La sexualité des personnes avec handicap n’est plus un tabou depuis quelques années déjà. La mode est à leur « accompagnement sexuel ».
Le 7 janvier dernier, l’émission Dear Valid People donnait la parole sur les antennes de FM-PLUS à Cybèle Lespérance et Fabrice Flageul deux professionnels exerçant ce métier. En quoi consiste leur prestation ? Quels objectifs recherchent-ils ? Comment cela commence-t-il ? Comment cela se finit-il ? Autant de questions qui trouvent ici des réponses singulières.
écouter l’émission https://www.radiofmplus.org/dear-valid-people-41-cybele-lesperance-fabrice-flageul/
Tr.:
axe sa pratique sur la notion de plaisir, risque de s'y emprisonner. Faire attention à l'attachement qui va se créer, même si ça peut former un couple, ce qui est rare. Grosse discusison en amont sur l'approche professionnelle payante car sinon, difficile de faire la différence. On travaille dans l'intime, le cadre doit être posé en amont, on parle de consentement et d'assentiment (est-ce que ça te va ?), recadrages, apporter un plus et non pas créer une dépendance. J'ai parfois eu des ruptures, arrêt contre leur gré. Démarche depuis 5 ans car bénéfique. Est escort par ailleurs, voit aussi des femmes, et pas que des handicapés. Fait 4/5 accompagnements par an. Demande d'abord affective, peut passer la nuit, offrir une présence. A accompagné une centaine de personnes en situation de handicap. Voit des personnes en dehors de l'apas
C'est du cas par cas. Mise en relation prend du temps. On est à peine une vingtaine en Fr. Cadre légal de la prostitution. Considéré comme du proxénétisme bénévole.
Détresse terrible de beaucoup de femmes. L'objectif est d'émanciper. A 100 % de réussite.
INclut les personnes valides. Les escorts font énormément d'accompagnement.