6 587 vues - 701 - 17 - 19,6 k abonnés
Samedi 17 avril, le député du Nord Ugo Bernalicis était l'invité de France info pour répondre aux questions des journalistes sur le rendez-vous des gauches proposé par Yannick Jadot ce même-jour.
290 commentaires
— Permalien
C’est l’enseignement du dernier sondage Elabe pour BFMTV publié ce 12 novembre 2020. BFM titre : « Jean-Luc Mélenchon est celui qui incarne le mieux l’avenir de la gauche pour les Français ». Le leader des insoumis arrive largement en tête chez les sympathisants de gauche (37%) comme chez l’ensemble des Français (21%). Jean-Luc Mélenchon devance de 16 points Anne Hidalgo et Yannick Jadot. Le tribun séduit particulièrement les jeunes, les employés, les ouvriers, les salariés du public comme du privé, ainsi que les abstentionnistes. La France insoumise effectue un bond de 8 points à 20% dans les sondages, très loin devant tous les autres mouvements de gauche.
...
— Permalien
Les résultats sont serrés : 10 cantons pour l’équipe Bonneau (DVD), 9 pour l’équipe Boutant (PS). A Cognac, Robert Richard (PS) tombe. A Angoulême, seul Frédéric Sardin sauve l’honneur à gauche
...
Les 10 cantons à droite :
Les 9 cantons à gauche :
.@LeMediaTV
"Les réticences d’une partie de l’opinion sont légitimes. La #5G, ce n’est pas la 4G améliorée. C’est un basculement dans un autre modèle de production et donc de société. Avec des conséquences sur la #santé, l’environnement et l'économie."
2,6 k vues - 4:29 / 9:22
Le vaccin contre le Covid, la 5G et le rassemblement à gauche, bref, que des trucs qui n’existent pas, c’est le sommaire de ce numéro de rentrée.
8:30 PM · 17 sept. 2020·Twitter Media Studio - 76 Retweets 2 Tweets cités 89 J'aime - 76 - 2 - 89
— Permalien
L’ancien Premier ministre réussit un exploit : « insoumis », écologistes et socialistes saluent en chœur son interview dans « l’Obs ».
...
En sortant de son long silence dans « l’Obs » et dans « Un temps troublé » (Seuil) en librairie ce jeudi 3 septembre, Lionel Jospin réalise l’exploit de réconcilier la gauche, toute la gauche.
La place de l’ancien Premier ministre a toujours été singulière dans cette famille. Il est le seul à avoir gouverné avec une majorité vraiment plurielle, allant des communistes aux écologistes. Il est aussi celui qui a été éliminé au premier tour de la présidentielle, victime de la division finale.
...
Son analyse au scalpel de l’« infléchissement libéral » du quinquennat de François Hollande (qui ne s’est pas encore exprimé), son auscultation incisive d’Emmanuel Macron et sa volonté de tracer un chemin pour la gauche écologique, sans invectives contre les « insoumis » et les écologistes et sans brandir la centralité socialiste, se remarquent. Et permettent cette union inédite.
...
Connu / https://twitter.com/DavidCormand/status/1301164900379774977
"
Delphine Batho a aimé
David Cormand Tournesol Drapeau de l'Union européenne @DavidCormand · 2 sept.
Interview solide d’une très grande lucidité de Lionel Jospin. Quand la politique structure une vision des enjeux essentiels et se détache des contingences du commentaire et de l’anecdote, elle est utile et permet de tracer des perspectives.
Citer le Tweet L'Obs @lobs · 2 sept. Cercle rouge
EXCLUSIF. Lionel Jospin sort du silence.
L'ancien Premier ministre prend la parole après de longues années d'absence. Et il n'épargne ni @EmmanuelMacron, ni @fhollande, ni @JLMelenchon.
"
— Permalien
dans Actualités, AMFiS 2020
Le samedi 22 août à 18h était diffusée la conférence des AMFiS 2020 « Fédération populaire ou union de la gauche ? » avec :
Grand-Angoulême
La gauche radicale lance sa campagne - raphael manzanas - photo : REnaud Joubert - Renaud Joubert ( )
La gauche de la gauche présente son projet ce soir à 19h à La Grande Garenne
alain morange, ps. élections municipales 2008, liste d''union de la gauche. repro CL - GDA - Grand Angoulême - Angoulême
La gauche radicale lance sa campagne - raphael manzanas - photo : REnaud Joubert
21 commentaires
Raphaël Manzanas, René Pilato, Alain Morange. L’un des trois pourrait être candidat tête de liste aux élections municipales à Angoulême. Ce mercredi 22 janvier à 19h, la gauche de la gauche a prévu une conférence de presse au centre social de la Grande Garenne pour annoncer son engagement officiel dans la campagne. L’équipe présentera les contours de son projet. Pour Angoulême « mais aussi pour GrandAngoulême », disent tour à tour les trois hommes aux avant-postes de cette liste mêlant Insoumis et personnalités de la société civile.
Trois noms sont donc avancés. Raphaël Manzanas, le benjamin de l’équipe, se présente comme un « libre penseur, de gauche, socialiste, anarchiste tendance 19e siècle ». René Pilato est le responsable départemental de La France Insoumise. Quant à Alain Morange, c’est un ancien du Parti socialiste, qu’il a quitté l’année dernière. Passé quelque temps par les Verts, il a été conseiller municipal pendant deux ans sous l’ère Lavaud. « Le candidat, ce ne sera pas moi, place aux jeunes », annonce d’emblée Alain Morange qui ne veut donc pas du poste de leader que souhaiteraient lui confier des militants. Le groupe assure être en mesure de trouver 43 noms pour constituer la liste mais avoue avoir quelques difficultés à trouver des femmes pour assurer la parité.
Grand-Angoulême ; Municipales à Angoulême ; Actualité
— Permalien
Article Abonné
La liste égrène depuis des semaines ses propositions sur la page Facebook «Angoulême en commun». Photo Renaud Joubert 38 commentaires
La liste d’extrême gauche « Angoulême en commun » a été dévoilée hier, autour du jeune musicien Raphaël Manzanas. Les membres prônent de valeurs humanistes et écologistes et prédisent une « surprise » dans les résultats du premier tour.
Les membres de la liste d’extrême gauche « Angoulême en commun » prennent la pose sur le parvis des Halles, hier matin. À quelques mètres, les équipes de Xavier Bonnefont (le maire sortant) et Françoise Coutant (la candidate écologiste) distribuent des tracts. Signe que la campagne est rentrée dans le vif du sujet, un mois avant le premier tour des élections municipales. Et la liste menée par le jeune musicien Raphaël Manzanas…
Angoulême ; Articles abonnés ; Politique ; Actualité - Il vous reste 90% de cet article à lire
— Permalien
GAUCHE(S) - 527 commentaires
Après deux années compliquées, le chef de file de La France insoumise veut se rendre incontournable en vue de la présidentielle de 2022. « C’est l’épreuve des caractères » qui se joue durant la crise sanitaire, explique-t-il à Mediapart.
Mots-clés 2022 candidature Coronavirus crise sanitaire Ecologie gauche Jean-Luc Mélenchon La France insoumise présidentielle
...
« La vraie peur de Jean-Luc, c’est l’émergence d’un “candidat champignon”, sorti de nulle part », confie Marie-Noëlle Lienemann.
Comme Nicolas Hulot qui lançait, la semaine dernière, un manifeste dans Le Monde ? Jean-Luc Mélenchon balaie l'hypothèse d'un revers de main et moque « cette position centriste autour de Hulot avec l’appui d’Hidalgo, Jadot, Piolle, Orphelin et bien d’autres personnes notoires de cette mouvance et du showbiz ».
Le come back de l’ancien socialiste Arnaud Montebourg n’a en revanche pas rassuré les troupes. « Montebourg, c’est les idées de Mélenchon, sans le personnage », résume le sondeur Jérôme Sainte-Marie, qui voit dans l’ancien socialiste repentant un dangereux rival. Le lieutenant Corbière a d’ores et déjà sorti la mitraillette : « Les gens préféreront-ils un ancien ministre de Hollande qui a été avec Macron au gouvernement et qui a mis Valls à Matignon ? »
L’autre péril, « plus inquiétant encore », estime Rémi Lefebvre, c’est celui du rapprochement en cours entre les Verts et plusieurs partis de gauche (PS, PCF, Génération.s…). Un rassemblement qui ambitionne, entre autres, de couper l’herbe sous le pied d’une probable candidature Mélenchon en 2022, jugée trop clivante pour conduire l’opposition « progressiste » à la victoire.
Des noms tournent déjà qui pourraient incarner l’alternative : le maire de Grenoble, Éric Piolle, ou Anne Hidalgo…
...
Depuis quelques semaines, de petits cailloux ont été semés, qui laissent à penser qu’un léger virage a été pris. Aux discours tonitruants du « peuple » contre « l’oligarchie » s’est substituée la petite musique du « collectivisme contre les libéraux », plus proche du clivage classique entre gauche et droite. « Le mot gauche a-t-il fini son temps de jachère ? Je ne sais pas », glisse ainsi Jean-Luc Mélenchon, comme s’il entrouvrait une porte. « Se redéfinir par un vote de gauche, c’est du domaine du possible », ajoute, plus clairement, Éric Coquerel qui n’exclut pas « une refondation, mais en partant des idées ».
Après que La France insoumise s’est fondue dans des collectifs mêlant socialistes, écologistes ou communistes au premier tour des municipales, Jean-Luc Mélenchon semble aussi se faire plus rond avec le PS, qu’il jetait naguère aux orties sans faire de détails. Certes, il continue de voir dans les anciens socialistes aujourd’hui au pouvoir (Olivier Dussopt, Christophe Castaner et Olivier Véran) la « face la plus brutale et la plus liberticide » de la macronie.
...
Mais pour le reste, il attend de voir : « Le PS ne s’est pas encore stabilisé. Récemment le tiers du groupe à l’assemblée s’est abstenu sur le plan d’urgence sanitaire, c’est encourageant. » Même circonspection vis-à-vis des écologistes, accusés par La France insoumise de se laisser séduire par les sirènes de l’union nationale proposée par Emmanuel Macron – ce que les intéressés démentent. « Cette part substantielle de l’ancienne gauche qui gouvernait hésite entre les deux options, résume Mélenchon, ou bien collectiviste ou bien néolibérale. » Alors, « patience ». Et prudence.
De quoi donner un peu d’espoir à Julien Dray : « Si Mélenchon accepte les convergences, alors oui, la période que nous vivons sera un moment refondateur pour lui, et pour une possible nouvelle candidature. »
...
— Permalien
213 ont signé
Christiane Queyreix, Bertrand Geay, etc a lancé cette pétition adressée à citoyen·e·s de Poitiers
Les résultats des élections municipales à Poitiers marquent un changement de période. Une profonde aspiration au renouvellement démocratique s’est exprimée ici ce 15 mars 2020 en même temps que les luttes pour la transformation écologique et pour la justice sociale ont trouvé un prolongement dans le champ électoral. Chacune à leur manière, les listes « Poitiers collectif », « Osons Poitiers » et « Poitiers anticapitaliste » ont su animer la campagne électorale de propositions audacieuses, raisonnées, offensives. Face à un pouvoir muré dans ses certitudes technocratiques, les conditions sont créées pour faire de notre ville un haut lieu du développement des circuits courts, de l’accueil, de la solidarité et de nouvelles pratiques de participation citoyenne.
A l’heure où est écrit ce texte, nous ne savons pas si le second tour des élections sera maintenu. Nous restons attentifs à la situation sanitaire du pays, sans panique ni repli individualiste ou nationaliste. Chaque geste que nous faisons pour nous protéger, chaque moment de vie sociale auquel nous renonçons sont aussi des actes concrets pour limiter l’épidémie et protéger les autres. Nous sommes également solidaires des personnels des services de santé et de tous les services publics, des travailleurs contraints de se rendre dans des lieux de travail collectifs ou exposés au chômage. Nos luttes contre les politiques néolibérales trouvent dans ce moment particulier une justification supplémentaire, même si elles passent momentanément au second plan. La passion humaniste qui les anime trouve à s’exprimer dans les gestes d’attention et de soins mutuels requis par la situation.
Mais que le second tour des élections soit maintenu ou reprogrammé, il nous appartient de faire fructifier les espoirs suscités par le premier. Si un premier rassemblement s’est opéré autour des trois listes écologistes et antilibérales, il s’agit désormais de transformer l’essai. La fusion des listes doit s’imposer avec le même élan que celui qui nous a conduit à lutter ensemble contre les grands projets inutiles, pour le système de retraites ou pour les droits des femmes. Un accord rapide et discuté au grand jour peut être le point de départ d’une large dynamique de rassemblement populaire. C’est la condition d’une victoire historique, à portée de main.
Bertrand Geay, sociologue, et Christiane Queyreix, bénévole au sein d’associations de défense de la justice sociale et écologique.
— Permalien
Qui sommes-nous ?
Nous sommes un groupe d’ami-es réuni-es par des valeurs, des convictions, des engagements rouges et verts et dénué-es de tout sectarisme ou d’esprit de chapelle.
Nous avons voulu créer ce nouveau site d’information militant non professionnel centré sur notre lieu de vie à savoir la Vienne. En clair nous privilégions sur ce site les informations relatives à ce qui se passe dans la Vienne ou ce qui émane des habitant-es de la Vienne. Nous voulons également privilégier la vidéo.
Nous souhaitons rapidement regrouper plus de contributrices et contributeurs au site (contactez-nous !). Les téléphones mobiles offrent la possibilité de réaliser facilement des vidéos et nous voulons explorer ces facilités.
Une interview de P. Canaud sur le sujet de web86.info dans la presse locale « Oui à la pluralité de l’info » - 20 février 2018 admin écrit 0
site d’information militante non professionnel. L’ambition, c’est d’y regrouper toute l’information « rouge et verte » de la Vienne: un agenda militant, l’expression des associations, des interviews en vidéo, etc. On lance d’ailleurs un appel à tous les contributeurs intéressés. »
Informations légales
Directeur de la publication : Pascal Canaud, Poitiers
Hébergé par l’association Le Net des Fous
Maison de la solidarité, 22 rue du Pigeon-Blanc 86000 Poitiers
Sur des serveurs Cloudron / Scaleway.
— Permalien
9 319 vues - 675 - 12 - 19,7 k abonnés
Mardi, Là-Bas Si J’y Suis fêtait ses 30 ans au CentQuatre à Paris avec près d’un millier de personnes présentes. Émission de radio sur France Inter de 1989 à 2014, Là-Bas Si J’y Suis est aujourd’hui un média en ligne. Daniel Mermet, son fondateur, est l’invité de #LaMidinale.
Sur le journaliste et le militant
« Il existe des journalistes comme nous qui pensent que les journalistes peuvent contribuer à être utiles et à changer les choses. »
« Militant n’est pas un gros mot. Nous, on fait un journalisme engagé. »
« Je fais une grande différence entre journalisme engagé et militant. »
« On fait un journalisme classique c’est-à-dire qu’on respecte les faits et les données. Et le commentaire est libre. Les faits sont sacrés, le commentaire est libre. »
« Le journalisme militant serait le journalisme de quelqu’un qui a une conviction et qui va chercher dans l’actualité quelque chose qui va nourrir et étayer sa prise de position. Je ne suis pas du tout d’accord avec ce journalisme là. Et ça n’est pas ce que fait Taha Bouhafs pour Là-Bas Si J’y Suis. »
« C’est assez curieux que la qualification de journalisme militant tombe toujours sur des gens de gauche. »
« On ne dira jamais de Bernard Guetta ou de Christophe Barbier qu’ils sont militants. Pourtant se sont de vrais militants. »
« La gauche, ça a une signification. Ça n’est pas fini. C’est un repère pour nous même si les choses bouges. »
Sur la genèse de l’émission Là-Bas Si J’y Suis
« Quand on a commencé, on ne savait pas que le mur de Berlin allait tomber. »
« On a fait des reportages qui ont stupéfié la rédaction et la direction [de France Inter]. »
« À France Inter au début, on m’a vu comme un débile léger, un ex soixante-huitard, voire un rouge-brun. On était soutenu par Pierre Bouteiller [ex directeur de France Inter]. »
« On a trouvé cette formule assez vite : plus près des jetables que des notables. Ça a été ça notre ligne pendant trente ans. »
« Je suis né dans la banlieue rouge dans une famille de huit enfants. »
« Les auditeurs, ils se traduisent par des chiffres : ils sont six millions. Ou six millions et demi. Mais ça, ça n’est pas des auditeurs, c’est de la statistique. »
« On a tendance à considérer que les auditeurs ont des questions poser. Nous, on pensait déjà que les auditeurs avaient aussi des réponses. C’est ce qu’on a fait avec le répondeur. »
Sur France Inter
« Aujourd’hui, France Inter vise les CSP+. On est dans le marketing. Les classes populaires, les jeunes, les vieux, ils s’en foutent complètement. »
« France Inter n’est pas une chaine commerciale, c’est la confiscation d’un service public. »
« Radio France est un service public fantastique issu directement de la résistance. »
« France Inter est dirigée par des médiocres. »
« France Inter, c’est un faux succès. C’est du marketing. »
« J’ai entendu un matin une consoeur lancer ce commentaire : ”en attendant Godot”. Mais qui comprend ? France Inter, c’est un entre-soi. »
« Il faut augmenter les budgets de Radio France et en faire un vrai service public. Et que les décisions soient prises autrement, avec les auditeurs notamment. »
« Laurence Bloch [directrice de France Inter] a décidé que plus jamais on ne dirait Là-Bas Si J’y Suis ; que plus jamais on inviterait Daniel Mermet. Je m’en fous. Personnellement, ça ne me fâche pas du tout. »
Sur Là-Bas Si J’y Suis aujourd’hui
« On est beaucoup plus libres aujourd’hui. Peut-être trop. »
« Avant, on était une émission. Maintenant, on est devenu un média. »
« On ne doit des comptes qu’aux abonnés et à l’équipe. »
« Le seul qui nous a précédé et on l’a complètement copié, c’est Daniel Schneidermann [avec Arrêt Sur Images]. »
« J’ai envie qu’on se tourne beaucoup plus vers le public populaire. On est un peu trop enfermé dans les sujets bobo-intello-parigot. »
« Quand les gilets jaunes ont surgi, on n’a pas été surpris. On les connait depuis 25 ans et plus. »
« On a vu un sociocide c’est-à-dire une partie de la société qui a été complètement détruite avec le mépris de la petite bourgeoisie intellectuelle. »
« On nous a appris à parler le langage de l’ennemi. »
Sur la gauche
« La gauche a lâché le peuple. Elle a abandonné le populo. »
« Tous les médias de gauche s’adressent à la bourgeoisie culturelle alors que les médias de droite s’adressent au grand public. On est infoutu de faire des médias de gauche qui s’adressent au grand public. On l’a fait pendant 25 ans. »
« La gauche ne pourra s’en sortir que quand elle retissera ce fil avec le grand public. »
« La gauche a soupçonné les gilets jaunes d’être à l’extrême droite, ils sont antisémites : il y a une espèce d’héroïsation de la classe populaire. Les gens de la classe populaires sont aussi cons que les autres. Il n’y a aucune raison de croire qu’ils sont plus malins. »
« Notre devise, c’est : de défaite en défaite jusqu’à la victoire finale. »
Catégorie Actualités et politique 92 commentaires
Transcription : ... ya ce peuple qui a été abandonné, qui est en friche et que certains essayent de rejoindre aujourd'hui. Ruffin essaye. Un type comme gérad filoche a fait un parcours formidable. Il est pédagogue. Il essayent, ils croient encore à l'émancipation. Voilà. ... faire émerger un projet à gauche. lfi a essayé, ça a fait long feu. ...
— Permalien
Fac - Article en entier dans le magazine n°1193 pages 54 à 56
Des conférences annulées, des élèves menacés pour des actes ou opinions non conformes au "politiquement correct" d'une gauche moralisatrice... Dans les facs, la lutte contre les inégalités et le capitalisme s'est progressivement effacée devant la chasse aux discriminations et “phobies” plus ou moins avérées.
Ndlr : qui sont Mikaël Faujour et Marion Messina ? ACT
— Permalien
32 827 vues - 1,4 k - 32 - 285 k abonnés
Avec : Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anti-capitaliste (NPA) ; François Ruffin, député apparenté à La France insoumise ; Marine Tondelier, membre d’Europe Écologie-Les Verts et candidate tête de liste à Hénin-Beaumont.
Catégorie Actualités et politique 378 commentaires
— Permalien
7 422 vues - 198 - 19 - 18,1 k abonnés
Pour la dernière Midinale de 2019, Catherine Tricot, gérante de la revue Regards, revient sur les temps forts de l'année et les perspectives pour 2020 - et au delà.
Sur le mouvement contre la réforme des retraites
« Au delà des retraites, le mouvement actuel charrie des choses très profondes : le problème de la protection sociale, de l’anticipation de nos vieux jours… »
« Il faut que l’on se pose la question de la qualité de notre vie. »
« On est en train de contester des dogmes qui ont dominé depuis trente ans notre vie politique : les 3%, les 14%... »
« Ce n’est pas possible que des critères abstraits décident à la place de la politique. Il faut revenir à la place que l’on veut accorder au social et au bien-vivre. »
« Il y a une remise en cause du social-libéralisme qui a dominé la gauche et qui la met au fond du trou. »
Sur les violences policières
« Ce qui sera un marqueur de l’année 2019, ce sont les violences policières mais, d’une manière générale, un mode de gestion extrêmement autoritaire : les violences policières, c’est la pointe avancée de l’affaire. »
« Il y a une arrogance social de la part du gouvernement : ils ne méprisent pas tant les autres, ils sont convaincus du bien fondé de leur point de vue et ils veulent l’imposer. »
Sur les soulèvements un peu partout dans la monde
« On est au bout du moment du néolibéralisme et de la domination par l’économique de toutes les sociétés. »
« Les peuples recommencent à vouloir prendre en main leur destin : retrouver de la démocratie, retrouver de l’espace pour le social, à contester la montée des inégalités. »
« Il y a une remise en cause du néolibéralisme mais pas uniquement dans sa dimension économique mais aussi dans sa dimension autoritaire. »
Sur les raisons de ces soulèvements
« Je ne crois pas que l’on soit dans une société plus individualiste. »
« Il y a une affirmation croissante des individus qui tentent de trouver leur place, s’émanciper et maîtriser leur vie. Mais cela se fait dans un cadre capitaliste donc effectivement, cela peut prendre des formes individualistes mais ce n’est pas cela qui caractérise notre époque. »
« La gauche a trop pensé qu’on était face à de l’individualisme partout dans la société. Non : on est face à une recherche d’affirmation des individus. »
Sur l’avenir de la social-démocratie
« Il y a un avenir à la social-démocratie si elle se réinvente. Mais ce n’est pas mon choix. »
« Ce serait plus intéressant d’avoir une social-démocratie plus à gauche pour les avoir en sparring-partners et imaginer cette autre façon de vivre dans le 21è siècle. »
« Il ne suffit pas d’avoir un doute sur le fait d’être allié avec Angela Merkel pour faire naître une alternative. »
« Le Parti socialiste français hésite entre différentes positions : même à l’intérieur du débat sur les retraites, ils sont critiques sans aller au bout de leurs critiques dans la mesure où, depuis le livre blanc de Michel Rocard en 1992, les socialistes et la droite on partagé le même point de vue sur le traitement de la question de la retraite, c’est-à-dire comment limiter les dépenses sociales pour les retraités. »
Sur la gauche française
« Ce qui se passe en France, à gauche, est extrêmement grave car les élections européennes ont mis un point sur une réalité lourde de danger : il n’y a pas de force à gauche qui serait susceptible d’entraîner une dynamique. »
« La gauche française est émiettée à un niveau très préoccupant. »
« Je ne crois pas à l’alliance des gauches pour pouvoir gagner, notamment au niveau local. »
Sur la présidentielle 2022
« Aux municipales, peut s’agréger un peu de bien vivre et de nouveau sens des politiques publiques et sociales. Mais savoir si cela va permettre de faire émerger une personnalité d’ici 2022 ? Je n’en sais rien. »
« Ce que je crois, c’est qu’Emmanuel Macron n’est pas assuré d’être candidat en 2022. »
« Les catégories populaires ne se sentent pas représentées : la France des gilets jaunes, hors des grandes métropoles, Emmanuel Macron se les ai pris de front. Les habitants des quartiers populaires, il se les est pris de front aussi avec le délire hystérique contre la culture musulmane. Et maintenant, il se prend de front tous les salariés des grandes métropoles et du service public. Il n’a plus de base sociale. »
« Emmanuel Macron s’est fait élire par les électeurs de François Hollande mais il est maintenant soutenu par la droite : il est du coup très affaibli sur le plan idéologique et politique. »
« Il peut arriver la même chose à Emmanuel Macron qu’à François Hollande en 2017 : ne pas pouvoir se représenter. »
« Je ne vois pas qui aujourd’hui, réussit à capitaliser sur la colère ou, en creux, sur le fait que les gens se retirent de la politique – à part l’extrême droite. »
« Emmanuel Macron est un dingue qui a atteint son niveau d’incompétence en jouant avec le feu politique et alimentant la machine Marine Le Pen. »
Catégorie Actualités et politique 70 commentaires
— Permalien
... le réalisateur en tournée de présentation de Sorry We Missed You dans l’Hexagone ... Clémentine Autain ... Il faudrait un seul grand parti de la gauche.
Ndlr : bonne chance à CA...
— Permalien
suite de https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?zMTlTg
156 vues - 9 - 3 - 46,4 k abonnés
« La gauche et l’immigration : une histoire et des politiques en débat » : organisation de tables-rondes et débat citoyen
Une initiative du Groupe d’Histoire Sociale et de Sabine Rubin, députée de la Seine-Saint-Denis
En présence de : Gérard Noiriel, Sophie Wahnich, Danièle Lochak, Thomas Branthôme, Virginie Guiraudon, Bastien Cabot, Karen Akoka, Danièle Obono et Sabine Rubin.
Catégorie Actualités et politique 0 commentaire
— Permalien
807 vues - 81 - 1 - 46,3 k abonnés
Cette conférence s'est déroulée lors des AMFiS 2019 avec :
Jeté dans un cul-de-basse-fosse, l'ancien président Lula a été condamné sans preuve parce qu'il était le seul homme politique du Brésil capable de battre Jair Bolsonaro. Le juge Sergio Moro, qui a accéléré la procédure afin d'invalider la candidature de Lula à l'élection présidentielle, a été aussitôt récompensé, Bolsonaro l'a nommé ministre de la Justice et de la Sécurité publique. La visite de Jean-Luc Mélenchon permet à Lula de sortir de l'ombre quand, au même moment, le président du Brésil ose faire l'éloge de Pinochet, parvenu au pouvoir en assassinant le président élu, Salvador Allende, en massacrant et en torturant les militants de la gauche chilienne. Dans les geôles d'un admirateur de Pinochet, Lula est en danger.
...
Clés : Jean-Luc Mélenchon ; gauche ; Brésil ; France insoumise
— Permalien
4 990 vues - 316 - 10
Cette conférence s'est déroulée lors des AMFiS 2019 avec :
Par Vincent Cheynet, Directeur du journal d'écologie radicale La Décroissance et essayiste.
Politique
"La décroissance s'oppose à la fois à la gauche dans son refus de l'idéologie progressiste et à la droite par son anticapitalisme", affirmait Vincent Cheynet dans Décroissance ou décadence (Le Pas de Côté, 2014). Pour le directeur de publication du journal La Décroissance, l'écologie politique rend obsolète les clivages politiques traditionnels. Alors que l'écologie a le vent en poupe et que son positionnement sur l'axe gauche/droite fait débat, Vincent Cheynet revient avec nous sur cette question.
... En 1966, le génial précurseur de la décroissance, Jacques Ellul, avait intitulé un chapitre de son Exégèse des nouveaux lieux communs (Table ronde, 2004) : "Qui dit : “ni droite ni gauche” est de droite".
... extrait : "Il est révélateur de ce que cet homme de gauche est le plus politisé. Il récuse par là toute possibilité d'échapper au politique, il fait donc du politique une valeur dernière, religieuse. Cet homme de gauche ne croit pas à la religion : il l’a en effet remplacé par la politique, il y apporte la même ferveur, la même intransigeance, le même souci de la défense de l'Église et des dogmes (c’est-à-dire le parti et la doctrine). L’homme de gauche est un croyant, et c'est pourquoi il apporte aussi dans le combat politique une dureté, une vigueur que ne peut y apporter celui pour qui la politique a une valeur toute relative, ne débouche sûrement pas sur des lendemains qui chantent, et se qualifie comme une activité parmi d’autres."
... les mêmes qui finissent par basculer à l’extrême droite, à l’image pendant la dernière campagne des européennes l’ex-élu "antifa" du parti de Jean-Luc Mélenchon, Andréa Kotarac, passé au parti de Marine Le Pen.
... Comme l’a bien décrit Jean-Claude Michéa, droite et gauche sont en fait les deux faces d’un même "ruban de Möbius" ; celui du libéralisme, soit la matrice de l'idéologie de l'illimité : la croissance, le développement ou encore l’atomisation de la société.
... Tout se passe comme si ce bipolarisme, comme autrefois le monolithisme religieux, avait pour fonction de bloquer l’état social – dans ce cas le changement – sur les rails, en divertissant ses membres des questions qu’il leur pose." (Le Changement http://www.lepasdecote.fr/?p=655, Le Pas de côté, 2013).
Lire aussi Les nouvelles radicalités : demain, tous décroissants ? https://www.marianne.net/societe/les-nouvelles-radicalites-demain-tous-decroissants
— Permalien
popularité : 24%
LFI voulait faire de ces élections un test pour ou contre la politique libérale de Macron et aussi se présenter comme l’alternative à cette politique. Avec 6,5 % des suffrages exprimés, cet objectif n’est pas atteint. Après 19 % aux élections présidentielles et 11% aux législatives de 2017, c’est un recul qui situe LFI au niveau des résultats du FDG (de 6,5 à 7, 5 % environ), mais cette fois sans le PCF. Les meilleurs résultats de LFI ont été réalisés dans trois départements de la France d’outre-mer : autour de 13 % à la Martinique et à la Guadeloupe et même près de 20 % à La Réunion dont est originaire le député insoumis Younous Omarjee, célèbre pour son action contre la pêche électrique. Le nombre de députés insoumis passe néanmoins de 2 à 6.
...
Les gagnants sont les écologistes d’EELV, avec 13,4 % des voix. Les européennes sont un scrutin qui réussit bien à ce courant, qui avait obtenu jusqu’à 16,6 % en 2009. Les Verts ont pourtant participé aux gouvernements si décriés de Hollande, et même pour certains de leurs dirigeants, ils sont allés à la soupe avec Macron... Et prêts à y retourner, quand Jadot déclare que l’écologie est compatible avec le marché. C’est un électorat volatile, inconstant, peu fidèle, très libertaire.
... Les raisons du recul et de l’échec ... Qu’est-ce que le vote de gauche ? Un vote populaire ... Les Gilets Jaunes ...
La mondialisation capitaliste a fait le tour du monde, mais ce n’est pas un mouvement sans fin. Il fait naître plein de contradictions, des déstabilisations. Pour l’instant ça bénéficie à des courants d’extrême droite, voire fascistes. La tendance peut-être inversée, pour un autre monde possible...
— Permalien
Une rencontre avec Íñigo Errejón, cofondateur de Podemos, aujourd’hui éloigné du parti-mouvement de la gauche espagnole sur la base de solides divergences théoriques.
Dans la première partie de notre entretien : perspectives du mouvement des Gilets Jaunes, échecs et succès de Podemos, et pertinence du clivage gauche-droite.
...
C’est comme si l’alternative à un potentiel mouvement national-populaire en France avait été, précisément, un caudillo néolibéral, qui imite les formes de construction – verticale, sans médiation, charismatique, avec une vocation transversale – du populisme, non pas pour mettre le peuple au centre de la nation, mais plutôt pour protéger les intérêts des élites.
...
Le clivage gauche-droite divise les gens précaires, les gens sans-emploi, les auto-entrepreneurs, les petits commerçants qui doivent fermer boutique parce que toute la politique est faite en faveur des grandes entreprises…
Alors que l’axe gauche-droite les divise, l’axe de « ceux d’en bas contre ceux d’en haut » les réunit. Ce « Nous sommes le Peuple », « We the People », est un moment constituant. Bien sûr que cela crée des difficultés, qu’il y a une ambivalence à l’intérieur [du mouvement] parce qu’on pourrait dire qu’on y trouve des forces politiques idéologiquement antagoniques, évidemment.
L’extrême-droite, aux débuts du mouvement.
...
Le problème, c’est que nous n’avons pas un système présidentialiste mais un système parlementaire. Dans un système parlementaire, quelqu’un doit gouverner, et il faut choisir. Ne pas choisir, n’est-ce pas déjà faire un choix ? Actuellement, face à la possibilité du retour d’une droite très agressive, tant sur le plan économique, avec des politiques injustes, néolibérales, mais aussi sur le plan des droits civils ou de l’accord territorial… C’est une droite qui, en réalité, plus qu’un projet d’avenir pour l’Espagne, compte continuer à gouverner sur la décomposition sociale et l’affrontement territorial.
Il me paraît normal de tenter un accord avec le Parti socialiste. Je l’ai défendu en 2016. A l’époque, c’était considéré comme une hérésie. Aujourd’hui, la direction de Podemos, plus qu’un accord avec le Parti Socialiste, souhaite même entrer au gouvernement avec lui.
— Permalien
76 commentaires
Il a suffi de quelques victoires, de Lisbonne à Madrid, pour que la renaissance de la social-démocratie soit annoncée. En France comme ailleurs, elle traîne cependant un lourd passif et de nombreuses divisions. Échange entre Pervenche Berès, ancienne eurodéputée socialiste, et Emmanuel Maurel, eurodéputé insoumis.
...
une Ligue hanséatique (Pays-Bas, Finlande, etc.) https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/16/en-europe-la-discrete-influence-de-la-nouvelle-ligue-hanseatique_5370189_3234.html
— Permalien
...
Constater le fossé entre les luttes sociales et l’espace politique fait peur. Je ne vois pas d’autre solution que produire du neuf pour être attractifs. Et cela ne se fait pas en allant chercher l’hégémonie à tout prix sur les classes populaires. Ça se fait à travers un projet unificateur de rayonnement entre les différentes sensibilités. La crise politique, c’est aussi la crise des médiations. Sans médiations, on est toujours dans une adresse d’une figure au peuple, et donc aux classes populaires. Or, cela ne permet pas la conscientisation et l’auto-organisation.
...
À propos du défaut de médiations évoqué par Elsa Faucillon, que répondez-vous ?
É. C. : Le mouvement ouvrier tel qu’il s’était structuré est mort. L’utilité historique de la social-démocratie, qui était de trouver un compromis entre travail et capital, s’est échouée dans la conversion au néolibéralisme. Les partis communistes aussi ont été un échec du XXe siècle. Du coup, il faut reconstruire autre chose. LFI, avec son développement rapide, offrait une opportunité à saisir, celle d’un mouvement citoyen, avec ses imperfections mais qui permettait le rassemblement de manière plus efficace que le Front de gauche.
Dans cette période de recul, il ne faut pas négliger les acquis institutionnels et militants de notre force. La porte était ouverte, les organisations existantes ont fait le choix de rester dans leur coin. Le « big bang » proposé par Clémentine, elle l’avait déjà proposé il y a quatre ans avec l’idée de « front commun », et là on retrouve à nouveau les mêmes signatures que pour tous ces genres d’appel auxquels j’ai participé moi aussi pendant ces années… Franchement, ce n’est pas l’urgence.
...
— Permalien
Au terme d’un long mois de tractations, la gauche critique européenne s’est dotée d’une direction collégiale et a repoussé à la mi-juillet la désignation de la présidence du groupe. Loin des ambitions initiales, le groupe parlementaire risque de ne pas peser bien lourd dans la prochaine mandature européenne.
...
Mots-clés Bloco gauches GUE LFI Marisa Matias Parlement européen Portugal Syriza
nord(ique)(s)
— Permalien
126 077 vues - 7,3 k - 477
Comme à la grande époque de Rocard, c’est l’heure du « big-bang ». Il s’agit pour les agitateurs et les agitatrices de tirer les leçons de l'échec des européennes en amorçant de nouvelles dynamiques, aussi bien à l’intérieur de la France insoumise qu’à l’extérieur.
Tout le monde semble disposé à dialoguer, de la formation de Benoît Hamon à celle d’Olivier Besancenot, mais tout le monde n’a pas répondu présent à l’appel de Clémentine Autain : le PS et la FI, par exemple, traînent des pieds. Une figure semble empêcher le rassemblement des gauches, celle de l’incontournable Jean-Luc Mélenchon.
Catégorie Actualités et politique 1 592 commentaires
Orion3227 il y a 1 jour
"On pardonne plus facilement à quelqu'un d'avoir eu tort que d'avoir eu raison"
791
Marion Schmid il y a 1 jour
"Histoire, que tu es lente et cruelle".
La rhétorique de JM Mélenchon a effectivement marqué politiquement de nombreux jeunes de mon entourage en permettant de se réapproprier la politique et la citoyenneté. Savoir est liberté.
Merci pour cette vidéo de qualité !
Transcription : ... 6ème république, écosocialisme, mélenchon personnage majeur du début du 21ème siècle. Mais passif. Guillaume Ballas? de génération ... Trotsky "histoire, que tu es lente et cruelle..."
— Permalien
9 554 vues - 391 - 30
Le Média est très heureux de vous annoncer qu'il co-diffusera certaines conférences de l'université d'été du média indépendant Le Vent Se Lève. Au programme, trois conférences seront diffusées en direct sur notre chaine YouTube :
Vendredi de 12h à 14h : Après les gilets jaunes. Avec Emmanuel Todd, François Boulo et Raquel Garrido
Samedi de 11h à 13h : Le changement est il encore possible ? Avec Inigo Errejon
Samedi de 16h à 18h : Est-ce la fin du populisme de gauche ? Avec Chantal Mouffe et Christophe Ventura.
Pour ceux qui voudraient s'y rendre, Le Vent Se Lève propose 8 débats avec 20 intervenants sur le week-end du 28 et 29 juin.
Catégorie Actualités et politique 75 commentaires
— Permalien
40 696 vues - 827 - 103
Trois semaines après les élections européennes, Mediapart réunit sur le même plateau les représentants des différents partis de gauche. Que sont-ils prêts à faire ensemble ? Quels sont leurs désaccords ? Ils s’expliquent et débattent.
Avec Manon Aubry pour la France Insoumise, Ian Brossat pour le Parti communiste, Raphaël Glucksmann pour le PS/Place publique, David Cormand pour Europe Écologie les Verts, et Guillaume Balas pour Génération.s.
Catégorie Actualités et politique 797 commentaires
Quentin M il y a 2 jours
pourquoi le NPA et LO ne sont pas conviés ? ils représentent quand même plus la gauche que le PS et EELV.....
— Permalien
3 893 vues - 411 - 22
Manuel Bompard a été élu député européen de la France insoumise le 26 mai dernier. On fait le point avec lui sur les critiques qui émergent au sein de son mouvement quant à son avenir, sur la Fédération populaire, sur la gauche et sur le peuple. Il est l’invité de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur les critiques au sein de la France insoumise
« C’est légitime qu’on puisse avoir un débat et des discussions notamment après des élections qui n’ont pas été à la hauteur de nos espérances. »
« La France insoumise est un mouvement qui est un jeune mouvement et qui a besoin d’améliorer et de progresser dans ses modalités de fonctionnement. »
« Il ne faut pas tout réinventer tout le temps, il faut fonctionner par améliorations successives. »
« Il y a eu des critiques qui ont été exprimées : je regrette quand elles se traduisent par un départ surtout quelqu’un comme Charlotte Girard que j’apprécie beaucoup. »
« Je ne vois pas d’autres meilleurs outils dans le paysage politique que la France insoumise aujourd’hui. »
Sur la priorité de la France insoumise
« La priorité, c’est de repartir de l’avant. »
« On a subi un revers électoral, personne ne peut le contester. »
« On a encore besoin d’une France insoumise. En tout cas, on a besoin d’une force politique qui contribue à construire un pôle face au duopole qui a émergé. »
« La France insoumise n’a jamais considéré qu’elle était toute seule la solution politique à tous nos problèmes. »
« La question qui se pose, c’est la question stratégique et elle est un peu caricaturée. »
Sur la stratégie de la France insoumise
« On oppose deux termes dans le débat stratégique qui ne sont pas à opposer. »
« Ce n’est pas vrai que, dans l’élection européenne, on aurait abandonné une ligne de populisme de gauche. Ce n’est pas vrai non plus de dire qu’on aurait tourné le dos à toute possibilité de travailler avec d’autres. »
« On doit d’abord s’adresser aux citoyennes et aux citoyens qui ne se retrouvent pas dans les organisations politiques et qui constituent le plus grand parti de France : les abstentionnistes. »
« [Notre stratégie] ne nous empêche pas de converger avec des organisations politiques. »
« La gauche s’est coupée du peuple et il faut reconstruire ce lien. Il faut fédérer le peuple mais fédérer le peuple, c’est aussi ramener la gauche au peuple. »
« Le populisme ne tourne pas le dos aux organisations politiques si elle sont d’accord pour se mettre au service des constructions politiques nouvelles. »
« Il faut tourner le dos avec la formule de l’union de la gauche, c’est-à-dire des accords entre organisations politiques au sommet. »
Sur la Fédération populaire
« L’idée de la Fédération populaire, c’est de partir d’abord des revendications populaires et ensuite de permettre aux organisations politiques qui le souhaitent de se mettre en appui et en soutien des ces dynamiques-là. »
Sur les municipales
« La première étape, c’est d’être ensemble dans les mobilisations. »
« L’élection municipale est une bonne élection pour mettre en place la Fédération populaire. »
« Il faut partir des forces vives qui existent et qui se battent dans la société. »
Sur le rôle de Jean-Luc Mélenchon
« La prise de parole de Jean-Luc Mélenchon est attendue. Il est l’une des figures importantes de la vie politique aujourd’hui et il est identifié comme une des figures principales de l’opposition à Emmanuel Macron. »
« Jean-Luc Mélenchon est un militant politique infatigable (…) et je ne crois pas qu’il abandonnera le combat politique. »
« Sa prise de parole sera importante pour nous donner sa lecture des élections européennes et pour nous communiquer de l’énergie pour avancer. »
Sur la présidence de la délégation au France insoumise au Parlement
« Rien ne va de soi parce qu’on doit en discuter collectivement. »
« On recherche juste la manière avec laquelle nos six parlementaires européens seront les plus utiles et les plus efficaces dans le combat politique qu’ils veulent mener dans les cinq prochaines années. »
Catégorie Actualités et politique 134 commentaires
Elaliel Kimba il y a 8 heures (modifié)
ah donc FI ne serait pas un mouvement enterré, disparu, moribond comme j'ai pu l'entendre sur la plupart des ondes ? Résistance ! Résistance ! Et aussi Référendum !
— Permalien
Gauche Populisme
Contredisant la thèse populiste, la centralité de la question sociale et l’urgence climatique rendent pertinente la hiérarchisation des luttes autour d’une stratégie écolo-socialiste.
...
La stratégie éco-socialiste ne saurait être incarnée par le retour d’une union de la gauche plurielle, désavouée. Contrairement à l’explication de Mouffe, la gauche ne s’est pas effondrée pour être restée focalisée sur la question sociale au détriment des questions sociétales ! Elle s’est discréditée pour l’avoir précisément négligée, tout comme elle a bradé le capital des entreprises stratégiques et enterré la planification à la française. Sans surprise, lors de la présidentielle de 2017, le candidat ayant présenté un programme éco-socialiste, cohérent et chiffré, a réalisé ses scores sur les terres de gauche traditionnelles. Aujourd’hui éparpillés, les partisans de l’éco-socialisme doivent se reparler, en attendant de bâtir une maison commune, spacieuse, démocratique et fraternelle.
Ndlr : lfi en creux ?! ne dément pas la synthèse possible entre les deux... Questionner ACT
— Permalien
.#LaMidinale
1 757 vues - 60 - 42
L’ancien député maire de Bègles, Noël Mamère a dénoncé dans une tribune publié dans Le Monde, l’irresponsabilité de ceux qui voudraient isoler les écologistes dans une « écologie identitaire ». Il en appelle à une convergence pour construire une nouvelle alliance écologique et solidaire. Il est l’invité de #LaMidinale.
www.regards.fr
VERBATIM
Sur les résultats des écologistes
« Les 13,5% des écologistes sont à la fois un très bon score mais il faut le relativiser. »
« Ce score s’inscrit dans une débâcle de la droite et de la gauche... ce qui n’était pas le cas des 16,5% des écologistes en 2009. »
« Aujourd’hui, les écologistes deviennent la troisième force politique du pays et la première force de toute la gauche. »
« Il faut relativiser ce score parce que, face à l’ampleur de la crise écologique, démocratique et sociale que nous vivons, on aurait pu espérer mieux. »
« Il reste beaucoup de chemin à faire et ce chemin, les écologistes ne le feront pas tout seul. »
Sur la stratégie de Yannick Jadot
« Ce serait malveillant de dire que la stratégie de Yannick Jadot a échoué. »
« La stratégie qui consiste à affirmer l’autonomie politique des écologistes peut se justifier mais à condition qu’elle s’inscrive dans une volonté de rassemblement. »
« Les écologistes sont devenus le paradigme politique du XXIème siècle. »
« Quand on est face à une telle responsabilité, il faut l’assumer et ne pas se replier sur soi. »
« Les écologistes doivent être conscients qu’ils sont une nouvelle composante dans la famille de la gauche, qu’ils appartiennent à l’histoire de la gauche. »
Sur Générations et France insoumise : écologistes ?
« La France insoumise a intégré la question de l’écologie depuis longtemps. »
« Lorsqu’au moment de l’élection présidentielle, Yannick Jadot et les écologistes se sont retirés au profit de Benoît Hamon, c’est bien parce qu’ils ont considéré qu’il avait intégré de manière forte les thématiques de l’écologie. Il en a même fait le coeur de son programme. »
« J’entends bien qu’on ne peut plus discuter avec les appareils et il faut évidemment s’appuyer sur la société civile, ceux qui ne se résignent pas au face à face Le Pen/Macron, ceux qui ne se résignent pas (…). Mais on sait aussi très bien que, dans une démocratie, s’il n’y a pas une formalisation politique à travers un projet dans des partis à redéfinir, on est voué à l’échec et à subir la loi du plus fort. »
Sur les « alliés naturels » des écologistes
« C’est à la fois la société civile, les forces vives, les syndicats, les ONG et tous ceux qui, dans ce vieux monde, militent dans les partis politiques tout en voyant les limites. »
Sur les écologistes et la gauche
« Je sais qu’il y a beaucoup de membres d’EELV qui sont parfaitement conscients de l’articulation nécessaire entre l’écologie et le social. »
« Détacher la question de l’écologie de la question sociale et des droits humains est une méprise historique. »
« Les victimes d’injustice sociale sont les premières victimes d’injustice environnementale. C’est ce que j’appelle la double peine. »
« L’écologie est nécessairement du côté de ceux qui défendent la redistribution, le partage, la solidarité, tolérance, l’égalité des droits... et il me semble que ça appartient plutôt à la gauche qu’à la droite. »
Sur les municipales
« Il y a un double risque : à la fois que les écologistes, poussés par ce qu’ils appellent la vague verte, considèrent qu’ils doivent se compter au premier tour et ne faire d’alliance qu’au deuxième tour. Et il y a aussi le risque que le PCF, LFI, PS, qui, localement, ont des réflexes d’appareils et s’imaginent dans leurs petites têtes qu’ils sont encore les arbitres et peuvent poser leurs exigences. »
« On doit assister à un aggiornamento et les efforts doivent fait des deux côtés. Il faut donner une importance majeure à la société civile. »
Sur la convergence politique
« Il faut inventer une écologie de la transformation et elle n’a de chance de réussir que si elle s’appuie et créé des liens avec la gauche qui doit abandonner ses a priori, ses égos et ses prétentions. »
« Il faut construire une nouvelle alliance écologique et solidaire. »
Sur la responsabilité de Mélenchon
« L’erreur de la France Insoumise est d’avoir considéré qu’ils étaient les seuls à gauche, qu’il fallait se rallier à leur panache. C’est exactement ce que dit Yannick Jadot aujourd’hui... alors je lui dis ‘attention au complexe Mélenchon’. »
Catégorie Actualités et politique 65 commentaires
— Permalien
5 454 vues - 290 - 9
"La fameuse union de la gauche qui revient dans tous les discours ces derniers jours ne va pas de soit. Ces européennes montrent en effet une ligne de séparation à gauche, entre milieux populaires et bourgeois."
⚠ Suivez-nous :
Peertube : https://video.lemediatv.fr
Catégorie Actualités et politique 74 commentaires
— Permalien
.#BFMTV #19hRuthElKrief
3 603 vues - 469 - 3
Le 5 juin 2019, Adrien Quatennens était l'invité de Ruth El Krief sur #BFMTV. #19hRuthElKrief
Catégorie Actualités et politique 147 commentaires
Stea Dy il y a 7 heures
Que les éditocrates veuillent à ce point la tête de JLM est somme toute très rassurant sur les qualités politiques de cet homme...
— Permalien
19 098 vues - 696 - 53
Dès le soir des élections européennes, il avait déclaré que « la gauche de la gauche était un champ de ruine ». Mais du coup, que faire ? Olivier Besancenot, ancien porte-parole du NPA, est l’invité de la Midinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur les mobilisations sociales
« Les exploités et les opprimés n’ont pas forcément besoin d’organisations pour se défendre ; ils peuvent se défendre eux-mêmes. »
« On est dans un séquence où il y a des luttes, mais des luttes éparpillées. »
« Le problème, c’est le décalage politique, et notamment électoral, avec la séquence européenne qu’on vient de connaitre. La gauche de la gauche est en ruine. Le dilemme est là. »
« Le temps social et le temps politique ne sont raccord. L’enjeu, c’est de faire en sorte d’en faire, au minimum, une synthèse. »
Sur la victoire de Le Pen et Macron
« La force de tous ceux-là [Emmanuel Macron, Marine Le Pen], c’est notre faiblesse à nous. C’est notre faiblesse au niveau politique, le fait que les organisations soient allées dans les gilets jaunes en ordre dispersé. Il y a eu un rendez-vous loupé qui était un rendez-vous social avant d’être un rendez-vous politique. »
Sur la gauche
« Il y a des volontés hégémoniques qui planaient et planent encore sur une partie de la gauche radicale. »
« Le mot gauche a un sens parce qu’historiquement, ça en a un. C’est une notion discréditée du fait des politiques de gauche qui ont été menées et qui étaient en fait des politiques de droite. »
« On ne peut pas effacer les fractures politiques qui ont un sens depuis des décennies. »
« Il y a eu une volonté de faire des raccourcis : de penser qu’on pouvait enjamber la lutte de classes, enjamber les fractures de classe, à ne plus parler que d’un seul sujet qui serait homogène, qui est celui du peuple contre les élites. Ca, je crois que ça ne fonctionne pas non plus. »
Sur l’union des gauches et populisme de gauche
« Il y a des centaines de milliers de personnes - des militants politiques, syndicaux, associatifs, écologistes, de quartiers - qui se sentent dans un espace politique que j’appelle anticapitaliste et internationaliste. »
« Il y a une réalité de classe dans ce pays. »
« La proposition unitaire a du sens et peu importe qui la mène : tous ceux qui disent qu’il faut apprendre à se reparler et à rediscuter, ont raison. Mais il faut le faire sur la base d’une pratique d’où cette proposition d’une coordination permanente. »
« Il faut tout remettre à plat. Il y a un cycle de luttes qui a vécu. »
« Quand bien même il n’y a plus de perspective politique, ou que ces perspectives politiques ont du plomb dans l’aile, la lutte de classe continue d’exister. »
Sur les initiatives à gauche
« Quitte à rester un peu optimiste, la convergence des luttes n’est plus simplement un concept, il y a des tas d’équipes, des syndicats, des militants de quartiers, des militants anti-racistes, écologistes qui ont appris à se connaitre et apprendre à se connaître, c’est passer par des clashs, des engueulades et se dire des vérités. »
« Nous, on ne fait pas une proposition unitaire, on fait une proposition de méthodologie pour coordonner la gauche de luttes. »
« Pourquoi ne pas faire ce qu’on avait fait au moment du Traité européen : on fait des estrades communes du bas jusqu’au plus haut pour redonner un peu de confiance. »
« Qui, à la gauche de la gauche, peut se sentir le vent en poupe dans les séquences qu’on est en train de connaître ? Tout le monde est en désarroi et notre volonté, c’est d’avoir une discussion fraternelle, honnête, sincère, unitaire avec tout ce milieu là. »
Sur la question de la souveraineté populaire
« La question du souverainiste, si c’est pour parler de souveraineté populaire, ça ne me gêne pas. La souveraineté populaire, c’est la possibilité d’avoir une incursion de centaine de milliers de personnes pour reprendre le pouvoir démocratique, économique et répartir les richesses. »
« Est-ce que l’échelle de la souveraineté populaire est forcément pré-établie, déjà configurée à l’échelle nationale ? Historiquement, ça n’est pas vrai et ça n’est pas le cas aujourd’hui : elle peut être à l’échelle locale, régionale, à l’échelle nationale, européenne, mondiale. »
« Derrière la question du souverainisme, le protectionnisme et la question des frontières, il y a eu aussi ces discussions un peu chaudes, que j’ai eu notamment avec une partie de la France insoumise, sur ce que signifie la liberté ou non d’installation et de circulation des individus. »
Sur l’échéance présidentielle de 2022
« C’est un grand piège pour la gauche radicale. Si on repart comme ça, c’est mort. »
« Tout le monde est capable de comprendre qu’il n’y a pas un courant à lui seul qui peut incarner l’ensemble des radicalités sociales et politiques qui s’expriment à la gauche de la gauche. »
« Est-ce qu’on peut se dire qu’au sein de la gauche radicale, le moyen de nous rassembler, ça ne va pas d’abord être les échéances électorales ? »
Catégorie Actualités et politique 395 commentaires
francais insoumis
il y a 2 jours
une question deja Olivier? prquoi ne pas avoir commence avt que la "gauche radicale soit en ruines" a poser des bases surun ton plus serein au lieu d avoir opte pr l attaque systematique en guise "de debut de rassemblement"? personnellement , meme si je ne suis pas du tout d accord avec tout ici , j aurais d avantage envie de discuter la
la question est prquoi essayer de faire foirer tout ce qui peut gagner?! le romanticsme du loser?! je rappelle que c des gens qui souffrent au boulot et autres qu il s agit de defendre!
— Permalien
Politique @RaquelGarridoFr Avocate, chroniqueuse TV, ex-porte-parole de la France insoumise
Ancienne porte-parole de la France insoumise, l'avocate Raquel Garrido revient sur les débats qui agitent le mouvement de Jean-Luc Mélenchon après son échec aux élections européennes.
...
La France insoumise doit imposer sa propre summa divisio. En vérité il y a deux camps, celui de la Ve République, ancien régime décadent en pleine hystérie autoritaire, et celui de la VIe République. C’est cette latéralité qui permet d’envisager des victoires. Il n’y a rien de plus fédérateur et positif que la perspective d’une "hyper-démocratie" nouvelle. S’y retrouvent, possiblement, les abstentionnistes, les votes blancs et nuls, les dégoutés de la politique, les nostalgiques d’une droite classique chassée des seconds tours des scrutins, et les militants déjà engagés dans les luttes sociales ou environnementales.
...
La souveraineté est la caractéristique de celui qui n’a pas de maître. Les français recherchent encore cette liberté d’être souverains. Souvent je pense à l’aspiration des chiliens pour le pouvoir populaire – poder popular – qui a valu les heures les plus belles et les plus terribles de la vie de mes parents. J’ai retrouvé cette aspiration lorsque je marchais le samedi avec les gilets jaunes. Je sais que la France insoumise peut être utile à percer ce chemin, qui, comme a dit René Char, "n’est précédé d’aucun testament".
Clés : France insoumise ; élections européennes ; gauche ; Jean-Luc Mélenchon
Connu / https://twitter.com/MarianneleMag/status/1135961121054240768
"
Marianne Compte certifié @MarianneleMag
13 hil y a 13 heures
La France insoumise peut-elle encore se relever ? par @RaquelGarridoFr
50 réponses 59 Retweets 105 j'aime
"
— Permalien
La totalité des débats est à https://www.youtube.com/watch?v=W8mPOk5BOhY
2 032 vues - 51 - 9
Mediapart s'est délocalisé à Lyon pour débattre du « jour d’après » des élections européennes. Avec :
Les élections européennes ont vu une nouvelle fois l’extrême-droite tirer son épingle du jeu. Dans de nombreux pays en Europe – Belgique flamande, Italie, Royaume-Uni, Pologne, France, etc. – celle-ci engrange des réussites électorales avec une stabilité qui force le respect. Certes, on en oublierait que le principal vainqueur de ces élections est, comme à l’accoutumée, l’abstention – avec uniquement 50,7% de participation. Les cris d’orfraie provoqués par cette percée masqueraient presque l’impuissance colossale du Parlement européen, exclu du droit d’initiative législative et enserré dans le complexe réseau d’acteurs de la gouvernance européenne. C’est donc à une élection aux enjeux "dérisoires" https://www.marianne.net/debattons/entretiens/david-cayla-les-regles-europeennes-determinent-strictement-le-cadre-economique que le peuple français était convié.
...
Pour Jean-Claude Michéa, il ne s’agit ni plus ni moins d’une "trahison des classes populaires par la nouvelle gauche "progressiste"", et ce recentrement sur les questions dites sociétales "a permis de dégager peu à peu un boulevard pour le Rassemblement National en lui offrant la possibilité - au prix de quelques indispensables révolutions de palais - de diffuser dans l’électorat populaire ses propres "vérités alternatives".
extrême(s)_droite(s)
— Permalien
12 523 vues - 918 - 35
Au programme de l'Autre 20h ce soir présenté par Dolores Bakèla :
⏩ THÉORIE DU RUISSELLEMENT : UNE FABLE QUI NE PROFITE QU'AUX RICHES
La fameuse théorie du ruissellement n'est-elle qu'un immense enfumage pour rendre les riches plus riches ? Réponse d'Henri Sterdyniak dans sa chronique eco.
⏩ LVMH : 500 MILLIONS D'EUROS PAYÉS PAR VOS IMPÔTS
La fondation Louis Vuitton est un cadeau fait par Bernard Arnault aux parisiens. Payé à 60% par le contribuable, mais un cadeau quand même...
⏩ PEUT-ON ÊTRE PROCHE DU PEUPLE ET PRO-EUROPÉEN ?
Théophile Kouamouo interview Virginie Rozière. Députée européenne sortante, elle revient sur le rôle de l'Europe dans la préservation, ou la destruction, des acquis sociaux des européens.
Catégorie Actualités et politique 71 commentaires
— Permalien
5 120 vues - 609 - 31
Raquel Garrido ne mâche pas ses mots au lendemain de l’élection européenne. Au menu : la ligne de la France insoumise. L’avocate, éditorialiste à la télévision, est l’invitée de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur l’élection européenne de dimanche 26 mai
« L’élection européenne laisse toute la classe politique un peu pantoise parce qu’elle s’est révélée plus surprenante que les élections européennes précédentes. »
« La progression de 10 points de l’abstention montre l’incapacité d’abord des sondeurs à comprendre ce qui se passe réellement en France. »
« Les campagnes [des différents candidats] n’étaient pas orientées vers les abstentionnistes pour les ramener dans le corps électoral. Or on voit bien que c’était possible. »
Sur la campagne de la France insoumise aux élections européennes
« La campagne de la France insoumise n’était pas orientée vers la grande masse abstentionniste. »
« Il y a eu un travail fait pour parler à des socialistes qui décrochaient, pour créer une diversité de provenance des candidats qui les Verts, qui le PC, qui la société civile non partisane… Cela restait dans des schémas très classiques d’une France déjà très insérée civiquement – et je pense que c’est une erreur d’aiguillage. »
« La campagne de la France insoumise n’était pas formatée pour épouser cette grande aspiration au pouvoir populaire qui est arrivée avec fracas avec les gilets jaunes. »
Sur la gauche
« Dans la pensée de Clémentine Autain, il y a une sorte de réflexe d’extrême gauche. »
« Ian Brossat a fait une campagne très identitaire avec le PCF, Benoît Hamon très identitaire à gauche : cette ligne identitaire a été éprouvée et elle s’est ramassée dans les grandes largeurs. »
« Moi, Raquel Garrido, ce qui m’intéresse, c’est de gouverner et de gagner les élections. »
« Je mesure le fait d’être retourné au score du Front de Gauche – et il faut le prendre très au sérieux. »
Sur les perspectives pour la France insoumise
« La bataille face à Macron est engagée victorieusement et on en sent les germes : 10% des inscrits pour Macron, une érosion au profit de Jadot… Le sort de Macron, électoralement, il commence à être scellé. Le gros morceau maintenant, c’est le Rassemblement national. »
« Il faut être assez basique : un score, ça vient sanctionner une campagne. »
« Il y a un problème quant à la ligne de sortie ou non de l’Union européenne pendant cette campagne. »
« On a été victime d’une gauche bobo parisienne qui n’arrête pas de vouloir corneriser la France insoumise. »
« Le rôle historique de la France insoumise, s’il ne devait y en avoir qu’un seul, c’est d’abolir la monarchie présidentielle et d’essaimer les germes dans la société française d’un désir d’assemblée constituante pour faire la 6ème République. »
« Rester dans le vase clos des gens qui se disent de gauche, c’est petit bras. »
« J’ai honte pour les chroniqueurs politiques qui ont écrit qu’il se passait quelque chose avec le PCF : il ne se passait rien du tout. C’est juste un hype parisien. »
« Discuter du périmètre de la gauche, c’est une discussion mortifère. »
Sur le projet de la gauche
« La France insoumise pêche parce qu’elle a trop de choses à dire (…) elle devrait se concentrer sur la question de la souveraineté populaire et de la démocratie. »
« Parler de la gauche, c’est minorisant et rebutant. »
« Le score de la France insoumise alerte sur notre capacité à devenir rebutant. S’accrocher à l’ancien monde est rebutant. »
Sur la stratégie de la France insoumise
« Clémentine Autain nous a fait perdre une semaine pour savoir s’il fallait soutenir ou non les gilets jaunes. »
« La ligne Autain a été mise en œuvre lors de cette élection européenne. Et elle a pris 6%. »
« La France insoumise a été salement frappée à cette élection mais elle n’est pas à terre. »
« Ce que fait Clémentine Autain est déloyal mais, comme elle ouvre la discussion, discutons. »
Sur Jean-Luc Mélenchon et 2022
« Sur 2022, il y a le temps de voir. Mélenchon ou pas Mélenchon, si c’est la même ligne que les européennes qui est appliquée, ce n’est pas la peine d’y aller. »
« Quel que soit le candidat, il faudra avoir un profil disruptif. »
Sur l’avenir de Raquel Garrido
« J’habite à Bagnolet, je pense que la Seine-Saint-Denis est un bastion de la France insoumise, et la France insoumise doit faire des démonstrations sur le terrain. »
« Dans le 93, les gens préfèrent s’abstenir plutôt que de voter à droite ou à l’extrême droite même si ça commence à bouger. »
« Pour les municipales, il faut se mouiller un peu et faire des démonstrations sur le terrain. Je ne sais pas si je vais conquérir ou aider à ça dans la mesure où je peux. Il faut que je prenne des décisions. »
Catégorie Actualités et politique 220 commentaires
— Permalien
☰ Sylvain Brothier @sylvainbrothier
La France est fracturée : une bourgeoisie âgée, libérale et pro-européenne inquiète pour son argent; des classes moyennes inférieures inquiètent pour l’avenir souffrant de la mondialisation ; la France « intello précaire » et jeune des centres villes
02:22 - 27 mai 2019
1 réponse 0 Retweet 0 j'aime
Julien Delalande Texte du Tweet
Nouvelle conversation
☰ Sylvain Brothier @sylvainbrothier 17 hil y a 17 heures
La recomposition politique continue, LREM confirme son glissement vers la droite (en adéquation avec son électorat), avec la quasi absorption de la droite libérale. Le errements stratégiques de LFI l’ont amené à une impasse.
1 réponse 0 Retweet 0 j'aime
☰ Sylvain Brothier @sylvainbrothier 17 hil y a 17 heures
L’onde de choc du dégagisme continue et entraîne LR dans les abîmes aux côtés du PS
1 réponse 0 Retweet 1 j'aime
☰ Sylvain Brothier @sylvainbrothier 17 hil y a 17 heures
Le paysage partisan se concentre et s’organise autour de 3 blocs : un bloc social-écologique en lieu et place de l’ancien bloc de gauche, un bloc centriste-libéral-mondialisateur et un bloc conservateur-identitaire en lieu et place de l’ancien bloc gaulliste
1 réponse 1 Retweet 1 j'aime
☰ Sylvain Brothier @sylvainbrothier 17 hil y a 17 heures
.#ElectionsEuropeennes #politique #France
0 réponse 0 Retweet 1 j'aime
Fin de la conversation
=>
https://twitter.com/JulienDelalande/status/1133062968038576128
"
Julien Delalande @JulienDelalande 15 minil y a 15 minutes
En réponse à @sylvainbrothier
Je partage votre analyse, mais n'enterrez pas trop vite #LFI, vous risquez d'avoir des surprises :-)
.#PrendreLePartiDeLanthropocène est une voie de #Synthèse #ÉcoSocialisme #SocialeÉcologie #Écologie #Politique #GiletsJaunes #GiletsVerts #GiletsRouges #PartiDeLanthropocène
0 réponse 1 Retweet 0 j'aime
"
— Permalien
3 263 vues - 324 - 10
Au lendemain du 1er mai, Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice cofondatrice de la Gauche Républicaine et Socialiste, est l'invitée de la Midinale. Au menu : état de la démocratie, de la gauche et perspectives pour la France insoumise et la fédération populaire proposée par Jean-Luc Mélenchon.
VERBATIM
Sur le 1er mai
« Ce 1er mai, c’est le moment de poursuivre une offensive sociale avec des formes différentes qui permettent de mieux allier la tradition militante du syndicalisme et d’autres formes d’engagement. »
« Ce mouvement des gilets jaunes exige de tous une mutation : de nos pratiques politiques, de nos projets politiques, de nos pratiques syndicales et associatives. »
Sur l’état de notre démocratie
« On a un pouvoir qui espère se maintenir sur le recours à la peur et à l’ordre au lieu du dialogue et de l’avancée collective. »
« Le gouvernement croit pouvoir résoudre les problèmes en accentuant les tensions et en surfant sur la minorité condamnable de black-blocks. »
« J’observe que la France a été condamnée ou mise à l’index à la fois par des instances européennes et par l’ONU. Franchement, pour la terre des droits de l’homme et du citoyen, c’est quand même une honte. »
« MM. Macron et Castaner jouent aux apprentis sorciers dans une situation sociale et démocratique délicate : ils ont une vision cynique de leur intérêt politique et pas celui de la France. »
Sur Emmanuel Macron et sa politique
« Macron a été élu dans des conditions très particulières mais il fait semblant de ne pas le voir. »
« Macron crée dans le pays une frustration démocratique dramatique. »
« Macron, au lieu de percevoir l’identité spécifique de la France, veut la faire entrer coûte-que-coûte dans un moule qui n’a subi que des échecs et qui est en décalage avec ce qu’attendent les Français. »
« Macron fait preuve d’un mépris : il fait semblant de ne pas entendre les Français… comme s’ils étaient tellement bêtes qu’ils ne se rendaient pas compte de ce qu’il fait ! »
Sur la gauche
« Est-ce que la gauche française fait son travail ? Non. »
« Le peuple ne croit plus la gauche, ne voit plus ce qu’est son projet et doute de la cohérence entre des valeurs affichées et des actions menées. »
« On dit souvent “ah, c’est de la faute de Mélenchon s’il n’y a pas l’union des forces de gauche !” mais force est de constater que, même entre eux, ceux qui n’étaient pas pour être avec Mélenchon mais parfois contre (ce que je trouve dramatique parce que pour moi, il n’y a pas d’unité des forces de gauche si ce n’est pas toute la gauche), sont divisés. »
« On fait face à une crise grave d’émiettement de la gauche ; grave parce qu’elle fait écho à ce que racontait Valls sur les deux cultures de gauche irréconciliables. »
« J’entends Glucksmann et Faure dire : “la gauche doit être à notre image parce que nous, on a une vraie culture et les autres, ce sont des populistes”. »
« Certains caricaturent le débat à la France insoumise en disant : “ils ne veulent plus la gauche, ils veulent le peuple” mais je réponds en disant que je n’ai jamais vu de gauche sans le peuple et on voit ce que ça donne quand il y a le peuple et pas la gauche… »
« La question de l’émergence populaire dans notre démocratie est quelque chose de fondamental. »
« Le mouvement des gilets jaunes a incarné une aspiration d’une partie de notre peuple à être entendue, prise en compte et à peser sur les décisions. »
Sur la proposition de fédération populaire de Jean-Luc Mélenchon
« La fédération populaire proposée par Jean-Luc Mélenchon, c’est reconnaître qu’il faut s’extraire des cadres anciens où chacun venait avec son petit logo. »
« Nous, on a cette histoire socialiste que je ne renie pas : j’ai adhéré sur les thèses de Jean Jaurès pour être à la fois une gauche de transformation, de contestation et de gouvernement. »
« Nous avons besoin de partis. D’ailleurs, à la FI, il y a le PG, Ensemble (qui n’est pas exactement un parti mais qui est un mouvement autonome)… »
« Si on avait une gauche unie qui remobilisait les couches populaires, elle serait en situation de passer devant Macron. »
Sur Jean-Luc Mélenchon
« Pour l’instant, le meilleur candidat pour 2022 m’apparaît être Mélenchon. »
« Mélenchon a fait la preuve de sa capacité à être à la hauteur d’un homme d’Etat. »
« Tout est fait pour discréditer Mélenchon aujourd’hui. »
« J’ai vécu le Congrès d’Epinay en 1971 et je me rappelle les déclarations sur Mitterrand : ce pourri, ce vieux de la 4e, y’a rien à attendre de lui… Il était le point focal de toutes les critiques ! »
« Est-ce que ça veut dire qu’on est tous unis derrière Mélenchon, dès qu’il dit un truc, on dit amen ? Non. Je ne suis pas pour un président de la 5e République, ce n’est pas Dieu-le-père. »
« Ce n’est pas parce que le gouvernement fait de la provoc sur l’ordre public que la question de l’ordre social n’est pas la priorité absolue du moment. »
Catégorie Actualités et politique 58 commentaires
— Permalien
.#LaMidinale
2 659 vues - 379 - 5
Dans un peu plus d’un mois, les Européens sont appelés aux urnes. On fait le point avec Manon Aubry, tête de liste de la France insoumise. Elle est l’invitée de #LaMidinale. L’occasion, aussi, de revenir sur l’allocution présidentielle et les “annonces” qui ont fuit dans la presse et qui doivent clore le Grand Débat national.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur l’allocution du président de la République
« Je ne suis pas experte, ni architecte, ni bâtisseuse, mais quand j’entends les spécialistes, ils disent que c’est ambitieux. »
« Les cinq ans annoncés par Emmanuel Macron [pour reconstruire Notre-Dame-de-Paris], ça a tout l’air d’être une annonce politique plutôt que pragmatique. »
« Tout est bon pour donner l’impression qu’Emmanuel Macron est aux commandes d’une France au travail. »
« Son allocution était assez creuse. »
Sur les annonces qui ont fuité dans la presse
« Il n’y a pas de hausse du SMIC ou de revalorisation des minima sociaux. »
« Il joue sur les mots parce que peut-être qu’il ne va pas fermer d’école mais il va fermer des classes. Peut-être qu’il ne va pas fermer des hôpitaux mais il va supprimer des lits. »
« Sur les retraites, c’est un pas en avant, deux pas en arrière, on n’y comprend plus rien. »
Sur les baisses d’impôts
« Macron essaie de donner quelques cadeaux pour une population très identifiée. »
« Les niches fiscales, on ne les connait pas très bien, mais il y en a énormément et elles ont été multiplié par deux en l’espace de dix ans. Ça coute un pognon de dingue pour le coup. »
« Il faut qu’une cathédrale brûle pour que les plus riches donnent de l’argent à l’Etat. J’aurais envie de leur répondre “payez vos impôts d’abord et que LVMH rapatrie ses 300 filiales des paradis fiscaux”. »
Sur les élections européennes
« L’objectif, c’est de faire le plus possible et d’envoyer le plus de parlementaires. »
« On a l’impression que les institutions européennes sont loin de nous parce qu’on fait tout pour qu’elles soient le plus loin de nous. En réalité, elles sont présentes dans notre quotidien. »
« Quand on se lève le matin et qu’on mange des céréales, si elles ont été produites avec du glyphosate, c’est une autorisation de l’UE. Quand on prend les transports pour se rendre au travail, la fermeture des petites lignes de train et des petites gares, c’est aussi une conséquence de l’UE. »
« Notre quotidien est régulé par l’UE et c’est à nous, les citoyens, de reprendre la main. »
Sur la ligne politique de la France insoumise
« Souvent, on nous désigne du doigt de manière un peu dogmatique sur la question des traités. »
« Les traités européens empêchent d’investir massivement dans la transition écologique notamment avec la règle des 3% de déficit, alors qu’on sait que la transition écologique nécessite au moins 30 milliards d’euros par an pour aller vers 100% d’énergie renouvelable. »
« La France a un poids important dans l’UE et on peut peser dans le rapport de force pour changer ces traités européens et rompre avec ses règles. »
Sur la gauche
« Je suis de gauche, clairement. »
« Le mot gauche est relativement dévoyé dans le contexte politique actuel. »
« Le mot gauche est en jachère et il faut ressemer les graines. »
« L’entretien avec Claire Nouvian [dans Libération] était l’occasion d’exposer nos désaccords sur la vision de l’Europe. »
« Claire Nouvian et Raphaël Glucksmann, pour lesquels j’ai beaucoup de respect, ont une vision très naïve de l’Europe. »
« Leur Europe serait au-dessus de tout. Mon combat, c’est la justice sociale, fiscale et environnementale. Et je le place au-dessus de la construction européenne telle qu’elle est. Et je veux mettre la construction européenne a son service et non l’inverse. »
« Je ne fais pas confiance au PS, avec lequel s’allie Place Publique, pour opérer les ruptures dont nous avons besoin alors qu’ils sont eux-mêmes responsables de la situation et qu’ils ont gouverné pendant des années avec la droite européenne. »
Sur l’après européennes
« L’agenda de la FI, à la veille et au lendemain des européennes, ne doit pas changer : c’est un agenda qui pose un projet politique clair, élaboré dans le cadre des élections présidentielles et qui est solide avec ses livrets thématiques. Un projet qui pose une ambition climatique et sociale comme les deux faces d’une même pièce. »
« La FI est lancée dans une opération qui vise a fédérer le plus largement possible, à fédérer le peuple avec des gens qui viennent de tous horizons. »
« Il faut être très clair et c’est le désaccord que l’on a avec le reste de la gauche : il faut une rupture fondamentale avec l’UE telle qu’elle existe. »
« On doit fédérer les citoyens d’où qu’ils viennent. Il ne faut pas de tambouille, pas d’accords d’appareils et qui ont abouti aux déceptions qu’a connu la gauche ces dernières années. »
« Il faut fédérer le peuple avec la gauche. »
Catégorie Actualités et politique 67 commentaires
— Permalien
8 334 vues - 667 - 108
Ramzi Kebaili, enseignant et membre du collectif citoyens souverains. Il a écrit un livre intitulé Quittons l'europe : Pour une souveraineté populaire et inclusive. Il vous explique pourquoi il plaide pour un frexit de gauche.
Catégorie Actualités et politique 515 commentaires
ndlr :
Ancien militant d'Attac, Aurélien Bernier est l’auteur de nombreux essais sur la démondisalisation ou l'écologie, dont "La gauche radicale et ses tabous" (Seuil, 2014) et "La démondialisation ou le chaos" (Utopia, 2016). Il vient de publier avec le collectif Chapitre 2 "La gauche à l'épreuve de l'Union européenne" (éditions du Croquant).
"La France deviendra un pays meilleur, à condition qu'elle retrouve la voie de sa démocratie, qu'elle soit plus juste et plus inclusive, qu'elle s'insurge contre le système de l'Union européenne, ses traités et ses institutions, qu'elle s'engage radicalement pour la décarbonation de son économie et qu'elle agisse au service de la paix dans les relations internationales", explique en mars 2016 le collectif Chapitre 2, composé de militants ou intellectuels issus de la gauche radicale, dans son manifeste. Dans La gauche à l'épreuve de l'Union européenne, le collectif montre qu'aucune politique n'est aujourd'hui possible, non seulement à cause de l'euro, mais aussi de l'ordre juridique européen. L'un des rédacteurs du livre, Aurélien Bernier, revient avec nous sur cet ouvrage important qui paraît à peine deux mois avant les élections européennes.
...
En France, les tribunaux administratifs contrôlent la conformité du droit national avec le droit européen. Or, ce droit européen est d’essence ultralibérale. La jurisprudence ne laisse aucun doute : en l’état de l’ordre juridique, toute loi contraire au droit européen prise par la gauche au pouvoir serait annulée, non pas par la Cour européenne, mais par les tribunaux français !
...
Le seul mouvement qui va centrer son propos sur le fond du débat européen est finalement l’UPR de François Asselineau. Son score sera intéressant à observer, d’autant qu’en restant flous et peu compréhensibles sur leurs stratégies, la France insoumise et le Rassemblement national lui font cadeau d’un espace politique potentiellement important.
...
Quand les Gilets jaunes réclament le référendum d’initiative citoyenne (RIC) c’est à mon avis excellent. Mais comprenons bien une chose : le RIC ne pourrait porter, en l’état du droit français, que sur ce qui n’est pas contraire au droit européen ! S’il y était acculé, Macron pourrait même accepter le RIC en étant certain que cela ne remettra pas en cause l’ordre libéral. Pour que le RIC puisse porter vraiment sur tous les sujets, il faut au préalable réformer la Constitution pour redonner une forme de primauté au droit national sur le droit européen. Voilà le sujet central. Qui est aussi celui dont personne ne veut parler.
Lire aussi
"Nous déclarons la mort du Traité de l’austérité" https://www.marianne.net/debattons/tribunes/nous-declarons-la-mort-du-traite-de-l-austerite
Clés : Union européenne ; gauche
Ndlr :
L’industrie française se porte mal. En dépit d’une productivité plutôt bonne, d’une forte diversification sectorielle (agroalimentaire, aéronautique, automobile, transports ferroviaires, armement, énergie, articles de luxe etc.) et de fers de lance mondiaux très rentables (et très convoités par leurs concurrents internationaux), sa part dans le PIB décroît.
...
S’estimant émancipées de tout cadre collectif, les multinationales utilisent la mondialisation et sa liberté de circulation des capitaux pour rémunérer les actionnaires à coups de dividendes (57,4 milliards distribués par le CAC40 en 2018) et de rachats d’actions (dont le montant, qui a dépassé celui des introductions en bourse, évoque un capitalisme autodestructeur). Au centre de ces phénomènes, la norme de 15% de rendement des capitaux propres représente une menace vitale pour l’industrie. Obligée d’accéder aux exigences des actionnaires, elle perd de vue tout horizon de long terme et les investissements d’avenir sont sacrifiés. Il faut rompre avec la financiarisation pour reprendre le contrôle du temps long. Sinon, il n’y aura jamais de transition écologique. Le premier pas sera la sécurisation des biens publics, qui devront sortir de la sphère boursière et se libérer ainsi de la dictature des « 15% de rendement ».
L’absence de vision des dirigeants français, tant du côté politique que du côté économique, se confond avec leur incapacité à saisir vraiment les enjeux de l’innovation. Les entreprises du CAC40 bénéficient pourtant de nombreux avantages. Les subventions de type CICE (20 milliards par an, aucun effet sur l’emploi) représentent des sommes considérables. L’absence de contreparties à ces subventions autorise les capitalistes à faire ce qu’ils veulent de l’argent du contribuable, mais visiblement, l’investissement ne fait pas partie de leurs plans.
Pour le patriotisme économique et le « Made in France »
...
l’Etat peut agir via les marchés publics (en passant commande aux entreprises établies en France), mais aussi via une série d’écluses protectionnistes, le temps de concevoir les produits et d’amortir les investissements. Sur ce terrain aussi, la transition écologique peut être un thème privilégié, de même que les autres industries de pointe comme le numérique, les biotechnologies ou l’intelligence artificielle. Une partie de l’argent jeté par les fenêtres du CICE pourrait être affecté à ces politiques.
Abolir l’article 63 du Traité européen
...
— Permalien
C politique S10 : Gilets jaunes : la guerre souterraine entre mouvements d'ultra gauche et d'ultra droite
diffusé le dim. 17.02.19 à 18h35 disponible jusqu'au 19.03.19 politique - 77 min - tous publics
présenté par : Karim Rissouli
Karim Rissouli, entouré de Camille Girerd, Thomas Snégaroff et ... style="font-family: 'Arial',sans-serif;">Luc Hermann, propose de revenir sur les temps forts de l'actualité en présence d'un invité fil rouge. Invitée fil rouge : Dominique Schnapper, sociologue, auteure de « La citoyenneté à l'épreuve » (Gallimard) et « L'Abécédaire de Raymond Aron » (ed. de l'Observatoire). En Coulisses : La bataille des ultras C Politique vous emmène dans les coulisses de ces mouvements d’ultra gauche et d’ultra droite qui se sont affrontés en marge des manifestations des Gilets jaunes. Qui se cache derrière ces groupuscules ? Reportage à Lyon, théâtre de violents affrontements la semaine dernière, et décryptage en plateau avec Camille Girerd. Sur le terrain : La marche du RIC Acte XIII du mouvement des Gilets jaunes ce samedi. Leur revendication principale : le RIC, le Référendum d’Initiative Citoyenne. Certains Gilets jaunes ont donc commencé une grande marche qui part de plusieurs villes de France et qui doit tous les mener à Paris le 17 mars prochain. Maxime Darquier était sur le terrain samedi au coup d’envoi de cette marche à Marseille. Qui est Ismaël Emelien, l’ancien bras droit d’Emmanuel Macron qui a démissionné cette semaine ? C’est l’autre actu de la semaine : la démission d’un homme de l’ombre mais qui était considéré comme l’homme le plus influent dans l’entourage du président, son plus proche conseiller : Ismaël Emelien. Le stratège d’Emmanuel Macron, 31 ans seulement, n’a quasiment vu aucun journaliste depuis l’élection du président. Mais cette semaine, il a choisi une journaliste du Point pour annoncer sa démission. La femme qui l’a rencontré, Laureline Dupont, est l’invitée de C Politique.
Et la suite : https://www.youtube.com/watch?v=FaoM6pxYybQ
TRANSCRIPTION :
...
la presse n'était pas neutre après guerre / choha génocide contre les juifs, antisémitisme ... grande marche du RIC
— Permalien
1 233 vues - 107 - 1
À la veille de l’acte XIV des gilets jaunes, où va le mouvement ? Le militant écologiste et altermondialiste, Patrick Farbiaz, qui vient de publier « Les Gilets Jaunes » aux éditions du Crocquant, est l’invité de #LaMidinale.
VERBATIM
Sur les gilets jaunes et la social-écologie
« C’est un mouvement social-écologique de masse. »
« Y’a une écologie libérale et une écologie des pauvres et cette écologie des pauvres a été théorisée en Amérique latine où les gens se battent pour leur survie. »
« On est en train de voir surgir des profondeurs du peuple, un mouvement de masse qui pose la question du droit à l’existence qui est une question profondément écolo. »
« Au-delà des revendications, il y a un aspect de désobéissance civile. »
« La fraternité des ronds-points, les écologistes l’appellent le convivialisme. »
Sur l’éco-socialisme
« Je ne suis pas éco-socialiste. Je suis de l’écologie sociale. »
« Faire un copier/coller entre l’écologie et le socialisme n’a pas beaucoup de sens. »
« Les crises sont à la fois sociales et écologiques. Ce sont des crises qui sont totalement liées. »
Sur les suites du mouvement des gilets jaunes
« Je pense que ce mouvement prend ses racines dans la révolution française. »
« Pour les européennes, il y aura peut-être une liste - surtout si elle est soutenue par le mouvement cinq étoiles en Italie -, mais elle ne sera pas représentative des gilets jaunes. »
« L’intérêt des gilets jaunes c’est aussi que le spectre est extrêmement large : il y a effectivement des fascistes et il y a effectivement des militants d’extrême gauche mais 80/90% de ce mouvement s’est fait par des primo manifestants, par des gens qui simplement se battent pour leur survie. »
Sur la thèse de Christophe Guilluy (France périphérique)
« Christophe Guilluy a repéré un point extrêmement important dans ce mouvement c’est que ceux qui ont débuté ce mouvement, c’est des gens qui ont été piégés socialement dans les zones périurbaines. » ça veut dire que 70 à 80% de leur budget est contraint par le remboursement des traites - souvent les petits pavillons -, par le transport - ça a été la question de l’éco taxe -, et puis la question de la précarité énergétique - parce qu’il faut payer le fuel. »
« C’est une population qui a cru au slogan ‘vous pouvez choisir votre vie’ qui a été celui de Macron mais aussi de beaucoup d’autres libéraux depuis les années 80. »
« C’est une population qui n’était jamais apparu dans les radars qui est une population prolétaire à tous les niveaux et elle émerge comme une force nouvelle. »
« Les gens se sentent d’abord solidaires en tant que bloc populaire et ceux qu’ils identifient comme l’ennemi, c’est le bloc bourgeois. »
Sur la mobilisation des quartiers populaires
« Il y a une multiplication des collectifs sur Paris et la région parisienne donc ça commence à évoluer. »
« Quand vous écoutez les jeunes des quartiers, ils n’ont pas la mémoire courte : il disent qu’il n’y avait personne pour nous aider en 2005 lorsqu’il y avait les émeutes. Ils l’avaient dit déjà au moment de Nuit Debout. »
« Ce que je trouve formidable dans ce mouvement, malgré la pression des médias, malgré la présence de groupe fascistes avérée, il n’y a pas de stigmatisation ni des banlieues, ni des immigrées à l’intérieur, ça n’est pas une question qui est posée par le mouvement - ou alors de façon extrêmement minoritaire. »
« La question de l’unité du bloc populaire est posée par les gilets jaunes parce qu’ils posent massivement la question sociale mais elle n’est pas posée encore politiquement et c’est ça qui fait la force de Macron. »
« Ce qui fait la force de Macron c’est qu’il a unifié le bloc bourgeois. »
Sur la contradiction entre revendications des gilets jaunes (plutôt de gauche) et la percée dans les sondages du RN
« Il faut constater qu’il y a une antériorité du RN et de Marine Le Pen sur la question de l’antisystème et les gilets jaunes se sont construits dans cette idée de l’antisystème. »
« Il faut aussi reconnaitre qu’il y a une crise de la gauche qui est à la fois assimilée au quinquennat de François Hollande et en même temps dans sa fraction des Insoumis, le populisme de gauche, théorisé par Chantal Mouffe, à travers l’incarnation d’une personne, ne fonctionne pas. »
« Ce qui est préoccupant c’est que, à gauche, il n’y a pas d’alternative. »
« Ce qui est notable dans les sondages, c’est que Macron est en train de se renforcer. Il consolide le bloc bourgeois. Il bouffe la droite libérale classique. »
« Notre rôle, c’est d’arriver à construire un bloc populaire. »
« On est dans une période absolument historique, et le mouvement des gilets jaunes est en train de recomposer le paysage politique, beaucoup plus fortement que ne l’a fait Nuit Debout. »
« On vit avec les gilets jaunes, un nouveau mouvement de cette résistance contre la mondialisation capitaliste. »
Catégorie
Actualités et politique
17 commentaires
— Permalien
Un retour au réel. Voilà ce que les « gilets jaunes » sont depuis trois mois : un retour des classes populaires dans le débat public, dont elles avaient été consciencieusement chassées. Cette exclusion des classes populaires du champ politique, les tenants de l’ordre néolibéral l’ont pensée, théorisée. L’ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn l’écrivait noir sur blanc dans son livre La Flamme et la Cendre (Grasset, 2002 ) : « les couches sociales regroupées dans le terme générique d’“exclus” ne votent pas pour (la gauche), pour cette raison simple que, le plus souvent, elles ne votent pas du tout. Au risque de l’impuissance, (la gauche) se voit dans l’obligation de trouver à l’intérieur d’autres catégories sociales le soutien suffisant à sa politique. »
Dix-sept ans plus tard, cette résurgence des classes populaires fait peur, elle fait peur aux élites, sous les fenêtres desquelles les « gilets jaunes » manifestent, comme le montre la carte publiée par Le Monde diplomatique. Une carte des « lieux de pouvoir à Paris » qui a suscité des cris d’orfraie
...
— Permalien
Alors que la gauche part plus que jamais divisée vers les élections européennes, les députées insoumise et communiste dévoilent leur initiative commune pour « tracer la voie » : le Fil.
Gauches
Vos réactions (16)
« Passerelle, cohérence, invention ». Voilà le triptyque du "Fil des communs", une initiative commune des députées insoumise et communiste Clémentine Autain et Elsa Faucillon – par ailleurs co-directrices de la revue Regards.
...
l’analyse suivante : « L’esprit public se meurt, les inégalités sociales et territoriales explosent. […] Dans ce moment où le brun a le vent en poupe à l’échelle internationale, notre capacité à tenir tête et à affronter les droites dures est clairement posée. » D’où la nécessité de « travailler, encore et toujours, pour imaginer des réponses renouvelées. Le fil permet de tisser, et donc de créer ».
Avec le Fil, Clémentine Autain et Elsa Faucillon entendent « contribuer à cet effort de mise à jour, d’invention » à gauche, avec une « obsession » : « La cohérence des combats contre les oppressions, dominations, aliénations ».
Elles assurent vouloir « mener tous [l]es combats » :
« Entre les travailleurs qui se suicident au travail et les migrants qui peuvent mourir en traversant la Méditerranée, entre les précaires victimes de la dérégulation économique et les femmes victimes de violences, entre la lutte pour l’emploi et la préservation de l’environnement, entre le combat contre le racisme et la défense des droits LGBTI, nous ne choisissons pas. »
...
— Permalien