Les émissions de CO₂ d’origine fossile ont atteint un nouveau record en 2023 - Publié: 5 décembre 2023, 08:23 CET / The Conversation
Les quantités de CO₂ que nous pouvons encore émettre tout en respectant l’objectif de l’accord de Paris se réduisent à une peau de chagrin : au rythme de 2023, nous aurons épuisé ce budget carbone dans sept ans.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) d’origine fossile augmenteront de 1,1 % en 2023, les portant au niveau record de 36,8 milliards de tonnes de CO2. C’est la conclusion du 18e rapport annuel du Global Carbon Project sur l’état du budget carbone mondial, que nous avons publié aujourd’hui.
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La production d’énergie renouvelable a atteint un niveau record et croît rapidement. Pour limiter le changement climatique et le changement d’affectation des terres, les émissions de CO2 doivent être réduites beaucoup plus rapidement et, à terme, atteindre le niveau zéro.
La version originale de cet article a été publiée en anglais.
Clés : énergies fossiles gaz à effet de serre (GES) stockage CO2 émissions de CO2 réchauffement planétaire COP28
Connu / TG le 9/12/23 à 11:00
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Réseau Action Climat @RACFrance · 1h
Le secteur aérien est le seul dont le carburant n’est pas taxé ET dont les émissions de CO2 continuent d’augmenter.
Taxer le kérosène pour financer des trains + fréquents, plus de gares et des billets moins chers, c’est agir pour le climat et la justice sociale. #ChaqueLoiCompte
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En 2021, la journaliste Emma Pattee écrivait un article sur l’ombre climatique. “Une des raisons pour lesquelles j’ai créé l’ombre climatique est ma frustration à l’égard de l’empreinte carbone et de la façon dont elle dévalorise les actions qui ne peuvent être mesurées, telles que le vote ou l’activisme, déclare-t-elle dans le Guardian.
Si l’ombre climatique présente des avantages certains et permet d’ouvrir les discussions du changement climatique sur les différentes responsabilités, l’éthique et l’exemplarité, elle présente néanmoins des limites importantes, et certaines contre-vérités que son autrice semble ignorer.
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Le principal avantage de l’ombre climatique est qu’elle dépasse la simple comptabilité carbone, dont les règles sont arbitraires et ont elles-mêmes des limites. Cela permet de dépasser le cadre de l’empreinte carbone et d’aborder d’autres angles, comme l’éthique, l’exemplarité, l’énergie consacrée à la cause.
https://bonpote.com/quelles-sont-les-limites-de-la-comptabilite-carbone/
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L’exemplarité a une place de choix dans l’ombre climatique. Nous savons aujourd’hui, et cela ne fait aucun doute, que l’exemplarité est un vecteur important dans la communication climatique, comme l’attestent de nombreuses études scientifiques. En effet, un scientifique qui prendrait l’avion et en plus s’en vanterait sur les réseaux sociaux ferait une faute de communication et cela aurait un effet désastreux sur sa crédibilité. Pourtant, cela n’aurait que le bilan carbone d’un tweet.
https://bonpote.com/doit-on-etre-irreprochable-pour-parler-du-changement-climatique/
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la conséquentialité des émissions est déjà un manque très important dans la comptabilité carbone actuelle
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occasion de lancer des discussions passionnantes sur la responsabilité du changement climatique et les solutions pour atteindre la neutralité carbone. Elle n’est surtout pas à opposer à l’empreinte carbone, qu’il faudrait plutôt voir comme un concept complémentaire. Ce qui est certain, c’est que l’approche quantitative a des limites et l’ombre climatique permet en partie d’y répondre.
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Connu / https://framapiaf.org/@bonpoteofficiel@mamot.fr/110852907989497265
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3 h
bonpoteofficiel@mamot.fr Bon Pote @bonpoteofficiel@mamot.fr
Une climatologue qui va faire une conférence à New-York, c'est justifié ? Un Bon Pote qui va faire une conférence sur le GIEC à Dubaï, c'est justifié ? Et bien... c'est compliqué ;)
Très heureux de publier cet article sur l'ombre climatique, qui permettra sûrement de lancer quelques débats animés !
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Les scientifiques ont averti que l’hydrogène pourrait contribuer « indirectement » à l’effet de serre lorsqu’il y a fuite et ...
Connu / TG le 03/08/23 à 11:41
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L'agriculture est le deuxième poste d'émissions de GES de la France (19 % du total national et 85 MtCO2 eq. émis en 2019). Les ...
Connu / TG le 09/07/23 à 11:49
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La Cour des comptes préconise de réduire le cheptel bovin pour diminuer les gaz à effet de serre. « Ce n’est pas tant moins de vache ...
Connu / TG le 10/06/23 à 07:24
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En bref — Énergie - Durée de lecture : 1 minute Clés : Énergie Agriculture
Des scientifiques de l’Institut de recherche de Potsdam (Allemagne) se sont penchés sur les conséquences de la production d’agrocarburants sur le changement climatique. Ces derniers sont plus émetteurs de CO2 que la combustion de carburants d’origine fossile, selon leur étude publiée dans la revue Nature Climate Change, le 26 juin. « Le défrichement lié à la production d’agrocarburants modernes entraîne des facteurs d’émission de CO2 qui sont plus élevés que ceux liés à la combustion de diesel fossile », souligne Florian Humpenöder, coauteur de l’étude, dans un communiqué. Solution : un contrôle strict de l’utilisation des terres, afin que la demande en agrocarburants ne pousse pas à défricher des forêts par exemple.
Les agrocarburants sont issus en majorité de cultures agricoles telles que le blé et le maïs, la betterave ou encore le soja, le tournesol et le colza. Ils nécessitent donc un accaparement important des sols, où les cultures intensives sont souvent couplées d’arrosage copieux en pesticides.
Pour remplacer l’ensemble des carburants fossiles par des agrocarburants, l’étude souligne que les terres agricoles disponibles actuellement ne suffiront pas. Il faudra inévitablement détruire des écosystèmes pour étendre les champs cultivés. Or, le changement d’utilisation des sols (une prairie transformée en culture par exemple) relâche massivement du CO2 dans l’atmosphère.
L’Ademe (Agence de la transition écologique) était d’ailleurs arrivée au même constant l’an dernier.
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L'année 2019 n'est pas encore terminée, mais les spécialistes du calcul des émissions de CO2 les connaissent déjà. Ce matin, les climatologues du Global Carbon Project publient trois articles (1)
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Connu / TG le 08/03/23 à 16:15
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1. Blâmer les Etats plutôt que les COP, épisode 1
C'est l'élément le plus saillant d'avant COP27 : les rapports publiés par les différentes agences internationales sont catastrophiques. Selon les dernières données de synthèse de l'ONU https://unfccc.int/news/climate-plans-remain-insufficient-more-ambitious-action-needed-now, les plans climats des Etats vont encore augmenter les émissions mondiales de 10,6% d'ici à 2030 alors qu'il faudrait qu'elles baissent de 45% (par rapport à 2010). La faute en revient aux gouvernements des Etats – aucun n'est à la hauteur des enjeux – et non aux COP elles-mêmes.
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Pour le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), 2022 aura été une « année gachée »
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cet écart abyssal entre le réel et le souhaitable n'est pas nouveau : il puise sa source dans l'Accord de Paris lui-même et dans le fait que les Etats n'aient pas prévu de mécanisme pour nous garantir que cet écart soit résorbé ... Les promesses de « neutralité carbone » d'ici à 2050 des Etats et des entreprises multinationales sont donc aujourd'hui sans consistance
2. Blâmer les Etats plutôt que les COP, épisode 2
... nous font honte ... promettre 100 milliards d'euros par an ... seuls 83,3 milliards de dollars ont été comptabilisés par l'OCDE pour l'année 2020. Certes en hausse de 4% par rapport à 2019 mais il manque encore près de 20% des financements promis ... les pays pauvres, qui ne sont pas responsables du changement climatique actuel, paient donc le prix fort
3. Peut-on dès lors disculper les COP de toute responsabilité ?
... Non ... les utiliser pour ce qu'elles permettent, tout en mettant en lumière les décisions qu'il faudrait prendre par ailleurs ...
a. les COP n'ont pas mandat, et ont même l'interdiction, d'édifier des règles et institutions qui auraient pour fonction de réguler l'économie mondiale
... l'incroyable machine à réchauffer la planète que sont l'économie mondiale et les entreprises multinationales ...
b. Est-il possible de contenir le réchauffement climatique en deçà de 1,5 °C ou 2 °C sans ne jamais mettre à l’index les énergies fossiles pourtant à l’origine de près de 90 % des émissions mondiales de C02 ? Non, c'est évident. C’est pourtant ce qu'ont fait les négociations climatiques internationales depuis près de trente ans
... discuter des symptômes ... sans traiter les causes, ces quantités astronomiques d’énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole) qui alimentent notre insoutenable économie mondiale. C’est insensé. Extravagant même. Mais une réalité implacable : depuis la première COP organisée en 1995 à Berlin, il n’a jamais été question de limiter à la source la production de charbon, de gaz et de pétrole ... la COP26 à Glasgow pour que les énergies fossiles soient mentionnés dans un texte de décision de COP, dans une version totalement édulcorée et vidée de sa substance. Décider d'un moratoire ou interdire l'exploitation de nouveaux gisements d'énergies fossiles est pourtant requis tant par le dernier rapport du GIEC que par l'Agence internationale de l'énergie ...
c. les COP ne peuvent pas réaliser ce que l'Accord de Paris a exclu qu'elles puissent faire
... contributions volontaires et déterminées au niveau national ... course de lenteur, chacun retardant autant que possible des engagements supplémentaires ...
4. Que peut-on attendre de la COP27 ?
... résumé ... :
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une COP d'entre-deux, entre une COP26 à Glasgow en 2021 qui aurait du permettre de plus grandes avancées et une COP28 en 2023 qui doit faire la démonstration que les mécanismes de l'Accord de Paris permettent effectivement une progression des politiques climatiques nationales. Ce qui n'est pas gagné.
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Pour ce qui concerne la France, je vois trois débats :
Emile Binet a retweeté Salomé Saqué @salomesaque · 18 oct.
De nouveaux chiffres accablants.
Les émissions mondiales de CO2 continuent à augmenter à une vitesse folle, alors que nous devrions faire machine arrière, et urgemment.
En refusant d'écouter les scientifiques, nous sommes en train de creuser notre propre tombe.
Citer le Tweet
Zhu Liu @LiuzhuLiu · 17 oct.
Carbon Monitor global CO₂ emissions updates: Jan-Aug of 2022 is +2.2 % than that of 2021, +11.6% of 2020 and +2.9% than 2019(pre-pandemic level).
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Viande, voiture, avion, streaming… Saurez-vous évaluer ce qui émet un peu ou beaucoup de CO2 ?
Un trajet en jet privé émet-il plus qu’une année de repas carnés ? Quel est l’impact carbone d’un jean neuf ? Testez vos connaissances avec ce quiz.
🌱 Quizz : 10 minutes
Connu / TG du 22/10/22 à 11:05
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36 194 ont signé
Ariane GAUDEAUX a lancé cette pétition il y a 2 mois
Plutôt que de contrôler la consommation des citoyens qui essayent de survivre aux canicules de plus en plus fréquentes, peut-être pourrions-nous tout simplement obliger les ultra-riches a prendre l'avion normal comme tout le monde. Au nom de quoi peuvent-ils générer une aussi énorme pollution à eux tous seuls et altérer la qualité de vie et l'avenir de tous les citoyens ?
""Récap du mois : 18 vols, 46 heures, 176 tonnes de CO2. C’est 17 ans d’empreinte carbone d’un Français moyen." Ce lourd bilan n’est autre que celui des trajets effectués par le jet privé de Bernard Arnault sur le seul mois de mai 2022. Il a été dévoilé sur Instagram par le compte "L’avion de Bernard". "
https://www.geo.fr/environnement/quel-est-limpact-ecologique-des-vols-en-jet-prive-210724
Nous avons encore les moyens d'améliorer notre avenir et celui de nos enfants, en nous battant pour construire un monde sans émission de CO2. C'est maintenant ou jamais. Le gouvernement peut agir en légiférant. Et nous, citoyens, pouvons demander des actes forts et efficaces comme celui-ci.
36 193 ont signé. Prochain objectif : 50 000 !
Quand elle atteindra 50 000 signatures, cette pétition deviendra l'une des plus signées sur Change.org !
36 194 ont signé
Ariane GAUDEAUX a lancé cette pétition il y a 2 mois
Plutôt que de contrôler la consommation des citoyens qui essayent de survivre aux canicules de plus en plus fréquentes, peut-être pourrions-nous tout simplement obliger les ultra-riches a prendre l'avion normal comme tout le monde. Au nom de quoi peuvent-ils générer une aussi énorme pollution à eux tous seuls et altérer la qualité de vie et l'avenir de tous les citoyens ?
""Récap du mois : 18 vols, 46 heures, 176 tonnes de CO2. C’est 17 ans d’empreinte carbone d’un Français moyen." Ce lourd bilan n’est autre que celui des trajets effectués par le jet privé de Bernard Arnault sur le seul mois de mai 2022. Il a été dévoilé sur Instagram par le compte "L’avion de Bernard". "
https://www.geo.fr/environnement/quel-est-limpact-ecologique-des-vols-en-jet-prive-210724
Nous avons encore les moyens d'améliorer notre avenir et celui de nos enfants, en nous battant pour construire un monde sans émission de CO2. C'est maintenant ou jamais. Le gouvernement peut agir en légiférant. Et nous, citoyens, pouvons demander des actes forts et efficaces comme celui-ci.
36 193 ont signé. Prochain objectif : 50 000 !
Quand elle atteindra 50 000 signatures, cette pétition deviendra l'une des plus signées sur Change.org !
Francois-Marie Bréon @fmbreon
Je vois Emma Haziza (@HazizaEmma) devenir de plus en plus présente dans les médias. De nombreux journalistes lui tendent un micro complaisant, et j’apprends qu’elle aura une émission hebdomadaire sur France Inter en tant que scientifique
Citer le Tweet
Salomé Saqué @salomesaque · 12 juil.
Ravie de vous annoncer que j'intègre une nouvelle émission sur @franceinfo à la rentrée ! Chaque semaine je serai en duo avec la scientifique @HazizaEmma pour parler climat, environnement, et surtout solutions.
J'ai hâte !
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4:12 PM · 18 juil. 2022· 697 Retweets 153 Tweets cités 1 868 J'aime
EDF annonce discrètement avoir rejeté près du double de ce qui lui est autorisé
En 10 mois, la centrale nucléaire de Civaux a laissé fuité 194,2 kg de fluides frigorigènes. La centrale n’a pourtant l’autorisation d’en rejeter que 100 kg maximum par an, ces liquides devenant de puissants gaz à effet de serre une fois dans l’atmosphère. L’annonce est faite très discrètement par (...)
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ENVIRONNEMENT
Halte à la propagation des arbres pour réduire les émissions de CO2 ! L'idée semble contre-intuitive mais les scientifiques alertent aujourd'hui sur la propagation des forêts dans les zones où celles-ci sont normalement absentes, comme dans les prairies. En bouleversant l'équilibre des sols, ces opérations peuvent en réalité émettre davantage de carbone qu'elles n'en absorbent. Mais cette balance est mal connue et peu prise en compte dans les stratégies de compensation carbone.
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87 commentaires
l’avion est pire que le train pour le climat… mais quel avion ? Quel(s) train(s) ? Et le remplissage ??? Quel taux de remplissage d’un train pour avoir les mêmes émissions de CO2 que l’avion ?
Pas de panique. Laydgeur vous l’explique en long, en large et en travers. C’est parti !
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« oui mais là vous ne comptez pas les émissions de CO2 causées par la fabrication des rames et la construction des lignes »
Pas de panique si vous êtes dans ce dernier cas, vous pouvez lire le match retour ici !! https://bonpote.com/train-vs-avion-match-retour/
Connu / https://twitter.com/TheoMiloche/status/1435267955915362314
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Théo Miloche @TheoMiloche · 7 sept.
Et s’il y avait encore besoin de montrer la suprématie du train par rapport à l’avion, elle est décrite dans cet article @BonPote feat @laydgeur - 1 - 6 - 35
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réalité documentée et étudiée année après année par des milliers de scientifiques, dont les travaux ont été scrupuleusement analysés et synthétisés par le Groupe d’expert·es intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Cet organisme onusien, chargé d’évaluer l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes et ses impacts, vient de publier la première des trois parties de son sixième rapport d’évaluation, consacrée aux « éléments scientifiques » sur le dérèglement climatique. Un état des lieux implacable et plus alarmant encore que les précédents. Nous avons résumé pour vous cinq points clés de ce rapport.
1 - L’influence humaine sur le climat est un fait établi et indiscutable
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2 - Le changement climatique est sans précédent et plus rapide que ce qu’on craignait
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3 - Des points de basculement aux conséquences imprévisibles risquent d’être atteints
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4 - Il est encore possible de maintenir la hausse des températures sous 1,5°C, mais…
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5 - Inaction et retards ne font qu’augmenter les risques jour après jour
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Le mandat du GIEC n’est pas de faire des recommandations politiques ni de prescrire des mesures. Mais le constat sans appel qu’il vient de détailler, basé sur des connaissances et des données scientifiques rigoureuses, devrait faire réagir l’ensemble des responsables politiques. Il est absolument vital que les gouvernements s’alignent sur un objectif à 1,5°C et revoient leurs plans en conséquence, notamment à l’occasion de la COP26 qui se tiendra à Glasgow en novembre https://unfccc.int/fr/processus-et-reunions/les-conferences/conference-sur-les-changements-climatiques-a-glasgow.
A la lecture de ce nouveau rapport du GIEC, toute inaction de leur part serait d’autant plus coupable.
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Première partie du sixième rapport d’évaluation du GIEC (en anglais) https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/
Photo : Feux de forêt en Sibérie, juillet 2020. © Julia Petrenko / Greenpeace
Clés : #Accord de Paris #Changement climatique #Changements climatiques #Climat #CO2 #COP26 #Dérèglement climatique #Emissions CO2 #Emissions de gaz à effet de serre #gaz à effet de serre #GES #GIEC
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Le Dictionnaire de l'environnement définit l'empreinte carbone comme la mesure du volume de dioxyde de carbone (CO2) émis par combustion d’énergies fossiles, par les entreprises ou les êtres vivants. On estime qu’un ménage français émet en moyenne 16,4 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an. Il est, dans ses usages privés de l’énergie, directement responsable d’une partie des émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère4.
Le terme « empreinte carbone » a été choisi car le dioxyde de carbone est le principal gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique5. Le calcul se fait en comparant le potentiel de réchauffement global de différents gaz par rapport à celui du CO2.
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Références
1 - Enerpress, Coal's not dead... pour au moins 5 ans, 15 décembre 2011.
2 - ADEME, Bilan GES, Centre de ressources sur les gaz à effet de serre [archive].
3 - Empreinte Carbone [archive], Global Footprint Network.
4 - Empreinte carbone [archive], Dictionnaire de l'environnement.
5 - Aurélie Delmas, Clara Dealberto, Maxime Fabas, Julien Guillot et Savinien de Rivet, « Sur les traces de l'empreinte carbone » [archive], sur Libération, 26 septembre 2018 (consulté le 10 avril 2019).
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T&E's report analyses Oil World data for 2020 to assess current biofuels consumption and to evaluate the impact of the Renewable Energy Directive 10 years since it was introduced. It paints a sobering story of a policy that has driven up demand for cheap crop-based biodiesel leading to deforestation, habitat loss and greater CO2 emissions than the fossil diesel it replaces.
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Suren Rangaraju +32 (0) 465 14 29 08
https://twitter.com/ReveilEcolo/status/1413430337749803012
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Pour un réveil écologique @ReveilEcolo
Les biocarburants, vantés pour être une alternative aux énergies fossiles seraient la cause de la déforestation d’une zone grande comme les Pays-bas ces 10 dernières années !
On fait le point avec une nouvelle étude de @transenv
Revers de main avec index pointant vers le bas [1/20]
Image 11:30 AM · 9 juil. 2021·- 25 Retweets 3 Tweets cités 32 J'aime
Paradoxalement, l’étude suggère que les efforts visant à remplacer les carburants polluants comme le diesel par des biocarburants (soja, palme et autres huiles) augmentent les émissions de GES.
Les biocarburants, pas si bons pour la planète ? [2/20]
L'UE a pour objectif de couvrir environ 1/4 de ses besoins en énergie pour les transports d'ici à 2030 grâce à des sources renouvelables, dont les biocarburants.
En 2020, jusqu’à 5,1% des carburants utilisés provenaient d'agro-carburants d’origine agricole (1ère génération)
Pourtant, selon T&E qui a réalisé une analyse de cycle de vie complète des biocarburants de 1ère génération, en raison notamment de la déforestation, nous avons émis 80% de GES de plus avec des biocarburants depuis 2011 que si nous avions utilisé du pétrole fossile ! [4/20]
Si l’UE maintient ses politiques actuelles en matière de biocarburants, elle émettra 173 Mt supplémentaires de CO2eq d'ici à 2030, soit l'équivalent de 95 millions de voitures supplémentaires sur les routes en un an (soit aussi +75% qu’une scénario au pétrole) ! [5/20]
A qui la faute ?
Au changement d’usage des terres : des forêts tropicales sont converties en plantation d’huile de palme, de soja, détruisant la biodiversité (décimant par ailleurs les populations de certaines espèces comme les grands singes)... [6/20]
...et les puits de carbone naturel que sont les forêts. En effet, la plantation de palme est terriblement efficace et très rentable. [7/20]
Néanmoins, certains biocarburants n’ont d’ailleurs pas vraiment le vent en poupe : @TotalEnergies vient d’annoncer qu’ils cesseraient l’utilisation d’huile de palme dans toute leur chaîne de production d’ici 2023, en particulier dans leur raffinerie de la Mède ! [8/20]
Celle-ci faisait l'objet d'une plainte par plusieurs ONG environnementales. L’UE a par ailleurs accepté en 2018 de supprimer progressivement l'utilisation de l'huile de palme dans les carburants de transport d'ici 2030. [9/20]
Mais attention aux effets rebond !
L’augmentation de l'utilisation de l'huile de soja dans le biodiesel européen qui résulte de l’interdiction de l’huile de palme menace désormais de déplacer la déforestation de l'Asie du Sud-Est à l'Amérique du Sud. [10/20]
L'huile de soja utilisée dans la production de biodiesel a en effet connu un pic de + 17 % en 2020, alors que les volumes d'huile de palme n'ont augmenté que de 4,4 %, selon les données du rapport. [11/20]
L’huile de soja pourrait ainsi devenir la nouvelle huile de palme ! Pourtant, si ses émissions sont légèrement inférieures à l’huile de palme, elles restent deux fois plus élevées que celles du diesel si l'on tient compte de la perte directe et indirecte de forêts. [12/20]
Bref, passer de l’huile de palme à l’huile de soja ne résoudrait absolument pas le problème, ni des émissions, ni de la perte de biodiversité. A ce rythme, autant brûler du pétrole car c’est plus efficace. [13/20]
La solution réside peut être dans l’utilisation des biocarburants de seconde génération (déchets verts) et de troisième génération (algues).
Ceux-là sont néanmoins beaucoup plus chers, non compétitifs ou tout simplement encore à l’état de R&D pour être commercialisés. [14/20]
La question est donc complexe : il faut réduire les carburants fossiles, mais ne pas les remplacer par les biocarburants les plus facilement disponibles (première génération) car plus délétères encore pour l’environnement. [15/20]
De même, les remplacer par des biocarburants plus avancés couterait cher et serait aujourd’hui lourdement répercuté sur le portefeuille des consommateurs. [16/20]
Quelqu’un a parlé de besoin de sobriété ? C’est par ici !
En effet, une autre solution pour la réduction des émissions résiderait dans l'utilisation moindre de voitures et le développement de voitures plus légères, moins consommatrices. [17/20]
Les véhicules électriques sont évidemment également une solution mais cette mésaventure dans les biocarburants rappelle que vouloir réduire les émissions sans changer ses habitudes risque d'être très difficile, voire impossible. [18/20]
La sémantique en elle-même est d’ailleurs intéressante, voire trompeuse : quand les industriels parlent de biocarburants pour mettre en avant l’aspect naturel du produit, les ONG préfèrent le terme d’agrocarburants, plus restrictif.
[19/20]
Quoi qu'il en soit, la prochaine fois, vous saurez être vigilant quand une multinationale vantera les vertus de ses agrocarburants sur l’environnement ou quand l’UE fera valoir son utilisation des agrocarburants pour montrer son engagement pour la durabilité ! [20/20]
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Ndlr : précocité et constance, sont au moins des caractéristiques de JMJ... Chapeau ! / exhaustivité ?
Dommage qu'il n'a pas évolué sur le nucléaire aujourd'hui... :-(
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Agronomie 27 commentaires
Une prairie avec ses vaches ne constitue pas, par exemple, une source, mais un puits de carbone. Une prairie de moyenne montagne absorbe environ une tonne de CO2 par hectare et par an.
Paul Ariès
... les ruminants se retrouvent fréquemment sous le feu des critiques en raison de leurs fortes émissions ce gaz à effets de serre (GES) ... liées à la gestion des effluents ou aux émissions de méthane dues à la fermentation entérique : les fameux « pets de vache » (en réalité plutôt de rots). La forte demande en terres, source de déforestation, y participe également (1).
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composante essentielle du « pâturage holistique » prôné par le Savory Institute : l’idée est de faire pâturer un très grand nombre d’animaux sur une petite surface pendant une durée limitée. En fonction des variables agroécologiques du terrain, on planifie alors une rotation : les animaux sont périodiquement déplacés de parcelle en parcelle, laissant le temps à celles préalablement pâturées de se régénérer.
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Maria Nordborg (13) conclut dans un rapport sur la méthode de Savory publié en 2015 que les bénéfices prétendus de cette approche « semblent exagérés et/ou manquent d’un large soutien scientifique » ... il semble que bien qu’il reste possible que cette approche ait bien des bénéfices, les prétentions de Savory sont, elles, totalement fantaisistes.
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L’effet d’une pratique est extrêmement dépendant des conditions environnementales locales
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Quel est le potentiel de séquestration ?
En France, une équipe de recherche de l’institut de l’élevage (Idele) et de l’INRA propose pour les prairies permanentes une séquestration de 570 kgC/ha/an, soit 2,1 tCO2-eq/ha/an (18)
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une seule étude, ce n’est pas suffisant pour conclure que les forêts séquestrent plus de carbone que les prairies. En revanche, le fait que la conversion d’une prairie en champ cause de fortes émissions de GES est bien établi (19) (18) (14) (9) (3).
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Henderson et coll. estiment uniquement un potentiel technique, alors que Smith et coll. proposent un potentiel économiquement viable pour différents prix attribués aux GES. Aussi, en plus de celui pour les prairies, Smith et coll. estiment le potentiel de mitigation des émissions de GES pour l’ensemble du secteur agricole.
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la part d’herbe dans les rations des vaches françaises est de 60 % d’après Interbev (21). En fait, l’élevage en pâturage ainsi défini ne représente que 1/30e de la production de protéines animales, et seulement 1/80e de la production totale (5).
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Conclusion
... la relation entre pâturage et séquestration est extrêmement complexe et sensible au contexte. ... La conclusion inévitable de ce rapport est que bien que les ruminants aient leur place dans un système alimentaire durable, cette place est limitée.
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Références
FAO. Tackling Climate Change Through Livestock. Rome : s.n., 2013. p. 17.
Savory, Allan. Allan Savory: Comment transformer nos déserts en prairies et inverser le changement climatique. Youtube. [En ligne] 2013. [Citation : 16 Février 2020.] https://youtu.be/vpTHi7O66pI?t=1187.
Lal, Rattan. Soil carbon stocks under present and future climate with specific reference to European ecoregions. Nutrient Cycling in Agroecosystems. 2007, 81, pp. 113-127.
Schulze, E D, et al. Importance of methane and nitrous oxide for Europe’s terrestrial greenhouse-gas balance. Nature Geoscience. 2009, Vol. 2, 842-851.
Garnett, Tara, et al. Grazed and confused? Food Climate Research Network. 2017.
Soussana, J.F, Tallec, T et Blanfort, V. Mitigating the greenhouse gas balance of ruminant production systems through carbon sequestration in grasslands. Animal. Mars 2010, Vol. 4, 3, pp. 334-350.
Mc Sherry, Megan E. et Ritchie, Mark E. Effects of grazing on grassland soil carbon: a global review. Global Change Biology. 2013, Vol. 19, pp. 1347-1357.
Henderson, Benjamin B, et al. Greenhouse gas mitigation potential of the world’s grazing lands: Modeling soil carbon and nitrogen fluxes of mitigation practices. Agriculture, Ecosystems and Environment. 2015, Vol. 207, pp. 91-100.
Jones, Michael B. Potential for carbon sequestration in temperate grassland soils. [éd.] FAO. Integrated Crop Management. 2010, Vol. 11, pp. 1-18.
Forster, P, et al. Changes in Atmospheric Constituents and Radiative Forcing. [auteur du livre] GIEC. Climate Change 2007: The Physical Science Basis. Contribution of Working Group I to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change. 2007.
Schader, Christian, et al. Impacts of feeding less food-competing feedstuffs to livestock on global food system sustainability. J. R. Soc. Interface. 2015, Vol. 12.
Eutrophisation. Wikipedia. [En ligne] Wikimedia Foundation, 18 Novembre 2019. [Citation : 16 Février 2020.] https://fr.wikipedia.org/wiki/Eutrophisation#Les_causes_de_l’eutrophisation.
Nordborg, Mari. Holistic management – a critical review of Allan Savory’s grazing method. Uppsala : SLU / EPOK – Center for Organic Food & Farming, 2016.
Conant, Richard T, et al. Grassland management impacts on soil carbon stocks: a new synthesis. Ecological Applications. 2017, Vol. 27, 2, pp. 662-668.
Smith, Pete, et al. Greenhouse gas mitigation in agriculture. Philosophical transactions of the Royal Society. 2008, 363, pp. 789-813.
Chang, Jinfeng, et al. Effect of climate change, CO2 trends, nitrogen addition, and land-cover and management intensity changes on the carbon balance of European grasslands. Global Change Biology. 2016, 22, pp. 338-350.
Still, Christopher J., et al. Global distribution of C3 and C4 vegetation: Carbon cycle implications. Global Biogeochemical Cycles. 2013, Vol. 17, 1.
Dolle, J-B, et al. Contribution de l’élevage bovin aux émissions de GES et au stockage de carbone selon les systèmes de production. Fourrages. 2013, 215, pp. 181-191.
Prix du carbone. Wikipédia. [En ligne] Wikimedia Foundation, 10 Février 2020. [Citation : 16 Février 2020.] https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_du_carbone.
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Références
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GIEC. Summary for Policymakers. Climate Change and Land: an IPCC special report on climate change, desertification, land degradation, sustainable land management, food security, and greenhouse gas fluxes in terrestrial ecosystems. 2019, p. 10.
Soussana, J-F, et al. Carbon cycling and sequestration opportunities in temperate grasslands. Soil Use and Management. 2004, 20, pp. 219-230.
Soussana, J-F, et al. Carbon cycling and sequestration opportunities in temperate grasslands. Soil Use and Management. 2004, 20, pp. 219-230.
Ndlr : crédible ? biais du véganisme ? ACT
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GOUVERNANCE D'ENTREPRISE
Un petit actionnaire alerte sur la "menace existentielle" qui pèse sur ExxonMobil
ExxonMobil se place en position de risque majeur à force de ne pas suffisamment prendre en compte le réchauffement climatique dans sa stratégie. C’est ce qu’écrit le récent fonds activiste Engine n°1 dans une lettre aux actionnaires du groupe, en amont de l’assemblée générale du 26 mai. Ce nouveau coup de pression sur la major texane est symptomatique d’un secteur pétrolier qui, mis sous tension par ses actionnaires, doit transformer son modèle pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
...
"ExxonMobil est le cinquième plus gros producteur mondial d’émissions de gaz à effet de serre" ... ExxonMobil est jusqu’à présent la major pétrolière ayant le plus fait preuve de résistance au changement. ...
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Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. Celle de la France est par exemple de 11 tCO2/hab, alors que les émissions liées à la seule production nationale ne sont que de 5 tCO₂/hab.
...
Clés : émissions ; transition énergétique ; délocalisation ; produit intérieur brut (PIB) ; consommation énergétique
Auteurs
Une étude publiée cette semaine dans la revue Nature Energy par des scientifiques de l’Université du Sussex en Grande-Bretagne et de l’International School of Management révèle que les énergies renouvelables sont jusqu’à 7 fois plus efficaces que le nucléaire pour réduire les émissions de CO2.
...
aux Etats qui désirent réduire leurs émissions rapidement et à moindre coût de donner la priorité au développement des énergies renouvelables.
Les scientifiques ont observé que les pays qui disposent des parcs nucléaires les plus importants n’ont pas tendance à réduire significativement leurs émissions. Dans les pays peu développés, les programmes nucléaires semblent même être associés à un accroissement de celles-ci.
...
Pour son collègue Andy Stirling, l’étude démontre l’incohérence des arguments qui plaident pour un développement simultané des deux sources d’énergie car « les tensions et les incompatibilités qui existent entre elles risquent de ruiner les efforts faits pour combattre les changements climatiques ».
...
Bernard Deboyser : ingénieur polytechnicien et consultant en énergie et mobilité durable. Passionné par les énergies renouvelables et la transition énergétique depuis plus de 30 ans il développe (bénévolement) des projets éoliens et photovoltaïques dans le cadre d'une coopérative citoyenne dont il est un des fondateurs et l'administrateur-délégué : www.hesbenergie.be
Connu / mel Article sur nucléaire et renouvelables de JMB du Wed, 14 Apr 2021 21:07:32 +0200
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Corinne Lepage a retweeté Christian de Perthuis @chdeperthuis · 16h
Abattement des émissions de méthane: une arme sous-exploité dans la lutte contre le réchauffement
Thierry Salomon a retweeté
Vincent Boulanger @TransitionAllem · 1h
En Allemagne, les émissions de CO2 du secteur de la production d'électricité baissent depuis 2011 et la décision de sortir du nucléaire. La baisse est plus rapide que celle anticipée par la loi Climat, dont les objectifs sont ici en pointillés.
0 - 6 - 5
Ndlr : semble effectif sur la courbe montrée, mais, pour être juste, en 2020 il y a eu ralentissement de la demande, ce qui a facilité ce repli. Quelle sont les sources ?
Données / https://twitter.com/TransitionAllem/status/1346726340507160582
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Tweet épinglé Vincent Boulanger @TransitionAllem
Les émissions de CO2 de l'Allemagne s'établissent à 722 MioT en 2020, selon Agora Energiewende @AgoraEW. Elles baissent ainsi de 42,3% par rapport à 1990, dépassant l'objectif 2020 de -40%. Toutefois, sans la crise du Corona les émissions n'auraient baissé que de 37,8% calcule le Think Tank.
8:52 AM · 6 janv. 2021·- 9 Retweets 22 J'aime
Vincent Boulanger @TransitionAllem · 6 janv. En réponse à @TransitionAllem
Pour atteindre les objectifs du Green Deal Européen, l'Allemagne doit baisser ses émissions d'ici 2030 de 65% et non plus de 55% comme le prévoyait le gouvernement allemand jusqu'ici.
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Grâce à une feuille de route présentée le 23 février dernier, le gouvernement espère réguler le numérique en faveur de l’environnement.
...
Selon un rapport du Haut Conseil pour le climat l'intensité du déploiement de la 5G en France pourrait ajouter entre 2,7 et 6,7 millions de tonnes équivalent carbone dans l'atmosphère à l'horizon 2030, du fait des émissions importées.
Lors de l'attribution des fréquences télécom, aucun critère environnemental n’a été pris en compte. La nouvelle feuille de route prévoit la réalisation d’une étude, pour connaître comment les objets connectés, avec l'arrivée de la 5G, auront un impact sur l’environnement.
C’est l’objet du volet préliminaire de la feuille de route, dédié à “l'amélioration des connaissances”.
Les ministres Barbara Pompili et Cédric O mettront en place un baromètre environnemental des acteurs du numérique pour suivre de près l’impact sur l’environnement. Piloté par l'Arcep et l'Ademe, le baromètre collectera annuellement des données environnementales.
L’Arcep devra aussi évaluer aussi les pratiques de surconsommation d’appareils électroniques, encouragée par des offres commerciales comme celles des "smartphones à un euro", par exemple.
...
Connu / https://mamot.fr/@LoursDeNice/105816226319928629
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LoursDeNice @LoursDeNice@mamot.fr 0 - 0 - 0
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... si nous souhaitions remplacer toutes les lignes aériennes par des trains à grande vitesse, est-ce que finalement ce serait bénéfique en termes d’émissions ? Autrement dit, avec les émissions de CO2 des vols intérieurs en France, combien pourrait-on construire de km de lignes TGV ?
...
Sur les 30 premières années, la construction et l’exploitation de cette ligne auront émis près de 2 millions de tonnes de CO2 qui se décomposent comme suit :
Afin de calculer la “rentabilité carbone” de cette ligne, il faut calculer le CO2 émis (ce qui a été fait avec ce bilan carbone), mais aussi le CO2 évité. Car cette nouvelle ligne devrait détourner de l’air et de la route environ 1,2 millions de passagers chaque année (ce qu’on appelle report modal), ce qui fait que ses émissions seront “amorties” par rapport à une situation sans LGV en seulement 12 ans.
...
Sachant que la durée de vie de la voie est d’une centaine d’années, le bénéfice est sans appel, même si les prévisions de report modal étaient surestimées.
...
la quasi totalité des émissions d’une ligne TGV provient des émissions liées à la production électrique, qui, malgré ce qu’on peut penser, n’est pas totalement décarbonée en France (encore 19 millions de tonnes de CO2 émises en 2019).
...
environ 6200 tonnes de CO2 par km de LGV
...
Les vols métropole/outre-mer ne concernent que 14% des passagers, mais émettent plus de 60% du total de CO2
...
En 2050, la France a pour objectif d’être neutre en carbone. Sur cette période de 30 ans qui nous sépare de ce but, pour les mêmes émissions que le trafic aérien intérieur, on a la possibilité de quasiment QUADRUPLER notre réseau de lignes à grande vitesse.
...
en doublant le réseau existant on couvre la quasi totalité des vols intérieurs par des lignes à grande vitesse…
...
La question fondamentale à se poser est de savoir si l’on préfère émettre du CO2 pour des voyages éphémères en avion, ou bien pour construire des infrastructures durables et s’offrir à nous mêmes et à nos descendants une mobilité longue distance sobre en carbone. C’est un choix de société dont nous devons discuter collectivement, tout en prenant bien en compte qu’être neutre en CO2 n’est qu’une étape. Les infrastructures déjà existantes ou les nouvelles constructions ne peuvent plus se faire au dépend de la grande oubliée de ce début de siècle : la biodiversité.
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https://twitter.com/nouel_juliette/status/1351261776600510464
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Pour un réveil écologique a aimé
@nouel_juliette · 6h - Visage songeur Visage hurlant de peur
Rapport @IEA Image - 3 - 82 - 124
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Ma biographie
Malgré la gravité de la crise climatique, la France n’agit pas assez fortement, notamment dans la réduction des énergies fossiles et le développement des énergies renouvelables. En conséquence, les objectifs officiels de neutralité carbone ne seront pas respectés.
Quels sont les risques et comment faire pour stopper le réchauffement climatique ? Ingénieur de formation, j’ai souhaité éclaircir ces questions afin de bien comprendre le problème et y apporter une réponse la plus complète possible. Voici donc ce livre, que j’ai voulu pédagogique pour tous publics.
Mes publications
Stopper le réchauffement climatique Propositions concrètes
Face au réchauffement climatique, nous devons réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre, mais nous n’en prenons pas le chemin. Il est nécessaire de proposer un objectif très ambitieux. Ce haut niveau d’exigence est décisif car il va permettre de découvrir des solutions auxquelles nous ne pensons pas.
L’auteur fournit une méthode avec les éléments chiffrés sur l’énergie et les quantités d’émissions de gaz à effet de serre. Il explique les solutions concrètes proposées dans tous les secteurs d’activité. Par exemple, dans le secteur des transports, l’aménagement des infrastructures routières rend possible la généralisation des véhicules électriques.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de réussir à contrer le réchauffement climatique sans remettre en cause notre système et notre mode de vie. Par exemple, chacun de nous pourra continuer à disposer d’une voiture individuelle.
L’auteur définit ainsi un projet de transformation énergétique sans précédent. Nous pourrions ainsi être les pionniers en montrant comment franchir un pas important vers le refroidissement climatique. Ce livre offre une vision claire du problème et s’adresse à tous les citoyens.
Connu / https://twitter.com/JPiketty/status/1338857629179789312
Ndlr : /"contrer le réchauffement climatique sans remettre en cause notre système et notre mode de vie" : magicien ou escroc ?! Approfondir et dénoncer si confirmé ACT
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Article écrit par Hisel Emma et Geraud Guibert
... un point complet sur l’impact climatique du format numérique et du format papier.
-> https://www.lafabriqueecologique.fr/app/uploads/2020/11/D%C3%A9cryptage-papier-num%C3%A9rique-vf-1.pdf
... indispensable que chaque acteur économique, les ménages, les entreprises et les acteurs publics aient une idée claire et précise de l’impact environnemental et climatique de chaque dispositif afin de prendre en compte ce critère dans leurs choix.
I. Gaz à effet de serre (GES) : l'impact des deux filières est plus proche que prévu
II. L'impact différencié sur les différents paramètres environnementaux
III. Quelles méthodes pour accélérer la transition écologique
Conclusion
Faire le « bon choix écologique » [26] ne se résume pas à la quantification des émissions de GES mais également à l’analyse de cycle de vie ou encore aux effets rebonds produits par les deux matériaux et à leur usage. Il est primordial d’optimiser dans ce domaine les comportements individuels et des entreprises face à l’usage du numérique et/ou du papier. Aujourd’hui, les choix entre les deux filières de chaque individu ou entité économique relèvent surtout de considérations pratiques prenant en compte des facteurs émotionnels, culturels et de rentabilité. Ceux effectués par le secteur de la communication sont principalement fonction de l’efficacité commerciale par rapport au public visé. Il est pourtant indispensable que les impacts environnementaux et climatiques constituent un des critères de leurs choix et qu’ils puissent les faire en pleine connaissance de cause.
Notes de bas de page
[1] Cette dernière année, une feuille route gouvernementale, un rapport et une proposition de loi au Sénat.
[2] https://aisel.aisnet.org/cgi/viewcontent.cgi?article=1012&context=acis2010
[3] Par exemple : https://ecoinfo.cnrs.fr/wp-content/uploads/2015/01/papier_ou_numerique.pdf
[4] Par exemple : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0195925517303505
[5] Green IT. (2019). Empreinte environnementale du numérique mondiale. Disponible sur : https://www.greenit.fr/wp-content/uploads/2019/10/2019-10-GREENIT-etude_EENM-rapport-accessible.VF_.pdf.
[6] Shift Project Lean ICT – Pour une sobriété numérique (2018, https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/11/Rapport-final-v8-WEB.pdf). Le Shift Project vient de publier une nouvelle étude sur ce sujet : https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/10/Deployer-la-sobriete-numerique_Rapport-complet_ShiftProject.pdf
[7] ADEME, La face cachée du numérique. (2017, disponible sur : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf.
[8] Green IT. (2019). Empreinte environnementale du numérique mondiale. Disponible sur : https://www.greenit.fr/wp-content/uploads/2019/10/2019-10-GREENIT-etude_EENM-rapport-accessible.VF_.pdf.
[9] Selon l’enquête de 2017 du WWF : PAP50 : évaluer la politique papier des entreprises et des organisations publiques. Disponible sur : https://www.wwf.fr/projets/pap50-evaluer-la-politique-papier-des-entreprises-et-des-organisations-publiques.
[10] COPACEL. Environnement et énergie. Disponible sur : http://www.copacel.fr/fr/environnement-et-energie.html.
[11] Gambini, M., Vellini, M., Stilo, T., Manno, M., & Bellochi, S. (2019). High-Efficiency Cogeneration Systems: The Case of the Paper Industry in Italy. Energies, pp. 1-21: éléments de comparaison entre la cogénération et la filière papier italienne https://www.mdpi.com/1996-1073/12/3/335/pdf
[12] Malmodin, J. (2016). The energy and carbon footprint of the ICT and E&M sector in Sweden 1990-2015 and beyond https://www.ericsson.com/4a9f28/assets/local/news/2016/09/energy-and-carbon-footprint-ict-em-sector-sweden-1990-2015.pdf
[13] https://solutionsbtob.laposte.fr/sites/p8_u3/files/BROCHURE%20ACV_web.pdf
[14] Voir les détails en annexe des scénarios, des hypothèses et des résultats de cette étude.[15] Voir supra.[16] Green IT. (2019) Empreinte environnementale du numérique mondiale : https://www.greenit.fr/wp-content/uploads/2019/10/2019-10-GREENIT-etude_EENM-rapport-accessible.VF_.pdf
[17] Par exemple COBELPA. (2012) Papier et environnement : http://www.cobelpa.be/pdf/papenv.pdf
[18] Les seize critères sont, outre le changement climatique, l’appauvrissement de la couche d’ozone, les radiations ionisantes santé humaine, la formation d’ozone photochimique, les particules fines/ effets respiratoires, la toxicité humaine non-cancer, la toxicité humaine cancer, l’acidification, l’eutrophisation eau douce, l’eutrophisation eau marine, l’eutrophisation terrestre, l’écotoxicité eau douce, l’utilisation de ressources minéraux et métaux, l’utilisation de ressources fossiles, l’utilisation des terres, l’utilisation de l’eau.[19] Respectivement prospectus papier vs mail et site web, flyer vs vidéo, catalogue vs vidéo.
[19] Dans l’étude Quantis, ils varient de 100% pour les factures à 57,6% pour le prospectus automobile.
[20] Source : protocole de mesure de Balmétrie mené par l’institut IPSOS.
[21] De 80% (Gashti, 2017) à 1% (https://ninjaoutreach.com/email-bounce-rate/) en passant par 50% (Anurag Tiwari, 2018). L’étude Quantis retient ce dernier chiffre pour les scénarios 2 et 3.
[22] Selon une étude (Mc Affee,The Carbon Footprint of Email Spam Report), 80 à 90% des emails sont considérés par les utilisateurs comme des spam. D’autres études ou sites estiment les taux d’ouverture entre 10% et 20% et de clics de 2 à 4% (https://www.marketingsherpa.com/article/chart/send1349 frequency-impact-on-read-rate)
[23] L’étude Quantis considére par exemple que 25 % des factures lues sont imprimées.
[24] « Publicité et transition écologique » Rapport de Géraud Guibert et Thierry Libaert, juin 2020 https://www.lafabriqueecologique.fr/rapport-publicite-et-transition-ecologique/.
[25] Edition 2020 du baromètre de l’Alliance Green IT (AGIT)
[26] Berthoud, F. (2013). Papier ou support numérique, quel est le bon choix écologique ? GDS ECOINFO / CNRS: https://ecoinfo.cnrs.fr/wpcontent/uploads/2015/01/papier_ou_numerique.pdf.
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https://twitter.com/AurelienBigo/status/1329797509632438277
"
Jean-Marc Jancovici a retweeté Aurélien Bigo @AurelienBigo · 20 nov.
336 pages, c'est un peu long pour retrouver quels sont les principaux enseignements et messages à retenir de la thèse ?
Pas faux. J'ai donc essayé de condenser ça en 2 pages, dans un résumé disponible en image (un peu pixelisée) ou en téléchargement
Aurélien Bigo @AurelienBigo · 9 oct. Ma thèse a été rendue !
Le manuscrit envoyé est téléchargeable sur le lien : http://chair-energy-prosperity.org/wp-content/uploads/2019/01/These-Aurelien-Bigo-23-09-2020.pdf
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Clés : Energies renouvelables , Eolien , International , Marchés porteurs , Marchés cibles
Comment le Royaume-Uni, qui consommait massivement du charbon il y a encore dix ans, a-t-il entreprit une transformation profonde de son paysage énergétique pour devenir un leader mondial dans les énergies renouvelables et la décarbonisation ?
...
2013 : Introduction d’une taxe carbone
...
2014 : Des investissements massifs dans les énergies bas-carbone
... mécanisme Renewables Obligation (RO), obligeant les fournisseurs d'électricité à s'approvisionner en électricité de sources renouvelables dans une proportion croissante ... remplacé par les Contracts for Difference ... Dans le cadre de ces enchères, plusieurs développeurs sont en compétition afin d’obtenir une part du budget pour soutenir leurs projets éoliens offshore, onshore, solaire, houlomoteur, marémoteur et nucléaires
...
un budget de 3 Mds EUR pour les économies d’énergie et l’efficacité énergétique.
...
Les centrales au charbon ont pratiquement disparu et même la consommation de gaz a diminué d'un quart. Le pays tire désormais plus de la moitié de son électricité de sources à faible teneur en carbone, telles que le solaire, l'éolien et le nucléaire. Les énergies renouvelables ont comblé le vide laissé par les combustibles fossiles, parallèlement à la baisse de la demande d'électricité.
...
L’explosion des énergies renouvelables
... leader mondial de l’éolien offshore depuis quelques années avec 8 483 MW de capacité installée et 2 016 éoliennes connectées (+1,7 GW de nouvelles installations en 2019). Le pays compte également une capacité onshore de 13 626 MW avec 8 588 éoliennes connectées.
Le secteur de l’éolien se compose de plusieurs grands acteurs locaux (Scottish Power Renewables, SSE), mais attire surtout de nombreuses multinationales étrangères dont notamment des turbiniers (Senvion, Vestas, Siemens Gamesa etc.) et des grands développeurs (Vattenfall, Ørsted, Equinor, EDF Renewables, Innogy etc.) qui mènent des projets d’envergure sur la zone. En position de leaders, les Britanniques ont développé une réelle expertise dans l’éolien et disposent aujourd’hui d’une Supply Chain mature qui cherche à s’exporter à l’international.
La filière solaire est aussi très avancée et certains leaders de la filière se sont développés à l’international dont notamment Lightsource BP et Solarcentury, la plus grande entreprise solaire du Royaume-Uni.
...
La biomasse, le solaire, et l’éolien ont représenté au premier semestre 37 % du mix électrique britannique contre 35 % pour les énergies fossiles, en raison notamment de conditions météorologiques favorables.
...
Le retour du nucléaire
... soutenir la stratégie globale de croissance propre du pays. L'accord prévoit :
Le programme Nuclear New Build constitue une véritable relance du nucléaire civil au Royaume-Uni : 8 sites pourraient potentiellement accueillir une dizaine de nouveaux réacteurs nucléaires. Il s’agit du programme nucléaire le plus ambitieux d'Europe occidentale. Enfin, la technologie des petits réacteurs modulaires (SMR) suscite beaucoup d’intérêt dans le pays. Le gouvernement a débloqué 19 M EUR de subvention à la R&D dans ce domaine.
...
Les années 2020 et 2021 pourraient devenir des nouvelles années charnières pour l'énergie et le climat au Royaume-Uni, avec la publication cette année du très attendu Livre Blanc sur l'énergie, plusieurs fois reportée, et avec l’organisation l’année prochaine de la COP26 à Glasgow en Écosse.
Auteur : Thomas ECK - Chargé de développement Énergie & Environnement - Business France Londres
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 27/10/20 à 12:39 de rsieuz29 (livret énergie de LFI)
Ndlr : la croissance économique est-elle compatible avec la bifurcation écologique ? En d'autres termes, le nucléaire garantit-il les autres aspects que sont l'arrêt de l'effondrement de la biodiversité et la règle verte, c'est-à-dire ne pas prendre à la terre ce qu'elle ne peut pas reconstituer comme ressources ? ACT
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Climat : rupture de tendance dans l'évolution de l'opinion publique française depuis 2018 ?
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•17 mars 2020 / The Shift Project
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Daniel Boy, sociologue et directeur de recherche au CEVIPOF/FNSP, présente l'étude « Représentations sociales de l'effet de serre et du changement climatique en France » (Ademe/Cevipof) lors des Ateliers du Shift du 3 mars 2020. S'en suit l'intervention de Stéphane Petitjean, directeur associé chez Greenflex, sur le « Baromètre consommation durable » (GreenFlex/Ademe). Session animée par Jean-Noël Geist, chargé des affaires publiques du Shift Project.
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Impact comparé du nucléaire et des renouvelables sur les émissions de CO2 - Auteur Philippe Gauthier - Publié le 6 octobre 2020
Catégories Transition énergétique
En moyenne, les pays qui investissent lourdement dans l’énergie nucléaire demeurent plus fortement émetteurs de CO2 que les pays qui s’engagent au même niveau dans la voie des énergies renouvelables. Il s’agit là de la principale conclusion d’une étude publiée hier dans la revue Nature Energy https://www.nature.com/articles/s41560-020-00696-3.epdf?sharing_token=tOnjimExYpNQxeqHONEtuNRgN0jAjWel9jnR3ZoTv0MiJricmfZDGIlEn7nNFImA44EW0UFbE1xAcylF27pS7ouwEXUrq1UWSoTeXUKnTl6YarUWxNfCP4tt8Mr2kwSgCVwRNAZ9H9833pMkQlRTpXDgfgXVmvtxy-67ugB0o-o%3D. Les résultats tendent aussi à confirmer l’hypothèse selon laquelle il est difficile d’adopter à la fois le nucléaire et les renouvelables en raison d’une incompatibilité entre ces deux approches.
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Pour un certain Pascal pro-nucléaire : "encore une étude qui va faire beaucoup de bruit, mais qui au final ne veut pas dire grand-chose"
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Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon ces dernières semaines. En cause : le manque de vent et de nouvelles avaries techniques chez EDF, qui pâtit par ailleurs d'un encombrement d'opérations de maintenance et d'un décalage de son planning de travaux lié au Covid-19.
Si la crise du coronavirus, et surtout les mesures de confinement, ont provoqué une chute drastique des émissions de CO2 au printemps, d'autres effets viennent aujourd'hui nettement contrebalancer ces bonnes nouvelles pour le climat . Selon les données publiées par le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE, la France a allumé ses centrales à charbon ces dernières semaines. Ce jeudi 17 septembre, elles fournissaient 2 % du mix électrique national, soit 824 mégawatts, à la mi-journée.
Certes, ce chiffre est modeste en proportion de la consommation française mais il n'en reste pas moins marquant, en plein mois de septembre, alors que les températures sont anormalement élevées et que les radiateurs ne sont pas encore allumés. En effet, ces centrales - dont le nombre se limite à quatre en France - sont le plus souvent mobilisées au coeur de l'hiver pour faire face aux pics de consommation d'électricité.
Des prix de l'électricité orientés à la hausse
Surtout, ce recours précoce au charbon ne semble pas suffisant pour répondre aux besoins en électricité du pays. Selon RTE, des mesures « d'effacements » - c'est-à-dire le report de consommations d'entreprises qui acceptent de les différer ou de les modérer moyennant rémunération - ont été utilisées ces derniers jours pour faire baisser la consommation.
La France a, par ailleurs, été globalement importatrice d'électricité ces derniers jours. Ces importations proviennent en grande partie d'Allemagne où la production d'électricité génère plus d'émissions de CO2 qu'en France. Un contexte qui tire les prix de l'électricité à la hausse : lundi 14 septembre, ils atteignaient un pic de 120,62 euros, en France, en fin de journée.
De nouvelles avaries techniques
En cause : la très faible disponibilité du parc de réacteurs nucléaires d'EDF. Sur ses 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l'arrêt. Les causes sont multiples, et dépassent largement la fermeture de Fessenheim.
A Chooz (Ardennes), les deux réacteurs d'EDF sont maintenus à l'arrêt à cause de leur impact potentiel sur le débit de la Meuse, déjà limité du fait de la météo. A Cattenom, à Penly, à Blayais, à Flamanville, au Bugey et à Paluel, les programmes de maintenance ont été prolongés sur un ou plusieurs réacteurs à cause de nouvelles avaries techniques. Enfin, deux réacteurs sont visés par des mesures d'économies de combustibles destinées à faire face à un hiver tendu du fait du décalage des travaux de maintenance en pleine crise sanitaire.
Des vents très faibles en Europe
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Connu / https://twitter.com/LesEchos/status/1306853870639943683
"Corinne Lepage a retweeté
Les Echos @LesEchos · 18 sept. Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon
297 - 2,5 k - 1,3 k
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Ndlr : nous payons notre manque d'anticipation et de planification au PRIX FORT, dans tous les sens du terme : financier et écologique. => DÉNONCER ACT
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Selon l’ONG européenne Transport & Environment, le bilan carbone de la voiture électrique est deux à trois fois inférieur à celui d’un véhicule diesel et essence de taille comparable. Une nouvelle étude qui vient tordre le cou aux idées reçues.
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Quel que soit le pays européen où elle est produite et utilisée, la voiture électrique reste beaucoup moins génératrice de gaz à effet de serre qu'un véhicule thermique de taille équivalente. Telle est la conclusion de la dernière étude publiée par l'ONG Transport & Environment (T&E) qui a pu mesurer les émissions de CO2 du véhicule électrique en fonction des différents mix énergétiques des pays européens.
Même dans le pire scénario, où la batterie est fabriquée en Chine et la voiture rechargée à partir du mix-énergétique polonais, l'un des plus polluants d'Europe, la voiture électrique demeure plus propre. Ses émissions de CO2 sont ainsi 22 % inférieures à celles d'une voiture diesel comparable, - 28 % par rapport à une essence.
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« Il convient d'urgence d'accélérer la transition vers la mobilité électrique tout en décarbonant le réseau électrique. Attendre que l'électricité soit décarbonée avant de passer à une mobilité zéro émission augmenterait encore les émissions de CO? et compromettrait toutes les chances de parvenir à l'Accord de Paris » avertit l'association qui appelle les instances européennes à lancer de nouvelles mesures pour accélérer cette transition.
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permettre à chacun de réaliser ses propres calculs, T&E a lancé sur son site un simulateur gratuit https://www.transportenvironment.org/what-we-do/electric-cars/how-clean-are-electric-cars
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Illustrations : Renault / Transport & Environment
Connu / https://twitter.com/TTeutates/status/1301103760723382272
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Anti-GOPE @TTeutates · 2 sept.
En réponse à @ClemSenechal et @greenpeacefr
.#:~:text=Selon%20l'ONG%20europ
éenne%20Transport,et%20essence%20de%20taille%20comparable.&text=Ses%20émissions%20de%20CO2,par%20rapport%20à%20une%20essence.
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Ndlr : Est-ce vrai ? Si oui, à quoi est-ce dû ? au meilleur rendement du moteur électrique sur le moteur thermique ? ACT
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L’état d’avancement du Plan de Transformation de l’Economie Française (PTEF) du Shift Project a été publié et présenté au public le jeudi 16 juillet lors d’un webinaire.
Nous mettons dès maintenant à votre disposition la vingtaine de fiches qui composent l’État d’avancement du Plan de transformation de l’économie française (PTEF). Chacune peut se lire séparément. Ensemble, elles donnent un bon aperçu de l’avancement de notre travail depuis son lancement, et une vision globale, systémique de l’économie française. Ce premier jalon du travail annoncé le 6 mai 2020 a pu être initié grâce au succès de sa campagne de financement participatif – merci aux plus de 3700 donateurs ! (https://bit.ly/3fEPKZI)
Après une introduction de Jean-Marc Jancovici (Président du Shift) et un point d'étape général par Nicolas Raillard (méthodologiste en chef du projet), les chefs de secteurs présentent successivement les avancées dans leur secteur (Industrie, Numérique, Mobilité longue distance, Culture, Logement, Energie, Administration publique, Fret, Automobile, Chantier Emploi, Macroéconomie et impacts, Chantier Résilience...). Mélanie Cosnier, membre de la Convention citoyenne pour le climat, a réagi à ces travaux.
👉 Retrouvez le rapport complet et les fiches sectorielles : https://bit.ly/3jdJ07q
👉 Lien vers le programme complet du webinaire et les supports de présentation : https://bit.ly/3fPKFxy
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Esther FR il y a 1 mois
Je n'ai pas trop envie d'en rajouter sur la forme, car ce que fait le shift project est passionnant. J'ai avalé sans problème les cours des mines de JMJ. La longueur de la vidéo ne me gène donc pas.
En revanche, ça me semble plus une vidéo de travail "brute" entre les différents spécialistes qu'un contenu à destination de la population générale, voire même pour un public très averti. A minima, couper les moments sans info. Je mesure le travail accompli et la volonté de mettre en avant tous ceux qui ont bossé dur, et vraiment, je ne remets pas ça en cause. En s’accrochant bien, on apprend beaucoup, mais c'est difficile à suivre, et du coup encore plus compliqué de donner son avis sur les différents sujets.
Il faut avouer que les conditions du webinaire, avec des passages son inaudibles ne facilitent pas les choses.
Mais peut-être serait-il possible d'ajouter parmi vos spécialistes un conseiller en com pour le rendu final ? histoire de ne pas endormir même les plus accros à votre travail. Bubbly Bull, vous ne voulez pas leur donner un coup de main ?!
Je me suis quand même accrochée et j'ai été très intéressée par le sujet culture, qui est rarement abordé.
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Bubbly Bull / il y a 1 mois (modifié)
Comme je suis un ancien spécialiste com‘, je vais vous faire un retour de com‘ (sur la forme donc, pas sur le fond).
Surtout ne le prenez pas mal, car ce n‘est pas une critique sur le travail effectué ni sur vos personnes.
Je comprends bien que c‘est un effort collectif mais malheureusement, si vous voulez emporter l‘adhésion et ré-enchanter les gens il faut parler d‘une seule voix et il me semble que Jean-Marc Jancovici, avec sa gouaille naturelle, sa vision d‘ensemble et sa notoriété serait un bien meilleur porte-parole pour le projet qu’un kaléidoscope de visages inconnus qui ne font que lire les slides...
Qu‘on le veuille ou non, il est votre champion, le visage du projet et son meilleur ambassadeur. Sa capacité à rendre les choses digestes est sans égal et il serait vraiment terriblement dommageable que vous ne lui laissiez pas le micro sous prétexte que c‘est un travail collectif. Il faudrait donc trouver un autre format de présentation où JMJ tient le crachoir, pour le bien du projet.
Quant à la présentation elle-même, elle est malheureusement rébarbative et très très longue. Trop longue pour Youtube...
Sans compter les problèmes techniques qui ne font pas super super pro.
Bref, c‘est un bel effort mais ça reste très largement inaudible et pas assez „sexy“ pour intéresser les jeunes, qui devraient être votre cœur de cible, au moins sur cette plateforme mais aussi plus généralement, car c‘est bien de leur avenir dont il s‘agit.
Avec toute mon amitié et ma solicitude, et malgré la critique (que j‘espère constructive) : bravo à tous pour ce début de travail !
Ndlr :
Carte de la consommation électrique et des émissions de CO2 en temps réel, en europe
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Le gouvernement indonésien poursuit un projet insensé qui pourrait avoir des conséquences pour tous les habitants de la planète : convertir les tourbières de Bornéo en immenses rizières. Une coalition de près de 200 organisations indonésiennes dit NON à ce plan. Soutenez-la avec votre signature.
Appel
Au Président Joko Widodo, au Ministre de l'environnement et des forêts Siti Nurbaya Bakar, au Gouverneur du Kalimantan central Sugianto Sabran, au Chef du district de Pulang Pisau Eddy Pratowo, au directeur de l'Agence de la tourbe Nazir Foead
“Arrêtez le projet Cetak Sawah / Food Estate, dont la poursuite signifierait une nouvelle catastrophe environnementale et climatique.”
Avec Food Estate, le président Joko Widodo et son gouvernement projettent l’installation de 300 000 hectares de rizières à Bornéo afin d’assurer la sécurité alimentaire de la population. Le nom originel du projet « Cetak Sawah » était bien plus explicite : littéralement, « imposer les rizières ». Mais cela aura un prix, car certaines des plantations seront développées sur des tourbières, dont l’assèchement et la dégradation des sols provoquent émissions permanentes de gaz à effet de serre ainsi que de nombreux conflits.
L’une des zones visées est située dans le Kalimantan central, province où le gouvernement du dictateur Suharto avait fait déboiser 1,4 million d’hectares de forêts tourbeuses dans les années 1990. L’objectif annoncé était le même qu’aujourd’hui : la sécurité alimentaire grâce à la culture industrielle à grande échelle du riz.
Les forêts de tourbières d’Indonésie sont essentielles à la protection du climat mondial. La tourbe stocke 20 fois plus de carbone que les sols minéraux. La destruction des tourbières représente entre 13 et 40 % des émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre.
Une coalition regroupant près de 200 organisations indonésiennes s’élève contre ce nouveau plan insensé. Le gouvernement indonésien n’a-t-il donc rien appris de ses erreurs passées ? Où est la volonté politique de prendre enfin au sérieux la restauration des tourbières ? Et pourquoi le gouvernement considère-t-il l’agriculture industrielle comme la solution au lieu de promouvoir une utilisation diversifiée des terres agricoles par des petits exploitants ?
Les organisations indonésiennes ont besoin du soutien de la communauté internationale. Soutenez leur revendication :
« Nous rejetons les plantations de riz sur les sols tourbeux du Kalimantan central et des autres régions d’Indonésie ! »
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Planète Climat
Cette hausse, qui mène la planète vers un fort réchauffement, est majoritairement due aux énergies fossiles, à l’agriculture et aux déchets. L’Europe est la seule région qui parvient à diminuer ses émissions.
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les émissions du deuxième gaz à effet de serre en termes d’abondance ont augmenté de 9 % entre la période de référence 2000-2006 et 2017, pour atteindre les niveaux les plus élevés jamais enregistrés, selon le deuxième bilan mondial du méthane publié mercredi 15 juillet par près de 90 scientifiques de plus de quinze pays, réunis dans le consortium Global Carbon Project (GCP). De quoi miner les objectifs de l’accord de Paris et conduire la planète vers un fort réchauffement – entre 3 °C et 4 °C d’ici la fin du siècle.
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le méthane est responsable de 23 % du réchauffement depuis l’ère préindustrielle. De fait, s’il est moins abondant et perdure moins longtemps dans l’atmosphère (autour de neuf ans), son potentiel de réchauffement est bien plus élevé : vingt-huit fois plus sur un horizon de cent ans et 86 fois plus sur vingt ans.
Selon les calculs du GCP, publiés dans les revues Environmental Research Letters et Earth System Science Data, les émissions de méthane se sont élevées à près de 600 millions de tonnes en 2017, soit 50 millions de plus que durant la période 2000-2006, au cours de laquelle les concentrations de CH4 étaient stables dans l’atmosphère.
Conséquence : les concentrations de méthane augmentent depuis 2007, avec une forte accélération à partir de 2014 et des records de croissance annuelle en 2018 et en 2019. Finalement, la concentration de CH4 atmosphérique a plus que doublé depuis l’ère préindustrielle, passant de 730 parties par milliard (ppb) en 1750 à 1 875 ppb en 2019, un taux inégalé depuis au moins 800 000 ans.
Afrique, Asie du Sud et Chine en tête
« Cette hausse est majoritairement due à l’augmentation des émissions anthropiques (imputables à l’homme), avec une répartition équitable entre le secteur des énergies fossiles et le secteur de l’agriculture et des déchets », détaille Marielle Saunois, enseignante-chercheuse au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement et coordinatrice de l’étude.
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le méthane est responsable de 23 % du réchauffement depuis l’ère préindustrielle. De fait, s’il est moins abondant et perdure moins longtemps dans l’atmosphère (autour de neuf ans), son potentiel de réchauffement est bien plus élevé : vingt-huit fois plus sur un horizon de cent ans et 86 fois plus sur vingt ans.
Selon les calculs du GCP, publiés dans les revues Environmental Research Letters et Earth System Science Data, les émissions de méthane se sont élevées à près de 600 millions de tonnes en 2017, soit 50 millions de plus que durant la période 2000-2006, au cours de laquelle les concentrations de CH4 étaient stables dans l’atmosphère.
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Lire aussi La mystérieuse et inquiétante flambée des émissions de méthane https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/05/30/la-mysterieuse-et-inquietante-flambee-des-emissions-de-methane_5469407_3244.html
Connu / https://twitter.com/ClemSenechal/status/1283324403049271299
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Clément Sénéchal @ClemSenechal · 15 juil.
Les émissions mondiales de méthane ont atteint les niveaux les plus élevés jamais enregistrés. Son potentiel en terme de réchauffement de l'atmosphère est 86 fois plus élevé que celui du CO2, sur 20 ans. - 0 - 9 - 9
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Détenue à parts égales par Faurecia et Michelin, Symbio, dont l’ambition est de devenir un leader mondial de la mobilité hydrogène, conçoit, produit et commercialise des systèmes hydrogène pour véhicules légers et commerciaux, bus et camions, ainsi que pour divers autres formats de véhicules électriques. L’entreprise revendique une expertise unique : les véhicules qu’elle a équipés ont déjà parcouru plus de trois millions de kilomètres. Elle travaille par ailleurs depuis plus de dix ans sur la technologie hydrogène et son intégration dans les véhicules. C’est cette expertise que Symbio met aujourd’hui à la disposition des constructeurs du monde entier au travers de sa gamme de StackPack® – des systèmes hydrogène pré-validés et pré-intégrés. ... participe ainsi à l’accélération du déploiement de la mobilité hydrogène, par nature zéro-émission et peu contraignante en termes de temps de recharge et d’autonomie pour les utilisateurs finaux.
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Les systèmes génériques développés par l’entreprise – de 5 à 20kW pour les véhicules utilitaires par exemple, et de 80kW à 300kW pour les bus, camions…
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Symbio coordonne le consortium « Mobilité Hydrogène France », qui rassemble de nombreuses entreprises au sein de l’Association Française de l’Hydrogène et des Piles à Combustible (AFHYPAC). L’entreprise est également soutenue, au niveau européen, par le Fuel Cells and Hydrogen Joint Undertaking (FCH JU).
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Vidéo Fabio Ferrari explique Symbio https://www.youtube.com/watch?v=qoe33dBHX9A
Historique : - Fév 2010 création de Symbio / contrat de licence avec Liten CEA tech ... - Fév 2019 devient une filiale de Michelin - nov 2019 Symbio devient une co-entreprise avec Faurecia
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Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?5RTX_Q
Ndlr : escroquerie du "par nature zéro-émission" si l'hydrogène n'est pas issu d'ENR
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jeudi 14 mai, à Schiphol ... Des militants de Greenpeace ont circulé à vélo sur les pistes de l’aéroport « pour demander des conditions environnementales au sauvetage des compagnies aériennes ».
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Cette action a particulièrement ciblé Air France - KLM, comme l’explique Greenpeace Pays-Bas :
KLM émet plus de CO2 que la plus grande centrale au charbon des Pays-Bas. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de fixer trois conditions importantes pour le soutien du gouvernement à KLM : un plafond de CO2 en baisse, moins de vols et le remplacement des vols courts-courriers par des trains. »
Quant à la possibilité de mener des actions de désobéissance en pleine pandémie, Greenpeace Pays-Bas s’est également expliqué : Nous restons à un mètre et demi de distance les uns des autres et il n’y a pas plus de militants présents que nécessaire pour que l’action réussisse (...) Il est important que nous agissions dès maintenant. Si nous restons silencieux, cet argent de nos impôts permettra aux grands pollueurs de s’envoler. Continuer comme avant n’est pas une option. »
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Lire aussi : Les faramineuses dépenses de l’État pour soutenir l’avion https://reporterre.net/Les-faramineuses-depenses-de-l-Etat-pour-soutenir-l-avion
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i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?v0KX-g
3 minutes
Rubriques : Économie - Énergie dans les transports - Énergies fossiles - Gaz à effet de serre - Gouvernance - Mobilité - NTIC - RSE - Santé
Photo TVDC 2009_RS 003 Aérogare 2, aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, Val-d’Oise
Le transport aérien, un des secteurs d’activité les plus émetteurs de gaz à effet de serre, se prend de plein fouet la pandémie actuelle de coronavirus qui a réduit comme jamais auparavant son activité. L’impact du covid-19 sur l’économie conduit les États à élaborer de vastes plans de relance. Une coalition de 250 ONG alerte sur le fait de rester vigilant quant à leur contenu, notamment en ce qui concerne l’aviation. Agathe Bounfour, responsable Transports du Réseau Action Climat, explique pourquoi un éventuel plan de soutien au secteur aérien ne doit pas l’exempter d’engagements en faveur du climat et appelle les citoyens désireux de soutenir cette idée à signer la pétition Non au sauvetage inconditionnel du secteur aérien !
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pour réduire l’impact du secteur, il faudra voler extrêmement moins. Dans tous les cas, il faudra une décroissance du secteur aérien pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés Celsius.
Propos recueillis par Julien Leprovost
Le site de Notre choix https://www.notrechoix.org/
La pétition Non au sauvetage inconditionnel du secteur aérien !
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|Général|Commentaires fermés
Selon un rapport de BloombergNEF, la baisse des prix de l’éolien et de l’énergie solaire vont favoriser la montée en puissance de l’hydrogène vert. Et le déploiement de cet hydrogène pourrait contribuer à faire baisser de 34% les émissions de CO2. Le rapport estime qu’il pourrait être utilisé dans des secteurs très dépendants des produits fossiles comme la production d’acier, le transport lourd, la navigation maritime et la production de ciment.
Bloomberg entrevoit un prix au kg compris entre 0,8 et 1,6 $ avant 2050, ce qui le rendrait compétitif face au gaz naturel dans des pays comme l’Allemagne, le Brésil, la Chine et l’Inde.
Toutefois, pour être déployé massivement, l’hydrogène vert nécessite un soutien clair des gouvernements et l’application de règles strictes concernant la neutralité carbone.
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L’année 2020 a débuté sur les chapeaux de roues. Du côté climatique, l’Australie a ouvert les feux. Bien que les énergies fossiles génèrent la quasi-totalité du CO2, les douze prochains mois devraient battre tous les records de consommation de pétrole, de gaz et de charbon.
Dans l’univers gazier, la Russie devrait tenir la vedette. Avec un accord de cinq ans fraîchement paraphé avec l’Ukraine, Gazprom pourra de nouveau livrer son gaz à l’Europe via la route de Kiev.
... Si le gaz naturel est sous les feux de la rampe pour ses émissions de méthane et de CO2, sa reconversion en plastique ouvre de nouveaux débouchés. Les prévisions tablent sur un doublement de la production mondiale de plastique dans les années à venir, notamment pour assouvir les besoins des Coca-Cola, Pepsico et autres Nestlé. ... la prédominance du président américain est à relativiser. En effet, la puissance des managers de fonds d’investissement et particulièrement des deux mastodontes BlackRock et Vanguard dépasse largement celle du locataire de la Maison-Blanche. Sur les 18 membres du conseil d’administration de BlackRock, six baignent dans l’or noir. Même si les pertes pétrolières de la firme se montent à plus de 90 milliards de dollars, toute l’industrie redoute un arrêt des investissements qui conduirait à une perte systémique de 2400 milliards de dollars d’actifs et sans compter le pétrole non exploité qui ferait grimper le potentiel manque à gagner à plus de 20 000 milliards de dollars.
On comprend ainsi mieux l’engrenage.
L’Iran et les Etats-Unis sur le podium
De plus, au niveau des pays importateurs, pratiquement rien n’est entrepris pour faire plier la courbe de la consommation. En 2020, le pétrole porte à merveille son habit estampillé «too big to fail». ...
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Planter 2 milliards d’arbres en 10 ans, c’est la solution que promet Justin Trudeau pour compenser les émissions massives de gaz à effet de serre du Canada. Nous sommes allés sur le terrain pour voir si des plantations créées expressément pour séquestrer le CO2 remplissaient leurs promesses. Les terrains rasés et clairsemés que nous avons trouvés soulèvent de nombreux doutes sur l’efficacité de ces initiatives vertes.
Une enquête de Tristan Péloquin et de Martin Tremblay
*Connu / https://mastodon.social/@Snoro/102966760679894557
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Réduire « enfin » les émissions de CO2 des voitures nécessite de réorienter le marché vers des voitures plus légères, fabriquées avec de l’électricité décarbonée, et de mettre en place un plan industriel assurant à l’Europe son autonomie dans la fabrication des voitures électriques et de leurs batteries.
Rapport : https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-na78-2019-emissions-voitures-meilhan-20juin-bat.pdf
dont "/ve limiter les externalités environnementales liées en particulier à leur production ex en Pologne"
Mots clés : émissions de gaz à effet de serre, constructeur automobile, voiture électrique, bonus-malus, empreinte carbone
<-
https://www.youtube.com/watch?v=MV_tWp3RIY4
•23 oct. 2019 / The Shift Project
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Nicolas Meilhan, conseiller scientifique transports et énergie pour France Stratégie, présente sa note "Comment faire enfin baisser les émissions de CO2 des voitures ? à https://www.strategie.gouv.fr/publications/faire-enfin-baisser-emissions-de-co2-voitures
Lien vers le support de présentation : https://bit.ly/2Pd8Fk6 dont
"1. La réduction des émissions de CO2 du secteur automobile : un
échec européen ... intégrer dans le bonus-malus une composante poids afin de décourager l’achat de voitures pesant plus d’1,4t ... 3 des 4 résistances à l'avancement (roulement, inertie et potentielle). ... normer le contenu carbone de l’électricité utilisée
pour fabriquer les voitures à faibles émissions et leurs batteries"
Catégorie Science et technologie 52 commentaires
Ndlr : 1,4t, n'est-ce pas déjà bien trop élevé ? Privilégier l'électrique sans garantie qu'elle soit décarbonée sur tout le cycle de vie du véhicule, n'est-ce pas, en france, justifier le nucléaire et démontrer la stratégie nucléariste du shift project ? ACT
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