la tuyauterie renforcée pour éviter toute fuite, ce qui constitue les deux principaux points de vigilance pour une substitution du gaz naturel en toute sécurité
Connu / mel lfi-en dt du Wed, 7 Apr 2021 21:11:18 +0200
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Storengy expliquait par exemple cet après-midi au webinaire negaWatt travailler en test sur une cavité saline de stockage de 44 t d’hydrogène = 6000 pleins de voitures, alors qu’une cavité saline classique contient 7000 t. Pour mémoire, 1 tonne d’H2 = 33 MWh
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L’hydrogène fait fonctionner une pile à combustible qui recharge des batteries, lesquelles alimentent un moteur électrique permettant ainsi de s’affranchir des problèmes d’autonomie et/ou de poids lié aux batteries.
Jusqu’à présent le stockage de l’hydrogène sous forme gazeuse ou cryogénique en faisait une énergié onéreuse, dangereuse et peu écologique.
La solution du stockage de l’hydrogène dans une galette solide grâce à l’adjonction de nano-molécules d’hydrure de magnésium qui accélèrent l’absorption et la restitution du gaz se fait lors d’une opération à basse pression de moins de 10 bars.
C’est donc, d’après Mcphy, "une solution sécurisée, énergétiquement neutre, à faible coût, facilement transportable et à cinétique rapide." permettant de résoudre les problèmes de stockage de l’énergie notamment issue des renouvelables.
La technologie de stockage d’hydrogène sous forme d’hydrures de McPhy Energy permet de stocker l’hydrogène à basse pression avec une grande densité.
Constitué d’un générateur d’hydrogène par électrolyse de l’eau, fabriqué par McPhy Italie et alimenté par 60 KW d’électricité pouvant provenir d’énergies renouvelables, ce démonstrateur peut produire 12m3/heure d’hydrogène. Ce gaz est ensuite stocké sur un système HDS 100, basé sur la technologie hydrure de magnésium développée et fabriquée par McPhy Energy à La Motte-Fanjas, dans la Drôme.
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La technologie McPhy de stockage d’hydrogène sous forme solide (MgH2) permet de densifier l’hydrogène en toute sécurité, à basse pression, ce qui en fait une excellente solution pour des applications de stockage massif d’énergie.
Les solutions de stockage de McPhy comprennent : un générateur d’hydrogène à base d’électrolyse de l’eau, un stockage solide d’hydrogène et au besoin un équipement de reconversion d’hydrogène en électricité.
Pour valoriser au mieux les énergies renouvelables, McPhy propose d’utiliser le vecteur hydrogène différemment, selon les besoins.
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En attendant, c'est très clair qu'une large part du lobbying pour l'hydrogène vient des géants pétroliers et gaziers qui veulent pouvoir faire survivre leurs opérations aussi bien upstream (gaz nat pour la production d'H2) que downstream (réseau de distribution de gaz utilisé pour injecter une partie en hydrogène, stations essence/H2, etc.)
[Opinion] Revealed: fossil-fuel lobbying behind EU hydrogen strategy
As with the German government – which presented its own hydrogen strategy last month – the European Commission and other EU institutions appear to be similarly intoxicated by the false promises of the gas industry.
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 2/11/20 à 19:08 de SraM (livret énergie de LFI)
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... nous livre sa vision de l'avion décarboné en 2035 plutôt qu'en 2050 ... gagner 30% est possible, plus reste un défi. /hydrogène liquide défi à -253°C ; avion électrique ou hybride sera dans les petits avions. /open rotor ?
Clés : aviation et environnement
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LE COMITE SCIENTIFIQUE Laurent TRUCHE, INSU, Resp. scientifique du colloque (UMR5275, ISTerre) Eric HUMLER, INSU, Resp. scientifique du colloque (DAS INSU et UMR6112, LPG) Stéphane BLANC, MITI (Directeur) Samir KASSI, INP (UMR5588, LIPhy) Olivier JOUBERT, INC (UMR6502, IMN) David PIGNOL, INSB, (DU de l’UMR7265, BIAM) Abdelilah SLAOUI, INSIS (DAS INSIS et FR3344, FédESol) Johan VANDENBORRE, IN2P3 (UMR6457, SUBATECH)
LE PROGRAMME
prévoit une journée alternant entre conférences invitées, session poster et table-ronde autour des sujets suivants :
Connu / https://twitter.com/P_Dubreuilh/status/1252159100886167556
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Philippe Dubreuilh @P_Dubreuilh · 20 avr. Niveau 3 :
Il faut absolument considérer la possibilité d’explorer/extraire de l’#HydrogèneNaturel, produit en permanence au sein de l’écorce terrestre. Les géologues experts suggèrent que de vastes quantités d’H2 naturel sont produites. Colloque 2019 du #CNRS
0 - 0 - 1"
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C’est la nouvelle star de l’énergie : l’hydrogène. Depuis la rentrée, le gouvernement ne cesse de vanter ses mérites pour décarboner industries et transports. D’ici 2030, 7,2 milliards d’euros seront investis - mais est-ce vraiment la solution miracle ?
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"Hydrogène vert", parce que les 70 millions de tonnes d'hydrogène produites actuellement chaque année dans le monde ne sont pas du tout propres (l'hydrogène, je le rappelle, n'est pas du tout une source d'énergie : c'est un vecteur, qu'il faut donc fabriquer, comme l'électricité).
L'hydrogène est issu en majorité du gaz et du charbon. Autrement dit, c'est un sous produit des énergies fossiles. Donc, avant de tous carburer à l'hydrogène, il va falloir le rendre vert, effectivement, et c'est là que les choses se corsent. Le petit astérisque en bas de la feuille sur lequel le gouvernement s'étend un peu moins, au regret de Frédéric Beaune, astrophysicien à Toulouse, qui vient de signer avec ses collègues de l'Atelier d'écologie Politique une tribune pour "dénoncer des effets d'annonce aguicheurs, et nous, désenfumer", je cite "sur l'hydrogène"
C'est pas sérieux du tout, on nous promet une solution en mettant sous le tapis le plus gros problème qui est la production d'hydrogène
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Hydrogène auquel deux milliards d'euros sont consacrés dans le plan de relance : le budget a été multiplié par 20. D'ici dix ans, 7,2 milliards et la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, vante cette révolution à venir dans un petit clip.
Ça ne fait pas rêver notre scientifique Guillaume Carbou, qui se défend, cela dit, d'être rabat-joie : "On est extrêmement inquiets de voir que les décideurs politiques, la communication commerciale sur le sujet ne soient pas explicites sur ces enjeux-là et sur ce que ça représente réellement pour la société. Ça peut être très bien, l'hydrogène, il n'y a aucun souci, mais il faut que soit très, très clair qu'il ne soit pas présenté comme une solution miracle parce que ça n'en est pas une."
Encore moins quand, dans le fond, il s'agit de trouver une alternative énergétique par la technologie pour continuer à vivre comme on le fait, c'est à dire sans remettre en cause nos modes de vie.
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McPhy propose des solutions sur mesure permettant d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande d’énergie dans les réseaux de la province chinoise du Hebei.
Le système livré à la province du Hebei est un équipement compact de génération d’hydrogène de 4 MW incluant deux modules McLyzer 400, les transformateurs, l’électronique de puissance, une unité de purification et séchage et un module de stockage sous forme solide, initiant au cœur de la Chine une chaîne complète de valorisation des surplus d’électricité d’origine renouvelable.
Le système McPhy permet de transformer en hydrogène propre et de stocker les surplus de l’électricité renouvelable produite par un parc éolien de 200 MW. Ce projet représente une référence majeure pour McPhy qui confirme sa capacité d’exécution de projets de conversion massive d’énergies renouvelables en hydrogène destiné à être injecté dans les réseaux ou utilisé en tant que matière première, ainsi que sa capacité à piloter de grands projets d’envergure internationale.
Parfaitement adaptés à la variabilité des énergies renouvelables, les électrolyseurs à réponse rapide McLyzer offrent aux énergéticiens une solution pertinente pour assurer la stabilité des réseaux électriques.
| Applications Power to Gas Hydrogène dans les territoires Stockage d’énergie (parc solaire)
| Technologie McPhy 2 McLyzer 400-30
| Client Jiantou Yanshan (Guyuan) Wind Energy Lieu : Hebei (Chine) Date de mise en service : 2017
Voir aussi https://mcphy.com/fr/category/stockage-energie/?cn-reloaded=1
Ndlr : l'expression "hydrogène solide" n'est pas employée par McPhy
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Conversation Association négaWatt @nWassociation Niveau 1 :
Développer l’#hydrogène : pourquoi et comment ? Alors que les annonces pour soutenir le développement de cette filière se multiplient en Europe @nWassociation apporte son éclairage sur le sujet dans cette note de positionnement
➡
https://negawatt.org/Developper-l-hydrogene-pourquoi-et-comment
Image
4:47 PM · 9 sept. 2020·Twitter Web App
13 Retweets 2 Tweets cités 12 J'aime
*Association négaWatt @nWassociation · 9 sept. Niveau 2 :
Pouce levé
Le vecteur #hydrogène n'émet pas de gaz à effet de serre lors de son utilisation
Pouce baissé
mais sa production est en revanche aujourd’hui fortement émettrice.
Association négaWatt @nWassociation · 9 sept. Niveau 3 :
À court terme Touche 1 La priorité doit être donnée à la décarbonation de l’hydrogène-matière, principalement utilisé dans l’industrie
Touche 2 L'usage de l'hydrogène-énergie doit rester mesuré sous peine de voir augmenter les émissions de #CO2 associées.
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Les piles à combustible pour la production d’hydrogène ne cessent de s’améliorer. Une équipe internationale de chercheurs a développé un nouveau catalyseur à base de graphène et de nanotubes de carbone, beaucoup plus économique que les catalyseurs traditionnels.
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Une méthode de production innovante
... le substrat joue un rôle important dans son efficacité. En effet, la structure poreuse du catalyseur donne désormais accès à l’interface catalyseur/substrat, ce qui veut dire qu’en optimisant le substrat, les performances pourraient encore être améliorées.
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Pour en savoir plus :
https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acscatal.0c00352
https://www.aalto.fi/en/news/new-material-developed-could-help-clean-energy-revolution
Ndlr : le titre induit en erreur car il est question de la production du catalyseur et non pas de l'hydrogène !
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Le moteur symbio, projet porté par le CEA, Michelin et Faurecia - Crédit : SYMBIO
Florence Lambert est directrice de recherche au CEA à Grenoble. Elle revient avec nous sur ce projet Symbio, auquel l'Union Européenne donne un coup d'accélérateur https://www.symbio.one/la-technologie-benefices/. L'objectif est aussi simple qu'urgent : produire du carburant hydrogène propre et trouver avec les industriels les moyens d'industrialiser les systèmes à hydrogène. Pour un jour se passer du moteur à essence, et ne faire de l'électrique et de ses gourmandes batteries qu'une technologie de transition.
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L’hydrogène (H2) est largement et depuis longtemps utilisé dans l’industrie notamment pour la désulfurisation de carburants pétroliers et la synthèse d’ammoniac. Il est de plus en plus envisagé, en combinaison avec la pile à combustible, comme vecteur énergétique pour la mobilité, l’alimentation énergétique de bâtiments, le stockage d’énergie renouvelable…
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TPM 2025 : Hydrogène, Pile à Combustible (Comptes Membres)
Retrouvez le replay du webinar du 3 avril 2020 ci-dessous
-> https://www.youtube.com/watch?v=u--S2VMcF6I
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TPM 2025 - Webinaire 4 : batteries hautes performances et hydrogène - •10 avr. 2020 / Cetim France
223 vues - 0 - 0 - 1,12 k abonnés
Le Cetim, avec l’appui de la FIM et d’un groupe de travail représentatif d’industriels mécaniciens, d’académiques et de technologues, publie tous les cinq ans les Technologies prioritaires en mécanique. Les 51 technologies identifiées sur l’exercice 2020-2025 sont présentées sous forme de fiches synthétiques accessibles pour la première fois sur un site internet dédié : www.tpm2025.fr.
Ce webinaire est l'un des quatre organisés par le Cetim en complément de ce site. Il présente la démarche et s'attarde sur deux technologies phare dans la thématique Développement durable.
Plus d'infos sur www.tpm2025.fr
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Ndlr : McPhy cité en premier mais pas un mot sur l'hydrogène solide :-(
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Tags: Hydrogène
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initiative conjointe soulignant le rôle crucial des énergies renouvelables pour assurer une reprise économique saine, alignée sur le Green Deal européen.
L’initiative «Choose Renewable Hydrogen» rassemble actuellement 10 entreprises et associations: Akuo Energy, BayWa r.e., EDP, Enel, Iberdrola, MHI Vestas, SolarPower Europe, Ørsted, Vestas et WindEurope.
Les signataires ont appelé la Commission européenne à faire les bons choix pour la future stratégie européenne d’intégration des systèmes énergétiques et de l’hydrogène, en exploitant tout le potentiel de l’électricité renouvelable pour décarboniser complètement le système électrique européen.
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L’électrification directe sera le principal moyen de décarboniser le chauffage et le transport routier, mais il existe d’autres secteurs difficiles à réduire – comme les produits chimiques, l’industrie lourde, le transport routier longue distance, l’aviation et le transport maritime – où l’électrification directe est insuffisante, soulignent les signataires. Ici, l’hydrogène renouvelable peut jouer un rôle clé en tant que solution la plus rentable et la plus durable pour une décarbonisation complète.
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L’hydrogène produit en Europe via des électrolyseurs alimentés à 100% en électricité renouvelable, comme l’énergie solaire et éolienne, n’a aucune émission de gaz à effet de serre, augmente la sécurité énergétique de l’UE et, lorsqu’il est produit par des énergies renouvelables connectées au réseau, présente une forme optimisée de couplage sectoriel.
« Les technologies des énergies renouvelables sont prêtes à former l’épine dorsale de l’accord vert européen. Elles sont compétitives en termes de coûts, hautement évolutives et peuvent fournir des solutions d’hydrogène entièrement durables pour atteindre le dernier kilomètre de la décarbonisation de l’Europe. Les prochaines «stratégie d’intégration du système énergétique» et «stratégie de l’hydrogène propre» seront essentielles pour garantir les bonnes voies de décarbonisation pour l’Europe: elles doivent tirer parti de l’immense potentiel de l’électricité renouvelable, qui renforcera l’intégration sectorielle, créera des millions d’emplois et fournira les l’hydrogène durable est nécessaire pour moderniser et décarboniser les industries européennes », commente Aurélie Beauvais, CEO par intérim de l’association SolarPower Europe.
« Les énergies renouvelables représentent actuellement près de la moitié de notre électricité. Mais l’électricité ne représente qu’un quart de notre consommation totale d’énergie. Le reste est principalement fossile. Nous ne pouvons pas électrifier tout. Certains processus industriels et transports lourds devront fonctionner au gaz. Et l’hydrogène renouvelable est le meilleur gaz. Et ce sera l’énergie produite en Europe qui créera des emplois et la croissance en Europe. L’hydrogène dans le Recovery Package ? Oui, mais faites-en de l’hydrogène renouvelable ! », ajoute Giles Dickson, CEO de WindEurope.
Plus d’infos sur la campagne « Choisir l’hydrogène renouvelable »
Lettre ouverte à Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne, en charge du Green New Deal européen.
Ndlr : ne sont-ils pas d'un optimisme "béat" (pour ne pas dire des usurpateurs) ? En effet :
CONCLUSION : cette initiative "verte" est loin d'avoir PLPDLA : RECALÉE jusqu'à preuve du contraire :-(
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Dans le cadre d’un projet européen (Hyflexpower), piloté par ENGIE solutions en coopération avec Siemens et Centrax, un démonstrateur de « Power-to-X-to-Power » à l’échelle industrielle va être déployé en France en Haute-Vienne sur 4 ans. L’idée est d’utiliser une turbine à hydrogène sur le site d’une société spécialisée dans le recyclage du papier (Smurfit Kappa). L’hydrogène serait issu d’énergies renouvelables et mélangé à du gaz naturel, en attendant de devenir la source principale d’énergie en 2023.
La turbine en question sera fournie par Siemens, qui fera évoluer son modèle SGT-400 pour qu’elle puisse convertir de l’hydrogène en électricité.
Le projet Hyflexpower vise à utiliser des EnR stockées sous forme d’hydrogène vert pour réduire l’empreinte carbone. Il associe des partenaires exclusivement européens, comme le centre allemand d’aérospatiale, des universités (Athènes, Duisburg-Essen, Londres, Lund) ainsi que la société Arrtic. Il est doté d’un budget de 15,2 millions d’euros, dont 10,5 financés par le programme Horizon 2020.
ENGIE Solutions sera en charge de la production d’hydrogène et du stockage.
À propos de l'auteur : Laurent Meillaud, Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives. Sur l'hydrogène, j'ai co-écrit un ouvrage en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également à la newsletter de l'AFHYPAC.
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Le scénario Négawatt mise sur la complémentarité de l'électricité et du gaz pour décarboner le mix énergétique. Il s'agit de privilégier, pour chaque usage, le vecteur le plus approprié. Détails avec Christian Couturier, président de l'association.
Actu Environnement : Le scénario Négawatt donne une place importante au gaz dans la transition énergétique, plus équilibré que les autres scénarios qui confèrent une place essentielle à l'électricité… Pour quelle(s) raison(s) ?
Christian Couturier : Ce qui fait l'originalité de notre scénario, c'est en effet que nous ne misons pas tout sur le vecteur électrique. Nous estimons que le vecteur gaz a un rôle à jouer, en complémentarité. Généralement, dans les scénarios sans fossiles, la tendance est à électrifier tous les usages. Pourtant, une électrification massive pose différentes questions. La gestion de la pointe électrique et de son impact sur les réseaux en est une. Pour la mobilité, les questions d'autonomie, de batteries, mais aussi de réseaux, sont importantes. C'est pourquoi nous pensons qu'il n'est pas prudent de miser sur le tout électrique, alors qu'il existe des infrastructures pour le gaz (réseaux, stockage…) et une alternative au gaz d'origine fossile.
Le gaz est très complémentaire de l'électricité : absorber les surplus de productions éoliennes et photovoltaïques, faire un stockage de longue durée et gérer les appels de puissance.
AE : Cependant, les usages du gaz devront fortement évoluer…
C. C. : En passant aux gaz renouvelables, changement total d'usages et, au-delà, un changement complet de modèle de l'industrie du gaz. On change de fournisseurs, en s'appuyant sur le monde agricole plutôt que sur la Russie, l'Algérie, le Nigéria… On change de niveaux de prix également. Le gaz renouvelable est au même niveau que l'électricité décarbonée, c'est-à-dire plus cher que le gaz naturel. pas judicieux de continuer à l'utiliser pour le chauffage de bâtiments à 20°C par exemple. réserver le gaz aux usages pour lesquels le vecteur électrique est moins intéressant : les transports, l'industrie ou la production de pointe. >>moins de gaz dans les bâtiments, les usages sont réduits. Le gaz remplace surtout les usages actuels du pétrole.
AE : / programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), le Gouvernement conditionne développement biométhane à trajectoire de baisse des coûts…
C. C. : Le coût du biométhane restera élevé car les technologies sont déjà matures. Il ne faut pas s'attendre à des baisses importantes dans les coûts de production. L'approche du Gouvernement est budgétaire et cette logique conduit à avoir moins de volumes si les prix ne sont pas bas. Selon nous, il faut plutôt pousser les solutions qui sont incontournables et déterminer, en fonction des volumes nécessaires, l'enveloppe globale qui doit être consacrée au biogaz.
AE : Quels sont les usages prioritaires du biogaz selon vous ?
C. C. : Le principe est d'injecter le biogaz dans le réseau dès que c'est possible. solution la plus simple car on s'affranchit de l'équilibrage entre la production et la consommation. Mais, en fonction des volumes produits, des investissements nécessaires dans le réseau, ce n'est pas toujours pertinent. Par défaut, quand l'injection n'est pas possible, la cogénération apparaît intéressante. Mais il faut qu'il y ait un usage important de la chaleur cogénérée, et ce, tout au long de l'année. Par exemple, une industrie qui a des besoins de chaleur importants et non saisonniers. C'est la difficulté liée à la cogénération. Selon l'étude Solagro sur un gaz 100 % renouvelable, en 2050, l'essentiel de la ressource potentielle pour la méthanisation aura accès au réseau, à un coût raisonnable.
AE : À moyen terme, le scénario Négawatt mise également sur la méthanation. Pour quels usages ?
C. C. : Selon nous, la méthanation doit intervenir pour valoriser l'électricité excédentaire, quand tous les autres usages ont été mobilisés au préalable. Soit ces surplus d'électricité seront transformés en hydrogène pour être consommés immédiatement, soit cet hydrogène devra être converti en méthane pour pouvoir être injecté sur le réseau ou stocké. Dans notre scénario, on mobilise donc peu l'hydrogène pour un usage final.
AE : La mobilité hydrogène ne fait donc pas partie des usages envisagés ?
C. C. : La mobilité hydrogène présente de nombreux inconvénients. Si le vecteur hydrogène est utilisé pour stocker les surplus de production d'électricité renouvelable, sa production est, par nature irrégulière. Or, pour développer les usages de mobilité, il faut une offre permanente d'hydrogène. Comment assurer cette production permanente ? Par le nucléaire ? Ce n'est pas notre parti-pris. C'est pourquoi nous envisageons plutôt l'hydrogène comme un moyen de gérer les pics de production d'électricité, sur le concept du power-to-gas. Mais les besoins ne devraient pas intervenir avant 2030.
AE : De nombreux projets pilotes sont pourtant lancés sur la mobilité hydrogène. Est-ce une fausse route selon vous ?
C. C. : actuellement course au projet pilote sur l'hydrogène ! ~prématuré, pas de modèle économique pour l'instant. besoin de quelques démonstrateurs pour sortir des laboratoires et expérimenter en grandeur réelle, pour voir comment cela s'insère dans un écosystème local, au niveau des infrastructures, des usagers… On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait et qui, du bioGNV, de l'électricité ou de l'hydrogène, se développera finalement. expérimenter, dans un cadre sécurisé, différentes configurations de mobilité.
Vidéo sur le même thème
Le biogaz fait recette à Expobiogaz Florence Mompo, directrice du salon, dresse un premier bilan d'Expobiogaz qui s'est tenu les 12 et 13 juin dernier. La filière de la méthanisation reste dynamique malgré l'expectative provoquée par le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie. - 21/06/2019
https://www.actu-environnement.com/ae/news/biogaz-salon-expobiogaz-bilan-florence-mompo-33657.php4
Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1261268951192997888
"
Association négaWatt @nWassociation
Dans une interview de @Actuenviro @ChrisCouturier1 président de @nWassociation revient sur la complémentarité des vecteurs #gaz #électricité proposée dans le scénario négaWatt 100% #renouvelables - 2:15 PM · 15 mai 2020· - 9 Retweets 6 J'aime
"
=> https://twitter.com/JulienDelalande/status/1261512870879203331
" Julien Delalande @JulienDelalande · 31 min
En réponse à @nWassociation @Actuenviro et @ChrisCouturier1
Promoteur du #ScénarioNégawatt, vous n'évoquez pas la #SobriétéÉnergétique dans ce fil. N'est-ce plus le volet majeur?
Le #BioGaz est une cata écolo aux USA selon #MichaelMoore docu #PlanetoftheHumans
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?hrNVfQ
Qu'en pensez-vous? Merci #BioMéthane #GazRenouvelable
"
Rép obtenue confirme la sobriété ++
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Selon un rapport de BloombergNEF, la baisse des prix de l’éolien et de l’énergie solaire vont favoriser la montée en puissance de l’hydrogène vert. Et le déploiement de cet hydrogène pourrait contribuer à faire baisser de 34% les émissions de CO2. Le rapport estime qu’il pourrait être utilisé dans des secteurs très dépendants des produits fossiles comme la production d’acier, le transport lourd, la navigation maritime et la production de ciment.
Bloomberg entrevoit un prix au kg compris entre 0,8 et 1,6 $ avant 2050, ce qui le rendrait compétitif face au gaz naturel dans des pays comme l’Allemagne, le Brésil, la Chine et l’Inde.
Toutefois, pour être déployé massivement, l’hydrogène vert nécessite un soutien clair des gouvernements et l’application de règles strictes concernant la neutralité carbone.
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131 590 vues - 3,3 k - 55 - 64 k abonnés
Rencontre avec l’équipe française qui a probablement réussi à produire pour la première fois de l’hydrogène métallique. Sujet éminemment technique, nous vous conseillons de visionner en complément le reportage que nous avions réalisé avec cette même équipe en 2017 : « Transformer l’hydrogène en métal ».
https://www.youtube.com/watch?v=f3RT_0Bkjus
Réalisation : Olivier Boulanger - Production : LeBlob.fr 2020
Retrouvez toutes nos vidéos sur https://leblob.fr
Le blob, c'est quoi ? Une nouvelle vidéo à la une chaque jour, un fonds VOD en accès libre, un fil d’actualité scientifique quotidien et des enquêtes mensuelles sur les grands sujets contemporains.
Catégorie Science et technologie 458 commentaires
Connue / https://twitter.com/lamethodeFC/status/1232687858705731586
"
Méthode Scientifique @lamethodeFC · 6h
29/01 > L’hydrogène enfin transformé en métal ? http://bit.ly/37vFqy5 via @lemondefr #LaMethSci Image
[#Podcast] 6/02 > Historique : de l'hydrogène métallique http://bit.ly/3bg9Zv1 par @NatachaTriou via @franceculture #LaMethSci Image
Reportage de @CelineLoozen > Itw de Florent Occelli #CEADAM : Quelles sont les conditions expérimentales requises pour arriver à transformer de l’hydrogène gazeux en métal ? @synchroSOLEIL #LaMethSci Image
[#Dossier] La cellule à enclumes de diamant http://bit.ly/39Qloju #LaMethSci Image
[#Infographie] Principe de la cellule à enclumes de diamant, dérivé de celui des enclumes de Bridgman http://bit.ly/39Ho56U #LaMethSci
16/02 > L'hydrogène métallique bouleversera-t-il notre technologie ? Réponses de #FlorentOccelli http://bit.ly/37xMafc via @futurasciences #LaMethSci
[#Vidéo] 16/02 > Une étape décisive vers l’hydrogène métallique http://bit.ly/2HxvWYE via @leblob #LaMethSci
Une étape décisive vers l’hydrogène métallique | Interview
Rencontre avec l’équipe française qui a probablement réussi à produire pour la première fois de l’hydrogène métallique. Sujet éminemment technique, nous vous...
2018 > Comment l’hydrogène devient métal au cœur des géantes gazeuses ? http://bit.ly/37uwZTM via @CEA_Officiel
[#LaRechercheMontreEnMain] par Jean-Baptiste Charraud > Recherche de superhydrures par méthodes ab-initio et #machinelearning : applications au stockage d'#hydrogène et à la #supraconductivité @UnivParisSaclay
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Transcription : ...
Enjeu : pousser l'expérimental et le théorique ... effets quantiques importants ... existent aussi dans les planètes ... les propriétés de l'H sont exceptionnelles : stocke une quantité d'énergie inégalée ... supraconductivité, mobilité du proton ... matériau spectaculaire à pression ambiante
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Connu / https://twitter.com/INERIS_fr/status/1206940527482023940
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Ineris @INERIS_fr · 3h
[A lire] #Energie et déploiement #hydrogène : entretien dans Hydrogen+ avec notre expert @RemyBouet
chargé des relations avec les industriels sur le secteur de l'énergie "L'important est de maîtriser les risques qui sont propres à chaque énergie"
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Infographic animation demonstrating the vision and technology behind this revolutionary energy source, pioneered in Canada by Proton Technologies.
1 commentaire Proton Il y a 2 ans
Phase two is coming soon - Geothermal Energy. Learn how Hygienic Earth Energy produces so much heat deep under ground that oil and gas reservoirs can be transformed into geothermal power stations, providing green electricity and low cost heat for decades after hydrogen extraction. Check the web site: energy.proton
Connue / https://twitter.com/michaelsquest6/status/1163897371672997889
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mike @michaelsquest6 - 22h
Wow!!! Watch “Hygenic Earth Energy - Green Clean Hydrogen from Proton Technologies Inc.” on #Vimeo
Infographic animation demonstrating the vision and technology behind this revolutionary energy source, pioneered in Canada by Proton Technologies.
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Selon une dépêche de l’AFP (Agence France Presse), des scientifiques ont mis au point une technique pour extraire à grande échelle et à bas coût de l’hydrogène à partir de sables bitumeux et des champs pétrolifères. C’est ce qu’affirme Proton Technologies, une société canadienne qui développe ce processus et qui vient de le présenter à Barcelone, à l’occasion de la conférence Goldschmidt qui réunit 4.000 scientifiques. L’entreprise aurait mis au point une méthode économique et à grande échelle pour extraire de l’hydrogène à partir de sables bitumeux et de champs pétrolifères.
« Les champs pétrolifères, même ceux n’étant plus exploités, contiennent toujours des quantités significatives de pétrole », explique Grant Strem, PDG de Proton Technologies. « Les chercheurs ont trouvé qu’injecter de l’oxygène dans ces champs augmente la température et libère l’hydrogène, qui peut être séparé d’autres gaz à travers des filtres spécifiques », affirme-t-il.
Si cette technologie était mise en place à une échelle industrielle, les coûts de production se situeraient entre 10 et 15 cents par kilo, contre deux dollars le kilo actuellement. Elle permettrait d' »extraire d’importantes quantités d’hydrogène en laissant le carbone sous terre », assure Proton Technologies.
Auteur Laurent Meillaud : Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives. Sur l'hydrogène, j'ai co-écrit un ouvrage en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également à la newsletter de l'AFHYPAC.
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