Le 13 mars dernier, le Président de la Convergence Nationale Rail Didier Le Reste donnait le départ de la marche du rail en gare de Chabanais, marche qui a rejoint le 16 mars la gare d’Angoulême. Le communiqué ci-dessous revient sur cette initiative pour la réouverture de la ligne ferroviaire Limoges/Angoulême, initiée par le collectif ANGOULIM, membre de la CNR, et par les Comités Régionaux de Vigilance Ferroviaire de Nouvelle-Aquitaine et du Limousin, dont la CNR est partie prenante.
Madame la Préfète de Charente ne prend pas le soin de recevoir les représentants de la MARCHE DU RAIL
Les organisateurs remercient l’ensemble des participants et les élus des territoires pour leur soutien qui a permis de faire de cette mobilisation en faveur de la réouverture de la ligne Angoulême Limoges un succès qui aura marqué les esprits.
Cette belle mobilisation qui a rassemblé sur le total des 4 jours un millier de personnes et de très nombreux élus du territoire devait se conclure par une audience avec Madame la Préfète de Charente ce lundi 18 mars à 11h00. Audience convenue 10 jours plus tôt.
Cependant Madame la Préfète de Charente n'a pas reçu les représentants des organisations de la MARCHE DU RAIL déléguant ce soin à sa directrice de cabinet qui a rapidement confirmé n'avoir aucune réponse de LA MARCHE DU RAIL à apporter aux questions que nous avons sur le dossier de financement et sur la position de l'Etat.
Nous considérons que ce mépris de l'appareil d'Etat vis-à -vis d'organisations soutenues par les élus du territoire faisant suite à une mobilisation exemplaire par sa tenue en dit long sur la crise démocratique que nous traversons.
Renseignements auprès de ANGOULIM angoulim1687@gmail.com
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Dans le désert
Agronome spécialiste des agricultures dites innovantes, auteur de plusieurs ouvrages, dont « Éloge du ver de terre, tome 2 » (Le jardin vivant, 2023), Christophe Gatineau regrette que le gouvernement réponde à la demande de moratoire sur le développement des mégabassines par le bruit des bulldozers et des pelleteuses.
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Le Convoi de l’eau est une manifestation itinérante qui s’est déroulée du 18 au 26 août 2023. Organisée par deux ONG, Bassines non merci et Les Soulèvements de la Terre ainsi qu’un syndicat agricole, La Confédération paysanne, cette manifestation a rassemblé un millier de participants, principalement des cyclistes. Ils sont partis d’un champ des environs de Sainte-Soline pour rejoindre le Champ-de-Mars à Paris
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Un peu d’histoire
A la suite de la sécheresse de l’été 2019, le gouvernement a autorisé la création d'une soixantaine de mégabassines. Le ministre de l'Agriculture justifie ainsi sa décision sur le plateau de Cnews : « On ne va pas regarder la pluie tomber du ciel pendant six mois et la chercher les six autres mois de l’année. » Un argument dérisoire, mais fondateur des mégabassines. Il s’agit de la théorie des hivers pluvieux, une théorie qui tombe à l’eau s’il pleut au printemps et tombée en désuétude depuis l’intensification du cycle de l’eau.
En effet, le 12 juin de la même année, une étude internationale concluait que le cycle de l'eau, tel que nous l'avions toujours connu, n'existe plus. L'activité humaine a altéré son cycle de la même manière qu'elle a altéré le climat. À titre d’exemple, on consomme entre 3 et 5 litres d’eau potable pour évacuer 0,3 litre d’urine composé à 95 % d’eau en Occident ! Et en France, on consomme l’équivalent de 3 mégabassines d’eau potable par jour pour uriner et déféquer dedans.
Pour enfoncer le clou, le 15 mars 2023, Michèle Rousseau, PDG du BRGM, l’établissement public en charge d’expertiser l’impact des mégabassines sur la ressource eau, a déclaré lors d’une audition devant les parlementaires que leurs études étaient surinterprétées. En d'autres termes, qu’on en exagère le contenu, car elle a expliqué que les chercheurs du BRGM avaient oublié de prendre en compte l’impact du réchauffement climatique et des activités humaines dans leurs expertises.
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Le ministre a juste omis de dire que l’eau n’est pas retenue, mais pompée dans des nappes dont le niveau est toujours plus bas que prêt à déborder.
Un état de confusion
Mais là où l’État devient « schizophrène », c’est qu’il continue à faire supprimer des retenues datant parfois de plusieurs siècles au nom de la continuité écologique des cours d’eau (décret n°2007-1760 du 14/12/2007). D'un côté, l'État paie pour supprimer, et de l'autre, il paie pour créer des "étangs" artificiels remplis avec de l'eau potable... Comprenne qui pourra.
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Ajoutons à cet état de confusion qu’en 2019, le gouvernement a assoupli la législation en diminuant le niveau minimum des rivières pour augmenter celui des retenues (décret n° 2019-827). Et en 2018, c'était la carte des cours d'eau qui avait subi une sévère cure d’amaigrissement avec la suppression de quelques milliers de ruisseaux. Mais les supprimer des cartes ne veut pas dire qu’ils n’existent plus, c’est juste les exclure de la législation afin de pouvoir les assécher ou les polluer sans crainte.
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L'agriculture a besoin d’eau, mais elle a aussi besoin, comme l’ensemble des citoyens, de solutions durables et de consensus scientifiques robustes.
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Connu / TG le 31/03/23 à 22:30
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Les associations de l’Affaire du Siècle demanderont une astreinte financière en 2023
Le 31 décembre 2022, le délai donné par le Tribunal Administratif de Paris à l’Etat français pour agir afin de limiter ses émissions de gaz à effet de serre expirera. Les associations de l’Affaire du Siècle constatent que l’Etat n’a pas agi suffisamment depuis le jugement du 14 octobre 2021 le condamnant. Elles envoient aujourd’hui un courrier officiel au Gouvernement et demanderont, début 2023, une astreinte financière.
Les mesures prises jusqu’à présent insuffisantes
... Sur la base des nombreuses études et rapports publiés cette année (Haut Conseil pour le climat, l’observatoire Energie Climat, etc.)
http://paris.tribunal-administratif.fr/Actualites-du-Tribunal/Espace-presse/L-Affaire-du-Siecle-l-Etat-devra-reparer-le-prejudice-ecologique-dont-il-est-responsable
https://www.observatoire-climat-energie.fr/
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L’Affaire du Siècle et l’Affaire Grande-Synthe, le même combat
Dans l’affaire Grande-Synthe, les associations vont aussi intensifier leurs efforts en 2023 pour que l’Etat soit condamné à payer des astreintes financières afin d’être contraint à agir. Les organisations de l’Affaire du Siècle sont requérantes dans le cadre de la procédure d’exécution de ce jugement du Conseil d’Etat qui a également condamné l’Etat pour inaction climatique en estimant que les mesures nécessaires n’ont pas été prises pour que la France respecte sa feuille de route climatique à l’horizon 2030.
Photo : © Benjamin Guillot-Moueix / L’Affaire du Siècle
Connu / https://wegreen.fr/post/196404
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Durée de lecture : 3 minutes - En bref — Nucléaire
Centrale de Civaux (Vienne) - Flickr / CC BY 2.0 / Daniel Jolivet
La Commission nationale du débat public (CNDP) a critiqué la façon dont sont prises les décisions sur le nucléaire. Dans une note parue mercredi 16 février https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2022-02/CNDP-Eclairage-Nucleaire-A4-VF_0.pdf, qui fait le bilan de dix-sept années de concertation sur la question, elle a pointé notamment « un sentiment constant que les décisions sont prises sans tenir compte de la parole citoyenne » ainsi qu’une contestation récurrente quant à l’opacité et au « manque de fiabilité » des informations sur le nucléaire.
L’autorité administrative indépendante a relevé que « cette question est l’une des plus clivantes et conflictuelles », ce qui n’exclut pas d’en débattre, « sous réserve que soient strictement et sincèrement respectés les principes de la participation ». Précisément, « le débat public ne peut avoir lieu que sous l’égide d’une autorité indépendante de toutes les parties prenantes et une réelle volonté d’associer le public aux décisions ».
Or ces règles de base ont rarement été respectées. En 2005, le débat sur le projet d’EPR de Flamanville était parallèle à l’examen du projet de loi qui l’actait ; en 2006, le débat sur le projet Iter succédait à la décision internationale de construire le réacteur expérimental ; la même année, le Parlement optait pour le stockage définitif « en couche géologique profonde » des déchets nucléaires ultimes, quand le public appelait à considérer aussi la voie de l’entreposage temporaire dans l’attente d’une solution alternative ; et en 2010, le public se prononçait sur le projet d’EPR de Penly, déjà acté par Nicolas Sarkozy. En 2019, le débat public sur le projet Cigéo se concluait sur une demande d’études de scénarios alternatifs... Une proposition restée sans suite. https://reporterre.net/Debat-sur-les-dechets-nucleaires-les-citoyens-demandent-l-etude-d-alternatives-a-Cigeo
Autre problème pointé par la CNDP : « La fiabilité et la sincérité des informations présentées ont été contestées dans tous les débats publics. » Réalité des coûts de la filière nucléaire, bilan carbone de l’énergie nucléaire, volume réel et coût des déchets radioactifs… autant de sujets sur lesquels il n’existe aucun consensus.
« Le nucléaire est plus qu’un choix industriel, c’est un choix de société »
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la CNDP, qui avait déjà appelé à débattre des choix nucléaires avant toute relance, en décembre dernier
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Climat : un an après, l'État toujours coupable | Le Média
L'affaire du siècle c'était il y a un an. Un an que l'état français est condamné pour inaction climatique. Un an que quatre ONG, Notre Affaire à Tous, Greenpeace, Oxfam et la fondation pour la Nature et l'Homme, attendent de nouvelles mesures, qui…
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Connu / TG 22/10/22 À 11:05
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En bref — Énergie - Durée de lecture : 1 minute
Clés : Énergie Nucléaire
8,34 milliards d’euros somme réclamée à l’État par EDF, a annoncé le groupe dans un communiqué publié mardi 9 août. Dans le cadre de cette « demande indemnitaire », EDF a déposé le même jour un recours contentieux auprès du Conseil d’État. Par cette action, l’énergéticien détenu à 84 % par l’État — qui souhaite par ailleurs renationaliser le groupe à 100 % dans les prochains mois https://reporterre.net/EDF-l-Etat-veut-debourser-9-7-milliards-d-euros-pour-relancer-le-nucleaire — dénonce la mise en place du bouclier tarifaire contre la hausse des prix de l’énergie, que lui a imposé le gouvernement en début d’année. L’exécutif l’a en effet obligé à augmenter de 20 % le quota annuel d’électricité nucléaire vendu à prix réduit à ses concurrents, et EDF déplore désormais un manque à gagner.
Connu / tg le 11/08/22 à 11:50
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... jugement rendu, le 6 juillet 2022, par la première chambre civile du tribunal judiciaire de Nanterre qui condamne, avec des attendus aussi limpides que sévères, l’État pour avoir porté atteinte à la liberté de la presse et à la protection des sources, autrement dit à des droits démocratiques fondamentaux ...
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Le dimanche 3 avril 2022, Jean-Luc Mélenchon était à Toulouse sur la place du Capitole devant 25.000 personnes.
Dans son discours, il est revenu sur le discours d’Emmanuel Macron tenu la veille à La Défense Arena dans lequel il a relevé un feu d’artifice de bobards. Il les a systématiquement démontés sur le chômage, sur la désindustrialisation, sur le pouvoir d’achat, sur l’égalité entre les femmes et les hommes, sur les EHPAD. Il a fustigé la proposition du candidat-président d’imposer l’apprentissage dès 12 ans. Il a décortiqué la soi-disant promesse d’une prime de 6000 euros pour tous les salariés, qui sera en réalité laissée à la bonne volonté des patrons.
Ensuite, Jean-Luc Mélenchon a mis en garde contre une éclipse de débat. En effet si Emmanuel Macron se retrouve face à Marine Le Pen ou Éric Zemmour au second tour, il n’y aura pas de discussion sur le blocage des prix, l’augmentation du SMIC ou la retraite à 60 ans puisque l’un et l’autre sont contre. De même, l'un et l'autre sont d’accord pour continuer le nucléaire, les pesticides, la malbouffe et les fermes usines.
Le candidat de l’Union Populaire est aussi revenu sur le scandale des cabinets de conseil et notamment de McKinsey. Il a critiqué cette pratique qui consiste à faire payer l’État pour sa propre disparition. Il a annoncé la suspension de tous les contrats et le déclenchement d’une enquête préliminaire pour examiner leur légalité. Il défend la mise en place d’un principe de non-substitution : pas de recours au privé pour des fonctions que l’État peut remplir. Il a défendu la statut de la fonction publique qui garantit le respect de ses principes de neutralité, de laïcité, d’égalité de traitement et de continuité. Par ailleurs, il a mis en avant le rôle indispensable de l’État dans la planification écologique. Il s’est notamment attardé sur la question de l’eau, de sa rareté et de sa dépollution. Il a dénoncé le marché qui fait le chaos, la spéculation et la corruption.
Jean-Luc Mélenchon a conclu par un appel à la responsabilité individuelle des électeurs, qui auront le pouvoir le dimanche 10 avril d’éviter d’envoyer l’extrême-droite au second tour en choisissant, avec le bulletin de l’Union Populaire, la conviction qu’un autre monde est possible.
Retrouvez ce direct dans une version accessible aux personnes sourdes et malentendantes : https://youtu.be/CvZkXVGmNas
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Par Les Amis de la Terre France, Observatoire des Multinationales (Association Alter-médias), association Survie (21 ter rue Voltaire 75011 Paris +33 9 53 14 49 74 - contact@survie.org - survie.org)
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?7kDgaQ
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Extraits :
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Comment Total parvient à avoir toutes les pièces en main
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Mais son arme secrète, celle qui fait tourner sans accrocs les rouages de cette machine bien huilée, ce sont sans doute les portes tournantes, ou pantouflage, autrement dit la manière dont Total parvient à débaucher temporairement ou définitivement des hauts fonctionnaires ou des élus, ou l’inverse, à placer certains de ses anciens cadres au cœur de l’appareil d’État.
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Dernier exemple en date : le directeur juridique du groupe Total, Aurélien Hamelle, a rejoint en septembre 2021 la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF)32 . Un comble, alors que Total fait l’objet d’un signalement des associations Sherpa et Notre Affaire à Tous auprès de cette
même autorité pour avoir délibérément sous-estimé auprès des investisseurs les risques climatiques liés à ses activités33.
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Ahlem Gharbi, très récemment nommée directrice générale de l’Institut français d’Algérie, après deux ans à l’Agence française de développement, a été
conseillère Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Emmanuel Macron à l’Élysée entre 2017 et 2019. Juste auparavant, elle a passé 18 mois chez Total en tant
que vice-présidente adjointe aux Affaires internationales – après avoir travaillé au ministère des Affaires étrangères.
Julien Pouget, aujourd’hui Senior Vice President chez Total en charge des énergies renouvelables, était conseiller à l’industrie à l’Élysée entre 2014 et 2016 sous le mandat de François Hollande, à l’époque où Emmanuel Macron était ministre de l’Économie. Il travaillait auparavant au sein de la branche nucléaire d’Alstom (revendue à General Electric), et avant cela à l’Agence des participations de l’État, agence dépendant du ministère des Finances qui représente l’État actionnaire dans les entreprises dont il détient une part du capital40 . ■
...
Jean-Claude Mallet, conseiller spécial de Jean-Yves Le Drian au ministère de la Défense puis au ministère des Affaires étrangères entre 2012 et 2019, qui a rejoint à cette date Total comme directeur des Affaires publiques41. Après avoir passé l’essentiel de sa carrière au sein du ministère de la Défense, il est désormais chargé de conseiller le PDG de Total dans ses relations avec les pouvoirs publics en France et à l’étranger.
... Majdi Abed ... Hélène Dantoine ... Romaric Roignan ... Tristan-Aurel Mouline ...
*« Total, c’est un peu la France »*
...
Conclusion*
Le soutien apporté à Total par toutes les branches de l’État français – depuis le
palais de l’Élysée à Paris jusqu’à l’ambassade et à l’Alliance française à Kampala –
est en contradiction flagrante avec les engagements et les valeurs que la France
prétend défendre.
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Connu / https://wegreen.fr/post/194382
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Il y a 2 heures Public / Sophie M a partagé un post dans le groupe Agriculture, Élevage & Alimentation - 1 like
Numérisation de l'agriculture, quand les machines remplacent progressivement les humains...
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Clés : EDF, Etat, Faillite
L’Etat vient de ponctionner EDF de quelque 8 milliards d’euros, accélérant sa descente aux enfers. Le groupe est étranglé par ses dettes, la conséquence de sa mauvaise gestion depuis plus de vingt ans.
Si l’année 2021 s’est terminée en fanfare pour EDF grâce à des prix de marché astronomiques lui permettant d’engranger de grosses marges sur ses ventes d’électricité, 2022 commence mal. Très mal. A cause de ces mêmes prix de marché qui font flamber la facture des professionnels et entreprises (qui ne sont plus protégés par des tarifs garantis) et celles des particuliers qui ont quitté l’ex-monopole public pour la concurrence, l’Etat a décidé de ponctionner l’électricien public pour sauver ses concurrents privés, contraints d’acheter sur les marchés le volume d'électricité consommé par leurs clients, en augmentant de 20 TWh le volume obligatoire d’électricité que doit vendre EDF à prix garanti à ses concurrents.
C’est ce qu’on appelle l’Arenh, l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique : 100 TWh par an, vendus au tarif de 42 euros par MWh. Seul petit geste fait par le gouvernement : le tarif sera porté à 46,2 euros par MWh pour les 20 TWh supplémentaires.
Un impact quasi-mortel
...
Pour comprendre l’impact quasi-mortel de la décision du gouvernement, ... décrypter le jargon financier utilisé par l’entreprise. L’EBITDA, notion comptable anglo-saxonne évoquée par le communiqué de presse, est plus ou moins l’équivalent de l’excédent brut d’exploitation (EBE), notion comptable bien franchouillarde : elle correspond à ce qui reste dans les caisses de l’entreprise après avoir payé ses charges annuelles (comme les salaires) et ce qui lui permet de financer les investissements, rembourser les dettes ou payer des dividendes à ses actionnaires.
En 2020 (les comptes 2021 d’EDF doivent être publiés en février prochain), l’EBE du groupe ressortait à 16,174 milliards d’euros. On comprend donc que si l’Etat lui pique 8 milliards pour sauver les électriciens privés, ça va mal finir pour EDF : ça représente la moitié de son EBE.
Des réacteurs à l'arrêt
... son parc nucléaire en exploitation est dans un piteux état. Depuis la fin de l’année dernière, ses quatre plus gros réacteurs de 1450 MW de puissance (ceux de Chooz et de Civaux) sont à l’arrêt en raison de la découverte d’une fissure sur une tuyauterie de sécurité (RIS, circuit d’injection de sécurité) qui permet de fournir le réacteur en eau en cas de rupture du circuit primaire. Et EDF a déjà annoncé que pour les deux de la centrale ardennaise, la mise à l’arrêt se prolongerait une bonne partie de l’année.
Conséquence directe de cet incident, EDF a été obligé de revoir à la baisse sa prévision de production d’électricité nucléaire pour l’année en cours. L’entreprise vise maintenant entre 300 et 330 TWh, bien loin de ses niveaux historiques : en 2011, l’électricien avait ainsi produit 421,1 TWh d’électricité nucléaire. Forcément, moins de production va signifier moins de ventes, donc moins d’excédent brut d’exploitation ...
Plus grave, le même problème technique (la fissure sur le RIS) a également été découvert sur un réacteur de 1300 MW à Penly. Cette fois, ce sont 20 réacteurs du même type qui ont été construits en France et qui sont donc potentiellement concernés
...
En fait, c’est juste la goutte d’eau de trop.
Histoire de la dette
... Dès le milieu des années 2000, juste après son introduction en bourse, l’entreprise a été obligée d’emprunter tous les ans pour verser des dividendes à ses actionnaires (entre 1,5 et 3 milliards selon les années). Le plus gros : l’Etat qui détient 85 % du capital. Depuis 2016, l’Etat a d’ailleurs accepté de ne plus toucher ses dividendes en cash mais en actions pour soulager un peu la pression sur la trésorerie de l’entreprise.
Mais l’avidité des actionnaires n’est pas la seule cause des difficultés. Depuis la fin des années 1990, EDF n’a pas été correctement gérée : l’entreprise a perdu des dizaines de milliards d’euros dans des opérations d’acquisition à l’étranger, souvent inutiles et surpayées
...
En 1998, au moment où la construction du parc nucléaire se termine, la dette financière d’EDF s’élevait à 22 milliards d’euros. En 2020, elle ressort à plus de 61 milliards d’euros (hors dette locative). ... Toujours en 1998, le chiffre d’affaires du groupe s’élevait à 29,5 milliards d’euros. Il a atteint 69 milliards en 2020. Soit une augmentation de 134 %. Sur cette même période, l’EBE passait de 12 milliards à 16 milliards : +33 % seulement ! Evidemment un niveau insuffisant pour permettre un véritable désendettement
...
De plus, depuis le milieu des années 2010, les performances opérationnelles des centrales nucléaires ne cessent de se dégrader. Alors qu’au début de cette décennie, la production nucléaire couvrait autour de 75 % de la consommation d’électricité du pays, ce taux est tombé à 69 % en 2020. ... succession de problèmes génériques ... problèmes de maintenance qui obligent à rallonger les durées des arrêts de tranche ... la durée moyenne d’indisponibilité des réacteurs est maintenant supérieure à 90 jours par an selon le dernier rapport indépendant World Nuclear Report https://www.worldnuclearreport.org/IMG/pdf/25._figure_25_nuke_france_dailyunavailabilities2020.pdf. Sans oublier l’impact des périodes de confinement provoquées par la Covid-19
...
nouveau report dans le calendrier de l’EPR de Flamanville, et une augmentation de 300 millions d’euros de sa facture finale à 12,7 milliards (hors frais financiers et coûts de démarrage). L’électricien prévoit maintenant le chargement du combustible au cours du deuxième trimestre 2023.
...
Sauf subvention publique massive de la part de l’Etat, il parait impossible qu’EDF puisse financer un tel investissement
...
Connue / tg 19/01/22 à 23:55
Ndlr :
*Connu / mel du Thu, 28 Oct 2021 17:58:30 +0200 sur ins_en
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]]>Ce mois de juin, le Parlement français aura discuté de trois textes différents qui portent tous en partie sur Internet. Chacun a pour effet, notamment, d’augmenter le pouvoir de censure et de surveillance de l’État…
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TAGS Antigone Appel Big Pharma Coronavirus Covid-19 Désobéissance Dictature Etat Europe Gouvernement Lecourrier-du-soir.com Liberté Macron Médias Pandémie Pass Sanitaire Politique Pouvoir Santé Société Tribune
Jean Pierre LUMINET, astrophysicien, conférencier, écrivain et poète français, spécialiste de réputation internationale des trous noirs et de la cosmologie, directeur de recherche au CNRS, membre du Laboratoire d’astrophysique de Marseille (LAM), chercheur associé au Centre de Physique Théorique2 de Marseille (CPT), vient de signer l’Appel Antigone.
Il est rejoint par Michel MAFFESOLI, sociologue, professeur émérite à l’université Paris-Descartes ; Michel Maffesoli a développé un travail autour de la question du lien social communautaire, de la prévalence de l’imaginaire et de la vie quotidienne dans les sociétés contemporaines. Il est membre de l’Institut universitaire de France.
APPEL ANTIGONE
Des écrivains, artistes, universitaires, intellectuels et diffuseurs de la pensée appellent à la résistance civile face à la dérive autoritaire de l’État.
“La mise en place du Pass sanitaire, qui viole le secret médical, nous fait entrer dans une matrice de surveillance de tous par tous, dans une société de contrôle total. Forfaiture aux valeurs de la République, ce Pass sanitaire est une violence faite au Peuple. Le pouvoir cherche à imposer la vaccination à tous, avec des vaccins expérimentaux, en rendant la vie impossible à ceux qui ne seraient pas vaccinés, en les opposant aux autres – il fait fi du « consentement libre et éclairé » de la personne en propageant la peur, en pratiquant « l’extorsion de consentement ».
...
Le Pass sanitaire instaure le contrôle d’identité généralisé par des personnes privées et clive la société française : les récentes déclarations du ministre de l’Éducation nationale pour la prochaine rentrée scolaire 2021/22 portent le conflit sociétal, créé de toutes pièces par le gouvernement, au sein même des familles, dans la sphère de l’intime, ce qui est la marque des régimes autoritaires ; la période que nous vivons réactive ainsi les pratiques de délation et de désignation de boucs émissaires.
Rappelons qu’en droit français l’extorsion est un délit prévu à l’article 312-1 du Code pénal. Il s’agit du « fait d’obtenir par violence, menace de violences ou contrainte une signature, un engagement, une renonciation, la révélation d’un secret ou la remise de fonds, de valeurs ou d’un bien quelconque ».
L’État veut circonscrire le débat à la vaccination alors que le vrai problème est celui de la société de contrôle générée par le Pass sanitaire. Beaucoup de compatriotes, victimes du syndrome de Stockholm, reprennent les injonctions du Pouvoir. Nous pouvons provisoirement renoncer à des habitudes agréables : boire un café en terrasse, aller au cinéma, au restaurant… mais pas à la liberté d’aller et venir (transports ferroviaires discriminés), pas à la liberté de travailler et de percevoir un salaire. L’État ne peut espérer la soumission de tous à ses diktats. Comme Antigone nous choisissons de désobéir : non pas pour mourir, mais pour faire sécession à la mort sociétale. Nous voulons être des humains, non des cobayes ni des clones modélisés par le Pouvoir.
Résistons, ANTIGONE le fera, faisons renaître une société de tolérance, de liberté et d’amour.”
Ndlr : je regrette que cet appel évoque les "vaccins expérimentaux" qui est controversé et n'est pas partagé par les anti-pass pour une bonne partie d'entre eux qui sont vaccinés. Dommage. Je soutiens avec cette réserve.
Connu / https://twitter.com/Arcanah3/status/1427479291311312897
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Globe terrestre Europe-AfriqueArcanahHerbe⭐Poing levéTriangle rouge pointant vers le haut @Arcanah3 · 17 août
Double point d'exclamation Le #groupeAntigone, collectif composé de 75 intellectuels français, a fait parvenir à la rédaction de ce média, un appel dénonçant le #PassSanitaire et la #vaccinationobligatoire
Excellente lecture❗Double point d'exclamation #Manifs21aout #NonAuPassDeLaHonte #Vaccin - 1 - 36 - 38
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Réduire les algues vertes c’est possible mais en Bretagne, l’élevage industriel est toujours soutenu par l’État !
Connu / mel de cyberacteurs E-quotidien du lundi 7 décembre 2020
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Pensez BiBi @pensezbibi · 12 déc.
En réponse à @JeanHugon3 et @Alexis09812608
En effet, question "m-a-q-u-i-l-l-a-g-e" (des comptes), #BFMTV, la Chaîne de l'Evasion fiscale, s'y connaît !
BFMTV : CHAMPIONNE DE L'ÉVASION FISCALE, L'ÉTAT COMPLICE
Depuis deux mois, nous enquêtons sur l'évasion fiscale massive opérée par la chaîne BFMTV et sa maison mère Next RadioTV. Aujourd'hui, nous révélons les preu...
youtube.com
prêts participatifs et obligations convertibles
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Démocratie ; Discriminations ; Gouvernement
Présenté ce 9 décembre en Conseil des ministres, le projet de loi confortant les principes républicains apparaît comme un nouvel affront du gouvernement envers la communauté musulmane : le gouvernement s’attaque directement à la liberté de culte et vise spécifiquement les associations cultuelles musulmanes.
« Ce à quoi nous devons nous attaquer, c’est au séparatisme islamiste » : lors de son discours du 2 octobre dernier sur le thème de la lutte contre les séparatismes, le président de la République Emmanuel Macron donne le ton. Les mots sont importants : les termes islam, islamisme et islamisme radical seront prononcés à 52 reprises lors de l’allocution présidentielle. Ultime artifice langagier : en novembre, le séparatisme disparaît du titre du projet de loi, dorénavant censé conforter les principes républicains.
« Indirectement, on sait très bien qu’il s’agit de la communauté musulmane qui est visée par ce projet de loi puisqu’il s’inscrit dans une lutte antiterroriste », explique Nabil Boudi, avocat au barreau de Paris. C’est ce que confirmera le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dans une interview accordée à Radio Classique le 6 octobre dernier, justifiant l’intitulé initial du projet de loi : « L’idée était bien de lutter contre le séparatisme principal qu’est l’islam radical ».
Un projet de loi "fourre-tout"
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Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1336380910795689986
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Le Média @LeMediaTV SÉPARATISME : L'ISLAMOPHOBIE D'ÉTAT CONSACRÉE
Avec le projet de loi "confortant les principes républicains", le gouvernement s’attaque directement à la liberté de culte et vise spécifiquement les associations cultuelles musulmanes.
7:43 PM · 8 déc. 2020·- 36 Retweets 4 Tweets cités 47 J'aime
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La semaine qui vient de s’écouler restera comme une des plus folles de la vie parlementaire. Jamais dans l’histoire agitée de la Ve République, un président et son Premier ministre n’avaient autant brutalisé les institutions. Surpris par la mobilisation inattendue contre l’article 24 de la loi de sécurité globale, mobilisation qu’est venu renforcer le télescopage des images du tabassage de journalistes et du producteur Michel Zecler, l’Élysée et Matignon cherchent une sortie.
C’est Emmanuel Macron lui-même qui a promis aux syndicats policiers que l’on ne pourrait plus diffuser l’image des forces de l’ordre en action. Prisonnier de cet engagement, le pouvoir ne veut pas retirer le texte. Alors il s’invente des solutions. Des solutions qui remettent de l’huile sur le feu plutôt que de l’éteindre. Voilà que l’article 24 pourrait migrer vers un autre texte législatif. En l’occurrence le projet de loi “confortant les principes républicains” que doit examiner le Conseil des ministres le 9 décembre.
L’exécutif qui piétine allègrement l’Assemblée et le Sénat pour sauver l’article 24, on en parle tout de suite dans le numéro 97 du P’tit coup de Bourbon.
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 28 octobre 2020 pour rejeter la loi dite d'accélération et de simplification de l'action publique.
Le président du groupe « La France insoumise » a choisi de centrer son intervention sur la question centrale de la forêt. Un sujet dont il a montré qu'il regroupait de nombreux problèmes en chaîne allant du changement climatique à la gestion du cycle de l'eau en passant par la destruction de la biodiversité. Il a en particulier dénoncé les plantations monocultures de résineux et les « coupes rases » où des hectares entiers sont rasées d'un seul coup.
Jean-Luc Mélenchon a accusé les macronistes de servir le temps court et les intérêts du privé quand il faudrait défendre le temps long et l'intérêt général en renforçant la place de l'État. Il a dénoncé une « liquidation » du personnel d'État sachant que les effectifs de l'ONF ont diminué de 40%. Il a également alerté sur les 50 suicides d'agents depuis 2002. Et a expliqué le rôle crucial de l'ONF pour planifier dans la forêt et affronter le changement climatique.
Enfin, le député insoumis a aussi rappelé que la forêt était une source d'emplois à condition de cesser d'exporter du bois non transformé et de reconstruire une filière complète de transformation dans notre pays.
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Analyse
Le chef de file de la France insoumise s'en est pris frontalement aux Tchétchènes en marge de l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine. Appelant à l'unité nationale, il est sous le feu des critiques, accusé de compromissions avec l'islamisme.
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"Moi, je pense qu'il y a un problème avec la communauté tchétchène en France", a lâché le député de Marseille, faisant référence à l'attentat perpétré par Abdouallakh Anzorov ce vendredi 16 octobre mais aussi aux incidents à Dijon en juin dernier https://www.marianne.net/societe/exclusif-dijon-entre-les-communautes-tchetchene-et-maghrebine-armistice-surrealiste-la. "Il faut reprendre un par un tous les dossiers des Tchétchènes présents en France et tous ceux qui ont une activité sur les réseaux sociaux, comme c'était le cas de l'assassin ou d'autres, qui ont des activités de l'islamisme politique (...), doivent être capturés et expulsés", a ajouté Jean-Luc Mélenchon.
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"Ce que je veux que les islamistes politiques sachent, c'est que je reste leur ennemi, comme je l'ai été quand il y avait le FIS [en Algérie], quand il y avait Ennahda au pouvoir en Tunisie."
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En février dernier, lorsque le ministre Jean-Michel Blanquer avait évoqué le séparatisme islamiste, la députée Insoumise Danièle Obono avait dénoncé le "racisme d'État"
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Jean-Luc Mélenchon lui-même s'en prenait directement à Charlie Hebdo (et à Marianne au passage) le 28 août, accusant le journal de se livrer à un "harcèlement nauséabond" envers Danièle Obono pour avoir simplement critiqué ses idées politiques.
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cohabitation au sein du mouvement entre des laïques et des défenseurs de l'indigénisme, s'est matérialisé par de bruyants exemples : en novembre 2018, un groupe de militants insoumis du nord de Paris était radié de LFI pour avoir voulu organiser un débat sur "l'entrisme islamiste" dans les syndicats.
Début octobre, en marge d'une perquisition à la mosquée salafiste Omar dans le XIe arrondissement de Paris, le ban et l'arrière-ban de La France insoumise protestaient bruyamment contre l'opération policière, qualifiée par Jean-Luc Mélenchon de "honteuse incitation à la haine de l'État". Mais le précédent le plus marquant est bien sûr la participation de la France insoumise et de la plupart de ses élus à la marche contre l'islamophobie, le 10 novembre 2019. Cette manifestation dénonçant des "lois liberticides" contre les musulmans en France, et lors de laquelle des laïques furent hués par la foule
...
"On a affaire à des fous et des assassins qui pratiquent des actes de terrorisme islamiste, qui salissent leur religion et nous pourrissent la vie" a affirmé Jean-Luc Mélenchon, appelant à la répression des islamistes et à l'unité nationale dans ce combat : "C'est notre devoir à tous républicains d'être présents dans ces moments. Il faut savoir se regrouper, passer outre tout." Mais pour mener au mieux le combat contre l'islamisme, il peut être utile de pointer les dérives qui minent des mouvements comme la France insoumise.
Ndlr :
L'arnaque de la décentralisation dans un monde globalisé
Format 11X16 cm, 192 pages, 10 Euros, version numérique: 5,99 Euros. Collection «Ruptures»
Rapprocher le pouvoir du citoyen , instaurer la « démocratie participative, soutenir le développement territorial et l'économie « de proximité…
A l’approche des élections municipales, on assiste à une surenchère des mots d’ordre localistes et décentralisateurs. On les retrouve dans tous les discours politiques, de la gauche à l’extrême-droite en passant par la droite et les socio-démocrates.
La participation des habitants et les promesses de changement « par en bas » sont dans tous les programmes. Les démarches et les listes « citoyennes », plus ou moins instrumentalisées par les partis traditionnels, se multiplient. Même le président de la République s’affiche localiste : en réponse à la crise de « Gilets jaunes », il promet une nouvelle phase de décentralisation pour la deuxième moitié de son mandat. A en croire nos élites, c’est donc par l’action municipale ou régionale que les problèmes économiques, sociaux, environnementaux ou démocratiques pourraient être résolus...
Ce livre s’attache à déconstruire ce mensonge. Car la mondialisation, elle, ne rapproche pas le pouvoir du citoyen, mais l’éloigne considérablement. Les décisions économiques sont concentrées aux mains des grandes firmes et de leurs actionnaires, et s’imposent aux peuples par delà les principes démocratiques. Les droits sociaux sont en régression permanente à cause de la concurrence internationale. Et la classe politique n’en finit plus de se discréditer en obéissant aux injonctions des marchés.
La « mondialisation heureuse » ayant fait long feu, c’est le « localisme heureux » qu’à présent on cherche à nous vendre. Le terroir et les circuits courts pour compenser les ravages de la mondialisation. Le régionalisme pour masquer le désengagement de l’État, la destruction ou la privatisation des services publics.
Cette « illusion localiste » doit être dénoncée. Non pas que l’action de proximité soit négligeable, car s’engager dans la vie locale est tout à fait nécessaire. Mais pour sortir du piège de la mondialisation, cela ne suffit pas. Plutôt que d’opposer l’action locale et celle de l’État, mieux vaudrait les articuler.
Lire un extrait L'illusion localiste http://www.editions-utopia.org/wp-content/uploads/2019/11/Extraits-A.-Bernier.pdf
Lire l'ITW dans Socialter http://www.editions-utopia.org/socialter-1/
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Ce jeu de données provient d'un service public certifié C³
Nombre de têtes bio par département sur la période 2008-2011 inclus.
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L’état d’avancement du Plan de Transformation de l’Economie Française (PTEF) du Shift Project a été publié et présenté au public le jeudi 16 juillet lors d’un webinaire.
Nous mettons dès maintenant à votre disposition la vingtaine de fiches qui composent l’État d’avancement du Plan de transformation de l’économie française (PTEF). Chacune peut se lire séparément. Ensemble, elles donnent un bon aperçu de l’avancement de notre travail depuis son lancement, et une vision globale, systémique de l’économie française. Ce premier jalon du travail annoncé le 6 mai 2020 a pu être initié grâce au succès de sa campagne de financement participatif – merci aux plus de 3700 donateurs ! (https://bit.ly/3fEPKZI)
Après une introduction de Jean-Marc Jancovici (Président du Shift) et un point d'étape général par Nicolas Raillard (méthodologiste en chef du projet), les chefs de secteurs présentent successivement les avancées dans leur secteur (Industrie, Numérique, Mobilité longue distance, Culture, Logement, Energie, Administration publique, Fret, Automobile, Chantier Emploi, Macroéconomie et impacts, Chantier Résilience...). Mélanie Cosnier, membre de la Convention citoyenne pour le climat, a réagi à ces travaux.
👉 Retrouvez le rapport complet et les fiches sectorielles : https://bit.ly/3jdJ07q
👉 Lien vers le programme complet du webinaire et les supports de présentation : https://bit.ly/3fPKFxy
47 commentaires
Esther FR il y a 1 mois
Je n'ai pas trop envie d'en rajouter sur la forme, car ce que fait le shift project est passionnant. J'ai avalé sans problème les cours des mines de JMJ. La longueur de la vidéo ne me gène donc pas.
En revanche, ça me semble plus une vidéo de travail "brute" entre les différents spécialistes qu'un contenu à destination de la population générale, voire même pour un public très averti. A minima, couper les moments sans info. Je mesure le travail accompli et la volonté de mettre en avant tous ceux qui ont bossé dur, et vraiment, je ne remets pas ça en cause. En s’accrochant bien, on apprend beaucoup, mais c'est difficile à suivre, et du coup encore plus compliqué de donner son avis sur les différents sujets.
Il faut avouer que les conditions du webinaire, avec des passages son inaudibles ne facilitent pas les choses.
Mais peut-être serait-il possible d'ajouter parmi vos spécialistes un conseiller en com pour le rendu final ? histoire de ne pas endormir même les plus accros à votre travail. Bubbly Bull, vous ne voulez pas leur donner un coup de main ?!
Je me suis quand même accrochée et j'ai été très intéressée par le sujet culture, qui est rarement abordé.
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Bubbly Bull / il y a 1 mois (modifié)
Comme je suis un ancien spécialiste com‘, je vais vous faire un retour de com‘ (sur la forme donc, pas sur le fond).
Surtout ne le prenez pas mal, car ce n‘est pas une critique sur le travail effectué ni sur vos personnes.
Je comprends bien que c‘est un effort collectif mais malheureusement, si vous voulez emporter l‘adhésion et ré-enchanter les gens il faut parler d‘une seule voix et il me semble que Jean-Marc Jancovici, avec sa gouaille naturelle, sa vision d‘ensemble et sa notoriété serait un bien meilleur porte-parole pour le projet qu’un kaléidoscope de visages inconnus qui ne font que lire les slides...
Qu‘on le veuille ou non, il est votre champion, le visage du projet et son meilleur ambassadeur. Sa capacité à rendre les choses digestes est sans égal et il serait vraiment terriblement dommageable que vous ne lui laissiez pas le micro sous prétexte que c‘est un travail collectif. Il faudrait donc trouver un autre format de présentation où JMJ tient le crachoir, pour le bien du projet.
Quant à la présentation elle-même, elle est malheureusement rébarbative et très très longue. Trop longue pour Youtube...
Sans compter les problèmes techniques qui ne font pas super super pro.
Bref, c‘est un bel effort mais ça reste très largement inaudible et pas assez „sexy“ pour intéresser les jeunes, qui devraient être votre cœur de cible, au moins sur cette plateforme mais aussi plus généralement, car c‘est bien de leur avenir dont il s‘agit.
Avec toute mon amitié et ma solicitude, et malgré la critique (que j‘espère constructive) : bravo à tous pour ce début de travail !
Ndlr :
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La Fondation pour les Sciences Sociales organise une Journée des sciences sociales 2019 sur le thème « “Crises de confiance » le vendredi 22 novembre de 9 à 17 heures à Sciences Po, Paris Salle Goguel, où les lauréats présenteront leurs travaux dans une version française accessible à un large public.
Transcription :
...
aller du côté des expériences, des pratiques, des interactions, pour améliorer ce fait. Et ainsi contribuer à réparer ce lien social entre institutions et population.
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Le Média a retweeté
Téo Cazenaves @teocazenaves · 6 août
[THREAD] Argent offshore des Ehpad : Merci à @manuelrico et aux confrères espagnols d’@_infoLibre qui reprennent nos révélations @LeMediaTV avec @MRenahy sur les artifices fiscaux de DomusVI à Jersey et au Luxembourg et approfondissent l’enquête.
Triangle pointant vers le bas
Révélations - Ehpad et Assurances Vie : Paradis Fiscaux, Opacité et Complicité d'État | Le Média
Le business des Ehpad et des assurances-vie en France rapporte gros. Nous révélons que des milliards d’euros s’envolent vers les paradis fiscaux. Voyage en opacité organisée.
lemediatv.fr
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Notre tour de l’actualité bi-hebdomadaire, enregistré et diffusé le vendredi 29 mai 2020.
Au sommaire :
-La dénaturation de la proposition de loi de François Ruffin à l’Assemblée nationale, et de ce qu’elle nous dit sur le groupe parlementaire La République en marche.
-Les derniers développements de ce qui est désormais un feuilleton - celui de la dérive autoritaire de l’Etat français.
-Donald Trump, qui part en guerre contre Twitter et la mort de George Floyd, tué par la police américaine.
.#Confinement #Ruffin #Tump
Catégorie Actualités et politique 411 commentaires
Transcription : ... prédiction de Peter Turching / début d'une période d'intenses violences politiques aux états-unis à partir de 2020, en étudiant sur de très longues périodes, diverses sociétés comme la Rome Antique ou la France médiévale, cet historien a observé une alternance entre des phases de prospérité et des phases d'appauvrissement caractérisées par de fortes inégalités, un niveau élevé de violence et d'instabilité politique. Il en a déduit un modèle prédictif des phases de violence qu'il a longuement décrit dans son livre "Ages of discord". Mais ce n'est pas tout. En 2008, il avait déjà estimé que des pandémies avaient une chance accrue de survenir à l'amorce de ces phases de violence. Pour lui, le COVID-19 n'avait rien d'une surprise. ...
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Pour sauver des vies, fabriquons des masques
☞ Signez la pétition https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?PxwZng
Après la crise sanitaire du coronavirus, il nous appartient toutes et tous ensemble d’inventer le monde d’après.
Dans cette perspective, nous soutenons la réalisation du projet de création de la SCIC « Fabrique de santé », où se trouvait l'ex-usine Honeywell/Spérian.
L’affaire Honeywell raconte le désinvestissement tragique de l’État dans la production de matériels de protection ainsi que la désindustrialisation du territoire dans un marché mondial de moins en moins régulé, où la recherche du profit maximum prime avant toute autre considération, en particulier sanitaire ou sociale.
Huit jours après le début du confinement décrété par Emmanuel Macron pour lutter contre la pandémie de coronavirus Sras-Cov-2, l’Union syndicale Solidaires des Côtes-d’Armor publie un communiqué « Que se cache-t-il derrière la fermeture de l’usine Honeywell de Plaintel ? Un scandale d’Etat ! » Elle propose de redémarrer une production locale et industrielle de masques respiratoires grâce aux compétences locales en créant une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). La proposition est rapidement défendue par l'intersyndicale CGT, FSU et Solidaires des Côtes-d'Armor.
Aujourd'hui, elle peut être appliquée.
Les collectivités locales (région Bretagne, département des Côtes-d’Armor, ville et agglomération de Saint-Brieuc) discutent du montage d’une Société coopérative d’intérêt collectif, dans laquelle d’ancien·nes salarié·es d’Honeywell Plaintel pourraient de nouveau exercer leurs compétences. La société coopérative d’intérêt collectif permet d’associer tou·tes les acteur·ics du territoire régional et de la filière. Salarié·es, collectivités locales, associations et groupements d’acheteurs siègent à son conseil d'administration.
Ces coopératives savent combiner de meilleures conditions de travail, la stabilité de l’emploi et la qualité de la production. Nous défendons l’idée d’emplois utiles, relocalisés et où les travailleuses et travailleurs ont leur mot à dire sur leur travail.
Dans ce cadre la concurrence faite au projet par un investisseur « classique », milliardaire qui cherche le profil et non l'intérêt général doit être repoussée.
La situation de la SCIC de Plaintel est un symbole de la situation et des choix de société que nous devons aujourd’hui mener.
Vous aussi soutenez la démarche en signant et relayant la pétition.
☞ Signez la pétition
Le comité de soutien :
Les Amis de la Terre, l'AITEC, ATTAC, la Confédération Paysanne, la FSU, l'Union syndicale Solidaires
Pour rejoindre le comité : contact@soutienscic22.org
Connu / https://twitter.com/cmoreldarleux/status/1264419084579504129
"
corinne morel darleux @cmoreldarleux · 17h
Pour la création d'une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) de masques avec d’ancien·nes salarié·es d’Honeywell Plaintel
@Soutien22 et appel à soutiens de @amisdelaterre @attac_fr @AitecIPAM @ConfPaysanne @FsuNationale @UnionSolidaires 0 - 9 - 12
"
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Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent au moins 500 millions d’euros par an. Pourtant, la contribution de l’avion au réchauffement climatique est gigantesque. Pour l’auteur de cette tribune, « l’avion doit payer ses coûts environnementaux ».
Jean Sivardière est vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut).
À la demande de la Fnaut, Jacques Pavaux, ancien directeur de l’Institut du transport aérien, a recensé les aides publiques accordées au transport aérien commercial métropolitain. Voici un résumé de ses résultats et sa conclusion sur l’avenir du transport aérien.
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent minimum 18,5 euros par passager par an
L’expertise a porté sur 86 aéroports métropolitains.
...
Une taxation du kérosène ne serait efficace qu’à l’échelle mondiale
...
Contrairement à une idée répandue, elle ne doit pas être attribuée à la convention de Chicago de 1944. Mais elle est inscrite dans les milliers d’accords bilatéraux États-compagnies aériennes depuis le premier accord des Bermudes (1946). Personne n’avait alors conscience de l’impact environnemental de l’avion.
...
L’Union européenne a cependant mis en place un système d’échanges de quotas d’émissions de gaz à effet de serre (SEQE-UE) qui, depuis 2012, couvre l’aviation commerciale, mais seulement pour les vols intra-européens. En 2018, les compagnies françaises n’ont dépensé que 10 millions d’euros pour acheter des quotas, elles sont donc peu incitées à réduire leurs émissions.
...
Les émissions de CO2 dues à l’avion devraient augmenter de 70 % dans les 15 ans à venir
...
En haute altitude, les avions émettent aussi de la vapeur d’eau, des oxydes d’azote, des aérosols (sulfates et suies), et sont responsables de la formation de traînées de condensation et de cirrus.
En définitive, on peut estimer que la contribution de l’avion au réchauffement climatique est d’environ le double du seul effet dû au CO2, soit l’équivalent d’environ 6 % des contributions mondiales de CO2 d’origine anthropique aujourd’hui. Mais, calculé par rapport au pouvoir de réchauffement global de tous les gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique retenus par le protocole de Kyoto, la contribution du transport aérien n’est plus que légèrement supérieure à 4 %
...
sans mesures fortes telles que la taxation du kérosène, l’influence du transport aérien sur le climat sera refusée par l’opinion.
Le TGV émet au moins 30 fois moins d’équivalent CO2 qu’un avion court-courrier
...
Selon l’étude de Gérard Mathieu et Jacques Pavaux réalisée en 2003 pour la Fnaut [1], le TGV pourrait, à l’horizon 2030, capter 36 millions de passagers par an, la capacité d’Orly. Le report modal atteint déjà 20 millions de passagers par an, l’économie d’émissions de CO2 qui en résulte correspond à la consommation annuelle de 350.000 Français.
Ce report s’est fait naturellement à chaque mise en service d’une LGV. Réglementer l’offre en imposant la fermeture de certaines lignes aériennes ne convient pas, il faut au contraire préserver la concurrence intermodale pour éviter les abus de position dominante. Mais la concurrence ne suffit pas : l’avion doit payer ses coûts environnementaux, et en particulier sa contribution climatique.
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Spontané, populaire, efficace : le mouvement des couturières a permis, en pleine pénurie de masques, de pallier les carences de l’État de façon inédite. Mais depuis que le gouvernement a décidé que tout le monde devait être masqué, il tente d’encadrer la production des masques en tissu, au détriment des collectifs de couturières auto-organisées.
...
Le 27 mars, l’Afnor a donc publié un référentiel [1] afin de guider industriels et particuliers. « Pour être honnête, bien que ces initiatives solidaires soient magiques, elles m’ont rendue un peu folle, confie Rim Chaouy, qui a piloté le projet masques barrières de l’Afnor. Je voyais notamment les gens reprendre le modèle du CHU de Grenoble, qui n’avait pas de bonnes capacités de filtration à cause de la couture sagittale [au milieu du visage]. Il fallait apporter une solution aux personnes qui n’étaient pas au contact de malades du Covid-19, tout en encadrant. »
...
[1] Le document n’est pas une norme – cela demanderait des mois à être mis en place – mais un guide.
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Dans la préface de 1963 de son ouvrage La notion de politique[1], Carl Schmitt[2] déclarait de façon pour le moins inattendue que « l’ère de l’État [était] à son déclin ». Du point de vue de la France gaullienne et planificatrice, la formule avait de quoi sembler saugrenue. Trente ans plus tard, le juriste Olivier Beaud dans sa thèse de référence sur la Puissance de l’État[3] (1994) soulignait pourtant ex post la justesse du constat. Il fallait se rendre à l’évidence : la question de la « péremption » de l’État était désormais d’actualité. De toutes parts, des voix se bousculaient pour réclamer sa fin et son dépassement. L’État était accusé à la fois d’être « trop » et « pas assez » : trop pour ceux qui défendaient le localisme, le régionalisme ou le communalisme ; pas assez pour ceux qui prophétisaient une nouvelle ère géopolitique globalisée où n’existeraient que des superpuissances.
Cette période vient de subir un coup d’arrêt. La crise du Covid19, agissant comme un mouvement de balancier, a renvoyé le pendule de l’histoire dans les mains des partisans de l’État. Tous les médias s’en font l’écho
...
l’État apparaît aujourd’hui comme un champ de ruine : érodé de l’extérieur par une critique doctrinale multidimensionnelle, il a fini miné de l’intérieur par des décennies de politiques libérales, de droite et de gauche.
3. Construire l’État nouveau
...
La séquence historique qui a vu se succéder Gilets jaunes, mouvement des retraites puis crise du Covid19 exhibe de toute part une population meurtrie par ces politiques publiques brutalisantes. La colère qui couve est immense[27]. Les potentialités d’embrasement – qu’elles proviennent de la souffrance des quartiers populaires ou d’une reprise des « actes Gilets jaunes » – sont réelles.
...
Dans le même temps, deux chantiers intellectuels doivent être ouverts pour répondre à deux des affirmations anti-étatistes que nous avons vu exposées ci-dessus :
...
exige en réponse l’amorce d’un double processus :
1/ D’une part, il faut reconnecter l’État à la société
... En s’appuyant sur la philosophie politique de Spinoza, il est possible de penser l’État, non comme une instance subsistant en dehors des Hommes mais comme une véritable émanation de ces derniers. Pour Spinoza, ce qui définit toute chose c’est le conatus – c’est-à-dire « l’effort » par lequel cette chose « tend à persévérer dans son être » (L’Éthique). Ce conatus chez l’Homme lui confère à la fois un besoin de liberté et de sécurité. Depuis Hobbes, on sait que l’État formé par contrat social est généralement perçu comme le meilleur garant de la sécurité individuelle. Mais cette sécurité se paye au prix de la liberté. Le coup de force de Spinoza est de trouver le moyen d’allier les deux. Pour y parvenir, écrit le philosophe hollandais, il convient de mettre en place un État démocratique[29]. Mû et régi par le demos, l’État protège et sert nécessairement la société qui le commande. De même, n’étant plus une force extérieure à cette société mais son émission, le risque d’une privation de liberté disparaît. Mieux, l’État peut grâce à son imperium augmenter la « puissance d’agir » des individus et développer un « agir social » [30] bénéficiant à tous.
2/ D’autre part, il faut (re)faire de l’État, un instrument de combat contre l’ordre injuste. ... La controverse provient des différentes acceptions de la notion de liberté que Jean-Fabien Spitz modélise entre la « non-interférence » et la « non-domination ». Pour beaucoup, la liberté consiste à « faire tout ce qu’on veut », à ne pas être empêché ni gêné. C’est la liberté revendiquée comme « non-interférence ». Cette conception de la liberté, à l’origine de la pensée libérale et libertaire, rejette l’État catégorisé comme une puissance interférente. Mais il existe une autre conception qui définit la liberté comme une « non-domination ». Cette dernière, héritière du républicanisme antique, considère que la liberté la plus essentielle est celle de ne pas être esclave, en d’autres termes, d’avoir des droits politiques[33]. ... comme le note Rousseau au cours d’un raisonnement du Contrat social analogue à celui de Spinoza : « il n’y a que la force de l’État qui fasse la liberté de ses membres »[35]. Ce renversement de perspective d’un État n’étant plus le problème mais la solution se résume chez le philosophe Alfred Fouillée par une formule fameuse : « l’État ne confisque aucun droit, il les garantit tous »[36].
Le désordre du monde actuel doit nous inviter à nous saisir de ces deux modèles pour évaluer les dangers contemporains qui mettent en péril les libertés et le corps social. La première de toutes ces menaces est le risque d’effondrement généralisé. Ce risque environnemental met en accusation la vie humaine (l’anthropocène) mais aussi et surtout les conséquences de son activité économique (le capitalocène), comprendre l’extension sans fin du marché, la quête de profit et d’accumulation.
...
Connecté démocratiquement aux aspirations du grand nombre et des travailleurs, aiguillé par la souveraineté populaire, l’État nouveau devra être missionné pour répondre aux enjeux écologiques, sociaux et démocratiques[38]. Pour ce faire, il faudra s’extirper des débats caricaturaux (centralisation/décentralisation[39]) en proposant un ré-échelonnage de la décision publique articulant l’international, le national et le local[40] ; interdire l’aide au financement des chantiers écocides et rediriger ces mannes financières vers la bifurcation écologique, redonner du sens à l’impôt en mettant en place une fiscalité juste et une véritable répression contre l’évasion fiscale ; il faudra enfin rétablir « la République dans les faits » à travers l’activation de nouveaux réseaux, la remise en état des services publics et l’investissement massif dans l’éducation nationale. En un mot, « démocratiser l’État au lieu de le réduire » : telle est la réponse républicaine[41].
[1] C. Schmitt, La notion de politique ; Théorie du partisan, Paris, Flammarion, 1992.
[2] Carl Schmitt ayant appartenu au parti nazi entre 1933 et 1936, la lecture de son œuvre nécessite évidemment précaution, mise à distance et conscience critique de cette dimension biographique du juriste allemand.
[3] O. Beaud, La puissance de l’État, Paris, PUF, 1994.
[4]https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/05/economie-de-marche-la-crise-du-coronavirus-provoque-le-grand-retour-de-l-etat_6035651_3234.html
[5] https://www.liberation.fr/debats/2020/03/25/covid-19-le-retour-de-l-etat-providence_1782897
[6] https://www.lefigaro.fr/vox/politique/la-crise-du-coronavirus-ou-le-retour-de-l-etat-20200323
[7] https://www.la-croix.com/Economie/Monde/Face-coronavirus-retour-lEtat-2020-03-26-1201086163
[8] https://le1hebdo.fr/journal/numero/290
[9] Dans la philosophie allemande, la Weltanschauung correspond à la « conception du monde ».
[10] On doit à Tocqueville la première énonciation de ce continuum étatique, v. A. de Tocqueville, L’Ancien Régime et la Révolution (1856), Paris, Gallimard, 1985.
[11] J. Barbey, F. Bluche, S. Rials, Lois fondamentales et succession de France, Paris, Diffusion-Université-Culture, 1984.
[12] E. Kantorowicz, Les deux corps du roi : essai sur la théologie politique au Moyen Âge, Paris, Gallimard, 2019.
[13] Il faut également dire que les nombreuses guerres extérieures à partir du XVIIIe siècle vont générer des coûts et la création d’une armée permanente nourrissant ainsi le besoin d’un État percepteur d’impôts désormais vitaux. On peut ainsi dire, comme le résume Charles Tilly dans sa fameuse formule, que « la guerre a fait l’État autant que l’État a fait la guerre ».
[14] Voir sur la nature du « républicanisme jacobin » et sa « sensibilité », J. de Saint-Victor et T. Branthôme, Histoire de la République en France. Des origines à la Ve République, Paris, Economica, 2018, p. 13-17.
[15] Sur l’histoire de l’administration et son évolution au XIXe siècle, voir l’ouvrage de référence de l’historien du droit Grégoire Bigot, L’administration française. Politique, droit et société. 1789-1870, Paris, LexisNexis, 2014.
[16] M. Braddick, « Réflexions sur l’État en Angleterre (XVIe-XVIIe siècles) », in Histoire, économie & société, 2005, vol. 24e année, no. 1, pp. 29-50.
[17] « L’habitant des États-Unis apprend dès sa naissance qu’il faut s‘appuyer sur soi-même pour lutter contre les maux et les embarras de la vie ; il ne jette sur l’autorité sociale qu’un regard défiant et inquiet, et n’en appelle à son pouvoir que quand il ne peut s’en passer », A. de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (1835), Paris, Gallimard, 1986, t. II, p. 274.
[18] Des réflexions intéressantes à lire à ce sujet dans le numéro spécial de la revue Nouvelles FondationS, « L’État dans tous ses états », 2007/1, n°5.
[19] Lénine, L’État et la révolution (1917), Paris, La Fabrique, 2012.
[20] Notons qu’il existe en parallèle une tradition contraire qui, de Louis Blanc à Ferdinand Lassalle, considère que l’État peut et doit être utilisé pour lutter contre le capitalisme. Sur la question, P. Fouquet, « Marxisme et socialisme étatique », in Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol. 12, 1981, n°1. p. 83-119.
[21] R. Gombin, Les origines du gauchisme, Paris, Seuil, 1971.
[22] Sur ce sujet, lire M. S. Christofferson, Les intellectuels contre la gauche : l’idéologie antitotalitaire, 1968-1981, Marseille, Agone, 2014.
[23] P. Clastres, La société contre l’État, Paris, Éditions de Minuit, 1974.
[24] Pour une histoire de ce rapport à la « réforme de l’État », voir la thèse de Philippe Bezes, Réinventer l’État. Les réformes de l’administration française (1962-2008), Paris, PUF, 2009.
[25] Pour un regard sur la question, v. N. Matyjasik et M. Guenoun (dir), En finir avec le New Public Management, Paris, Institut de la gestion publique et du développement économique, 2019.
[26] S. Audier, Le colloque Walter Lippmann : aux origines du « néo-libéralisme », Lormont, Le Bord de l’eau, 2012 ; S. Halimi, Le grand bond en arrière : comment l’ordre libéral s’est imposé au monde, Marseille, Agone, 2012 ; F. Denord, Le néo-libéralisme à la française : histoire d’une idéologie politique, Marseille, Agone, 2016 ; G. Chamayou, La société ingouvernable : une généalogie du libéralisme autoritaire, Paris, La Fabrique, 2018 ; B. Amable et S. Palombarini, L’illusion du bloc bourgeois : alliances sociales et avenir du modèle français, Paris, Raisons d’agir éditions, 2018.
[27] M. Le Bretton, « La révolte au temps du coronavirus » in Quartier général du 23 avril 2020, https://qg.media/2020/04/23/la-revolte-au-temps-du-coronavirus-par-manon-le-bretton/.
[28] Sentiment grandissant actuellement du fait de l’explosion des violences policières. Sur cette question, voir le travail de recension de David Dufresne.
[29] Pour les détails de cette construction philosophique : J. de Saint-Victor et T. Branthôme, Histoire de la République en France. Des origines à la Ve République, op. cit., p. doit 105-111.
[30] Voir en ce sens l’édito de notre Institut du 23 avril 2020 par Fabien Escalona, https://www.institut-rousseau.fr/le-retour-de-letat-oui-mais-pas-nimporte-lequel/.
[31] J.-F. Spitz, Le moment républicain, Paris, Gallimard, 2005.
[32] P. Pettit, Républicanisme : une théorie de la liberté et du gouvernement, Paris, Gallimard, 2003.
[33] Cette liberté est donc intimement liée à la notion de citoyenneté. Voir sur toutes ces questions, J. de Saint-Victor et T. Branthôme, Histoire de la République en France. Des origines à la Ve République, op. cit., p. 31-45.
[34] Nicolas Roussellier a ainsi montré que le pouvoir exécutif et l’utilisation des moyens l’État ont été en partie accepté par le grand nombre du fait de l’extension des prérogatives du juge administratif, cf. N. Roussellier, La force de gouverner : le pouvoir exécutif en France, XIXe-XXIe siècles, Paris, Gallimard, 2015.
[35] J.-J. Rousseau, Du contrat social (1762), Paris, Gallimard, 1964, Livre II, chap. XII, p. 216.
[36] A. Fouillée, La science sociale contemporaine, Paris, Librairie Hachette et Cie, 1885, p. 31.
[37] Sur cette dimension des Gilets jaunes, je me permets de renvoyer à un article écrit pour la revue Positions : https://positions-revue.fr/le-moment-gilets-jaunes-i-ce-quils-ont-su-dire/
[38] C’est tout l’objet des propositions de l’Institut Rousseau dans le cadre de son dossier « Comment reconstruire ? » ainsi que dans ses précédentes publications.
[39] C’est à un dépassement de ce débat qu’invite la note de Maxmilien Pierre-Latour, in https://www.institut-rousseau.fr/decentralisation-et-organisation-territoriale-vers-un-retour-a-letat/.
[40] Voir en ce sens le livre de David Djaïz, Slow démocratie : comment maîtriser la mondialisation et reprendre notre destin en main, Paris, Allary Editions, 2019.
[41] J.-F. Spitz, Le moment républicain, op. cit.. p. 41.
Auteur de la note Thomas Branthôme Conseil scientifique Maître de conférences à l’Université Paris V Descartes, il est historien du droit et des idées politiques. Il est l’auteur, avec Jacques de Saint-Victor d’une Histoire de la République en France (éditions Économica, 2018).
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Comment des mères isolées, étrangères, se retrouvent-elles dans le viseur de l'administration française?
De nombreuses femmes étrangères, sont accusées d'avoir demandé des reconnaissances de paternité frauduleuses à des français, afin de régulariser leur situation et d'obtenir des aides sociales.
Pourtant, plusieurs cas prouvent que ces accusations sont souvent fausses, et ne se basent que sur des suspicions infondées. Après plusieurs mois d'enquête, Le Média dévoile comment l'état français met en place une politique défavorable aux mères isolées étrangères, et leur parcours du combattant.
👉 Exigez l'amnistie des gilets jaunes : https://amnistiegj.fr/
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Publié originellement 04 avril 2019
CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes ; Caf ; état français ; femmes seules ; immigrées ; mamans célibataires
Durée 44 min 13 sec
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"Face à l'effondrement, il y a deux réponses possibles : la guerre de tous contre tous, la concurrence à tout va, la lutte individuelle pour la survie. C'est la voie du macronisme. Ou alors, résister par les solidarités, par les liens, par plus d'humanité. Les villes peuvent porter cela. Voilà l'enjeu, de fond, des municipales.
Et l'histoire n'est pas écrite d'avance : la crise de 1929 a donné le nazisme en Allemagne, le New Deal aux États-Unis, le Front populaire en France... Ce sont les Hommes, vous, nous, qui choisissons notre chemin."
N'oubliez pas de mettre un petit pouce en l'air, de partager, et on vous souhaite un bon visionnage !
Merci à Adam Krüger pour les images et le son !
Catégorie Actualités et politique 81 commentaires
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Faire émerger, ensemble, une société numérique innovante et inclusive.
La mission Société Numérique met en œuvre un programme d’actions pour favoriser l’autonomie et la capacité de tous à saisir les opportunités du numérique et pour accompagner la transition des territoires.
vecteur de croissance, de progrès et d’épanouissement mais aussi catalyseur de novelles fractures, inégalités et inquiétudes https://laboratoire.agencedunumerique.gouv.fr/.
Ndlr : 2 postulats : celui de la croissance et celui du TOUT numérique.
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?n00QZg
...
P26 "Ceux qui parlent d’écologie sans aborder frontalement la question de la vie quotidienne sous tous ses aspects, ceux qui n’ont à la bouche que les mots « compensation », « bilan carbone », « développement durable », « green tech », « transition », « empreinte écologique », ceux-là parlent une langue morte, celle de la comptabilité du désastre.
Pour esquisser les fondements d’une écologie communale et révolutionnaire, ancrée dans la vie quotidienne, peut être faudrait-il repartir de la notion d’écosophie de Félix Guattari. Pour lui, la question écologique se situe à la lisière de trois registres : « celui de l’environnement, celui des rapports sociaux, et celui de la subjectivité humaine ». Dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes s’expérimentent des formes de vie commune à même de tenir inséparés ces trois registres de l’écologie, comme en témoigne notre relation à la forêt."
...
un bien commun dont les habitants jouissent simultanément, apprenant laborieusement à concilier, à superposer et à ménager leurs multiples usages, apprenant aussi à prendre soin du bocage comme s’ils prenaient soin d’eux mêmes, à réparer le monde pour les prochaines générations d’habitants. Cette expérience
vécue est à rapprocher de la définition du communisme que donnait Karl Marx dans « l’idéologie allemande » comme le dépassement « de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme. »
...
p30 ... seule une forme de propriété collective peut garantir une dimension intergénérationnelle qui dépasse l’espérance de vie des usagers actuels. Tant que nous n’aurons pas renversé la propriété privée de la terre et des moyens de productions pour y substituer une propriété d’usage ... C’est dans cette tentative d’invention coutumière, plus que les stratégies de détournement d’outils juridiques existants (bail de fermage, fonds de dotation) que réside tout l’intérêt de ce qui se vit dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes ... Pour que l’absence de l’État ne reconduise ni le règne libéral du chacun fait ce qu’il veut, ni la loi du plus fort, ni la guerre de tous contre tous, encore faut-il constituer les germes d’une autonomie communale ... L’État se pose comme le garant de l’absence de guerre civile tout en s’adonnant bel et bien à des formes plus ou moins euphémisées de guerre civile contre sa population. La dimension la plus explicitement visible de ce double-jeu est la militarisation du maintien de l’ordre. Aurait-on seulement imaginé il y quelques années, qu’un tank puisse faire face à des manifestants sur lesquels il est devenu banal de tirer avec des armes de guerre ?
Jusqu’où nous mènera l’extension illimitée de l’état d’exception dans les démocraties occidentales ? ... Renverser le pouvoir en place est absolument nécessaire mais notoirement insuffisant. Pour que la destitution signifie plus qu’un simple renversement du régime, voire même pour qu’un tel renversement soit possible, encore faut-il constituer, ou plutôt faire consister autre chose localement.
La ZAD nous a confronté de plein fouet à l’extrême difficulté de retisser de la communauté politique, de réinventer des us et coutumes, de substituer à la loi républicaine des règles communes élaborées par et pour une communauté d’habitants suffisamment soudée, solide et puissante pour les faire appliquer.
Pendant cinq années entre 2013 et 2018, l’apparente absence du pouvoir institué nous a cruellement mis face à tout ce qu’il reste en nous de pouvoir incorporé : libéralisme existentiel, individualisme, recroquevillement dans les identités et les idéologies, incapacité à faire communauté sans tradition. ... Ou pour le dire plus subtilement : d’une communauté d’abord fondée sur un refus (même si elle portait en elle une positivité), à une communauté avant tout soudée autour d’une affirmation, d’un devenir ... L’une de nos erreurs, c’est d’avoir laissé dire que la diversité de la communauté négative était une force en soi et pour soi. C’est aussi d’avoir eu besoin du mythe de l’unité dans la diversité au point de faire passer les six points pour l’avenir de la ZAD comme la position du mouvement anti-aéroport. Or si toutes les composantes du mouvement ont validé le texte, c’est au forceps. En réalité, les six points incarnaient plutôt la position d’une frange active de chaque composante.
Trop longtemps, nous avons occulté les violents conflits qui ont toujours traversé le mouvement afin de donner à l’ennemi l’apparence d’une indéfectible unité. Nous nous sommes efforcés de ne rien laisser transparaître des batailles internes qui nous ont traversées entre 2013 et l’abandon du projet. Celles-ci venaient toucher des questions extrêmement sensibles : les conséquences pratiques de la vie sans police; l’accès aux champs et aux parcelles agricoles; l’usage des routes, chemins et sentiers; la cohabitation de rapports antagonistes à la nature et à l’agriculture; certains comportements individualistes et actes de malveillance envers nos voisins des bourgs alentours ou envers d’autres habitants de la ZAD, etc ... Ce que nous apprend l’expérience de la ZAD, c’est que si la communauté négative recèle une considérable puissance de destitution, construire une commune depuis une simple juxtaposition de différences, une addition d’identités antagonistes est en revanche impossible. La commune exige un liant bien plus consistant que la diversité tactique face à l’ennemi commun. ... En l’absence de tradition séculaire comme au Chiapas, c’est dans l’avènement de nouvelles formes contemporaines de créolisation que se situe l’assise culturelle des nouvelles communalités à venir. ... Ce que la créolisation recèle de magique et de sublime, c’est qu’elle relie ensemble des identités absolument hétérogènes. Elle leur offre un langage commun, sans pour autant les fondre et les confondre. ... une forme de créolisation politique qui reste à inventer.
...
XI COMMUNISATION ? ... la communisation des terres ne peut être octroyée par l’État. La communisation est un processus. Elle ne se décrète pas. C’est une mise en partage en acte par et pour les habitants de chaque localité. La communisation se construit. ... Le temps que l’inconséquence libérale-libertaire ne fragmente absolument tous les liens. ... Que l’on se penche par contraste sur les communes rurales aragonaises de 1936, ou sur le mouvement révolutionnaire zapatiste, alors on découvrira des tentatives de communisation des terres. Un processus qui commence par une prise et répartition des terres à l’échelle de chaque localité, et qui ménage toujours de l’espace pour une multiplicité d’usages collectifs, individuels et familiaux. Le commun ne s’impose pas mais s’appose à des expériences et des solidarités qui se tissent au long cours. On pourrait même dire qu’il s’apprend. ... nous avons la naïveté de nous réjouir que le bocage de Notre-Dame-des-Landes abrite de telles expériences de communisation des terres plutôt que des parkings, une tour de contrôle et un duty-free. Là réside notre victoire. ... souligner comment la ZAD, du 22 Février 2014 aux émeutes de 2016 contre la loi travail en passant par celles pour Rémi Fraisse, a contribué à sa mesure au retour de l’offensivité dans les rues de Nantes. Elle a apporté une pierre à l’émergence du contexte politique agité que nous connaissons aujourd’hui, comme en témoignent les cabanes de palettes qui ont fleuri l’année dernière sur tous les ronds-points de France. ... situation insurrectionnelle » une situation dans laquelle il y a une vacance du pouvoir en un lieu et un temps donné ... Depuis le mouvement contre la loi travail jusqu’au surgissement des gilets jaunes, la combativité dans la rue est remontée d’un cran, renouant avec des formes de conflictualité dont tout laissait à croire qu’elles appartenaient à un passé historique révolu.
Mais si nous ne voulons pas que ces insurrections en puissance continuent de « s’étrangler au stade de l’émeute », si nous désirons qu’elles accouchent d’un moment révolutionnaire, il s’agit de commencer partout à préfigurer localement le monde que nous voulons voir advenir. Nul besoin d’attendre le renversement total de l’économie ou la destitution de l’État républicain pour s’auto-organiser dans et contre le monde capitaliste. ... Aucun village, aucune ville moyenne n’a été épargné par la fièvre jaune ... stratégie d’encerclement qui débute aux portes des hypercentres métropolitains. ... Si notre époque n’est pas pré-révolutionnaire, alors elle est sans avenir.
...
Prendre de la hauteur, du recul. Sortir de la médiocrité sentencieuse du commentaire
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Selon le Projet de Loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), les comptes de la Sécurité sociale présenteraient un déficit de 5,3 milliards d’euros en 2019 ...
La Sécurité sociale est en réalité en excédent de 11,7 milliards d’euros ; elle ne souffre pas d’une hausse de dépenses, mais d’une baisse de recettes.
FICHIER(S) ATTACHÉ(S): http://atterres.org/sites/default/files/Note%20EA%20D%C3%A9ficit%20S%C3%A9curit%C3%A9%20Sociale.pdf
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Le 6 octobre 2019, Adrien Quatennens était l'invité de France 3 Nord-Pas-de-Calais pour Dimanche en Politique.
.#DimPol #Lubrizol #Municipales #Retraites
Catégorie Actualités et politique 131 commentaires
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Par lemediatvAccount avatar
Multiples gardes à vues et perquisitions sans réelle justification contre lui et sa femme, condamnation à de la prison ferme pour son fils pour un jet un pétard, amendes abusives à répétition, procès en cours, intimidation policière...
Frédéric Vuillaume est gilet jaune à Besançon, et depuis le 17 novembre, sa famille et lui subissent un acharnement judiciaire et policier invraisemblable. Son seul tort : manifester chaque samedi en tête de cortège et user du mégaphone.
Le Média a voulu donner la parole à cet homme engagé, digne, et toujours debout.
Pour le soutenir face à l'acharnement judiciaire qu'il subit, voici le lien de sa cagnotte : https://www.lepotsolidaire.fr/pot/cntkcred
.#GiletsJaunes #État #Police #TPA #Macron
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Étiquettes : État france ; gilet jaune ; gilets jaunes ; macron
Voir aussi https://www.youtube.com/watch?v=ccUL0IXnQX0
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Multiples gardes à vues et perquisitions sans réelle justification contre lui et sa femme, condamnation à de la prison ferme pour son fils pour un jet un pétard, amendes abusives à répétition, procès en cours, intimidation policière...
Frédéric Vuillaume est gilet jaune à Besançon, et depuis le 17 novembre, sa famille et lui subissent un acharnement judiciaire et policier invraisemblable. Son seul tort : manifester chaque samedi en tête de cortège et user du mégaphone.
Le Média a voulu donner la parole à cet homme engagé, digne, et toujours debout.
Pour le soutenir face à l'acharnement judiciaire qu'il subit, voici le lien de sa cagnotte :
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Catégorie Actualités et politique 743 commentaires
Olivier Haussaire il y a 1 jour
On est des milliers à subir la répression d'état sur simple délit d'opinion alors que les criminels de politiciens ne sont jamais inquiéter ça pue vichy le macronisme.
Transcription : ... harcèlement, atteinte à la liberté d'expression ....
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Publiée il y a 1 jour - 7 vues - Par lemediatvAccount avatar
Les Reportages Video channel avatar
Depuis deux mois, nous enquêtons sur l'évasion fiscale massive opérée par la chaîne BFMTV et sa maison mère Next RadioTV. Aujourd'hui, nous révélons les preuves de ce détournement à grande échelle d'argent destiné à la solidarité nationale, mais qui file vers les paradis fiscaux, grâce à la passivité complice de l'Etat.
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Depuis deux mois, nous enquêtons sur l'évasion fiscale massive opérée par la chaîne BFMTV et sa maison mère Next RadioTV. Aujourd'hui, nous révélons les preuves de ce détournement à grande échelle d'argent destiné à la solidarité nationale, mais qui file vers les paradis fiscaux, grâce à la passivité complice de l'Etat.
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MANDEGAUDISSARD PAT il y a 18 heures
Nous avons un beau pays sauf qu’il est dirigé par des vendus du système, Une honte
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— Communiqués —
Les sites classés français, ces joyaux naturels et bâtis dont font partie le Mont Saint-Michel, le massif du Mont-Blanc ou encore les Gorges du Tarn, sont protégés depuis 1906 par une loi qui donne au seul Ministère chargé des sites (le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire) le pouvoir d'autoriser de gros travaux. Mais un décret prévoit de transférer ce pouvoir aux préfets de département, pourtant plus exposés aux pressions locales. Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, France Nature Environnement et plusieurs organisations condamnent ce projet de décret et appellent les citoyens à s'y opposer en participant à la consultation en ligne sur le site du Ministère jusqu'au 20 juin 2019.
...
Ce décret de « simplification », voulu au nom « d’une prise de décision au plus près des territoires et des acteurs » et d’un raccourcissement minime des délais d’instruction reviendrait en réalité à assouplir la délivrance des autorisations de travaux et à déréguler.
...
le contre-exemple des sites simplement « inscrits » - contrôlés par les préfets - doit nous instruire : on n’y compte plus les infrastructures routières (comme à Beynac), les constructions démesurées, les retenues d'eau pour la neige artificielle, les remonte-pentes ou les parkings, à tel point qu’un projet de décret se propose de supprimer les plus dégradés d’entre eux.
Nous, citoyens, collectivités, associations et acteurs du tourisme avons le pouvoir et le devoir de protéger nos sites remarquables en disant notre opposition à ce projet de décret et en participant massivement à la consultation en ligne sur le site du ministère de la Transition écologique.
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By Collectif on 1 janvier 2019 Laïcité
Depuis 113 ans, la Loi de séparation des Églises et de l’État est un texte fondateur de notre République. Cette loi et nulle autre, assure la liberté de conscience et affirme sans ambiguïté ni faux-semblants que la République ne reconnaît, ne salarie, ne subventionne aucun culte. Elle garantit le libre exercice des cultes assuré par des associations dont l’objet et le patrimoine doivent être strictement cultuels.
Par l’esprit et la lettre, elle œuvre au rassemblement des êtres humains par-delà leurs différences. Avec la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, elle est au cœur du fonctionnement de notre vie collective, elle est le moteur du développement de nos libertés, elle contribue de manière décisive à l’égalité entre tous les citoyens quelles que soient leurs convictions.
La Loi de 1905 est la clé de voûte de l’édifice démocratique et républicain qui nous abrite et l’expression de l’idéal de justice et de fraternité universelle qui nous anime. Le principe de laïcité qui en découle est si fondamental qu’il a été inscrit à l’article 1er de notre Constitution.
Par l’universalité des principes qu’elle affirme et des dispositions qu’elle édicte, la Loi de séparation s’applique à tous les cultes et pose le principe de leur adaptation à la société républicaine. Non l’inverse.
Les signataires de l’appel sont conscients des inquiétudes soulevées par les menées communautaristes et par les dérives intégristes de l’islamisme politique, qui affaiblissent la société française. L’organisation du culte musulman, la transparence de ses financements et le contrôle du respect de l’ordre public par les organes cultuels sont les trois préoccupations que met en avant le gouvernement pour envisager la révision de la Loi de séparation.
En aucun cas la modification de cette Loi ne saurait être l’un des moyens de droit permettant de résoudre ces graves problèmes. L’organisation d’un culte et a fortiori ses principes théologiques ne regardent pas l’État mais les croyants et les pratiquants. La transparence du financement privé des cultes peut être assurée par des mesures de police fiscale et par des contrôles étroits autorisés par les lois françaises. La police des cultes est déjà entièrement contenue dans la Loi de 1905. Quant à la lutte contre les menées subversives et terroristes, elle ne relève pas de cette loi.
Au moment où l’unité citoyenne et la paix sociale sont mises en péril, il ne peut être question d’affaiblir leurs fondations en ouvrant la voie aux exigences de tous les groupes de pression et en relativisant le caractère inviolable de leurs principes.
C’est pourquoi les signataires demandent à tous les citoyens et toutes les citoyennes, toutes les associations, tous les syndicats, tous les partis politiques républicains de se rassembler autour de cet appel pour en faire une très large pétition nationale exigeant le respect de la Loi de Séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905.
ASSOCIATIONS
Agir pour la laïcité et les valeurs de la République ; Association des libres penseurs de France (ADLPF) ; Association Européenne de la Pensée Libre (A.E.P.L) ; C.A.E.D.E.L. – Mouvement Europe et Laïcité ; Comité 1905 PACA ; Comité Laïcité République (CLR) ; Conseil National des Associations Familiales Laïques (C.N.A.F.A.L) ; EGALE ; Esprit Laïque ; Fédération française du Droit Humain ; Fédération nationale des DDEN ; Forces Laïques ; Fraternelle parlementaire (FRAPAR) ; Grand Orient de France ; Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité ; Grande Loge Féminine de France (GLFF) ; Grande Loge Mixte de France (GLMF) ; Grande Loge Mixte Universelle (GLMU) ; la Ligue du Droit International des Femmes (LDIF) ; Laïcité Liberté ; Le Chevalier de la Barre ; Les VigilantEs, réseau féministe universaliste et laïque ; Libres MarianneS ; Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) ; Lumières laïques – Cercle Maurice Allard ; Ni Putes Ni Soumises ; Observatoire de la Laïcité de Provence (O.L.P.A) ; Observatoire de la Laïcité de Saint-Denis ; Observatoire de la Laïcité du Val d’Oise ; Regards de Femmes ; Réseau 1905 ; Syndicat de l’inspection de l’Éducation nationale (SI.EN-UNSA) ; Union des Familles Laïques (UFAL) ; Viv(r)e la République
univers(a)(e)l(i)(s)(m)(t)(é)(l)(e)(s)
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L’Agence des participations de l’État connaît-elle la notion de conflit d’intérêts? Après l’affaire Kohler, la Cour des comptes pointe les dérives de l’organisme lors de la privatisation de l’aéroport de Nice. Le directeur de cabinet de Bruno Le Maire, Emmanuel Moulin, était partie prenante de ce dossier.
...
Mots-clés Aéroport Agence des participations de l'Etat banque d'affaires conflits d'intérêts Cour des comptes Emmanuel Moulin Mediobanca ministère des finances Nice privatisation Toulouse
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Débattre Répression
Dénonçant l’enquête pour « association de malfaiteurs » à Bure comme un « scandale d’État », plus de 100 personnalités, parmi lesquelles Marie-Monique Robin, Jean-Luc Mélenchon, Émilie Hache, Eduardo Viveiros de Castro, Isabelle Stengers, Ludivine Bantigny, Olivier Besancenot ou José Bové appellent à mettre fin aux contrôles judiciaires qui ciblent les personnes mises en examen, à la veille d’une audience en Cour de cassation le 28 novembre.
...
Nous dénonçons un scandale d’État. Cette « affaire Bure » constitue une nouvelle attaque sur les libertés publiques, une entrave à toute possibilité de contestation politique à l’aide des outils hérités de l’antiterrorisme, une menace de trop à l’encontre de fondements démocratiques.
C’est pourquoi nous, intellectuel.le.s, artistes, comédien.ne.s, élu.e.s, avocat.e.s, éditeurs.trices, cinéastes, humoristes, militant.e.s associatifs... :
nous déclarons solidaires des « malfaiteur-e-s de Bure »
appelons à stopper la criminalisation aberrante de cette lutte
exigeons de mettre fin immédiatement aux contrôles judiciaires intolérables qui pèsent sur les personnes mises en examen.
Pour les « personnalités publiques », la tribune est toujours signable sur stopcriminalisationbure@riseup.net .
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On ne peut pas contester la filière nucléaire française. C’est le constat fait par l’auteur de cette tribune, qui raconte comment les opposants — dont lui-même — au projet d’enfouissement des déchets nucléaires Cigéo, dans la Meuse, connaissent quotidiennement les pressions policières et des condamnations autoritaires.
... Face à l’ordre atomique, la neutralité serait une caution du pouvoir. On ne peut rester insensible à la désertification de ce territoire et à l’avancée inexorable du monstre nucléaire. On ne peut rester neutre face à l’obscénité politique qui impose ce projet.
Gaspard d’Allens est opposant au projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Il est aussi journaliste — il travaille notamment avec Reporterre — et écrivain, coauteur de Bure, la bataille du nucléaire et de Les Néopaysans, tous deux aux éditions Le Seuil-Reporterre.
...
Les dérives autoritaires se répandent comme une marée pestilentielle
...
Je rappelle que la propriété du bois est contestée. Qu’un flou juridique plane sur cette forêt et que l’Andra a été condamnée pour avoir effectué des travaux illégalement. Je m’étais ainsi opposé à l’arrivée d’une pelleteuse, le 23 janvier 2017, en me mettant symboliquement devant elle. Un journaliste de France 3 était là pour filmer. Où se trouvait la violence ? Une opposante a été molestée par des vigiles. Sa plainte, classée sans suite. Les bulldozers ont rasé des cabanes alors que les occupants n’étaient pas encore expulsables… Que fait-on du droit, de la légalité ? En février 2017, le tribunal administratif allait juger que l’Andra n’était pas propriétaire du bois…
...
La filière nucléaire n’accepte pas la contestation. Et c’est quand on lui donne de la visibilité qu’elle déploie toute sa violence. Qu’elle écrase, qu’elle atomise. Je sais que c’est pour cette raison que je suis ciblé, ce jugement pour entrave n’est qu’un prétexte pour nous intimider et nous faire taire.
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Dans l’opposition à Cigéo, une militante historique de 60 ans s’est retrouvée en garde à vue pendant 50 heures au début de l’été. Un maraîcher a eu un procès pour avoir transporté un opinel et une pelle à tarte dans son camion. Le 20 juin 2018, notre avocat a été interpellé, mis en garde à vue et son cabinet fouillé. Une association de malfaiteurs plane sur la tête des opposants. On compte au total une cinquantaine de procès, deux ans de prison ferme cumulés, 26 interdictions de territoire…
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Comment se fait-il qu’un sujet aussi majeur soit autant invisibilisé ? Comment se fait-il que l’État ait distribué plus d’un milliard d’euros dans la région avant même l’existence légale de ce projet ? Comment se fait-il que les bilans du débat public en 2005 qui concluaient à la nécessité d’un stockage en surface n’aient pas été respectés ? Comment se fait-il qu’on ne parle jamais des deux travailleurs morts au cours du chantier ? Comment se fait-il que l’Andra offre aux notables du coin des parties de chasse dans de magnifiques domaines forestiers ? Pourquoi organise-t-elle des sorties scolaires dans son laboratoire ? Comment se fait-il que le conseil municipal de Mandres-en-Barrois ait voté l’échange du bois Lejuc avec l’Andra en 2015 alors que la population s’était prononcée contre ?
Je ne veux pas vivre le journalisme de manière désincarnée et hors-sol.
... Cigéo vise à enfouir le problème plus que les déchets, à 500 mètres de profondeur, dans le déni et l’hypocrisie.
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L’État, après avoir séparé les individus les uns des autres par sa politique néolibérale, voudrait maintenant séparer les individus en eux-mêmes. On ne pourrait pas être avocat et militant, journaliste et opposant. Il faudrait choisir. Se couper en deux, faire de nous des êtres atrophiés, des « hommes unidimensionnels », comme l’écrivait Herbert Marcuse.
Je refuse cette mutilation. Je suis autant journaliste qu’opposant au projet Cigéo. Cela ne rend pas moins légitime mon discours. Chercher une vérité qui se donne dans un quotidien plus qu’elle ne s’objective. Que je me retrouve aujourd’hui devant la justice ne m’inquiète pas. Je continuerai mon travail.
Ce qui me fait peur, c’est que nous sommes tous incarcérés dans une société nucléaire qui impose son pouvoir comme jamais un tyran n’y était parvenu. 24.000 ans, c’est la demi-vie du plutonium 239. Un fardeau dont chaque génération héritera, sans possibilité de s’en délivrer.
Alors, que dire face à la justice qui essaye de nous mettre dans des cases, de nous transformer en malfaiteurs ? Que dire si ce n’est que nous ne partageons pas le même monde, le même langage ? Les mêmes espérances.
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Dans l'Entretien Libre, Aude Lancelin a reçu le journaliste Laurent Mauduit pour échanger à propos de son livre : « La Caste - Enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir »
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Le samedi 25 août 2018 aux AmFis d’été de la France insoumise à Marseille se déroulait la conférence « Alstom, scandale d’État ».
Cette conférence était animée par :
Transcription :
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pour la transition écologique : secteurs transport ferré (voyageurs, ferroutage) et énergies renouvelables hydraulique (turbines) et éolien (générateurs électriques)
/souveraineté /industries stratégiques idée écologique à considérer dont /climat => doctrine industrielle (S. Royal avait soutenu la vente à Alstom) on n'a plus la souveraineté sur les centrales nucléaires ni en fr, ni à l'export !
La totalité du secteur énergie est en train de nous échapper. On a pourtant un grand retard.
Pistes de solutions : /scénario négawatt 100% enr en 2050 avec sobriété et efficacité => inflexions industrielles démantèlement des centrales, nouvelles filières éolien en mer, former les salariés, fessenheim site pilote pour le démantèlement, c'est une chance pour l'industrie en matière d'emplois, de filière, etc.
Bastien :
les leçons générales : le poids de la justice américaine extra-territoriale, ex de l'Iran toutes les entreprises fr ont toutes cédé face à l'empire américain. /capitalisme financiarisé revoir le poids de l'actionnariat, aucune logique industrielle -> catastrophes
14 000 milliards qui détruisent des usines, des vies, la souveraineté.
L'UE défend qu'un état soutienne une entreprise.
Planification avec un secrétariat général au plan /ingénieurs, techniciens, ouvriers
/ce qui a permis la vente décision à l'élysée alors que selon la constitution, c'est au gouvernement à le faire, il ne sert plus que de fusible ! => revoir la constitution avec un référendum révocatoires
collusion public/privé pantouflage alexis colère soupsonné de conflit d'intérêts, la loi sapin 2 /pantouflage ne va pas assez loin. Il n'y avait aucune banque aucun cabinet conseil à servir l'état, ils avaient tous été achetés par GE !!!
Rien pour favoriser la reprise par les salariés.
Q:
Mr : /conflits d'intérêt
Mme grenobloise /fleurons industriels être au coeur du métier -> vente à la découpe, cynisme de cron qui a vendu alstom, les brevets devenus GE, /décret carter sur la corruption des années 1970 où en est airbus ?
Mr macron cas de haute trahison ?
Mme drouaise pays de Mr Marlex acte de zèle de Mr Macron ou préconisation de l'UE ?
Mr reconnande docu de Public Sénat guerre fantôme /chantage de cron à montebourg différence fr/usa /justice amendes, chantage, renseignement espionnage industrielle = guerre écon comme en iran ?
Mr Marleix Hollande semble ne pas avoir été au courant de tout.
/cycles longs : intérêt d'avoir des conglomérats /airbus enquête les pouvoirs publics ont pris des précautions /turbines à vapeur /Macron a menti à la comm des aff écon ! avait commandé une étude donc complice ! EM capable de tout dire et son contraire ! /actionnaire de réf Bouygue sa banque a amené GE /barrages seul pays en europe à se soumettre à l'UE ! La Fr est trop zélée !
Cl.Guetté : /barrages les plus rentables soumis à concurrence de barrage amortis, c'est donc tout bénéf pour l'acheteur !
Bastien : l'irresponsabilité présidentielle ruisselle sur les conseillers /airbus auditionné à huis clos risques justice, airbus a fait choix inverse, construit le missile de dissuasion navale => +>>vigilance de l'État... /plaider coupable ne change pas le résultat cf marianne...
union_européenne-UE-EU
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Priorité au logiciel libre, « Open Bar » et partenariats Microsoft / État français, brevetabilité, menottes numériques (DRM), interopérabilité, vente forcée, informatique déloyale, … autant de sujets sur lesquels un grand nombre de développeurs et d'utilisateurs de logiciels libres, et plus largement de citoyens, souhaiteraient sans doute connaître les positions des candidats. Voilà pourquoi l'April a lancé l'initiative Candidats.fr !
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