Comment Macron et Attal vont vous rendre encore plus pauvres / Par Lisa Lap - L'instant Porcher - 4 mars 2024 - 20H30
Retraites, chômage, soins, droits sociaux… des domaines bien affaiblis depuis plusieurs années. Et des cibles bien marquées pendant les deux quinquennats Macron. Les pauvres sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus pauvres. Les français en général subissent et ressentent un déclassement.
Après 3 réformes en 7 ans, Gabriel Attal a relancé la guerre au chômage, ou aux chômeurs, on ne sait plus. L’exécutif prévoit une nouvelle fois de réduire les droits au chômage. Rien ne semble décidé mais sont dans la ligne de mire, une nouvelle fois, la durée d’indemnisation, les avantages des plus de 55 ans ou encore accentuer la dégressivité des allocations. On vous parlait déjà il y a quelques semaines des révélations de Médiapart : l'exécutif étudierait plusieurs pistes, comme une baisse supplémentaire de 20 % de la durée d’indemnisation (passant de 18 mois à 14 mois, quand c’était 24 mois il y un an), ou encore la suppression des fins de droit.
Gabriel Attal présente plusieurs arguments, notamment, les PME qui auraient du mal à recruter. Ou encore les dernières prévisions de l’Unédic, excédentaire mais à la baisse. Le Premier Ministre maintient l’idée que le travail doit rapporter davantage que de ne pas travailler. Au lieu d’améliorer la situation des travailleurs, ce sont les sans emplois qui seront donc ciblés. “Emmanuel Macron veut mettre fin au modèle social”, explique Thomas Porcher. Lisa Lap et l’économiste détaille comment l’exécutif veut diviser pauvres et classes moyennes travailleuses.
Le salon de l’agriculture a ouvert ses portes il y a une semaine en pleine colère agricole. Le Président, comme à son habitude, a joué au jeu du terrain, manches retroussées et vocabulaire tranché, et a annoncé la mise en place d’un “prix plancher”, revendication principale du syndicat confédération paysanne, qui lutte contre l'agro-industrie. La direction de la FNSEA, elle, juge cette mesure impossible à mettre en œuvre. Une mesure loin d’être soviétique, détaille Thomas Porcher. Mais aussi impossible à mettre en oeuvre avec de tels accords de libre échange actuellement votés, explique l’économiste. Jeudi, deux traités de libre échange avec le Kenya et le Chili ont été votés au parlement européen, avec les voix du camp Macron. Une énième arme donnée aux multinationales, qui va affaiblir tout le reste, selon Thomas Porcher.
]]>« Carte blanche », c’est la rubrique du Média consacrée à nos coups de gueule, coups de cœur et à nos partis pris. À nos opinions, étayées par des faits scrupuleusement respectés mais éclairés par nos différentes sensibilités.
Dans sa nouvelle chronique, le journaliste indépendant Mourad Guichard évoque celles et ceux qu’il appelle « les idiots utiles de la lutte contre l’antisémitisme ». Car si l’on connaît les alliés de ce nécessaire combat, tels Michèle Sibony ou Jonathan Ruff de l’Union des Juifs français pour la paix (UJFP), il semble plus difficile de comprendre à quel jeu jouent l’essayiste et plagiaire Rachel Khan, le député proche du Likoud Meyer Habib ou encore de nombreux intervenants sur les chaînes d’info en continue. Ceux censés défendre les Français de confession juive présumée, qu’ils soient d’ailleurs ou non pratiquants.
Le chroniqueur souligne, en s’appuyant sur plusieurs exemples, l’outrance de certains propos qui, selon lui, viennent alimenter, en partie, les discours antisémites par le biais du « 2 poids, 2 mesures ». Ces outrances vont jusqu’à qualifier d’ « option » la possibilité de bombarder la bande de Gaza à l’arme nucléaire. Ce qui ne semble pas déranger Frédéric Haziza, journaliste politique pour la radio communautaire Radio J, qui n’a trouvé aucun autre spécialiste des questions géo-politiques au Moyen-Orient que l’ancien comédien… Michel Boujenah.
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Extrait de “Toujours Debout” et de notre nouvelle rubrique hebdomadaire : “Ne nous engueulons pas”. “Ne nous engueulons pas” c’est une confrontation d’idées entre notre historien-maison, Julien Théry, et un interlocuteur avec lequel il n’est, disons, structurellement pas d’accord, même si des convergences sur certains sujets ne sont pas interdites.
Cette fois ci, Julien est face à Lucas Jakubowicz, rédacteur en chef de Décideurs Magazine.
La gauche française est-elle devenue l’ennemie publique numéro un de la classe politique et de ce que l’on pourrait appeler le champ médiatique majoritaire ? Plus précisément, la gauche radicale, qui occupe aujourd’hui une position hégémonique à gauche, et l’extrême gauche, doivent-elles désormais être séparées du reste de la classe politique dite “républicaine” par un cordon sanitaire, selon l’expression de Manuel Valls ? Exclue parce que dangereuse parce que wokiste, parce que communautariste, islamogauchiste voire antisémite ? Débat à bâtons rompus.
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Chaque semaine, Fabrice alias le Stagirite porte un regard décalé sur l'actualité et les stratégies de communication des puissants. L'ironie n'empêchant pas l'analyse rigoureuse.
Politique Retraite
Le gouvernement et la minorité présidentielle sont prêts à prendre des libertés avec les procédures de l’Assemblée nationale pour empêcher de ré-ouvrir le débat sur la réforme des retraites. C’est ce qu’a réussi à démontrer le groupe parlementaire la France insoumise cette semaine, en réalisant un petit coup politique, sur fond de scandale démocratique. La France insoumise a proposé une loi d’abrogation de la retraite à 64 ans qui avait déjà été proposée il y a quelques mois (par le groupe LIOT), sans varier un seul paramètre, pour voir comment allaient réagir les instances de l’Assemblée contrôlées par la macronie.
Le Bureau de l’Assemblée a considéré le texte comme financièrement irrecevable mercredi, alors qu’il l’avait considéré recevable 6 mois plus tôt. D’un point de vue législatif, c’est une défaite pour la France insoumise : leur texte d’abrogation n’est pas passé. Mais l’enjeu est symbolique, ou politique : démontrer que l’exécutif, appuyé par la minorité présidentielle, recourt à toutes les manœuvres possibles pour empêcher le débat parlementaire sur cette question.
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Comment éviter le piège de l’antisémitisme, de l’islamophobie et de toutes les instrumentalisations, dans un contexte de criminalisation de toute initiative de solidarité avec le peuple palestinien ? Discussion à bâtons rompus.
Le conflit israélo-palestinien est de retour à la Une, plus dévastateur que jamais. Du terrain, de Gaza notamment, nous arrivent au compte-gouttes des images qui illustrent bien une offensive terrestre israélienne sans pitié. Des images décontextualisées dans un contexte où tout travail journalistique exhaustif est impossible, entre coupures d’Internet et ciblage des reporters, dont certains ont été tués.
En France, les manifestations pro-palestiniennes interdites ainsi que l’expression d’une parole antisémite crispent une atmosphère déjà tendue. Dans cet extrait de “Toujours debout”, Théophile Kouamouo est en compagnie de Wissam Xelka, streameur, militant, taulier de la chaine Twitch Paroles d’honneur, et de Michèle Sibony, ancienne présidente de l’Union juive française pour la paix. Comment éviter le piège de l’antisémitisme, de l’islamophobie et de toutes les instrumentalisations, dans un contexte de criminalisation de toute initiative de solidarité avec le peuple palestinien ?
Connu / https://twitter.com/Nicomay/status/1720142459219411030
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Publié Il y a 1 mois • 79 vues / Par lemediatv
... le 49.3 qui fait sa rentrée ! C’était mercredi soir à l’Assemblée, pour faire adopter sans vote la loi de programmation des finances publiques 2023-2027.
Privé de majorité absolue à l'Assemblée, l’exécutif n’a pas voulu prendre prendre le risque d’un rejet du texte, comme ce fut le cas l’an dernier (octobre 2022), lorsqu’il avait déjà essayé de faire passer ce texte programmatique.
Les petites combines de l’exécutif pour économiser un 49.3 valent le détour. Depuis la révision constitutionnelle de 2008, l’usage du 49.3 est limité à un seul texte de loi par session parlementaire, à l’exception des textes sur le budget de l’Etat et de la Sécu, pour lesquels il y a “49.3 infini”. Or, malgré son nom, la loi de programmation des finances publiques n'est pas considérée comme un texte budgétaire.
L’exécutif voudrait conserver ce joker pour le texte sur l’immigration, pour contourner les LR (qui, eux, veulent le forcer à consommer son unique 49.3 dès maintenant). Le gouvernement a trouvé un stratagème : il ne peut avoir qu’un seul 49.3 par session ordinaire, alors il suffit d’examiner la LPFP en session… extra-ordinaire.
Visibilité Publique Publié originellement 30 septembre 2023
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Français Étiquettes Durée 8min 55sec Aucun commentaire.
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Info en continu Depuis ce vendredi, la webtélé d’extrême gauche Le Média est devenue une chaîne de télévision classique et compte bien tordre le cou à la concentration des médias et concurrencer les chaînes d’info en continu
L.Be.
Les micros de Cnews et BFMTV. Illustration — NICOLAS MESSYASZ/SIPA
« Ce qui garantit un espace public sain, c’est le pluralisme », insiste Théophile Kouamouo, actuel rédacteur en chef du Média. Lancée en janvier 2018 par des proches de La France insoumise, la webtélé d’extrême gauche a débarqué – en toute discrétion – sur le petit écran ce vendredi, devenant une chaîne de télévision à part entière. Elle est désormais accessible sur le canal 350 de la Freebox. Les trois autres opérateurs français privés (Orange, Bouygues et SFR) traînent des pieds pour lui offrir une place, en dépit du feu vert de l’Arcom (ex-CSA), l’autorité régulatrice de l’audiovisuel. Les deux plus réticents étant Bouygues et SFR, eux-mêmes respectivement propriétaires de LCI et BFMTV.
Se hisser au niveau des mastodontes de l’info en continu n’est pas si simple, surtout avec une quinzaine de journalistes. Mais Le Média se réjouit de réaliser son rêve. C’est « une victoire pour la presse indépendante », écrit la chaîne pour accompagner sa campagne de financement participatif sur la plateforme KissKissBankBank. « Nous appelons à renforcer le nombre de sociétaires pour être en mesure de produire assez. A chaque créneau de la journée, représenter une alternative, c’est beaucoup d’argent », concède Théophile Kouamouo.
Un média engagé
L’enjeu est de taille : deux tiers des Français regardent la télévision sur les box, rappelle-t-il. Pour pouvoir atteindre ces téléspectateurs, Le Média s’est engagé dans une bataille de l’opinion via une pétition, intitulée « Pour le pluralisme à la télévision » qui affichait 12.700 signatures ce mardi. Il compte bien faire plier les opérateurs les plus réticents à lui trouver un canal de diffusion. « Aujourd’hui, l’écosystème de l’audiovisuel a été formaté pour que BFMTV et CNews donnent le la de la hiérarchisation de l’information, poursuit l’ancien correspondant du Monde en Côte d’Ivoire. On n’a pas les moyens de ces grosses chaînes, mais on veut aller sur le même terrain. Nous pensons qu’un soir de manifestation, de crise politique ou d’élection, le citoyen doit pouvoir zapper entre les différentes chaînes d’information. »
Sur ce point, François Jost, sémiologue et spécialiste des médias, s’étonne un peu. « Alors qu’à l’origine, Le Média revendiquait une certaine déontologie du journalisme qui devait couper avec la pratique des grandes chaînes, il passe à une télévision d’opinion. Ce qui justifie son existence, c’est presque CNews. Son ennemi n’est plus le service public comme c’était le cas, mais la télévision de Vincent Bolloré. » Pourtant, Le Média se défend d’être une chaîne militante. « Nous n’allons pas donner la parole à des personnalités avec lesquelles nous sommes d’accord, mais nous sommes un média engagé qui part d’un point de vue », précise Théophile Kouamouo. Pour lui, parler de neutralité est hypocrite. Elle est « impossible à atteindre en raison des biais naturels et parce que les entreprises de presse sont contrôlées par des intérêts privés ».
Conserver un regard neutre sur les faits ne doit pas être un gros mot, pour François Jost. Au contraire. « Quand on soutient la déontologie, on déteste généralement qu’on confonde commentaires et faits », note le sociologue des médias. « Le pluralisme doit être interne à une chaîne, ce n’est pas une chaîne de droite contre une chaîne de gauche », critique-t-il. La notion de pluralisme est d’ailleurs dans le cahier des charges de la chaîne d’information en continu. « Elle veille à l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion et constitue à ce titre un lieu d’exercice et de diffusion de la démocratie », peut-on lire dans le décret publié en 2002. Le Média souhaite donner un espace « aux paroles minorisées », mais il y aura de la place pour le contradictoire.
Le sujet brûlant de la concentration des médias
L’arrivée d’une chaîne d’information « indépendante » et marquée très à gauche va-t-elle renverser le PAF ? « L’impact sera efficace le jour où dans ce pays on sera capable de voter des lois qui protègent de la concentration et du monopole, juge Noël Mamère, qui a collaboré avec Le Média à sa création en 2018 avant de le quitter quelques mois plus tard à l’heure du limogeage de la présentatrice Aude Rossigneux. On est confrontés à des gouvernements, en particulier celui-ci, qui est d’une grande permissivité avec un certain nombre de capitaines d’industrie qui investissent dans les médias pour renforcer leur capacité d’influence. »
La question de la concentration des médias s’est imposée comme un sujet brûlant au mois de juin dernier. Le Journal du Dimanche a été secoué par une grève historique de la rédaction, pendant quarante jours, contre la nomination à sa tête fin juin de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, marqué à l’extrême droite. Cette arrivée a été attribuée par de nombreux observateurs à Vincent Bolloré, milliardaire aux opinions réputées ultra-conservatrices.
Son groupe Vivendi, qui détient Canal+ et ses chaînes (dont CNews et C8), est en train d’absorber Lagardère, propriétaire du JDD, de Paris Match et d’Europe 1. Les trois titres étant chacun en train d’opérer un virage éditorial marqué à droite. Le Média va-t-il changer le game du pluralisme ? Encore faudrait-il qu’il récupère un canal sur toutes les box.
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Clés : Entertainment ; Médias ; Télévision ; Vincent Bolloré ; CNews ; BFM TV ; La France insoumise (LFI) ; LCI
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109 commentaires 51 partages
Commentaire de Pierrick Louin. il y a 6 jours
Etre indépendant ne veux pas dire être neutre par contre être dépendant de milliardaires maintenant ça veut souvent dire de droite voire d'extrême droite. C'est assez facile à vérifier.
Heureusement, il existe des patrons comme Xavier Niel et Matthieu Pigasse, qui ont une déontologie de respect de la liberté de la presse. Sans doute ce qui explique que seul Free a naturellement permis la diffusion du Média sur sa box. Pour l'heure, le refus des 3 autres opérateurs - Bouygues, Orange et SFR - d'en faire autant est signifiant.
...
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Inclassable
Nouvel épisode de “Sans langue Degois”, la chronique politique de Françoise Degois. Une chronique hebdomadaire de décryptage politique qui entend aller plus loin que la seule énumération des faits d’actualité. Dès ce cinquième épisode, la formule change. Désormais, Françoise est face à un contradicteur, qui peut changer en fonction de l’actualité. Et aujourd’hui, elle est face à Rony Brauman, ancien directeur de Médecins sans frontières, et qui nous fait l’honneur de figurer dans le comité d’éthique du Média.
Au sommaire : l’horreur à Gaza, et la responsabilité morale de l’État d’Israël, quelques semaines après le choc de l’attentat perpétré par le Hamas le 7 octobre dernier. Le tableau est apocalyptique. Aurait-il pu en être autrement ? Benjamin Netanyahou, qui a fait ce choix, a-t-il des excuses ? les manifestations pro-palestiniennes interdites en France mais pas dans la majorité des pays européens ainsi que l’opinion publique française face au conflit au Proche-Orient ; Emmanuel Macron qui annonce la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse.
Démarche sincère ou femiwashing ? Dans le contexte de guerre au Proche-Orient, les réseaux sociaux nous font-ils perdre la tête ? Un débat animé par Théophile Kouamouo.
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Les milliardaires paient moins d'impôts que les citoyens. Les grosses entreprises, moins que les PME. Comment c’est possible ? Décryptage.
Panama papers, paradise papers, pandora papers… Vous vous souvenez sans doute de ces scandales d’évasion fiscale. Véritable fléau pour nos économies, la fraude fiscale est parfois non comprise dans son ampleur et les conséquences dans nos vies. Elle est aussi sujette à débats, idées reçues… Vous nous connaissez, on va détricoter tout ça.
L’Observatoire européen de la fiscalité vient de publier son dernier rapport. La bonne nouvelle, c’est qu’il est beaucoup plus difficile de dissimuler des fortunes sur des comptes en Suisse ou à l'étranger. La part des comptes offshore échappant au fisc a été divisée par 3 en moins de 10 ans. Ce qui a joué : que des pays et banques jouent le jeu et partagent les infos des comptes offshores de leurs clients. Mais tous ne le font pas encore. En 2007, les plus fortunés ne déclaraient que 10% de la richesse qu'il plaçaient hors de leur pays. Aujourd'hui, c'est 75%.
Le reste du rapport est beaucoup moins bon.
En 2021, 140 pays se sont mis d’accord sur le principe d’une taxe minimale à 15% sur les bénéfices des sociétés multinationales. « C'était vraiment un pas de géant, même si le taux proposé était nettement plus faible que ce que doivent payer les PME, parce que c'était la première fois qu'il y avait un accord international qui venait fixer un taux minimum d'imposition. » a expliqué Gabriel Zucman, coordinateur du rapport, sur Franceinfo. Mais cet impôt a été dénaturé par de multiples exonérations, dérogations… Et le rendement espéré a été divisé par deux.
Surtout, le rapport montre que les milliardaires paient moins d'impôts que les citoyens en proportion. Les plus riches, qui sont moins de 3 000 dans le monde, dont 75 Français, détiennent plus de 12 000 milliards de dollars. Leur taux effectif d'imposition est entre zéro et 0,5% de leur fortune. Comment c’est possible ? Thomas Porcher l’explique, ça passe par les sociétés écran et/ou “l’optimisation” fiscale, légale donc, mais qui reste de l’évasion fiscale, explique Thomas Porcher qui dénonce dans le même temps l’hypocrisie des dirigeants et des règles “anti abus” non appliquées. Pour les multinationales, une partie de leurs bénéfices échappe à l’impôt : cela représente un manque à gagner global à 1 000 milliards de dollars en 2022, chiffre le rapport. Cela est notamment possible grâce aux prix de transfert, ou transfert de bénéfices, explique Thomas Porcher.
Aujourd’hui, il n’y a donc plus besoin de pratiquer de la fraude fiscale pour échapper aux impôts, il suffit d’optimiser, et souvent dans des cadres tout à fait légaux. De l’évasion fiscale qui n’est pas sans conséquences pour les sphères publiques et privées, et le commun des mortels. Lisa Lap et Thomas Porcher analysent tout cela, c’est l’Instant Porcher.
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5 390 Signatures (13 446 au 26/10/23)
Lancée le 16 octobre 2023 par LE MÉDIA
Adressée à Bouygues Télécom (opérateur de télécommunications français) et
Nos médias traditionnels sont en crise, et c’est d’abord une crise de confiance. Dans ce contexte, un grand nombre de citoyens s’engagent, notamment dans le soutien à des médias indépendants de nouvelle génération, libérés des pressions actionnariales ou de la férule des pouvoirs. Des médias dynamiques qui incarnent un pluralisme qu’il faut protéger à tout prix et partout.
... “l’ancien monde” a encore le pouvoir de les entraver. Un exemple. Le 12 juillet dernier, Le Média obtenait le conventionnement de l'ARCOM, le régulateur de l'audiovisuel français (ex-CSA), l’autorisant à devenir une chaîne de télévision émettant depuis les box internet et les télés connectées. ... alors que l’Etat autorise notre mutation en chaîne de télévision à part entière, certains opérateurs de box internet nous refusent encore le droit de diffuser. L’un d’entre eux n’a même pas pris la peine de nous répondre. ...
Connue / https://twitter.com/HMaler/status/1714196210980897049
"
Le Média a reposté Henri Maler @HMaler · 6h
Pour le vrai pluralisme des médias audiovisuels contre la censure par les box internet : je signe !
"
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Le Média a reposté Brahim 🇵🇸 @BramsGue · 10h
Gros débat sur la situation en Palestine dans l’émission de @kamilabderrahmn @stotv_
Intervenants de qualités comme @WXelka @AssounSimon @alma_dufour
Ce n’est pas CNEWS, débat intéressant & instructif.
Tellement hâte @LeMediaTV 🔥20 Octobre🔥
https://youtu.be/mP0y6qmaMyY
Image - 2 - 72 - 141 - 4982
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france-2 Magazines 1 h 13 min Français tous publics
diffusé le 05/10/2023 à 23h03 Disponible jusqu'au 05/10/2024
Dans l'hémicycle, elle s'est fait connaître pour son style très offensif : discours sonores, invectives, attaques frontales contre le gouvernement mais, dans l'ombre du mouvement, cela fait des années qu'elle souffle à l'oreille du grand patron. Sophia Chikirou, 43 ans et le verbe haut, est depuis plus de 10 ans la conseillère de l'ombre de Jean-Luc Mélenchon, celle qui a contribué à changer l'image du leader des insoumis pour la campagne présidentielle de 2017. Celle qui est aussi, à travers sa société de communication Médiascope, au coeur de l'affaire des comptes de campagne qui, en 2018, a placé LFI dans le viseur de la justice. Peu connue du grand public, la toute nouvelle députée de Paris est pourtant une pièce maîtresse du dispositif Mélenchon.
Présenté par : Tristan Waleckx
Maison de production : France 2 / France 2 (FR2)
NDLR: il apparaît que conflit d'intérêt dans la campagne de 2017 (directrice de campagne et bénéficiaire du prestataire), non respect de sa parole à le média tv. Gérard Miller confirme (sur Quatennens, je ne suis pas d'accord) :-(
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Leurs histoires, touchantes, révoltantes, édifiantes ou inspirantes, nous disent quelque chose de notre actualité. Ils ont accepté de venir face à la caméra du Média pour les partager, et si possible nous bousculer et modifier nos perceptions.
Le Média est plus que jamais le Média des luttes, de celles et ceux qui luttent !
Dans le cadre d'une démarche unitaire portée par plus de 100 organisations, Le Média diffuse leur appel à reprendre la rue, partout en France, le 23 septembre contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques ! Rendez-vous à Paris, Gare du Nord, à 14h30, le 23 septembre 2023.
Plus d'info sur les rassemblements partout en France sur http://marchespourlajustice.fr
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Économie ; NUPES
Cette émission est aussi disponible en version audio.
La NUPES est-elle encore une force de gauche unie ? EELV, LFI, le PCF et le PS ne tombent pas d’accord sur une liste commune ou non pour les élections européennes de juin 2024, pour le plus grand bonheur de leurs détracteurs. Leurs désaccords ont pu d’ailleurs être étalés sur la place publique. LFI plaide pour l’union, quand les autres hésitent ou préféreraient partir seuls, dans la crainte d’un Mélenchon qui annoncerait la mort de la NUPES au lendemain des européennes pour avoir le champ libre pour 2027. "Les insoumis ne souhaitent pas la fin de la Nupes mais l’union populaire se fera avec ou sans les partis", prévient Bompard ajoute Libération. Le PCF lui prend de plus en plus ses distances, avec Fabien Roussel qui songe à 2027.
Pour les élections européennes, le PS tergiverse. Le PCF et EELV ont déjà annoncé leur tête de liste pour les européennes : respectivement Léon Deffontaines et Marie Toussaint. Le vendredi 25 août dernier, Ségolène Royal a annoncé son intention d’être la candidate de l’union, idée qui ne déplaît pas aux insoumis. Il a fallu quelques jours pour s’unir pour les législatives il y a un an, pour se tirer dans les pattes quelques mois après. Était-ce une union pour simplement sauver son poste sur les bancs de l’Assemblée nationale ? Thomas Porcher pose la question et “a bien sa petite idée”.
C’est la rentrée. La saga de notre été prend fin. « Bruno demande ». Tout l’été, Bruno Le Maire a invité, demandé, encouragé, ouvert la porte, redemandé. Bref, le Ministre de l’économie aujourd’hui annonce. L’inflation a progressé de 4,8 % sur un an en août, contre 4,3 % en juillet, alors que la hausse des prix avait ralenti depuis avril. La hausse de 10% du tarif de l’électricité au 1er août a entraîné une accélération de la hausse des prix, explique l’INSEE. Les prix alimentaires sont à +11% sur un an, 20% sur 2 ans. Les produits alimentaires ont pourtant vu leurs coûts de fabrication diminuer ces derniers mois, rappelle franceinfo. Mais pas de baisse dans les rayons.
Bruno Le Maire a donc avancé les négociations avec les industriels et distributeurs en cette rentrée plutôt qu’en janvier. Le ministre a annoncé ce jeudi 31 août qu’un accord aurait été trouvé pour que les prix cessent d’augmenter, voire se mettent à diminuer pour 5 000 références en magasin. Industriels qui ont pu voir leurs bénéfices augmenter en 2022, en pleine crise de l’inflation. Une annonce qui ne servira pas à grand chose pour régler la situation, raconte Thomas Porcher. Il explique comment le gouvernement est passé à côté de la situation de l’inflation.
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Les documentaires
Engagés, impressionnistes, sensibles, subjectifs… les documentaires diffusés par Le Média donnent à voir la vie comme elle va et comme elle ne va pas. Des documentaires que nous voudrions diffuser en plus grand nombre, et que nous avons aussi vocation à co-produire.
Un collectif d'associations, de militants et de chercheurs
Les personnes racisées sont les premières concernées par la crise capitaliste et ses impacts environnementaux, pourtant, celles-ci sont invisibilisées au sein de la lutte écologique mainstream. Nous les avons écouté...
Crédits :
Réalisation : Cannelle https://www.instagram.com/canoubis/ Annabelle Jérémy
Montage : Noémie Dijon noemiedijon.tumblr.com
Son : Studio Minuit https://www.instagram.com/00.minuit.00/
Musiques : Lauriem https://www.instagram.com/lauriemmusic/ Titres : Ensemble / Regarde-moi
Tr.: ... Malcom Ferdinand, chercheur au CNRS et auteur du livre "Une écologie décoloniale" ... Eric de Lucy ? ... Josette Bomaré, ancienne ouvrière ... Robert Saé, professeur d'histoire ... grève de janvier-février 1974 ... manifestation monstre ... a mis fin à l'esclavage ... Philippe Moutoussamy, ouvrier agricole de l'habitation Bochet ... retirer le virus Beké ... Jean Abaul, militant ... Se réapproprier la terre ... beaucoup de spéculation immobilière prive de terre ... Pascal Tourbillon, secrétaire général de l'Assaupamar ... Génipa ... insécurité alimentaire ... écologie maronne ... Sébastien Cadasse, agriculteur en agro-écologie ... ananas ... André-Jules Cadasse, agriculteur en agro-écologie ...
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L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Mais que se passe-t-il donc en Macronie ? Manque de communication, division idéologique, ou insondable hypocrisie ? La question reste en suspens. Néanmoins c’est un sacré tollé qu’a apparemment provoqué la dernière interview de la toute nouvelle secrétaire d’État chargée de la Ville, dans le nouveau numéro du Journal du dimanche façon Vincent Bolloré, dirigé par l’ancien de Valeurs Actuelles Geoffroy Lejeune. Cette interview de Sabrina Agresti-Roubache jette un coup de froid dans le camp de la majorité, peut-on lire dans plusieurs médias ce lundi.
Et pour cause, cet entretien aurait été réalisé sans l’accord de la Première ministre, contrairement aux usages. Conséquence, Clément Beaune le ministre délégué chargé des Transports, n’hésite pas à prendre son ton le plus indigné pour tirer sur la secrétaire d'État.
Outre ce coup de froid dans le camp présidentiel, nous explorerons aussi dans ce nouveau bulletin d’info d’été, l’avancée du procès du Garde des Sceaux, la course poursuite à Limoges qui a valu la mort à 2 jeunes faisant suite à un refus d’obtempérer. Nous reviendrons ensuite sur ce qui pourrait attendre les putschistes au Niger après la fin de l’ultimatum posé par la CEDEAO. Enfin nous tenterons de comprendre ce qui pourrait pousser deux des plus grandes fortunes mondiales à s’affronter, sur un ring, lors d’un combat de MMA.
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L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Une nouvelle étude vient entacher le bilan du président en matière d'emploi et de jeunesse...
Qui se souvient de l’année 2017 et l’élection du plus jeune président au monde à la tête de la France ? 39 ans seulement, une énergie, une fraîcheur qui avaient emballé beaucoup de jeunes gens à l’époque. Enfin, s’étaient-ils dit. Enfin un président qui nous ressemble, qui nous comprend et qui mènera une politique en notre faveur.
A l’époque son projet, ou plutôt son programme, ne comporte pas moins de 19 propositions pour les jeunes. Mais combien se sont réellement montrées efficaces ? Quel impact ces dernières ont-elles eux pour la jeunesse ? Eh bien six ans plus tard c’est toujours la même galère ! Et si ce n’est pas Parcoursup ou le stress climatique, ce ne sont pas non plus les emplois précaires qui les sauvent. En effet et nous allons le voir une nouvelle étude vient entacher le bilan du président en cette dernière matière.
Outre les impacts négatifs du quinquennat Macron sur la jeunesse nous évoquerons la situation du collectif des Soulèvements de la Terre en attendant que le Conseil d’État se prononce sur son sort, ainsi que la demande de dissolution de l’association catholique d’extrême droite que représente Civitas.
Nous reviendrons ensuite sur le nouveau record historique de chaleur qu’a été ce mois de juillet, avant de partir pour Italie où nos voisins se sont enfin décidés à taxer les superprofits des banques.
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L'entretien d'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Le coup d'État au Niger a fait éclater au grand jour la révolte de cette population excédée par par les ingérences occidentales, dont celles de la France... Entretien avec Seidik Abba.
Précisions : Cet entretien, bien que tourné ce jeudi 10 août, ne prend pas en compte la montée très récente des tensions au Sahel. En effet, dans l'après-midi, les chefs d'États de la CEDEAO ont annoncé leur décision « d'activer et de déployer les forces en attente » pour la restauration de « l'ordre constitutionnel » au Niger. L'organisation affirme toutefois qu'elle garde sur la table toutes les options pour « la résolution pacifique » de la crise.
Le Coup d'État du 26 juillet dernier au Niger a fait éclater au grand jour la révolte de cette population excédée par des décennies de mauvaise gouvernance et par les ingérences occidentales, dont celles de la France. Après 63 ans d'indépendance, le Niger est miné par l'extrême pauvreté, le réchauffement climatique et et une démocratie en échec.
Alors, essayons de comprendre aujourd’hui comment on en est arrivé là. La connivence des pouvoirs successifs avec la France est-elle en cause ? Comment sortir de la tension actuelle qui fracture finalement toute la sous-région et met le sahel en ébullition ?
Pour répondre à ces questions et d’autres encore, notre invité est, Seidik Abba, Journaliste-écrivain, chercheur et président du Centre International d'Études et de Réflexion sur le Sahel.
Tr.: ... uranium ... Orano ...
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L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Des révélations troublantes... Bernard Arnault, le « vrai patron » de la France ?
Qui dirige vraiment la France ? Bernard Arnault ou Emmanuel Macron ? Ce sont les interrogations qui nous viennent après avoir lu la dernière enquête du journal le Monde sur l’influence dévorante de Bernard Arnault...
Qui dirige vraiment la France ? Bernard Arnault ou Emmanuel Macron ? La question vous a sûrement traversé l’esprit alors que vous observiez de loin le luxe flamboyant d’une boutique LVMH, ou quand on vous rabâche pour la 100e fois que le magnat du luxe a triplé sa fortune depuis 6 ans. D’un côté on a donc le président des riches et de l’autre, l’homme le plus riche de France. Et si le premier n’était finalement que la marionnette du second. Et s’il tirait les ficelles en coulisses ?
Ce sont les interrogations qui nous viennent après avoir lu la dernière enquête du journal le Monde sur l’influence dévorante de Bernard Arnault. Autant que d’éléments auxquels nous tenterons de répondre dans ce nouveau numéro de votre bulletin d’été façon le Média.
Dans un second temps nous traiterons d’un autre empire, celui de Patrick Drahi, patron de BFM et RMC, qui est dans la tourmente pour des histoires de corruption et de blanchiment. Nous verrons ensuite comment le gouvernement Macron, à nouveau sous tension, souhaite à nouveau faire du 49.3 pour faire passer sa loi de programmation des finances publiques. Nous nous intéresserons ensuite aux nouveaux éléments qui viennent incriminer les policiers du Raid en garde à vue dans la mort de Mohamed à Marseille. Enfin nous nous rendrons de l’autre côté de l’atlantique où une alliance contre la déforestation a été annoncée au Brésil, dans l’indifférence totale du président français, invité à l’occasion. Enfin nous irons en Birmanie et aux États-Unis pour une revue de l’actualité internationale.
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Le Niger, dernier refuge de l’influence française dans la région, vient d’être contaminé par le virus des coups d’État. Loin de calmer les choses, Macron a réussi à aggraver la situation déjà compliquée de la diplomatie hexagonale au Sahel...
On a appris il y a quelques jours que les exportations d’armes françaises ont battu des records en 2022, notamment grâce à la vente de 80 Rafales aux Emirats arabes unis. Mais qu’on se le dise, le pays dit des Gaulois réfractaires offre gratuitement au monde entier un autre produit tendance : les crises d’autorité et les coups de menton d’Emmanuel Macron, qui en quelques mots, mal choisis, a réussi à aggraver la situation déjà compliquée de la diplomatie hexagonale au Sahel.
Voilà que le Niger, dernier refuge de l’influence française dans la région, vient d’être contaminé par le virus des coups d’État suivis de manifestations d’hostilité vis-à-vis de la France et d’appels du pied en direction de la Russie. En un week-end, ce qui en réalité ressemblait à une sorte de révolution de palais a pris les allures de face-à-face ravageur entre la rue nigérienne et le sommet de l’État français. Merci qui ? Merci, Macron.
De ce sujet, nous parlons dans cette nouvelle édition de notre bulletin d’info d’été.
Nous évoquons également la réaction de Gérald Darmanin au soutien du directeur général de la police nationale à la “rébellion policière ; la dernière “provocation” de Patrick Martin, nouveau patron du MEDEF ; et la publication des premiers décrets d’application de la réforme des retraites en ce qui concerne les régimes spéciaux.
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NAHEL : COMMENT MACRON A ENCORE TOUT RATÉ - JEAN FRANÇOIS BAYART
Publié Il y a 2 jours • 56 vues - 2+
La parution d'une tribune d'opinion en mai dernier dans les colonnes du quotidien suisse Le Temps, qui posait alors une question simple “Où va la France?”, a résonné partout dans le pays et même au-delà.
À l’époque, pour son auteur, le professeur et politologue Jean-François Bayart, “Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu”.
Notre journaliste @CemilSanli avait été le premier à l'avoir invité et reçu sur un plateau, pour un entretien alors ancré dans l'épisode "retraites et 49-3".
Depuis, nous sommes passés d’une contestation syndicale totale et très majoritairement pacifique, face à une réforme des retraites antidémocratique, à un soulèvement violent des quartiers dits populaires suite à la mort de Nahel, jeune automobiliste de 17 ans tué par balle par un policier à Nanterre.
Pour Jean-François Bayart, ces deux événements, et bien d’autres encore, sont liés et illustrent un “basculement français”.
Il revient alors avec un nouveau papier dans le même quotidien, comme pour répondre à sa propre question posée il y a à peine 2 mois : “On sait mieux où va la France”.
Jean-François Bayart est de nouveau l'invité de Cemil Sanli pour ce nouvel entretien d’actu.
0:00 Pré-intro
1:20 Introduction
2:45 Macron, le Poutine du Monde Libre?
7:24 La Bollorisation de la France
12:30 Les ingrédients du basculement
15:30 Nahel, une exécution extrajudicaire?
19:22 Un chercheur en colère
26:53 Le "retrait de l'Etat"
31:14 Nahel : Macron, président absent
35:40 Le pouvoir soumis à la Police
45:26 Un déclin Français?
50:44 Le spectre du confinement
56:06 Démocratie illibérale, ou autoritaire?
59:47 Une autre Police est-elle possible?
1:03:07 Fin
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Le véritable problème, c'est la doctrine du maintien de l'ordre ... procédures de médiation en Allemagne par ex ... inquiet de la haine de classe (séparatisme de la bourgeoisie) et de la bêtise ... jeunesse avait subi le confinement, en danger par la police ... économie morale ... illibéralisme ... extrême centre du directoire pas démocratique ... Macron s'inscrit là dedans ... en appelle à un sursaut citoyen ... nous sommes devant une révolution conservatrice ... réponse à l'échelle européenne ex en Pologne ...
Ndlr : voir aussi https://www.letemps.ch/opinions/debats/on-sait-mieux-ou-va-la-france
"
On sait mieux où va la France - Le Temps
OPINION. J’ai été accusé d’exagérer lorsque j’ai évoqué le basculement de la France; malheureusement la suite ne me donne pas tort, argumente le professeur de l’IHEID Jean-François Bayart
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Connu / TG le 07/07/23 à 15:58
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Le Média reçoit Médine pour la première de “ Ma France à moi “. ... émission qui retrace le parcours de grandes figures qui marquent nos luttes contemporaines et qui osons le dire, changent la France. Médine c’est un rappeur, producteur et militant venu tout droit du Havre ! Le fil rouge de la carrière musicale de Médine, c’est son engagement. Figure emblématique de ce qu’on appelle le rap conscient ou engagé, on a demandé à Médine comment est né ton engagement ? Comment son regard s’est affuté ? Quelle presse lit-il ? Médine a toujours été de tous les combats. On connait son engagement en faveur des luttes anticoloniales, aujourd'hui il se distingue par ton investissement dans la lutte contre la réforme des retraites. Pourquoi avoir choisi ce combat ? Quelle est la séquence qui l'a plus marquée ? Et si c'était à refaire, quel chemin prendrait-il ? Une interview passionnante et authentique, animée par le réalisateur Romain Moriconi.
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L'entretien d'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Il y a une semaine, le jeune Nahel, 17 ans, a été exécuté par un policier qui a tiré à bout portant à la suite d’un contrôle routier. Mais plus personne ne parle de cet acte criminel dont s’est pourtant rendu coupable un individu dépositaire de l’autorité publique. Et pour cause, les politiques et leurs relais médiatiques ont désigné d’autres coupables : les émeutiers. Les révoltes populaires qui ont suivi la mort de Nahel sont comme venus au secours d’une police gangrenée par la violence et le racisme qui n’a plus à répondre de ses actes. Car débattre de la problématique des violences policières dans les quartiers populaires, c’est questionner la responsabilité de l’Etat. Et ça, l'État s’y refuse. Alors on nous abreuve d’images d’émeutes, de pillages et de guérilla urbaine auxquelles prend part une jeunesse insubordonnée, racisée et qui plongerait le pays dans le chaos.
Qui est responsable de cette violence ? Vous serez tenté de répondre que c’est le policier qui a appuyé sur la gâchette ? Eh bien non, ce sont les réseaux sociaux, les jeux vidéos et les parents qui ne remplissent pas leur rôle. À la désenfantilisation et diabolisation des jeunes des quartiers populaires, s’ajoute la criminalisation de leurs parents qui encourront 2 ans de prison ferme et 30 000 euros d’amende. C’est par la culpabilisation, la fermeté, l’ordre et la répression que la Macronie, et les gouvernements avant lui, règle la question des inégalités, du désoeuvrement, de la précarité, de la marginalisation, de la déscolarisation, du chômage, du racisme, des discriminations à l’embauche et au logement qui plongent les quartiers populaires dans le désespoir et la révolte.
À la fuite et l’analyse superficielle, on a envie de poser les vraies questions. Pourquoi le scénario de déclenchement des révoltes dans les banlieues françaises est-il toujours la mort, d’une jeune de cité, entre les mains de la police ? Pourquoi les jeunes des quartiers populaires ont peur et s’enfuient quand ils voient la police ? Pourquoi ces adolescents et jeunes majeurs brûlent-ils leurs écoles, leurs commerces, leurs gymnases, en somme leurs lieux de vie ? Pourquoi en viennent-ils à faire du mal, à se faire du mal et à détruire ce qu’ils aiment ? Pourquoi ces jeunes, issus de l’immigration post coloniale, finissent pas s'auto saboter ? Et au-delà des inégalités, est-ce que cette violence d'aujourd'hui est liée à la violence de la colonisation d’hier ?
Ces questions on a choisi de les poser à Malika Mansouri. Elle est psychologue, psychanalyste, professeure des universités et auteure de "Révoltes postcoloniales au coeur de l’Hexagone", un ouvrage tiré de sa thèse qui donne la parole à ceux qui ne parlent pas ou peu : les enfants révoltés.
Connu / TG le 06/07/23 à 00:33
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Entre violences policières, répression administrative, gardes à vue, interdictions de territoire, surveillance, la vie de militants anti-bassines peut totalement basculer face au mur du pouvoir et des lobbies agro-industrielles.
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"Toujours debout !", c'est l'émission quotidienne du Média diffusée en direct qui décrypte l'actualité en présence de nombreux invité.e.s !
Nous sommes mardi 6 juin 2023, voici le programme de Toujours Debout présenté par Nadiya Lazzouni.
▶ Retour de terrain : Catherine Giraud, Ritchy Thibault
Nous ferons d’abord un point sur la mobilisation du jour avec Ritchy Thibault, cofondateur du collectif Peuple Révolté et Catherine Giraud membre du bureau confédéral de la CGT.
▶ Le fond de l'info : Elsa Marcel, François Piquemal
Nous discuterons de l’autre versant de la lutte contre la réforme des retraites : la bataille parlementaire avec Elsa Marcel avocate et militante à Révolution Permanente et François Piquemal, député LFI-NUPES de Haute-Garonne. Vous le savez, la date de cette mobilisation n’a pas été choisie par hasard. Elle précède de 2 jours l’examen, à l’assemblée nationale, de la proposition d’abrogation de la réforme des retraite du groupe LIOT.
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"Toujours debout !", c'est l'émission quotidienne du Média diffusée en direct qui décrypte l'actualité en présence de nombreux invité.e.s !
clés : Gilets Jaunes ; Gouvernement
Nous sommes mercredi 7 juin 2023, voici le programme de Toujours Debout présenté par Théophile Kouamouo.
▶ Le fond de l'info : Nadiya Lazzouni
avec Nadiya Lazzouni qui reviendra sur deux actualités majeures du jour : l’annonce de Yaël Braun-Pivet ce matin sur BFM qui a provoqué un tollé dans les rangs de l’opposition. La présidente de l’Assemblée nationale a fait savoir qu’elle déclarera irrecevable l’amendement de rétablissement de l’article 1 de la proposition de loi du groupe LIOT abrogeant le recul de l’âge de la retraite à 64 ans. Elle évoquera également les derniers rebondissements dans, ce qui aurait dû être un scandale d’état, l’affaire du fonds Marianne. Christian Gravel, préfet et ancien secrétaire général du Comité Interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation démissionne après avoir été accablé par un rapport d’inspection.
▶ Entretien d'Actu : François Boulo
Nous recevrons François Boulo, avocat et ancienne figure du mouvement Gilets Jaunes. Qu'est-ce qu’il devient depuis, son point de vue sur la mobilisation contre la réforme des retraites et les coups bas politiques de la macronie ? On verra tout ça avec lui dans l’entretien d’actu.
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Les reportages - Manifestations
Soit ça repart, soit c’est le flop. C’est un peu le sentiment, l’enjeu de la journée de mobilisation nationale, 14e du nom, organisée hier mardi 6 juin contre la réforme des retraites. Loi adoptée dans la violence d’une légalité antidémocratique. 250 RDV ont été fixés un peu partout en France, deux jours avant le vote compromis de la PPL du groupe Liot, visant à abroger ladite réforme. Vote compromis, parce que la majorité relative présidentielle a vidé cette PPL en commission il y a quelques jours, en venant supprimer son principal article qui, voté ce jeudi, aurait permis de revenir sur l'âge de départ à la retraite à 64 ans imposés au pays par Emmanuel Macron. Mais rien n'est encore totalement joué. Le groupe Liot arrivera-t-il à amender sa PPL jeudi à l’AN pour réintroduire l’article supp? Ou alors la présidente macroniste jugera-t-elle la demande (comme attendu) irrecevable comme elle l'a annoncé ce matin sur BFM TV? C’est la grande question de cette semaine… mais d’ici là, c’est au tour de la rue de s’exprimer. Son rôle est très important dans une démocratie saine… mais l’est-elle encore aujourd’hui dans notre pays? A l’heure où le ressentiment (déjà important dans la population) continue de progresser, et pourrait bien finir par exploser si les choses évoluent mal, la crise est-elle encore focalisée sur les retraites ou est-elle définitivement axé sur notre régime politique somme toute malade?
Pour Le Média, Cemil Sanli nous emmène aujourd’hui au cœur de la manifestation parisienne pour tenter de trouver les réponses à nos questions et suivre cette journée. Il a tendu son micro aux manifestants, mais aussi aux responsables syndicaux et politiques. C'est parti !
Journaliste et montage : Sanli Cemil Caméraman : Manivit Andreï
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• 28 vues Avatar de la chaîne Le Média Par lemediatv - 3+
Il y a les mensonges, les sacrés mensonges et il y a les statistiques”. Ces mots ne sont pas de moi mais du célèbre écrivain américain Mark Twain. Et mon petit doigt me dit qu’Olivier Berruyer, fondateur du média indépendant Elucid, est d’accord avec cette citation. Inlassablement, grâce à son expertise d’actuaire, c’est-à-dire de spécialiste des mathématiques financières, il met en scène, interroge et traque les incohérences ou les vérités cachées contenues dans les données qui nous sont fournies, notamment par nos administrations. Et s’il vient aujourd’hui sur le plateau du Média, c’est pour nous raconter les dernières data-enquêtes de son média, qui remettent en cause le narratif officiel de l’exécutif Macron. Successivement, dans cet entretien avec Théophile Kouamouo, il évoque plusieurs points : la dégradation de la notation financière de la France par Fitch et la “mise sous surveillance” de notre pays par Standard and Poor’s ; les chiffres du chômage, interprétés de manière assez douteuse pour le gouvernement ; mais également la baisse de productivité de l’économie française, la persistance de l’inflation et la détérioration continue du pouvoir d’achat. Des chiffres mis en perspectives, et qui témoignent de l’échec économique global d’un pouvoir qui s’était vanté d’être expert dans les domaines de l’économie et de la finance. Un échec qui demeure y compris si l’on prend en compte les critères érigés par le petit monde des néolibéraux. C’est la rubrique “les combats de l’info”.
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Par lemediatv • 28 vues
Le forçage du débat démocratique par le Président prend le masque de la technicité du droit.
Le 8 juin, l'Assemblée nationale examinera la proposition de loi du groupe LIOT, visant à abroger la réforme des retraites. Le gouvernement voudrait en faire l'épilogue de la séquence des retraites, alors il cherche par tous les moyens à ce qu'elle ne soit ni votée, ni même débattue.
Le dilemme pour le gouvernement se résumait à un choix du moins pire. Quelle est l'option qui l'affaiblira le moins politiquement ? Aller au vote et risquer de perdre ? Mais dans ce cas, le coût, c'est que l'Assemblée aura voté contre la réforme des retraites. Ou bien saper juridiquement cette proposition de loi ? Mais dans ce cas, le coût, c'est le spectacle désolant de cette mesquinerie procédurière.
On l'a vu, au fil des mois, la macronie n’hésite pas à utiliser toutes les ressources de la Constitution : 47-1, 49.3, vote bloqué, etc., en appelant cela démocratie - commettant le sophisme de réduire la vie démocratique à la simple observance de la loi. Mais ce que cette semaine a montré, c'est qu'ils sont aussi prêts à renverser les usages, la jurisprudence.
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ÉLECTIONS EUROPÉENNES : QUI VEUT ENCORE FAIRE PERDRE LA GAUCHE ?
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Puisqu’on parle beaucoup de casseroles ces derniers temps, c’est peut-être le moment de faire un petit point sur la tambouille électorale...
Cela peut paraître un peu hors-sol de se lancer dans des discussions de politiciens en pleine mobilisation sociale. Le problème c’est que la période montre précisément l’énorme supériorité du camp qui occupe le pouvoir et les institutions.
Il peut être bon dès lors d'anticiper les prochaines échéances électorales. Or en partant divisée, la gauche n’a pas les moyens de battre dans les urnes la droite, ni même l’extrême droite. Les discussions se concentrent alors sur l’idée de faire une liste commune NUPES aux élections européennes de 2024.
Les insoumis veulent accélérer pour démarrer une campagne le plus vite possible. Mais tout le monde n’est pas aussi motivé – c’est rien de le dire – et l’obstacle de taille s’appelle EELV.
Une liste commune aux européennes aurait pour avantage d’augmenter considérablement le nombre total de sièges pour la gauche. A contrario, faire capoter ce projet, c’est offrir tous ces sièges à la droite et à l’extrême droite. D’un point de vue de calcul électoral, il serait déraisonnable de ne pas s'unir.
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Un sujet qui a fait le buzz et continue à occuper les conversations et peut-être à brouiller les pistes : Emmanuel Macron, le président des riches, voudrait-il tourner casaque et changer de bord ? En tout cas, son ministre du Budget Gabriel Attal a monté une opération de com’ plutôt efficace à ce sujet. Il menace les grosses fortunes qui se seraient rendues coupables de fraude sur leurs déclarations de revenu de peines “d’indignité fiscale et civique”.
Mais est-ce bien crédible tout cela ? Cemil Sanli a demandé son avis à Nicolas Da Silva, économiste, enseignant à l’université de Paris XIII et auteur du récent “La bataille de la Sécu” aux Éditions La Fabrique. Pourquoi la thématique des impôts est-elle si impactante politiquement alors qu’au fond, si l’on en croit Da Silva, elle ne s’attaque pas à la racine de la répartition des richesses entre capital et travail ? Peut-on isoler les annonces tambour battant du gouvernement de son désir de passer à autre chose, c’est-à-dire de faire oublier la bataille des retraites ? Dans quelle mesure ces annonces ne viennent-elles pas tout juste corriger un peu toutes les mesures prises sous le premier mandat d’Emmanuel Macron pour affaiblir les dispositifs antécédents de contrôles fiscaux ? Les niches fiscales déjà existantes, qui permettent aux grandes fortunes d’être très faiblement imposées même sans violer la loi, ne constituent-elles pas une partie du problème ? Discussion extraite de l’émission “Toujours debout” du 11 mai 2023.
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Publié il y a 29 min • 0 vues
Au programme aujourd'hui,
Nouvelles annonces d’Emmanuel Macron tout en se félicitant sur son premier bilan, entre emplois, économie, changement climatique autour de l’industrie.
La réindustrialisation. C’est le plan annoncé par Emmanuel Macron jeudi dernier. Industrie, ce mot un peu galvaudé, qui ne paraît pas intéressant, pas sexy. Et si c’était le cœur de nos maux ?
La désindustrialisation : ce qui a vidé nos petites villes et villes moyennes, appauvrit les classes prolétaires et moyennes, nous a rendu dépendant de l’extérieur et on l’a vu pendant les crises et, a détruit notre pouvoir d’achat.
Entrons dans la stratégie et le plan d’Emmanuel Macron pour réindustrialiser la France.
Tout d’abord le Président partage ce constat de la désindustrialisation, et affirme que la France a le bonnet d’âne par rapport à ses voisins.
Constat posé. Alors, comment on fait ?
On entend “à cause des réformes qu’on n’a pas faites”. Vous le voyez venir.
Dans ce discours, Emmanuel Macron avance un plan sur 4 piliers :
l’investissement, l’Europe, un pilier territorial et surtout, la compétitivité.
Emmanuel Macron se félicite je cite, “d’une vraie politique de compétitivité : de baisser le coût du travail et du capital”.
Aujourd'hui on développe et décrypte le discours d'Emmanuel Macron sur ce plan pour la réindustrialisation. Que se cache-t-il derrière ? Plan qui dévoile ce qui nous attend, et révèle une nouvelle fois la vision néo-libérale du Président de la République, qui manie le fameux "en même temps" dont il est indispensable de déconstruire. C'est l'Instant Porcher.
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Tr.: ... compétitivité coût, compétitivité produit ...
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Quoi de mieux qu'un cours de yoga pour souffler et oublier vos problèmes? Un peu de sophrologie et vous irez mieux ! Un instant pour vous occuper de vous et c'est reparti ! Les pratiques de bien-être sont devenus un énorme marché capitaliste, qui génère du profit. Mais ces nouvelles pratiques, enrichies d'appropriations culturelles et de morales individualisantes, profitent à la société capitaliste et renvoient les individus à leur responsabilité personnelle. Le bien-être perd toute notion politique. Les pratiques qui y sont associés deviennent des activités élitistes et bourgeoises. C'était pourtant une revendication historique, du mouvement ouvrier, de la CGT ou encore du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis et du Black Panther Party. Pour comprendre comment le bien-être est passé d'aspiration du front populaire et de slogan syndical à un énorme marché capitaliste, Le Média reçoit Camille Teste, autrice de Politiser le bien-être.
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Tr.: ... si nos problèmes sont collectifs, nos solutions le sont aussi ...
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911 k abonnés - 30 392 vues - 96 commentaires #degaulle #LaGrandeH #5emeRépublique
Entretien avec Grey Anderson, chercheur à l’Université de Caen, auteur de « La guerre civile en France, 1958-1962. Du coup d'État gaulliste à la fin de la Guerre d'Algérie » (La Fabrique, 2018).
« Le régime gaulliste sentira jusqu’à sa fin et dans toutes ses manifestations l’arbitraire et la violence dont il est issu », écrivait J.-P. Sartre dans « l’Express » en septembre 1958, peu avant la ratification par référendum de la constitution de la Ve République. G. Anderson retrace les événements des années 1958-1962, volontairement oubliés au profit d’interprétations euphémisantes et légalistes, qui ont conduit à l’instauration des institutions politiques actuelles.
Du coup d’État fomenté par une coalition des gaullistes, des ultras de l’Algérie française et de l’extrême-droite vichyste (mai-juin 1958) jusqu’au référendum instituant l’élection du président au suffrage universel (octobre 1962), gagné par de Gaulle au moment où était encore forte l’émotion suscitée par un attentat manqué de l’OAS contre lui, on (re)découvre les conditions troubles et fort peu démocratiques dans lesquelles a pris forme la constitution qui régit encore la vie politique française.
L’autoritarisme présidentiel, la puissance des technocrates non-élus, le déséquilibre des pouvoirs au bénéfice de l’exécutif, avec la marginalisation du parlement et le manque d’indépendance de la justice, enfin les abus de l’appareil répressif sont inscrits depuis les origines dans les structures d’un régime né d'un putsch feutré mais bien réel et d'une guerre civile larvée qui dura 4 ans.
« L’État est antérieur et supérieur aux représentants du peuple », déclarait Michel Debré, en août 1958, en présentant la nouvelle constitution que de Gaulle l’avait chargé d’écrire. Bien des problèmes contemporains s’éclairent à la lumière de ces rappels.
Montage Nathalie Heydel, motion design Kilian Le Dantec, mise en place des sous-titres Hugo Marache, décoration L. T-A.
Une émission de Julien Théry.
Ouvrages et article cités dans l’émission :
– L. Althusser, « Écrits philosophiques et politiques », textes réunis par François Matheron, Stock / IMEC, 1994-1995, 2 vol.
– R. Barthes, « Mythologies », Le Seuil, 1957.
– Ch. de Gaulle, « Mémoires de guerre », Plon, 1954-1959, 3 vol.
– V. Chklovski, « Sur la théorie de la prose », Lausanne, édition l'Âge d'Homme, 1973.
– B. Collombat, É. Davodeau, « Cher pays de notre enfance. Enquête sur les années de plomb de la Vᵉ République », Futuropolis, 2015. Recension dans le Monde diplomatique, en ligne : https://www.monde-diplomatique.fr/201...
– A. Dewerpe, « Charonne, 8 février 1962. Anthropologie historique d’un massacre d’État », Gallimard, col. Folio-histoire, 2006
– Br. Gaïti, « De Gaulle prophète de la Cinquième République (1946-1962) », Paris, Presses de Sciences-Po, 1998. Recension dans les Archives de sciences sociales des religions, en ligne : https://journals.openedition.org/assr...
– N. Poulantzas, « L'Etat, le pouvoir, le socialisme », Paris, PUF, 1978 ; rééd. Paris, Les Prairies Ordinaires, 2013.
– A. Ruscio, « Les communistes et l’Algérie. Des origines à la Guerre d’indépendance, 1920-1962 », La Découverte, 2019.
– J.-P. Sartre, « La constitution du mépris », « L’express », 378, 11 septembre 1958, repris dans Id., « Situations », V, Gallimard, 1967.
– A. Tardieu, « La révolution à refaire ». I. « le souverain captif », Paris, Flammarion, 1936.
Voir aussi en ligne (entre autres !) :
– Gr. Anderson (entretien), « Pourquoi le coup d’État gaulliste a-t-il été effacé de notre mémoire collective ? », dans « Les Inrockuptibles », 11 août 2018 : https://www.lesinrocks.com/2018/09/11...
– R. Branche, « Tortures et exécutions sommaires au nom de la France pendant la Guerre d’Algérie », « La grande H. », 1/11/2018 : • GUERRE D'ALGÉRIE ...
– G. Bras, « ‘Le peuple’ en politique depuis la Révolution française », « La grande H. », 11/12/2018 : • « LE PEUPLE » EN ...
– Br. Gaïti, « La levée d'un indicible : ‘l'indépendance’ de l'Algérie (1956-62) », dans « Politix. Revue des sciences sociales du politique », 1990, 10-11, p. 110-123 : https://www.persee.fr/doc/polix_0295-...
– Br. Gaïti, « Les incertitudes des origines. Mai 58 et la Ve République », « Politix. Revue des sciences sociales du politique », 47, 1999, p. 27-62 : https://www.persee.fr/doc/polix_0295-...
Autres références
– Chr. Nick, « Résurrection. Naissance de la Ve République, un coup d'Etat démocratique », Fayard, 1998.
– N. Rousselier, « La force de gouverner : Le pouvoir exécutif en France, XIXᵉ-XXIᵉ siècles », Gallimard, 2015. Recension dans Politix : https://www.cairn.info/revue-politix-...
– M. Winock, « L’agonie de la IVe République. 13 mai 1958 », Paris, Gallimard, 2006.
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1658032492157321220
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Industrie nucléaire: Comment les États-Unis et la Russie "tiennent" la France
Ces derniers mois, le nucléaire s'est réinvité dans le débat parlementaire. La commission mixte paritaire se réunit le jeudi 4 mai 2023, pour statuer sur la loi relative à l'accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes. Mais fin Mars, un rapport parlementaire pointait la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France.
Après l'adoption de la loi relative à l'accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes, à l'Assemblée Nationale le 21 mars 2023, la commission mixte paritaire se réunit ce jeudi 4 mai. Le projet du gouvernement aura fait couler beaucoup d'encres, défrayant les chroniques, entre la publication des conclusions de la Commission nationale du débat public (CNDP) sur la relance du nucléaire et la construction de six EPR (EDF a trois mois pour répondre), mercredi 26 avril, puis la diffusion d'un rapport du Groupement des industriels français de l'énergie nucléaire (Gifen) sur les besoins et capacités industrielles de la filière. Fin mars, une commission d'enquête parlementaire rendait également un rapport visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France.
Un sujet qui rappelle la formule célèbre du général De Gaulle : "le nucléaire garantit l'indépendance énergétique de la France". La phrase répétée depuis par les politiques et les éditorialistes cache la réalité d'une industrie dépendante de filières étrangères, qui alimentent le nucléaire français. Le Média décrypte.
Retrouvez l'article complet : https://www.lemediatv.fr/articles/2023/le-nucleaire-une-menace-pour-la-souverainete-de-la-france-3nKmyWhkSrKjKTgke0ulQA
Connu / TG le 7/05/23 à 16:09
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Nous sommes mercredi 3 mai 2023, voici le programme de Toujours Debout présenté par Théophile Kouamouo.
▶Entretien d'Actu : Marion Lopez, journaliste indépendante
Théophile s’entretiendra en visio avec une consoeur basée à Nantes, Marion. Elle est journaliste indépendante et a suivi de très près les violences qui ont émaillé le défilé du 1er mai.
▶Entretien d'Actu : Mathilde Panot, présidente groupe parlementaire LFI
Au lendemain du 1er mai, et avant la prochaine journée d’action et de mobilisation que l’intersyndicale prévoit pour le 6 juin, nous avons voulu lancer une série d’entretiens de fond avec des figures centrales de la NUPES et de l’intersyndicale, les deux étant en première ligne dans la bataille contre la réforme des retraites façon Macron-Borne. Et nous commençons aujourd’hui avec la députée Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire La France insoumise. Stop ou encore ? Comment continuer le combat après plusieurs mois d’efforts et de privations et alors que les horizons institutionnels semblent s’assombrir ? Alors que les sondages présentent le RN comme le grand bénéficiaire de la séquence politique actuelle, comment se préparent les alternatives politiques au duel ou au duo Macron-Le Pen ? On parlera de tous ces sujets et de bien d’autres. Et petite innovation dans Toujours debout, on relaiera auprès de Mathilde Panot les questions posées par des internautes.
Tr.: ... Nantes serait un laboratoire de la répression policière : drones, lbd même pour des casserolades sans blackblocs ...
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Un an. Seulement un an qu’Emmanuel Macron a été réélu à la fonction de président de la République en France. Et il fait déjà face à une immense fronde, déclenchée par son entêtement à imposer une réforme des retraites rejetée par une majorité écrasante de Français. Hors de France, on observe avec amusement mais aussi respect les déjà trois mois de résistance des Gaulois réfractaires.
Certains froncent tout de même les sourcils et se demandent comment ces satanés Français ont-ils fait pour élire un président à près de 60% et pour le vomir de manière quasi-unanime quelques mois plus tard.
Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Un scrutin au second tour à la fois piégé et préparé de longue haleine par un grand nombre de médias mainstream. C’est notamment ce que démontre la journaliste et membre d’Acrimed Pauline Perrenot, dans un livre sorti récemment aux Éditions Agone, Les Médias contre la Gauche. “Le duel Macron-Le Pen : une construction médiatique”, écrit Pauline Perrenot. Une construction médiatique qui passe massivement par les sondages.
Le journaliste indépendant Julien Baldassarra s’est quant à lui concentré sur les deux mois précédant la dernière présidentielle, et sur les sondages qui étaient alors publiés. On ne va pas jouer les étonnés. Le candidat sous-évalué par les sondages jusqu’au moment où ils cessé d’être légaux c’était… Jean-Luc Mélenchon. Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Julien Baldassarra livre le résultat de son travail de compilation et d’analyse dans un article publié sur le site du Média. Il a également accepté de répondre aux questions de Théophile Kouamouo.
Tr.: ... biais ... fiasco sondagier ...
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25 avril 2023 - 20H21
Présidentielles : Jean-Luc Mélenchon a été désavantagé par les sondages en 2022
Clés: Critique des médias ; Politique
Grâce à la sociologie, on appréhende mieux aujourd’hui les effets des sondages en période électorale. En plus des marges d’erreur parfois trop importantes, les photographies à un instant T proposées par les instituts puis commentées dans les médias fonctionneraient comme autant de prophéties auto-réalisatrices susceptibles d’orienter le vote. De ce point de vue, le cas de Jean-Luc Mélenchon en 2022 pose question.
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Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Au programme de cet nouvel Instant Porcher :
Un 1er mai historique. C’était lundi. 2,3 millions de personnes ont manifesté à travers le pays, selon la CGT. Ils étaient 782 000, selon le ministère de l'Intérieur. Dans tous les cas, les français et françaises ont battu le pavé dans des centaines de villes pour marquer dans l’histoire la plus grosse fête des travailleurs et des travailleuses depuis 2002. Un 1er mai en plein mouvement retraites. C’est la 6e plus forte manifestation depuis le début du mouvement selon les chiffres du ministère de l'Intérieur et la cinquième selon les chiffres syndicaux. C’est quoi la suite ? Alors la fête a parfois été de courte durée. Il y a eu dans les manifestations notamment à Paris et Nantes, des centaines de blessés, une main arrachée, une blessure à l'œil et j’en passe… Il y a cette image du policier dans le feu partout. Bref, une nouvelle séquence politique où l’on tente de diviser les bons et mauvais manifestants. Où les responsables politiques n’arrêtent pas d’exprimer leur soutien aux forces de l’ordre sans aucun mot pour les manifestants blessés dont des très graves. Où, une nouvelle fois, les médias et politiques ont tourné en boucle sur la diabolisation de la technique black block. La stratégie de division du pouvoir a-t-elle encore faillit ?
Sans la réforme des retraites, la note de la France risquait d’être dégradée selon Jacques Attali. Ces notes consistent à évaluer le risque des Etats à ne pas rembourser leur dette ou leurs emprunts. Cela peut ensuite avoir des conséquences sur les taux d’intérêt, etc. Thomas va nous expliquer ça. Jacques Attali qui, il y a 2 semaines, expliquait en quoi cette réforme était indispensable au regard de la situation financière du pays. Et bien d’autres vantaient la réforme pour garantir notre stabilité économique, rassurer les marchés financiers… Et qu’est-ce qu’on a appris il y a quelques jours ? L’agence Fitch a dégradé la note de la France à AA – sous l’effet de je cite l’« impasse politique » et des « mouvements sociaux ». L’une des quatre principales agences chargées d’évaluer la solvabilité de l’Etat déplore « un risque pour le programme de réformes de Macron et pourraient créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes », rapporte Le Monde. Quelles conséquences ? Cette note est-elle vraiment importante ? On analyse la politique de Bruno Le Maire avec sa réduction du déficit, et les prochaines réformes du gouvernement, c’est l’instant Porcher. Pour tout nouvel abonnement, le premier mois est reversé à une caisse de grève. Soutenez-les, soutenez nous et abonnez-vous à partir de 5 euros/mois, pour faire un vivre la première chaîne TV vraiment indépendante !
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Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! Je suis ravie de vous retrouver ! L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Avec la multitude des discours qu’on entend de part et d’autre, se poser, connaître et comprendre est une véritable arme démocratique.
Au programme aujourd'hui, Ça y est, la réforme des retraites a officiellement été promulguée samedi 15 avril, lendemain de la validation du conseil constitutionnel. Est-ce que cela veut dire que la contestation sociale s’arrête là ? C’est mal connaître les français. Jeudi dernier la colère cheminote s’est faite entendre dans les rues. Quand l’allocution d’Emmanuel Macron lundi dernier, elle, était inaudible. Pendant que le Président disait à la télé “oui vous êtes pas d’accord mais on va faire avec”, les rues de France étaient jonchées de concerts de casseroles par le peuple. L’intersyndicale, les opposants, les militants, annoncent un 1er mai historique. La réforme des retraites est le catalyseur d’une colère sociale qui monte depuis des années où la question fondamentale est le partage des richesses. Et c’est avec tout ça que la fête des travailleurs se prépare.
Pendant son allocution lundi dernier, Emmanuel Macron s’est fixé l’objectif de “100 jours accélérer sur tous les chantiers prioritaires pour notre pays”, et a promis l’apaisement. Le lendemain, Olivier Véran a précisé cette feuille de route en mettant en avant les mots d’ordre “Travail, ordre, progrès”. Partout. Tout le temps. Emmanuel Macron se fait sans cesse rattraper, et ses déplacements bousculés, par le peuple en colère. Chaque déplacement du Président ou d’un de ses ministres, quel qu’il soit, est perturbé. “On ne les lâchera pas” écrit Attac avec cette carte des mobilisations, et elles sont nombreuses. C’est l’intervilles ou encore les JO du Zbeul sur les réseaux. C’est ça, la France, et cela pourrait même prêter à sourire tellement les gens sont déterminés et ne manquent pas d’imagination pour faire payer au Président le déni de démocratie en cours. Que va devenir le mouvement ? Comment est-il possible de terminer le quinquennat pour Emmanuel Macron et son gouvernement ? On décryte tout cela avec Thomas.
Dans cette devise avancée par le gouvernement “Travail, ordre, progrès”. On a vu un peu la couleur de l’ordre et du progrès. Concernant le travail, déjà ça commence par travailler plus longtemps. Et puis, pas le droit à l’erreur, ou au repos, bref, travaillez et produisez. L’objectif affiché par le gouvernement c’est faire baisser le chômage à un niveau que la France n’a pas connu depuis près d’un demi-siècle. Et pour ça, l’entité France Travail, va remplacer Pôle emploi à partir du 1er janvier 2024. Alors que l’actuel taux de chômage de 7,2 % a ramené la France au niveau de 1982, c’est désormais la barre des 5% que l’exécutif souhaite viser d’ici 2027. Bon on rappelle quand même qu’il s’agit surtout des chômeurs de catégorie A, parce que les inscrits en catégories B et C, c’est à dire chez ceux qui ont des contrats courts et intermittents, ont connu une forte augmentation en quatrième trimestre 2022. Puis quand on durcit les conditions d’accès au chômage, facile d’en baisser ses statistiques.
Quels sont les réels changements à venir dans cette nouvelle entité en 2024 ? Et bien parmi eux se trouve : “L’accompagnement renforcé des allocataires du RSA”. Comprenez : les bénéficiaires du RSA devraient suivre "15 à 20 heures" de formations, dans un objectif affiché d’insertion, géré par France Travail. On analyse cela avec Thomas, c'est l'Instant Porcher.
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Lancement
Nous sommes mardi 11 avril 2023, voici le programme de Toujours Debout aujourd'hui présenté par Cemil Sanli.
▶ Fond de l'Info : Julie Ferrua, Jérôme Rodrigues
Des semaines, des mois désormais, que se mobilisent des millions de françaises et français contre une réforme des retraites injuste et un gouvernement qui n’hésite pas à mentir pour la faire adopter. Jusqu’à employer la force. Qu’elle soit institutionnelle (en usant à la corde des dispositions légales mais antidémocratiques), ou qu’elle soit physique (en envoyant des milliers d’agents surarmés réprimer la contestation populaire dans les rues), le président Emmanuel Macron semble rester inflexible et avancer droit devant, quitte à marcher sur la démocratie.
Tandis que le Conseil Constitutionnel doit se prononcer ce vendredi sur la constitutionnalité du texte, et qu’une nouvelle (une énième) journée de mobilisation nationale est appelée par l’inter-syndicale ce jeudi, Laurent Berger (le secrétaire général de la CFDT) a admis sur BFM que, oui, la capacité des salariés à se mobiliser s'essouffle. Invoquant notamment le poids sur le pouvoir d’achat de faire grève et de se mobiliser sur la durée.
L’exécutif va-t-il gagner cette bataille en jouant la montre et le pourrissement?
A l’heure de l’élargissement des revendications qui dépassent la réforme des retraites, est-ce que le mouvement social va se poursuivre après ce wk? Et si oui, comment?
Autant de questions qu’on va se poser avec nos invités de ce soir : Julie Ferrua, secrétaire nationale de Solidaires (union syndicale membre de l’inter-syndical), et Jérôme Rodrigues, militant et figure emblématique des GJ.
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On sort les dossiers
Vit-on une crise démocratique ? Cette question a agité le monde politique ces derniers jours. C’est Laurent Berger qui a lancé la formule juste après avoir quitté la réunion qu’Elisabeth Borne voulait exploiter pour s’afficher en pleine réconciliation avec les organisations syndicales. La réforme des retraites est passée d’un coup de menton présidentiel, sans majorité parlementaire, ni soutien populaire ; nous sommes évidemment face à un problème démocratique. Mais la macronie a répondu en entonnant le refrain du “c’est légal donc ça va”.
On retrouve deux conceptions de la démocratie qui s’affrontent implicitement. L’une, rabougrie, insiste sur la seule légitimité des représentants issue de la procédure électorale. Cette réduction de la notion de démocratie risque d’entraîner le gouvernement sur la pente de l’illibéralisme du “j’ai été élu, j’ai raison, j’ai tous les droits” - a fortiori quand la soi-disant majorité politique n’est en fait qu’une fraction sociale minoritaire de la population. L’autre conception de la démocratie, élargie, ou complexifiée, donne une large place aux contre-pouvoirs, à ces différentes institutions et pratiques qui équilibrent la volonté majoritaire, et qui permettent de donner la parole au peuple en dehors des seules périodes électorales.
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L'actu démasquée
Notre actualité est édifiante... et souvent désespérante. Cette chronique la balaie avec indignation, étonnement, délectation... et toujours un peu d’humour.
« Je ne sais pas quel âge vous avez. Je ne sais pas si vous avez l’âge de vous voir poser cette question par de jeunes insolents : “Comment on se rend compte qu’on devient vieux ?” Eh ben, moi je m’en rends compte tous les midis dans la cuisine du Média. Quand je me rends compte que mes références culturelles ne parlent pas à mes collègues. Imaginez la scène. Est-ce que vous avez connu la mode du portail dromadaire.com et des dromacartes ? Hein. Enorme blanc, suivi d’un méprisant. Oulala… le boomer. Et quand en plus… pompon sur la garonne… vous vous rendez compte que le type qui a créé ce fameux Dromadaire est peut-être, comme le dit la comptine, aussi idiot que le chameau son demi-frère… »
Dans ce nouvel épisode de l’Actu démasquée, Théophile Kouamouo fait dans l’autodérision et revient sur la thématique centrale de l’édition de la semaine dernière : la lutte des classes en cours au sein des médias mainstream. Une lutte qui entraîne désormais des fuites dans les médias, sur les consignes strictes et la censure qui règne par exemple sur BFM.
indé kaméléons comme factuel ... Dominique Rizet, Christine Kelly, Stéphane Simon qui avait déjà piloté Onfray TV et la webtv de Gilles-William Goldnadel l'identité d'une partie des actionnaires et tenue secrete ...
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L'entretien d'actu
« FRDETER », c’est le nom du canal d’extrême-droite sur Telegram qui incitait à des actions violentes notamment à l'encontre de la communauté musulmane du Wazemmes, à Lille. Mais pas seulement. Des élus de gauche, des journalistes ou encore des militants associatifs nommément désignés, figurent parmi la liste des cibles potentielles de cette organisation que l'on pourrait qualifier de terroriste.
C’est Tajmaât, qui se présente comme une « plateforme collaborative pour les Maghrébins » qui a révélé l’existence de groupuscule néonazi FRDETER après l’avoir infiltré pendant deux semaines. Dimanche 2 avril, Tajmaât a publié une longue série de messages qui nous renseigne sur le fonctionnement de ce canal, plutôt bien organisé, et publie la teneur de certains échanges qui glacent le sang. Dans sa présentation, la boucle Telegram aux 7 300 abonnés, indique qu’ont été créées « plusieurs groupes de discussions menant aux 95 départements, pour pouvoir s’aider entre [nationalistes] dans toute la France ». En guise de logo, le canal arbore une croix celtique, un symbole repris par les mouvements d’extrême droite en Europe. Les modérateurs du groupe sont chargés de surveiller et de recruter les personnes plus actives.
Les différents groupes liés à FRDeter ont été fermés à la demande de Gérald Darmanin, le ministère de l’intérieur « travaille aux suites judiciaires à donner ». Quel est le profil de ces identitaires abonnés au groupe FRDETER décidés à commettre des attentats ? Quelles sont leurs motivations ? Quelles actions violentes étaient en préparation ? Est-ce que la menace est aujourd’hui écartée ? On en parle avec Emma Audrey journaliste Grand Reporter notamment à Média 25, un média indépendant dans le Doubs et à Radio bip, une radio associative qui émet à Besançon. Elle travaille notamment à l’archivage des échanges qui ont circulé dans ces boucles Telegram.
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Clés : Économie ; Macron ; Retraite
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, les discours sont politiques et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui,
La dette. Comme un chiffon qu’on agite pour justifier réformes et coupes budgétaires (enfin, ça dépend pour quoi et pour qui surtout). L’INSEE indique ceci : à la fin du quatrième trimestre 2022, la dette publique s’établit à 2 950 milliards d’euros, presque 3000 milliards. C’est une augmentation depuis les années 2000, et évidemment elle avait fortement augmenté pendant la crise sanitaire et le quoi qu’il en coûte. A force, on ne sait même plus ce que ça veut dire, d’où elle vient et quel danger ou non elle représente. Qu'est-ce qu'elle signifie vraiment ? Pourquoi utiliser un argument factuellement faux pour justifier, par exemple, la réforme des retraites ? On décrypte tout cela.
Mardi 28 mars, la Société générale, BNP Paribas, Exane (filiale de BNP Paribas), Natixis (groupe BPCE) et le géant bancaire britannique HSBC ont été visées par des perquisitions simultanées, et la place financière de Paris a vu une opération hors normes. Ces banques sont soupçonnés de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. BNP et Exane sont de surcroît soupçonnées de fraude fiscale aggravée.
Un scandale financier révélé par Le Monde en 2018, appelé le “cumcum”. ll tire son nom d’une “pratique répandue dans les institutions financières, consistant à mettre en place des opérations complexes sur les marchés, dans le but de contourner l’impôt sur les dividendes dû par les actionnaires d’entreprises cotées en Bourse. Ce « hold-up » fiscal, qui a longtemps prospéré dans une zone grise légale, pourrait connaître un sérieux coup d’arrêt du fait de l’offensive coordonnée des autorités judiciaires et fiscales”, écrit Le Monde. Cela représente plusieurs milliards d’euros qui échappent au fisc. Analyse de Thomas.
Samedi dernier, et ce n’était pas un poisson d’avril, le JDD a mis en Une Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur. “Je refuse de céder au terrorisme intellectuel”, en fustigeant l’extrême gauche et présentant son plan “anti ZAD”. Alors il y a plusieurs choses à dire : Déjà, viser la NUPES ou LFI en parlant d’extrême gauche est factuellement faux et ne fait que déplacer la fenêtre d’overton à l’extrême droite. Ensuite, l’expression “terrorisme intellectuel”. Cette théorie vient clairement de l’extrême droite. Encore une de leur théorie ré-employée dans la sphère politique.
Enfin, cela continue dans la stratégie mensongère de diaboliser les manifestants et les manifestations et de toujours justifier l’énorme répression inégale, et qui a pu faire 200 blessés dont 2 comas à Sainte Soline dans la manifestation anti bassines ; ou encore les nombreuses violences policières et/ou nasses illégales constatées dans les manifestations anti réforme des retraites. On décrypte tout cela avec Thomas, c'est l'Instant Porcher.
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Par Le Stagirite
Clés : Démocratie ; Macron
“L’émeute ne l’emporte pas sur les représentants du peuple, et la foule, quelle qu’elle soit, n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime par ses élus.” a déclaré Emmanuel Macron. Il y a là un risque de laisser croire qu’il n’y a de légitimité que dans et par la procédure électorale. Or le mandat reçu, s’il n’est pas impératif, et laisse le président ou le député libre sans ses délibérations et décisions, n’est pas pour autant un talisman qui immunise contre toute critique. Par ailleurs le président demande au mouvement social de respecter la légitimité supérieure du parlement, du pouvoir législatif, mais il est le premier à s’assoir dessus.
Délégitimiter de manière plus ou moins ambigüe la manifestation, voire la mettre en péril par la répression policière, c’est se rapprocher d’une conception de plus en plus illibérale de la démocratie. L’entêtement autour de cette réforme finit donc par menacer les institutions et les équilibres démocratiques. Il n’est guère étonnant dans ces conditions de sentir que le mouvement social change de nature, et qu'il pose de plus en plus la question des institutions et de la démocratie.
Tr.: ... se rapprocher de la démocratie illibérale...
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Laurent Bigot est un homme en colère. Ancien haut fonctionnaire, il a été diplomate, mais aussi sous-préfet. Il connaît donc bien les rouages de la haute administration publique avec laquelle il a pris ses distances ces dernières années. Très actif sur Twitter, compagnon de route des Gilets jaunes et du mouvement social dont il a documenté en vidéo les manifestations, il dénonce régulièrement les violences policières qui les accompagnent. Des violences policières dont il a été lui-même victime à plusieurs reprises.
Laurent Bigot accorde cet entretien à Théophile Kouamouo au lendemain de la grève et des manifestations du 23 mars, à la suite desquelles on a pu avoir l’impression de vivre dans un pays en situation d’insurrection générale. Violences policières généralisées et la plupart du temps gratuites, feux de poubelles et incendies d’édifices, où va la France ? Pourquoi Laurent Bigot considère-t-il comme très inquiétantes les scènes auxquelles il a assisté ce jeudi ? Comment est-on passé du maintien de l’ordre à ce que l’ancien sous-préfet désigne désormais comme de la “répression” pure et simple ? Le pouvoir d’Emmanuel Macron s’est-il mis dans une impasse ? Se trouve-t-il désormais dans un positionnement où l’égo surdétermine tout le reste ? Entretien.
Tr.: ... on sort de l'état de droit, la police n'est plus maîtrisée ... les gens dans la rue sont des ennemis de la république ... la sémantique prépare à la répression ... c'est justifié d'éborgner ... charge de la compagnie d'intervention totalement gratuit ... une charge sans interpellations ... décourager de revenir en manifestation ...
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30 000 personnes ont manifesté contre les projets de « Méga-bassines » à Sainte-Soline. Une mobilisation historique confrontée à un dispositif policier très offensif ...Reportage.
20 000 à 30 000 personnes ont manifesté contre les projets de « mega-bassines » à Sainte Soline, dans les Deux-Sèvres ce samedi 25 mars. A l’appel de la confédération paysanne, les soulèvements de la terre et bassines non merci, cette manifestation est la plus grande depuis le début de la contestation contre ces projets, il y a deux ans.
Les manifestants luttent contre le projet de créer des bassines plastifiées de plusieurs hectares (8 en moyenne) où l’on pompe l’eau dans les nappes phréatiques en hiver pour la stocker et que 5 à 6% des agriculteurs l’utilisent l’été. Ces projets sont fortement critiqués car, financés en grande partie par de l’argent public, ils sont considérés comme accaparant l’eau et renforçant les problèmes de sécheresse.
Malgré les demandes de moratoires et de débats, ces projets se poursuivent. C’est la troisième grosse manifestation. Les opposants sont très diversifiés : syndicats, élus de gauches, associations et ong, citoyens, paysans… mais ce samedi 25 mars a été le théâtre d’une violence et d’une répression énormes contre les manifestants. Ils n’ont pas pu approcher la bassine, empêchés par des tirs de grenades lacrymogènes et désencerclantes par les forces de police. Les soulèvements de la terre dressent un bilan comptant 200 blessés, une quarantaine avec des plaies profondes, une dizaine transférés à l’hôpital dont un coma avec pronostic vital engagé dû à un traumatisme crânien et deux pronostics fonctionnels engagés.
Retour sur une journée qui a excité médias, pouvoir et Darmanin ; et voyons qui se cachent vraiment derrière ces tant fantasmés et fustigés « casseurs ».
Reportage : Lisa Lap Montage : Berenice Sevestre
Tr.: ... on est là pour défendre le vivant, pas pour casser des policiers ...
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Nous vivons un temps politique et social difficile.
Alignant en peu de temps, pandémie, guerre aux portes de l’Europe, inflation et réformes néo-libérales (travail, chômage et maintenant retraites) qui abîment la vie et poussent des millions de personnes à opérer un bras de fer avec le gouvernement depuis des semaines.
Un mouvement syndical qui s’élargit socialement en appelant désormais à déferler sur le pays le week-end, notamment samedi dernier (reportage à voir sur LE MÉDIA), avec comme objectif de pouvoir compter le maximum de participants et en faire un argument sur la table des négociation… tandis que certaines franges syndicales, comme la CGT Énergie dont on avait par ailleurs reçu un de ces porte-paroles ici-même, optent de plus en plus pour des modes d’actions qui flirtent avec le cadre légal, voire qui le dépasse totalement.
Les noms d’oiseaux fleurissent alors dans la bouche du pouvoir : on parle de prise d’otage pour les uns, d’éco-terrorisme pour les autres. On arrête et on place des militantes en GAV pour de la craie effaçable à l’eau sur une porte de l’AN, on condamne avec la plus grande fermeté le moindre blocage ou ralentissement que la grève occasionne, on écrase le moindre mot de travers, le moindre appel à la mobilisation qui pourrait gêner le bon court d’un système, d’un monde qui pourtant est la source de ses propres malheurs que sont ces remous, ces expressions populaires d’aspiration à une forme de liberté.
Et alors que le mot blocage est dans tous les esprits sur toutes les lèvres (du combat contre la RR, aux militants écolos contre les mines de charbon allemand), pour mon invité de ce soir, ce qui est à la base historique des pratiques syndicales, c’est le sabotage.
Un mot lourd, désormais péjoratif, faisant référence à la violence.
Dans son dernier ouvrage, il nous en raconte l’histoire avec un grand H.
Victor Cachard est l'invité de notre journaliste Cemil Şanlı pour ce nouvel entretien d’On s’autorise à penser. Philosophe et Auteur d'histoire du sabotage, éd. Libre.
Visibilité Publique
Publié originellement 15 février 2023
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes Durée 33 min 39 sec
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Tr.: ... syndicalisme révolutionnaire ... La révolte Ludite, de ? ... Émile Pouget qui a théorisé le sabotage ... angleterre 1883 ... CGT 1895 ... face à l'inefficacité des grèves ... le sabotage n'était pas une destruction, simuler le travail pour causer du tort à l'exploiteur ... shampoignage des coiffeurs, boulangers qui brûlaient des fours ... acte de sabotage à la gare de l'est qui a paralysé des voies ... libération et émancipation de la classe ouvrière ... abandon en 1920 ... s'affranchir de la domination étatique ... écologistes anarchistes de l'écologie radicale ... Darmanin bordélisation ... la CFDT, syndicalisme réformiste ... on défend la dernière défaite du syndicalisme ... conciliation, négociation, institutionnalisation du syndicalisme ... lutte sociale comme guerre sociale, la loi va pousser les gens à sortir plus vite de la vie ... remettre de la conflictualité ... la vie est conflit, on est dépossédés à résoudre le conflit ... la réflexion vient avec l'action. Liberté d'agir, se laisser le champ des possibles ... a l'impression qu'il y a un manque de tension (tendre vers). Le syndicalisme est en crise ... répression avec la loi sécurité globale ... risque de télétravail pour briser la grève ... management de plus en plus agressif ... le peuple ne fait plus peur ... rapport de force imposé ... le sabotage va ressortir ...
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Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, les discours sont politiques et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui, La France bouge, manif, bloque ! Mardi 7 mars, 3,5 millions de personnes ont manifesté en France selon la CGT, 1,28 million selon la police. Dans les deux cas, il s’agit de la plus grande mobilisation sociale depuis plus de 50 ans et même peut-être de la plus grosse mobilisation sociale de l’histoire de France, selon Alessio Motta, enseignant-chercheur spécialiste des mobilisations et animateur du site mobilisations.org.
Et après ? Dans un mouvement social qui se veut de longue haleine comme celui qui a officiellement démarré mardi, les jours suivants sont décisifs. On se demande si l’effort de grève va se tasser une fois les démonstrations de forces du premier jour passées. Le pouvoir, les bases militantes, tout le monde est en observation. Et Le Média aussi. Solidaires, CGT, révolution permanente, le NPA, les orga de jeunesses, les électriciens et gaziers, l’énergie et bien d’autres appellent à la grève reconductible ou générale, au blocage de l’économie.
C’est aussi une grève où l’imagination est au pouvoir, avec des opérations “Robin des Bois”, c’est-à-dire la fourniture de l’électricité gratuite aux foyers en difficulté qui n’arrivent plus à payer leurs factures, mais aussi aux associations et organisations oeuvrant pour l’intérêt général. Mais également des coupures ciblées, comme mercredi dernier à la permanence du président du Sénat, Gérard Larcher, qui n’en revient toujours pas. Des blocages prennent forme depuis mardi devant des dépôts de bus, zones industrielles, raffineries, péages, lycées et facs, fortement réprimés. Retour sur cette journée historique et ses après où le gouvernement essaie de diviser bons grévistes et mauvais grévistes. La lutte doit-elle se radicaliser tant le gouvernement ne bouge pas ? On analyse tout cela.
En pleine réforme des retraites, Emmanuel Macron s’est offert une petite tournée africaine. Le Président est rentré le 5 mars après 4 jours où il a fait : Gabon, Angola, Congo-Brazzaville, et République démocratique du Congo. Emmanuel Macron y allait avec de grandes ambitions : c’en est fini avec la Françafrique, l’ingérence et bienvenue les nouveaux partenariats égaux et l’amitié. Résultat : une visite qualifiée de fiasco, infructueuse, de paternaliste. On a même parlé de Tintin au Congo. On va aller voir pourquoi avec Thomas. C'est l'Instant Porcher.
Par Lisa Lap
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